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Alexandre Paringaux : « Cette photo est autant celle de mon pilote que la mienne »

Une préparation très méticuleuse de ce vol photo en Alphajet de la PAF pour une double page dans Paris Match taillée au cordeau ! Le trait blanc au-dessus du casque d’Alexandre Paringaux n’est pas un fumigène mais le cordon de fragilisation de la verrière. © Alexandre Paringaux

En 2014, l’Armée de l’air célèbre ses 80 ans. Paris Match commande alors à Alexandre Paringaux un dossier photo qui devra s’ouvrir sur une photo originale en double page symbolisant cet anniversaire. La Patrouille de France, ambassadrice de l’Armée de l’air, sera sur l’image. Alexandre décide d’y adjoindre l’A400M qui entre tout juste en service.

« Tout a commencé avec quelques idées rassemblées sur un PowerPoint envoyé à la PAF raconte le photographe. Quelques coups de téléphones supplémentaires et nous nous sommes mis d’accord sur la faisabilité de l’image qui devait donc montrer un pilote en premier plan, avec derrière lui, s’inscrivant dans la verrière, les 8 appareils de la patouille et un A400M. Toute la difficulté était bien entendu de faire entrer tout ce petit monde dans le viseur, avec un cadrage qui devait être...

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5 commentaires

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  • Petit input au sujet de la photo de la « récupération » d’une personne sur la plage près d’Arcachon, au soleil couchant. Belle image certes.
    Cependant ce n’est pas un dangereux criminel qu’on vient de stopper, ni un trafiquant de drogue juste débarqué de son go-fast : non, c’est supposé être un officier pilote de chasse, dont l’avion a eu la malchance de se faire abattre par un missile, et qui est donc récupéré par une équipe débarquée du Super-Puma. Alors c’est bien gentil, mais j’avais moi-même dit à mes pilotes (à l’époque je commandais vaguement) ainsi qu’aux opérateurs de la chose, qu’on n’allait pas nous faire faire ce genre de simagrées dégradantes, au cas où on se retrouverait dans cette situation. Et que si cela amusait les cabos-chefs fusiliers de faire s’agenouiller un capitaine voire un lieutenant-colonel de leur bord, eh bien ce serait sans moi (et donc sans nous) – procédure ou pas.
    Ah oui mais… eh bien non, on vous le redit, votre cirque ce sera sans nous, on rentre à pied sinon, ou alors on se parle normalement.
    Voilà ce que c’était que de copier les procédures américaines, elles-mêmes venant de la police du même pays, bien connu pour sa courtoisie.
    Voilà ce que c’était que de passer des années à Brindisi, à s’imbiber des méthodes USAF.
    Et voilà pourquoi, lors de la deuxième série d’opérations en Yougoslavie, m’étant rapproché de Dieu dans l’intervalle, j’avais tractionné et eu gain de cause pour que nos hélicos ne retournent pas à Brindisi (fini les vacances sur la plage, et pour les procédures américaines, quelques années de fréquentation furent jugées suffisantes) et qu’ils soient mis en place un peu plus près de l’action, dans la neige et la boue (eh oui, les Balkans en hiver) et avec les Pumas de l’ALAT, auprès de qui ils allaient certainement apprendre plus de choses, et quitter pour commencer le confort douillet des bases aériennes….
    Et j’avais suffisamment de connaissances d’opérations* de rescue sur Puma et Alouette III dans un autre hémisphère pour qu’on ne me raconte pas d’histoires.

    (*) savoir qui faisait étrangement défaut à mes interlocuteurs.

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  • Monsieur PARINGAUX,
    Je suis juste un modeste passionné d’aéronautique, et je possède toutes les collections Rafale Leader ainsi que Rafale Team.
    A ce sujet, je voulais juste faire une petite remarque sur les dialogues qui sont quelquefois en allemand, n’hésitez pas à demander à un professionnel pour corriger la grammaire. Je vous dis cela avec une grande cordialité, et je vous remercie d’avoir édité ces BD qui me procure beaucoup de plaisir.
    Merci.

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  • M. Alexandre Paringaux …
    Il y a un peu plus de 20 ans, j’étais lycéen et j’avais réalisé un petit site internet amateur pour une patrouille qui n’avait pas de site à l’époque : Cartouche Doré.
    J’avais fini par obtenir des contacts avec les pilotes de la patrouille, lesquels m’avaient fourni des photos et m’avaient indiqué que je pouvais les mettre sur mon site, ce qui fut fait en basse résolution et en précisant les crédits « Photo Alexandre Paringaux ».
    Quelques jours/semaines plus tard, un dimanche soir, un numéro inconnu s’affiche sur mon téléphone, je décroche :
    A: vous êtes bien la personne qui a fait un site sur les Cartouche Doré
    J: oui ?
    A: je suis M. Paringaux, vous avez mis en ligne de mes photos sur votre site ?
    J (décomposé): euh … oui ! mais si ça pose problème je les enlève hein …
    A: non non pas de problème, donnez-moi vos coordonnées et je vous ferais une attestation vous permettant d’utiliser les photos, d’ailleurs je peux vous les fournir en meilleure qualité, et éventuellement vous en fournir d’autres …

    Moi qui n’était rien qu’un jeune lycéen passionné d’informatique et d’avions et de meetings … j’étais estomaqué.
    Au-delà d’un photographe plus que talentueux (à l’époque je rêvais en feuilletant ses livres), j’ai vraiment apprécié son attitude désintéressée et passionnée.

    Respect, M. Paringaux !

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    • bonjour,

      Ce n’est pourtant pas le souvenir qu’il a laissé sur la Base d’Ambérieu lors des photos de son livre sur les bases aériennes (ou d’ailleurs il a mis pour la BA278 un insigne pêché on ne sait où ?!?)

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  • Bravo Alexandre !
    Un très grand photographe doublé d’une belle humilité.
    Content d’avoir pu croiser nos routes du temps d’Aéroports Magazine !
    Merci pour tes belles images;

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