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La Caravelle en piste

La Caravelle racontée par ceux qui l'ont pilotée. © DR

La Caravelle a marqué les années 60 par son élégance et sa finesse. Mais le mythe cachait aussi des défauts de jeunesse qui ont réservé quelques surprises aux équipages. Notamment lorsqu’il fallait déployer le parachute à l’atterrissage… Dans ce nouveau podcast de la série "Mémoire d'Aerobuzz.fr", Pilotes et mécaniciens navigants nous racontent…

La Caravelle III, première version du biréacteur de Sud Aviation mis en service en 1959, était équipée d’un parachute de queue. Un outil déployé en dernier recours pour combler le manque d’efficacité des freins notamment sur piste mouillée. C’était l’un des défauts principaux de ce nouvel avion révolutionnaire à l’époque mais pas seulement.

L’absence de « reverse » sur ses réacteurs et de spoilers sur ses ailes, ainsi que l’effet de sol dû aux trains courts ne facilitaient pas la tâche des pilotes lors de ces...

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39 commentaires

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  • Mecano il y avait sur les 6R de la Lybian..

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  • par Patrick Blanquart

    Oui! Beaucoup de qualités cet avion. Je voudrais revenir sur la CIII, l’avion était bien adapté au réseau Air Inter avec ses étapes courtes, pétrole 8 t. l’été, 9 t. l’hiver et cela passait dans tous les cas. Ce n’était plus le cas dès que l’on sortait de l’hexagone, je me souviens d’un Tenerife depuis Orly avec le plein pax et bagages et une percée aux minima à l’arrivée; il y avait plus de sueur dans nos chemises que de carburant dans les réservoirs.;-)
    Mais il est une chose qui est passé sous silence, qui a pourtant changé le transport aérien, en France en tout cas, c’est l’ATT, l’atterrissage tout temps avec sur CIII 50’/150m, je peux vous dire que cela a changé la vie des escales comme sxb, lys et autres escales brouillardeuses l’hiver. Air Inter et la Caravelle III ont été les premiers AU MONDE à pratiquer de tels minima avec passagers à bord.

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  • J’ai astique la ligne Papeete – Muru pendant quelques annees, jusqu’à la fin de Caravelle dans le secteur. Quelle machine, un rêve passé, que de bons souvenirs, et une foule d’anecdotes.

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  • par Francois Gerland

    En quittant le cockpit de la 12 pour la dernière fois, je ne me suis pas retourné tant l’émotion était forte. J’adorais cet avion. Lors de mes premiers vols sur A320 j’ai halluciné à cause du bruit infernal qui régnait dans le poste de pilotage d’une machine supposée moderne. Cela s’est arrangé par la suite mais aucun avion récent ne semble pouvoir atteindre le niveau de silence étonnant qui régnait à l’avant de la 12. La Caravelle III dont le parachute la transformait en girouette et dont les décollages « cabine étanche » donc sans climatisation rendaient les vols d’été épuisants, était une autre histoire mais nous pouvons maintenant dire : « J’en ai fait ! » Quel privilège !

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    • Tout a fait d’accord camarade..j’ai volé 5ans a Air France comme CDB sur les premieres Caravelles..une bonne école sur le réseau européen en hiver..!j’ai ensuite volé sur Caravelle 6 R a la Lybian Arab Airline ( détachement AF)..déjà beaucoup plus performante..je n’ai jamais retrouvé le silence extraordinaire de ces machines..Airbus et autres 747 plutôt bruyants !! souvenirs.souvenirs..

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  • par Rolland Fournier

    Question peut être un peu naïve. Ne peut on pas en remettre une en état de vol avec une grande souscription internationale.?

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    • Je ne sais pas, mais suis prêt à contribuer !!!!°

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    • Il y a deux avions éligibles : La Caravelle Suédoise qui était maintenue en état de taxier par ses propres moyens depuis des années. Je n’ai pas de nouvelles depuis un moment. L’autre est tout simplement la F-BHRA « Alsace », la N°3, le premier jet d’Air France. Elle était en « état de marche » à Vilgénis, dans son hangar, à servir à la formation des mécanos.
      Mais ce serait très complexe, une telle opération, pas forcément mécaniquement (quoique remettre en route un RR Avond…), mais plutôt au niveau des moyens, techniques (ateliers, mécanos) et financier !
      Mais ça serait magique !!!

