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La biodiversité se porte bien sur les aérodromes français

Aéro Biodiversité accompagne les professionnels de l’aérien dans la compréhension et la gestion de leur environnement. © Aéro Biodiversité

Malgré la pandémie, les aéroports ont souhaité poursuivre les travaux d’analyse et de valorisation de la biodiversité de l’association Aéro Biodiversité. 

En 2020, cinq nouvelles plateformes aéroportuaires ont adhéré à Aéro Biodiversité. Il s’agit de cinq aérodromes d’aviation généraleAndernos-les-Bains, Chartres, Graulhet-Mondragon, Gray-Saint Adrien et Vesoul-Frotey. sur lesquels sont implantés des aéro-clubs membres de la Fédération Française Aéronautique (FFA). Au total 22 plateformesAjaccio-Napoléon Bonaparte, Andernos-Les-Bains, Bastia-Poretta, Brive Vallée de Dordogne, Carcassonne-Sud de France, Castres-Mazamet, Chartes, Graulhet-Montdragon, Gray-Saint-Adrien, Paris – Le Bourget, Paris–CDG, Paris Issy-Les-Moulineaux, Paris–Orly, Pau–Pyrénées, Perpignan–Sud de France,...

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17 commentaires

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  • Le problème avec la biodiversité, c’est qu’elle se développe là ou on lui fout la paix quelle qu’en soit la raison. Il ne faut pas confondre l’usage que les humains font d’un territoire avec ce qui naturellement pourra s’y installer. Les aérodromes, mais aussi les terrains militaires, les friches industrielles ou minières, tous ces endroits ou il est interdit de chasser et ou la main de l’homme n’a pas le droit de mettre les pieds (selon l’expression consacrée) sont des endroits ou l’homme ne circule pas, ne chasse pas, ou ni pesticides ni fongicides ne sont épandus ce qui permet un développement des espèces végétales et animales. La biodiversité à surtout besoin qu’on foute la paix à la nature, ce qui est le cas pour des raisons règlementaires sur les aérodromes. Ou voit-on des lapins ailleurs que sur les aérodromes dans le désert beauceron ou en champagne berrichonne ? Et que devient cette biodiversité quand au nom de la protection de la planète on plante une centrale photovoltaïque qui en pompant l’énergie solaire fera disparaitre les animaux et les plantes qui trouvaient là un équilibre écologique ? Que deviendra la cistude d’Europe présente dans les bassins de rétention de l’aérodrome de moulins quand la température de l’eau aura baissé de 5° à cause de quelques kilowatts produits ? L’écologie n’est pas un dogme, c’est une science et science et politique ne font pas bon ménage.

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      • par Pilotaillon écolo

        Oui c’est un premier pas mais le module « aérodrome », si vaste soit-il, ne suffit pas, isolé des autres écosystèmes. En faisant court, flore et faune parviennent à se rétablir de manière équilibré (milieu équilibré = stable, syn. biodiversité), seulement si elles trouvent les conditions locales pour le faire (prophylaxie) en connections avec les autres zones naturelles (corridors écologiques). La liste des conditions peut faire peur à première lecture…
        L’exemple des lapins est éclairant. Ils vont investir les lieux mais sans prédateurs, la population ne sera pas régulée et il y a des risques de maladies (tient donc, qui viendrait de Chine ?) ou de dégénérescence génétique.
        Il en va de même pour la gestion de l’entretien : la fauche de l’herbe, la présence d’oiseau, et j’en passe, qui interfèrent avec les notions de « safety security ».
        Idéalement, l’élément de référence est la chaîne alimentaire…
        Vaste sujet qui mérite davantage qu’un « la nature reprendra le dessus ! ».
        De toutes les manières c’est une affaire de spécialistes techniciens, et non des politiques, encore moins de dogmatiques.
        J’en arrive là : comment procéder pour faire entrer cette dimension essentielle à la vie, dont nous partageons les nécessités, dans l’univers des pratiques loisirs ou aviation générale ?
        Si l’on ne s’empare pas du sujet nous serons toujours des intrus dans l’unique système support de notre existence. Pis, sans compétence et engagement internes, nous n’aurons ni légitimité de parole, ni la paix face aux zécolos à « de tous poils », leur laissant une faille béante pour s’ingérer au nom de l’intérêt public.
        Attention, ce sont les moins bons (étonnement les plus arrogants), qui portent les principes ésotériques, rédhibitoires. Il faut pouvoir soutenir le débat.
        Aéro Biodiversité est une belle initiative. Encouragement à eux car le chemin est encore long !

