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Rapport accablant pour le commandant de bord du SSJ-100 accidenté à Moscou

Trois semaines après l’accident du SU1492, l’Association des 20 Transporteurs Aériens Russes (AEVT) a demandé au Ministère des Transports, d’enquêter sur la sécurité du Superjet. La fiabilité du SSJ-100 n'est pas remise en cause dans ce rapport. © Sukhoi

Denis Evdokimov, le commandant de bord du Sukhoi Superjet SSJ-100 d’Aeroflot (vol SU1492), vient d'être inculpé par le Comité d'enquête de Russie (RIC) pour ses actions dans l'atterrissage d'urgence, le 5 mai 2019, à l'aéroport Sheremetyevo de Moscou.

Selon les premières déclarations d’Ivan Sibul, l’enquêteur en chef en charge des investigations, le pilote a « outrepassé les procédures de vol et les manuels« , entraînant « des vitesses verticales excessives pendant l’approche finale« . L’aéronef se serait ainsi présenté sur un plan bien trop important, très éloigné des standards, pour atterrir. Les rebonds spectaculaires successifs, peu de temps avant l’immobilisation de l’avion en bout de piste, seraient la cause du départ de feu à l’intérieur du fuselage de l’aéronef, au niveau des...

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17 commentaires

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  • L’histoire aéronautique se renouvelle , dans tous les pays , avec tous les constructeurs,
    des évènements aussi dramatiques se poursuivent , peut être avec un taux d’occurrence différent, gardons nous bien de donner des leçons, « nous » savons aussi mettre sur la place publique les mêmes premières conclusions .
    interrogation technique ?
    le SSJ 100 est il équipé de commandes de vol électrique? les réservoirs carburants sont ils pourvu de systèmes de vidanges rapides, jettisson etc.
    Un atterrissage d’urgence a la masse max avec des lois de pilotage dégradées …
    c’est pas gagné .

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  • @Xavier

    Pour ce qui est de l’A330 du vol AF447, l’ordinateur exécute les instructions qu’on lui donne, mais reçoit pour le contrôle de l’appareil qu’on lui confie des informations de l’environnement extérieur de l’avion(par rapport auquel on évalue la vitesse par exemple) de capteurs telles que les sondes Pitot qui étaient défectueuses…Donc pas sur que dans ce contexte le Pilote Automatique ce serait mieux débrouillé…

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  • Ça explique sans doute pourquoi on ne voit pas de pompiers…. le pilote est surement arrivé trop vite !

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  • Faudrait pas être trop paranoïaques non plus. Les images sont hélas parlantes. Ne réveillons pas les vieux démons corporatistes et éculés. Bonne année avec de beaux kiss’s. ?????

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  • On ne sais toujours pas clairement ce qu’il s’est passé, mis à part une panne électrique…

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  • Nous voilà revenus à l’époque de l’URSS (Poutine ancien chef du KGB). On charge le pilote afin de sauver le programme. « Un produit socialiste ne peut pas être mauvais ! ».
    Ne reste plus qu’à attendre le prochain accident.

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    • Airbus fais pareil

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    • Un produit « socialiste » qui comporte des composants français, allemands, américains, auquel les « capitalistes » ont largement contribué (il aurait été facile de dénoncer des commandes de vol capitalistes, et louer le héros communiste qui s’est battu jusqu’à la dernière seconde).

      Comme pour la plupart des catastrophes aériennes, il est très difficile de faire la part des choses entre vérité, complot et complotisme – et je ne serais pas surpris si les versions officielles ne concordaient pas avec la réalité, quelles qu’en soient les raisons.

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  • Une « Erreur humaine, c’est bien connu « !

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  • Évidemment ils auraient dû faire un atterro sans rebondir ils n’auraient pas pris feu… C’est bien connu…

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  • Ouais….
    Wait and see !

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  • Voici la parfaite illustration de la raison de pilotes à bord de vols commerciaux…
    Leur faire porter le chapeau!
    Je doute très fortement qu’un équipage ait poursuivi une approche aussi instable sans une bonne raison ou d’autres choix à leur disposition.
    Leur taxi devait se trouver à la limite du pilotable pour diverses raisons techniques dont on ne connaîtra jamais l’origine, en filigrane le programme industriel en jeu.
    Le retour effectué certainement le « moins pire » faisable dans ces circonstances…

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    • Le pilote est le maillon faible dans la chaîne…
      Les drônes automatiques les remplacent déjà…

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      • Bin voyons, mais c’est bien sûr!
        La solution c’est le drône.
        Comment se fait-il qu’on tolère encore des pilotes dans les avions et des conducteurs dans les trains.
        Ah non… ça y en a plus!

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      • … Et ont des accidents de la même manière !

        L’accident encore une fois ici semble venir de ce que malheureusement l’équipage n’a pu compenser suffisamment une défaillance technique. C’est donc bien au départ un problème technique et non humain. En quoi un ordinateur aurait été meilleur à traiter une panne non prévue aux procédures !?
        C’est encore le même raisonnement inepte que l’on a tant entendu concernant AF447 : un ordinateur aurait fait mieux… Sauf que si la gestion de la situation par l’équipage est discutable, il reste qu’elle a été nécessaire parce que justement l’ordinateur (FGC en l’occurrence) avait déjà jeté l’éponge.

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      • Pour info, les drones sont des aéronefs pilotés, depuis le sol bien entendu.

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