L'histoire d'Orly, du petit village à l'aéroport international, retracée en cartes postales
Du petit village campagnard d’Orly à la naissance du champ d’aviation de Villeneuve-Orly, puis beaucoup plus tard, les Caravelle et Boeing 707 du plus modernes des aéroports… Regard mélancolique sur un lieu chargé d’histoire…
L’éditeur Alan Sutton s’est fait une spécialité, d’évoquer en même temps l’histoire et la géographie par le biais de l’iconographie (légendée bien sûr). La majorité des ouvrages qui constituent son impressionnant catalogue (plus de 2 000 volumes, tandis que 200 s’y ajoutent chaque année), évoque la richesse et la diversité des terroirs de France par le biais des images du passé, datant souvent de la Belle-Epoque, apogée de la carte postale (on parle de CPA aujourd’hui, de cartes postales anciennes). Au sein de cette fabuleuse collection Mémoire en images, il arrive que certains sujets soient transversaux, transgressant la thématique des communes. Les choses de l’air y trouvent parfois une place et l’on ne peut que s’en réjouir. Car autant ces livres de 128 pages au format 16,5 x 23,5 surfent avec bonheur sur la nostalgie, autant constituent-ils des témoignages historiques importants.
Ainsi donc, dans la livraison de juin, voici un opus consacré à Orly. Certes, on pense de prime abord à l’aéroport d’aujourd’hui (c’est d’ailleurs Pierre Graff, président d’ADP qui signe la préface), et quand bien même, c’est déjà de l’histoire. Combien de vocations aéronautiques sont-elles nées du spectacle de l’embarquement à bord des Constellation, DC-6, Caravelle ou Boeing 707 à l’époque bénie où les terrasses étaient accessibles au public ? Et c’est naturellement cette époque qui constitue l’essentiel de ce volume. Mais pas uniquement et loin s’en faut, car la chronologie est respectée, du petit village campagnard d’Orly à la naissance du champ d’aviation de Villeneuve-Orly, sur le plateau de Longboyau, réquisitionné début 1918 par le ministère de la Guerre où très vite les Américains s’installèrent…
Suivirent les écoles de pilotage des années 1920, la Marine et les ballons dirigeables, le mouvement Pou-du-Ciel, sans oublier évidemment l’inauguration du 24 février 1961 par le général De Gaulle président de la République, même si l’évocation de la Seconde Guerre mondiale aurait sans doute mérité d’être approfondie. Les métiers d’Orly sont traités, la « vie quotidienne » n’est pas oubliée, et ce panorama « en images » un brin mélancolique est vraiment intéressant.
Jean Molveau
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Meilleurs souvenirs d'Orly
"Dimanche à Orly"... qui n'a jamais entendu cette chanson chantée par Gilbert Bécaud et qui a bercé l' enfance de beaucoup d'entre nous.
Les premiers 747 qui décollaient d'Orly à l'époque et passaient à la verticale de Verrières-Le-Buisson ravissant mes yeux d'enfants resteront à jamais gravés dans ma mémoire .
Orly faisait rêver et Monsieur Bécaud en interprétant cette magnifique chanson en rajoutait à mes rêves d'enfant.
Merci