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  • par Pilotaillon écolo

    Un instant « hors partis », donc factuel, qui va ravir les cartésiens habitués de ces pages, où pour une fois, quelques hypothèses sont lancées concernant la diffusion des idées (les médias) et le rôle majeur dans la culture générale… à propos de l’environnement.
    Dans la série « le confinement est utile » je veux bien classer cette séquence : https://www.youtube.com/watch?v=WOd9hVICzBg
    Chacun en déduira l’importance du sujet « la biodiversité » prise selon un autre angle et de manière globale.

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    • par Jean Baptiste Berger

      « Factuel » et « Jancovici »…..
      Le problème avec ce gars c’est qu’il s’exprime très bien et est capable de noyer astucieusement sa propagande au milieu de nombreuses vérités incontestables.
      C’est le propre de tous les tribuns de talent et c’est difficile pour ceux qui n’ont pas un minimum d’esprit critique de ne pas se laisser embrigader dans la démarche inutilement excessive et libertaire qu’ils proposent.
      Confondre les faits, les projections scientifiques (on a vu ce que ça donnait avec le covid) et les solutions pour y faire face….on touille un peu tout ça et on arrive à une convention de braves gens à qui on a juste demandé si on pollue plus en roulant en voiture qu’en restant dormir chez soi (majoritairement, même les plus bêtes ont bien répondu…) et qui maintenant nous font un caca nerveux parce que le gouvernement autorise toujours les gens a se servir de leur auto !
      Si on les écoute, leur amour propre est plus important que la liberté de déplacement…

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      • C’est Natacha Polony qui l’interroge, pas réputée pour avaler facilement des « carabistouilles ». Il y a plus à craindre de certains chroniqueurs amateurs d’Aérobuzz très clairement orientés, à qui « on ne la fait pas », savent tout et distribuent les bons et mauvais labels.

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      • par Pilotaillon, vivant et réaliste

        @JBB, nous alimentons le sujet de la biodiversité avec différents avis, car il est (à juste titre me semble-t-il) pris comme un des marqueurs de l’ensemble des conséquences des activités humaines sur notre vieille terre finie (= finitude de son Altesse Ségolène, non sa fin comme les collapsologues le prétendent).
        D’évidence chacun rêve d’en tirer profit pour préserver ses acquis, pour passer entre les mailles du filet qui se resserre…
        Qui peut rationnellement nier l’ensemble des analyses et mesures actuelles comme des signes inquiétants, annonciateurs de la fin de nos énergies « conventionnelles » (carbonées) mais si l’on veut bien porter des lunettes optimistes, comme le départ d’autres choses à construire ?
        Donc, ni le nom des auteurs, ni notre acuité de petit terrien doté de capacités sensorielles et d’analyse limitées vont changer un seul point de faits avérés et modélisés par la communauté scientifique.
        Pour en revenir à Jancovici, il ne s’exprime pas bien, il possède un background que personne ne contredit, car comme on calcule la portance d’un plan, lui démontre par des chiffres l’absurdité de certaines théories, y compris dans le dogme des écolos les plus verts, devenant verts de rage de perdre la face à l’aulne de calculs élémentaires de physique niveau seconde….
        Les Verts, die Grünen, et consorts, sont justement des partis où l’on manie l’approximation, pour servir le dogme (des lunettes aux cultes, occultantes).
        Aussi lors ne confondons pas les deux approches pour voir rouge !
        Changeons de lunettes, revenons au rationnel, et à l’exigence intellectuelle, tel que dans un secteur aéro, là où 1+1=2, où certaines erreurs grossières ne sont pas concevables.
        Et comme avec une machine entre nos mains, nous ne « disposons » que d’une seule planète, mais à piloter ensemble.

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    • par Jean Baptiste Berger

      ….Et j’ajouterai, pour démontrer le talent de ce manipulateur hors pair que dans le lien que vous nous soumettez il réussit, avec un sourire charmeur et sans qu’elle réagisse, à traiter d’incompétente et d’inculte scientifiquement une des plus coriaces journalistes du moment !
      (À chaque fois qu’elle fait mine de comprendre quelque chose il en ajoute une couche pour l’enfoncer….)
      Ça me le rendrait presque sympathique si ses solutions pour sauver la planète n’étaient pas aussi démagogiques que faussement efficaces.
      Rejet de Co2 ou pas, 12 mds d’humains qui respirent et qui bouffent, même en restant figés sur place, le climat va forcément se réchauffer !
      Il ferait mieux de nous donner des pistes scientifiques pour qu’on puisse s’adapter.
      La barque coule, la solution Janco. c’est d’écoper avec un seau plus petit que le trou dans la coque alors qu’il faut colmater le trou pour ne pas sombrer… (et accessoirement arrêter d’alourdir l’embarcation avec des nouveaux-nés )

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      • Flatteur ? Je dirais plutôt Killer !
        Je pense au contraire que l’acuité des médias sur l’écologie ou l’énergie est plutôt mise sur le billot : mots pas très flatteurs ni pour des journalistes littéraires ni pour des politiques, à qui il manque deux heures pour s’informer (lire les documents).
        Il y a également de nombreuses éléments d’analyses systémiques pour aller chercher les causes. Sans langue de bois !
        C’est là le meilleur de ces échanges, très inhabituels !

