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Le virtuel au secours des meetings aériens !

La patrouille de la RAF, The Red Arrows, une belle affiche des spectacles digitaux © Ministry of Defence GB

Face au Covid-19, le spectacle aérien se réinvente. Tous les meetings aériens, ou presque, ayant été annulés à travers l'Europe sur la première partie de la saison, les organisateurs donnent rendez-vous au public sur petit écran. Le premier show aérien virtuel français aura lieu les 20 et 21 juin 2020, et réunira un plateau de rêve.

Aux Etats Unis, alors que la règle était de rester confiné à domicile et que tous les événements aériens commençaient à disparaître des calendriers, l’International Council of Air shows (ICAS) Foundation a pris l’initiative de diffuser sur les réseaux sociaux, « The Socially Distant Airshow », un programme constitué de séquences vidéo mises bout à bout.

En direct des USA

Ce show aérien par écran interposé proposait des présentations aériennes filmées lors de spectacles aériens antérieurs ou tournées pour cette occasion.  Ainsi,...

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7 commentaires

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  • La barraque à frites, c’est comme cela que nous appelons notre remorque podium, écrin d’un démonstrateur, qui a volé un temps dans les années 90 pour finir, en deuxième vie, à moitié désentoilé, afin que chacun puisse observer les entrailles de cet aéronef de construction amateur. Elle traverse la France au gré des rassemblements et autres meetings, que le virtuel va effacer du paysage projeté; plus de contact, plus de question, plus de découverte personnelle, que du travaillé sur le net, que du condensé pour les yeux de la planète, plus de sensation de touché de ces rivets estompés, de ces veines de bois sélectionnés; du doigt tapé sur cette peau de tambour donnant à l’entoilage la valeur du savoir faire de l’artisan; l’atténuation de porosité du primaire sur le tressage et le lissé obtenu par le voile de finition ; toutes ces sensations n’auront pas d’avenir avec la disparition des meetings. Et nos copains, ceux qui apportent la mémoire historique des aérodromes et autres escadrilles passées ; avec les quelques anciens, toujours présents, qui finiront par disparaître, dans l’oubli, en rejoignant leurs compagnons de voyage et mécanos de jeunesse du ciel étoilé.
    Les pièces de théâtre, ce sont nos meetings & rassemblements, on peut les vivre ou bien les visionner sur son poste de TV, son écran plat plus ou moins grand voire une projection murale. L’émotion peut passer mais quid du retour pour l’acteur et le spectateur ; ON/OFF un bouton c’est plutôt simpliste non !? aujourd’hui même plus besoin d’y toucher, l’allumage l’extinction sont automatiques le progrès quoi !
    Tient, une antenne relais du XXIème siècle, en arrière-plan, survolé par une réplique du débarquement ça fait tâche, alors on efface les objets du présent, ce qu’il est impossible de faire quand on les vit, on redonne de la couleur qui sort de nos souvenir, on ravive le tableau pour qu’il soit net et sans bavure ; le virtuel force les traits et atténue nos sens tout comme le Covid-19 surprime notre goût.
    Le virtuel est un pis-aller dont beaucoup s’en contentent, moi y compris**. Nous aurons peu de perte d’objets originaux cette année ; les reliques n’auront que le risque d’incendie et d’inondation dans leur hangar respectif où seules les araignées et autres insectes peuvent s’offrir le plaisir de les parcourir en leur laissant parfois quelques cicatrices ; sans savoir que ces montures ont eu bien des aventures humaines.
    Quand vous sortirez de vos tanières, prenez garde à vous et vos prochains. Il s’est effacé définitivement à ce jour une dizaine de personnes de la boite de transport qui m’emploie, dont quelques jeunes sportifs, sur une quarantaine de millier, et ça, c’est bien réel pas virtuel.
    En attendant, bon courage à tous et bonne supervision, je retourne à mon simulateur de drone, pour le maintien de la forme et la prise de formes, de quoi satisfaire le rebut.
    Pascal
    constructeur de « pâté » CNRA
    ** à l’heure où le regretté Henri Fékété vient de prendre son dernier envol, j’en profite pour remercier Jean-Marie Klinka pour son ouvrage « Voler ou ne pas voler telle est la question » des hommes qui ont agit pour le vol réel et la sécurité du vol, en espérant le plaisir d’une dédicace (même virtuelle! )

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  • Et pourtant,beaucoup d entraînements se font en virtuel.CQFD.
    J ai aime la semaine dernière les 24h du Mans en virtuel.je reconnais que celà ne remplace pas la réalité, mais c est beaucoup mieux que rien.

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  • E-meeting… C’est comme les concours de Air Guitar ou les relations amoureuses par Skype. Aucun intérêt. Gaspillage de temps et d’argent.

    Répondre
  • Je sais que la frustration existe sur les annulations de ces meetings mais tout de même, ce n’est pas parce que les Américains le font qu’il faut le faire!
    Pourquoi va t on à un meeting?
    Pour voir avec la vrai dimension du réel avec tous les sens sollicités, les vibrations sonores lors des reallumage de post-combustion, les odeurs de kérosène…..
    Bref tout cela est applati, sanitized comme ils disent, sur un écran de television même de grande dimension , cela ne reste alors que de la 2D alors que l’avion est le conquérant de la 3eme dimension, surtout en meeting!
    Alors non aux e-meetings….je préfère en attendre un vrai, il n’en sera que plus intense.

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    • Pareil. Je n’aime déjà pas les avions virtuels au cinéma alors encore moins en remplacement des meetings.
      Rien ne vaut le son du vrai, le fait de tourner la tête lors des évolutions aériennes, peut être deux ou trois gouttes de pluie ou des brûlures du au soleil, d’avoir l’appareils photo autour du coup, l’odeur de l’huile de ricin ou du kérozène, les vibrations, faire connaissance avec d’autres passionnés, etc…
      Le virtuel ne remplacera jamais le réelle comme ci, pour arrêter la fin dans le monde, ont fasse des plateaux repas virtuels.

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      • par Jean-Marie Klinka

        Je suis d’accord avec vous, sur le principe. Mais pensez à ceux qui, comme moi, sont cloués dans un fauteuil par un accident ou la maladie. Il ne faut pas critiquer sans cesse de telles initiatives: je serai donc devant mon écran Samedi après midi pour regarder ces rares « fous volants », sans les odeurs, sans Chabbert, sans véhicule « tpmr », en me souvenant que, comme la PAF, j’ai pu descendre sur Manhattan et Miss Liberty, en Cap10, il y a quelques années, quand je pouvais encore piloter. En cette période de confinement, quel luxe…
        Merci à AeroVFR d’en faire la publicité.

        Répondre

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