Accueil » Transport Aérien – brèves » Saisie conservatoire d’un avion de Ryanair à Bordeaux-Mérignac 

Saisie conservatoire d’un avion de Ryanair à Bordeaux-Mérignac 

Par cette action, il apparaît évident que l'Etat a voulu envoyer un message aux compagnies et aux aéroports.© Boeing

La direction générale de l’Aviation civile annonce qu'elle a fait procéder par voie de justice à la saisie conservatoire d’un avion de la compagnie Ryanair le jeudi 8 novembre sur l’aéroport de Bordeaux-Mérignac.

Cette mesure visait à contraindre Ryanair à rembourser les soutiens publics qu’elle a perçus de la part du syndicat mixte des aéroports de la Charente et qui ont été jugés illégaux par la Commission européenne par décision du 23 juillet 2014. Ces aides avaient été versées dans le cadre de l’activité de la compagnie sur l’aéroport d’Angoulême de 2008 à 2009.

Cette mesure a été prise en dernier recours par les autorités françaises après plusieurs mises...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

8 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • @stella, le modèle low cost est basé sur un deal entre des compagnies qui mettent en marché des billets petit prix en contre partie d’une « subvention » des territoires éloignés qui bénéficient ainsi d’une porte d’entrée aérienne.
    Le utilisateurs de ces lignes n’utiliseraient pas l’avion ou voyageraient moins si le prix devait être plus élevé. L’aéroport (et les compagnies) sont des leviers stratégiques de développement local, lorsque l’argument est le temps de parcours / régularité / cadencement des moyens de déplacement.
    Les compagnies low cost poussent le principe jusqu’au bout puisque les compensations sont périodiquement renégociées de gré à gré, et plus la collectivité compense, plus le prix du billet diminue, et plus les voyageurs prennent l’avion.
    Les compagnies « historiques » opèrent sur de plateformes importantes directement connectées aux autres modes de transport, ne montrent pas (encore ?) leur volonté d’investir ce marché secondaire, tant qu’elles ne sont pas structurées pour le faire dans de bonnes conditions de réussite. Parmi celles-ci, la volonté des personnels d’accepter les conditions de travail du low cost.
    Reste que ces éléments bougent en permanence et le low cost arrive doucement mais sûrement sur les grandes plateformes… (Genève, Bordeaux,…)

    Répondre
  • par Jean Pierre DOMEC

    Nous vivons dans un pays de droit. Les décisions de justice s’imposent quelque puisse être l’intérêt particulier. L’objet d’une convention acquis par erreur dol ou violence, la violence peut être morale, est une cause de nullité de la convention. La compagnie Ryanair doit admettre que le droit s’applique dans l’espace européen de façon uniforme.

    Répondre
  • Je me demande si ce n’est pas surtout l’attractivité de paiements offshore qui a attiré comme des mouches les gestionnaires d’aéroports??… qui dit paiement occulte des « aides » dit soupçons de rétro commissions et de corruption….

    Répondre
  • : »Contraindre Ryanair à rembourser les soutiens publics qu’elle a perçus de la part du syndicat mixte des aéroports de la Charente et qui ont été jugés illégaux par la Commission européenne par décision du 23 juillet 2014. »
    La loi c’est pour tout le monde.
    Soutenir le contraire c’est être un voyou.

    Répondre
  • Il était grand temps de procéder à cette saisie. Un particulier ou une PME n’aurait pas obtenu autant de mansuétude en ca de non remboursement.
    Pour les passagers je ne verserai aucune larme, en étant client de telles compagnies voyous, on devient complice et on accepte les risques.

    Répondre
  • Des aides qui atteignaient des sommes équivalentes au bénéfice annuel de cette compagnie, déguisées sous des appellations fantaisistes …il faut avouer que les gestionnaires des aéroports concernés ne furent pas très regardant avant que cela ne devienne de plus en plus embarrassant…

    Répondre
    • par Pilotaillon du 21eme siècle

      Sauf que c’est le prix (d’une partie) de l’attractivité d’un territoire.
      Et quel est ce prix ?
      Et les « complices » de @Colbert deviennent des acteurs, des visiteurs, des résidents parfois, un trafic si important pour faire vivre une région.
      Avez-vous envie de vous installer dans un pays « ravitaillé par les corbeaux » ?
      Serait-ce une bonne idée que de cesser de ravi-tailler des costumes à tout ce qui bouge ?

      Répondre
      • Si le traffic est aussi important que vous le dite, d autres compagnies peuvent se positionner! Il faut arreter d alimenter ce type de compagnies ! Le low cost c est tres bien, jusqu’à un certain point. Les gens qui prennent FR sont complices.

        Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.