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  • par Pilotaillon respectueux

    On peut rêver pour obtenir la sanctuarisation des plateformes avec des machine volantes thermiques. Il nous faudra attendre que les études d’impact convergent vers un profit global en faveur de la biodiversité, prouvant l’intérêt écologique, sans gène aux développement des espèces autochtones, l’absence de rejets hydrocarbures et gazeux nocifs… cela veut dire une ACV positive.
    Nous en sommes encore malheureusement loin, tant du point de vue des rejets que du bruit.
    Pour élargir et peut-être s’inspirer : Depuis 2000, lors de l’organisation de championnat de France Parapente à Albertville, où des étude de comportements faunistiques ont été conduites avec les comités ornithologiques (CORA) et les gardes de faunes (Min.Environ.), les représentants sportifs ont su conserver le contact.
    20 ans plus tard, « on » se connait et des actions sont conduites en commun.
    Pour la partie la plus visible, il existe des cartes de vigilance, des pratiquants contribuent aux comptages, une estime et un respect mutuel est né je crois, bénéfique pour tous…
    Un exemple ici : https://parapente.ffvl.fr/alpes-nord-harmonie-rapaces
    Je ne vois pas encore ce rapprochement se faire entre aéroclubs et voisins environnementalistes… La prochaine génération sans doute.
    Posons les clés du Zinc au tableau et la 5/8′ de la vidange du O-200, pour serrer la main de ces rebelles pro-nature, ils ont également de belles histoires à partager…

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    • par Jean-Luc Pasquier

      Oui bons les études de biodiversité que je connais sont souvent très approximative, comme d’ailleurs ces commentaires, et je trouve que c’est une bonne chose que l’on amélioré notre connaissance sur le sujet, comme d’ailleurs sur les, emprises de lignes HT

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      • par Pilotaillon écolo

        Nous passons par une phase de sensibilisation / vulgarisation avant d’avoir la possibilité de saisir qui sont et comment les éléments interagissent entre eux dans une grande complexité (Cf. études approximatives), il faut déjà passer par la réduction des sources de déséquilibre des milieux (pollutions de toutes natures) mais qui, aujourd’hui, ne peuvent objectivement pas être mise en place car cela reviendrait à supprimer la majeure partie des équipements de l’homme.
        Un exemple, saisie dans la zone la plus fréquenté en Europe, la vidéo du plus influent parapentiste en France (fondateur d’une école reconnue), hélas disparu aujourd’hui, qui parle de son activité et de la manière de la pratiquer. https://www.youtube.com/watch?v=Kxbn_wHcS30
        Pierre avait choisi de vivre à la limite d’une réserve de faune et de mettre des contenus écolo dans le cursus de ses enseignements, une des plus importantes écoles Françaises.
        De cette manières nous pouvons limiter les causes les plus délétères sur la biodiversité et le climat, sans doute trouverons-nous des solutions de substitution au fil de ce parcours.
        Faisons confiance à la part la plus lucide (souvent la moins arrogante) de l’humanité.

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  • A quand un aérodrome en activité déclaré « réserve naturelle » et donc rendu inattaquable aux promoteurs et aux écolos ?

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    • Quand le moteur de mon avion ne sera plus un Lycoming IO 320 alimenté par « gavage » (c’est le terme éxact) d’essence à haut indice d’octane… et quand il sera plus facile administrativement (OSAC quand tu nous tiens) de le remplacer par quelque chose de plus « écolo » comme vous dites avec mépris;

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      • Et haut indice de plomb,il me semble:100LL,ça veut dire LowLead, mais il y en a quand même pas mal.

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      • Sur mon Peugeot 504 Dangel pick up essence, j’utilise des additifs pour remplacer le plomb. ça ne doit guère être mieux pour la planète ! j’y ai déjà mis de la 100LL (comme les moto de cross) mais je suis pas rassuré. A ce propos, si quelqu’un de la communauté aéronautique Aérobuzz a de la « doc » sur les Tracma à moteur Peugeot alimentés au gaz butane, voire en possède un rouillè dans un coin HS mais avec l’installation détendeur, ça m’intéresse.

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