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  • Appellé du contingent(1980) comme stewart au GLAM, j’ai aussi fais quelques belles missions sur la 10R du Cotam. Que de bons souvenirs:
    Escorté par 2 F-104 norvégiens au dessus des Lofoten island…..
    Vol au niveau 90 pour rejoindre Berlin via le couloir au au-dessus de l’ex RDA…
    Exercice en vol d’evacuation de fumée…..issue d’aile ouverte, puis déverrouillage de l’escalier arrière en avançant jusqu’à moitié pour faciliter l’ouverture (harnaché). Exercice fait au FL100.
    Un bel avion a taille humaine et particulièrement silencieux !

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    • par Dominique JEAN

      Oh, il semblerait que nous ayons le même âge, je voulais sur votre Caravelle quand elle est passée à l’Estérel au début des années 90, entraînement très basse altitude il vole très sympa, j’ai aussi voulais sur les caravelles avec porte cargo qui était à Tahiti ça c’était quelques années plus tard

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      • Bj les passionnés comme moi…mais je suis pas pilote…si sur flygt simulator😜!!!
        C le premier avion que j ai pris a 8ans pour rentrer d’ Algerie en 63 sur Marseille…je vous dis pas les boules quand j’y pense…
        Grand merci à vous …vraiment!
        Zoreol ( metro-creole a la Reunion )…

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    • par Jacques Rantet

      Cette procédure évacuation de fumée a été mise au point par Airinter à la suite de l’accident de la Varig.Un 707 avec un feu dans les toilettes s’était posé à deux km de la piste 07 à Orly,la fumée ayant envahi le poste Et rendant le pilotage impossible.L’avion train arraché était entier et n’a pas pris feu.Les deux pilotes ont évacué par les vitres latérales ,indemnes.Mais tous les passagers sont morts asphyxiés… »
      Un accident dentique s’est produit avec une caravelle d’Air Algérie.Nous avons obtenu l’autorisation d’étudier une procédure évacuation de fumée .Vol sans pax au depart de MPL ,3000ft sur la mer Pa engagé ,percution d’un fumigène en poste ,port des masques.La visibilité devient nulle.Ouverture de l’escalier arrière ,rien ne se passe…ouverture des issues d’aile ,peu d’effet…..ouverture d’une glace de poste….toute la fumée est balayée instantanément.D’ou La procédure que vous avez appliqué.
      J’étais Cdb sur cet avion….dans une autre vie!!!

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      • …Que du plaisir à lire ces anecdotes.

        Merci

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      • En effet, lors de l’exercice le Cdb a ouvert lui aussi sa vitre latérale en poste…

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      • En effet…je vole par personne interposée malgré mes très nombreux printemps avec encore la passion pour le parapente…

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      • par Philippe Boulland

        J’ai eu la chance de pouvoir voler plusieurs fois sur ce magnifique oiseau. Air France,Air Inter,mais aussi Air Afrique et Centrafricair. J’ai toujours avec moi,les safety cards. Souvenirs.

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      • par Patrick Blanquart

        Oui, belle procédure, que j’ai pratiquée de nombreuses fois comme instructeur omn, c’était surprenant: toutes issues de secours, trois portes ouvertes et l’escalier, pratiquement pas de filets d’air, juste un bruit effarant puis dès qu’un delta était ouvert dans le poste, c’était le grand balayage surtout si auparavant l’avion avait fait une descente d’urgence avec du G negatif, la cabine était nettoyée de ses poussières…
        Nous faisions cela au dessus d’Istres au départ de FNI, fl100, 250kts. L’encadrement PNC avait décidé de nous envoyer quelques hôtesses ou stewards à chaque mania, cela nous donnait l’occasion de montrer à nos collègues comme nous étions courageux, debout sur l’escalier arrière à demi abaissé et sans harnais, vous avez dit  »idiots », pas faux…

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  • HP BP T4 SYNCHRO une litanie qui fonctionnait aussi sur la III, ma deuxième qualif en Copi à AF, mais la seule dont je n’ai jamais oublié la mélodie !

