Depuis le 17 octobre, le service de navigation aérienne de Montpellier assure le service du contrôle d’approche H24 sur quatre aéroports commerciaux : Montpellier, Nîmes, Béziers et Perpignan dans un espace aérien contrôlé de 150 Nm (280 km) x 100 Nm (190 km). L’organisme de Perpignan recentre ses activités sur le contrôle d’aérodrome, la relève des ingénieurs-contrôleurs par des techniciens supérieurs-contrôleurs est engagée.
Cette nouvelle organisation mise en place par la direction des services de la navigation aérienne (DSNA) s’inscrit dans la politique gouvernementale de maîtrise de la dépense publique. Elle prépare également les profondes évolutions du futur environnement européen de la navigation aérienne.
Dans un communiqué de presse (15 novembre 2013), la DGAC explique que « cette nouvelle organisation offre un service de contrôle au meilleur coût et moins sensible aux aléas conjoncturels. La gestion des ressources humaines est optimisée pour adapter le niveau de qualification des agents en rapport avec l’activité de l’organisme et consolide l’expertise des contrôleurs. Les dix premiers aéroports représentent environ 85% des mouvements commerciaux, les autres aéroports se caractérisent par un nombre modéré de vols commerciaux avec des contraintes de continuité de service importantes, notamment en matière de plages horaires. L’activité commerciale de certains d’entre eux demeure fragile lorsqu’elle repose sur un opérateur unique ».
Une dizaine d’aérodromes secondaires devraient perdre leur contrôle dans les mois à venir.
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La DGAC tire les enseignements du transfert du contrôle d’approche de Perpignan vers Montpellier
Bonjour,
Ce que la DGAC ne dit pas est que l'organisme repreneur voit son effectif augmenter lors d'une telle reprise, et que l'effectif du centre repris ne diminue que peu (il faut toujours assurer le contrôle d'aérodrome).
La plupart des reprises d'organismes de contrôle engendrent de ce fait un surcout. On fait les choses en dépit du bon sens pour coller à une politique générale qui a fait le vœu pieu de réduire les couts, mais l'inverse se produit.
Il y a un objectif de 15 "approche centrales"... au fait pourquoi 15 ? Personne ne le sait, 15, sans doute que ça sonne bien.
D'autre part une approche déportée engendre une perte d'efficacité, notamment pour les écoles de pilotage, dont les avions enchaînent les procédures, ce qui peut être fait de manière beaucoup plus fluide et efficace lorsque le contrôleur tour et approche sont à côté l'un de l'autre.
Je ne suis pas spécialiste de Perpignan, mais j’émets malgré tout des réserve sur les résultats dont la DGAC se félicite...
La DGAC tire les enseignements du transfert du contrôle d’approche de Perpignan vers Montpellier
Le texte ne parle que des vols "commerciaux"... comme si l'aviation générale n'avait pas d'importance!