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Bacquié raconte Guillaumet

Le 16huin 1925, Henri Guillaumet remporte la Coupe Zénith sur Nieuport 29C1 à la moyenne de 187 km/h. © Ed. Latérales

Dans le trio gagnant des pilotes de l’Aéropostale, Guillaumet arrive systématiquement en troisième position. Et là encore, après avoir assis sur leur piédestal Mermoz et Saint-Exupéry, Bernard Bacquié ressuscite Henri Guillaumet, un héros positif injustement relégué en arrière plan.

Le dernier livre de Bernard Bacquié, « Guillaumet le passeur » s’inscrit dans la lignée des beaux livres déjà publiés par l’auteur et consacrés à Mermoz et à Saint Exupéry. Un ouvrage magnifiquement illustré et documenté qui confirme la place qu’occupe Bernard Bacquié dans le club très fermé des érudits de l’Histoire des débuts de l’aviation commerciale.

Dialogue avec Madame Guillaumet

Comme à l’accoutumé, Bernard Bacquié a décidé une fois pour toute de rédiger ses ouvrages sous forme de dialogues avec ses...

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8 commentaires

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  • A notre époque où il va redevenir possible d ‘ arriver à destination …avant d’être parti ! il est bon de se repencher sur nos débuts aéronautiques (et avec le Lt de V Paris ,on était bien dans le « nautisme  » …) .Pour moi ,qui ai vécu les derniers échos ,au Maroc , de cette épopée , ces beaux exemples de passion m’ont certainement conduit au parcours -étrange- de chercheur (cf mes précédentes communications ) en archéoaérovolerie , le vol « originel  » ayant été le modèle de départ , et par itérations successives , se retrouver peut -être un jour au point d’arrivée de nos rêves .Le vol « individuel » est en effet en recherche aujourdhui ,du wingsuit au planeur stratosphérique …de la meilleure formule pour s’envoyer en l’air , de zéro pied à ..?

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  • Un très beau livre de Bernard BACQUIÉ qui signe une nouvelle fois, et pour notre plus grand plaisir, un ouvrage consacré aux héros de l’Aéropostale.
    Avec ce nouvel opus on peut effectivement parler de héros tellement la vie de cet homme, que fut Henri GUILLAUMET, a été pleinement consacrée à sa passion dans des conditions souvent extrêmes.
    Bernard nous a habitué à de superbes livres bien écrits, avec un style qui lui est propre et richement illustrés.
    Les 4 derniers livres (5, si l’on y inclus « les hommes de la légende ») ont tous la caractéristique de contenir des illustrations et des images inédites que Bernard n’hésite pas à aller chercher dans les collections privées ou dans des archives nationales et ce, bien souvent très loin de ce lieu mythique de notre aviation toulousaine que fut Montaudran.
    Et je rejoins ici pleinement ce qu’a écrit B. DAURAT dans son commentaire au sujet de tous ceux qui ont encore au 21ème siècle cette passion pour les hommes et les lieux qui ont marqué l’épopée de l’Aéropostale.
    En tous cas MERCI à Bernard BACQUIÉ d’y consacrer son temps et de partager sa passion avec nous.

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  • oui…merci, et on comprendras peut être un jour, voir dans quelques années, pourquoi une poignée de passionnées de l’aéropostale se battent encore pour sauvegarder ce qui fut Toulouse Montaudran le berceau de toutes ces vies incroyables de héros qui ont payé cher… très cher cette derniere chanson de geste et qui eu pour seul mérite de relier les hommes entre eux, bien au de la du soucis de la rentabilité, notre époque et son libéralisme acharné ne produit plus ce genre d’homme.

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  • En ces jours où l’on discute en France du métier, de la charge, des Juges d’Instruction et de la conduite de certaines de leurs enquêtes, je me dis que B.B. aurait excellé dans ce type de travail …à la recherche de la vérité. Enquêteur inlassable à la recherche des documents, des traces, appel à témoins, refus de se laisser embarquer dans des constructions romanesques: simplement les faits qui laissent finalement apparaître le héros dans toute sa vérité.
    Je n’irai cependant pas jusqu’à dire qu’il est dommage qu’il ait fait l’ENAC et non l’Ecole de la Magistrature…

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  • Souvenir émouvant du dernier vol de Bernard à Air France où nous nous sommes rendus, son équipage au complet, moi même qui faisait le vol du lendemain et mon épouse, fleurir la statue de Mermoz devant l’aéroport d’Aeroparque de Bueno Aires.

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  • « Ce que j’ai fait, aucune………. » Bernard Bacquié l’a fait! Un ouvrage remarquable sur un homme exceptionnel. Ce livre se dévore, ou plutôt se déguste avec émotion et respect. Avec la complicité de Noëlle Guillaumet il nous fait entrevoir la face pudiquement cachée de cet homme fidèle en amitié, discret et rigoureux que les héros Mermoz et St Exupéry ont admiré et respecté.

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  • Je n’ai pas (encore) lu le livre, peut-être ce « détail » y est abordé :
    Guillaumet a eu son accident à la Laguna del Diamante le vendredi 13 juin 1930.

    42 années et 4 mois plus tard, un Fokker F27 s’écrasait à 85 km dans les sud-oust de la position exacte de la Laguna del Diamante.
    C’était aussi un vendredi 13, le vendredi 13 octobre 1972.

    Sur les 45 passagers, seulement 16 purent survivre dans des conditions particulièrement difficiles …

    Décidément il ne fait pas bon voler dans les Andes les vendredi 13 …

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  • Livre exceptionnel, on sait tellement peu de choses de Guillaumet.
    J’en profite pour saluer l’auteur que j’ai croisé début juin à Saint Yan. Bernard Bacquié est toujours aussi passionné, aussi enthousiaste qu’il y a 50 ans , lorsqu’il passait les épreuves de sélection en vol de l’ENAC. Sa jeunesse et sa fougue se retrouvent entre les lignes. A lire absolument (j’aurais aimé être capable d’écrire comme lui)

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