Selon Eurocontrol, le nombre de minutes de retards sur les vols européens s’élève à plus de 14 millions soit le double qu’en 2017. L’association A4E (Airlines for Europe) appelle, une fois de plus, les gouvernements à réagir.
Dans le collimateur des membres de l’A4E (la plus grande association de compagnies aériennes en Europe), il y a notamment les contrôleurs aériens. Plus de 5.000 vols ont été annulés en 2018 et quelques 800.000 passagers impactés par les retards et annulations. Sur les dix dernières années, les pertes économiques liées à ces grèves sont estimées à plus de 13 milliards d’euros par A4E. Mais certaines compagnies aériennes et en particulier les low-cost, avec leurs pics d’activité estivaux, sont plus directement concernées.
En sous-effectif, les contrôleurs peinent à suive le rythme soutenu estival. Les retards dans la modernisation des systèmes informatiques sont tout aussi pénalisants. En France le logiciel « 4-flight » de Thalès ne devrait pas être opérationnel avant 2022. Pour A4E l’urgence est la mise en place d‘un ciel unique seul moyen à court terme de fluidifier le trafic intra européen.
Les hélices Swirl et Flash font partie des produits-phare de Duc Hélices pour les avions… Read More
En 2023, l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC) a traité très précisément 9.995 comptes rendus… Read More
Le 2 mai 1974, le premier SA 330 affecté à l'Armée de l'Air entrait en… Read More
L’ONERA met à disposition de la filière drone son logiciel d’aide à la préparation de… Read More
En raison des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le défilé militaire du 14… Read More
Bombardier vient d’annoncer que le mystérieux client qui, en décembre 2023, a passé une commande… Read More
View Comments
Cela fait trop longtemps que les contrôleurs aériens imposent leur diktat au travers de grèves à répétition ayant pour objectif d'obtenir toujours encore plus.
Ces fonctionnaires de luxe émargent tout de même entre 5000 euros pour un contrôleur en Tour et à plus de 9000 euros pour certains d'entre eux dans les centres En-route, voire bien plus en outre-mer. Et ce, pour un temps de travail théorique de 32h par semaine, se résumant parfois à moins de 10 jours de travail par mois par le biais des clairances. Ces fameuses clairances imposent ainsi des regroupements de fréquences ou de secteurs ( un contrôleur prend à sa charge le travail de son collègue resté chez lui ) nécessitant ainsi des limitations de capacité induisant des créneaux et des retards.
La cour des comptes pointe régulièrement du doigt ces dérives mais à ce jour aucun de nos précédents gouvernements n'a eu le courage de s'y attaquer.