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  • Encore un podcast génial, la parole des anciens, inestimable… Merci M. Bonnard

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    • par Jérôme Bonnard

      Merci à vous de nous suivre !:-)

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    • par Serge . Chollet

      Je réponds à Patrick..car je l’ai vécu a Genève en contrôle..en remise de gaz sur un moteur alarme surchauffe (fenwalls..) réelle cette fois..avant que je ne dise quoi que ce soit ,le jeune mecano arrête le moteur avec HP’BP,T4,SYNCHRO..!rand silence dans l’avion déjà très silencieux pourtant..le moteur au ralenti (en panne fictive..)retrouve fort heureusement sa poussée.. changement de pied intéressant..et atterrissage »pour de vrai sur un moteur , cette fois ci..c’était le bon temps les. gars!!!

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  • HP BP T4 SYNCRO. Je pense que beaucoup se souviennent de cette procédure sur 6R,
    après arrêt moteur en vol .
    Et la combine de sortir les AF juste avant l`atterrissage !!!!!
    8 ans de bonheur sur cette machine.

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  • par Guillemot jean-Renaud

    Ayant passé 25 ans chez Euralair dont 7 ans de 1973 à 1980 sur Caravelle 6 R, pilotée à deux, je regrette de voir toujours citer Air Inter et jamais Euralair pourtant à la pointe du progrès à cette époque reculée. 4500 heures de vol sur 6R et que des adjectifs flatteurs pour cet avion, que je considère un peu comme un chef-d’œuvre.

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  • D’enfer le podcast…

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  • J’ai eu l’occasion de voyager sur Caravelle, Compagnie Indian Airlines. C’était en janvier 1967. Je quittais Madras, aujourd’hui Chennaï pour Bombay. Je pleurais à bord de l’avion parce que je venais de quitter à l’aéroport ma mère et mes deux soeurs. Je me rendais à la Réunion. Je n’ai plus revu ma mère. Elle est décédée loin de moins. Elle vivra toujours dans mon âme. Je garde un bon souvenir du vol. Fort agréable. La Caravelle fut un très bel oiseau. malgré les imperfections technologiques de l’époque. Mes meilleures salutations à ceux et à celles qui l’ont pilotée.
    Dêva KOUMARANE

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  • Superbe document ! Merci Mr Bonnard et Aérobuzz.
    La caravelle avion mythique, aux qualités de vols assez fabuleuses, et inconnues pour l’époque. Il ne faut pas oublier que c’était le premier jet pour beaucoup de monde, oserais-je dire pour tout le monde… Il fallait apprendre une nouvelle façon de voler et d’utiliser cet avion fin, ce planeur sans aérofreins. Je ne suis pas surpris des anecdotes, en particulier celle sur le pilotage « aux chiffres » qui prend mal en compte les inerties d’un avion fin qu’on ne peut changer de badin instantanément.
    Les avions à hélices de l’époque, type Constellation, DC-3-4-6, et autres, étaient de superbes machines, complexes, mais dont la traînée en configuration attéro facilitait le travail s’il fallait « rattraper le plan » par le haut ou gérer un badin baladeur dans un vent mal établi. Ces avions avaient les pattes plus longues pour laisser passer les hélices, donc les effets de sol étaient également moins puissants et moins connus.
    Mais quand même, quel avion cette Caravelle ! Un avion pour pilote, qui se tient au manche et pas « que » aux paramètres. Tous les pilotes que je croise ayant « fait de la Caravelle » n’en parle qu’avec des mots d’amoureux.
    Jean-Mi, amoureux fou de Caravelle III, de nombreuses heures de vol sur un gros modèle réduit maintenant au musée après 22 années de vols… Et qui habite toujours près d’Orly… 😉

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  • Quel bel avion …mais un système d ouverture de la porte passager avant gauche à sandows, un suivi pointu des pièces de jonction des deux voilures ( pas de caisson centrale au moment de la conception ), un système de surveillance d emballement thermique des batteries balbutiant,….. mais ces soucis de maintenance n étaient rien par rapport au plaisir de voler sur caravelle .Ma préférence parmi les différentes versions allait à la Caravelle 10B3 avec de bons moteurs et des reverses comme la 12. En terme de performances opérationnelles elle faisait Helsinki – Tenerife avec le plein de passagers ,pas mal pour l époque !!

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    • La 10B3, comme la XII étaient la version la plus aboutie de la Caravelle, une conception moderne, notamment au niveau de la génération électrique.
      J’avais particulièrement apprécié la semi automaticité de certain systèmes :
      Le système de secours prenait automatiquement le relai du système défaillant, tout en déclenchant une alarme. L’équipage devait ensuite confirmer manuellement pour remettre les chose en conformité.
      Automaticité, oui, mais l’équipage restait dans la boucle.

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