Louis EBEL

Aerobuzz.fr -Vous souvenez-vous de votre baptême de l’air ?
Louis Ebel – J’ai volé pour la première fois quand j’avais 3 ans, à l’occasion d’un voyage au Maroc. Mon baptême d’avion, c’était en Jodel à l’aérodrome de Saint Inglevert, dans le Pas-de-Calais, j’en garde quelques souvenirs.

Quel est pour vous la plus belle machine volante ?
Dur à dire ! A chaque domaine correspond une belle machine, que ce soit Concorde pour la ligne ou le P51 Mustang pour les Warbirds. Cependant, j’ai un faible pour le Commander 114, un avion de tourisme qui a selon moi de très belles lignes.

Si vous étiez un aéronef, lequel seriez-vous ?
Sans doutes un oiseau, un oiseau migrateur pour découvrir le monde… ou alors un Commander 114 !

Quel est votre livre aéronautique de référence ?
Un livre que j’ai lû au lycée m’a particulièrement marqué, La Folle Equipée, qui retrace le premier tour du monde en ULM. J’ai trouvé cette aventure humaine passionnante. Il me reste toutefois de nombreux ouvrages à lire!

Quelle est votre dernière lecture que vous recommanderiez ?
Ce serait Mes Vols, un livre écrit par Mermoz. L’esprit pionnier du personnage et son investissement dans l’Aéropostale m’ont fasciné.

Quel est votre film aéronautique préféré ?
J’adore les images du film Les Chevaliers du Ciel, mais aussi Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines, un film que j’ai vu tout petit.

Quelle chanson ou quelle musique évoque le mieux l’aviation selon vous ?
Dans le cas général, un musique qui invite à voler au-dessus des nuages, à l’aube ou au crépuscule, ces instants sont magiques. Autrement, à chaque type de vol correspond une musique adaptée, quoiqu’un morceau classique sur des avions de chasse serait une intéressante transgression du genre !

Quels sont pour vous le plus grand aviateur et la plus grande aviatrice ?
De nombreuses personnes, plus ou moins célèbres ont depuis plus de 100 ans contribué à l’essor de l’aviation. Ainsi je ne me verrais pas en mesure de n’en mettre que deux en avant.

Quel exploit aéronautique auriez-vous aimé réaliser ?
Les multiples exploits réalisés par les pionniers de l’aviation doivent selon moi rester des sources d’inspiration pour les innovations à venir, tel que le développement de Solar Impulse qui s’engageait au lancement du projet dans des voies encore peu connues.

Ce ne sont plus les aviateurs que les foules accueillent à leur arrivée sur les aéroports, mais les footballeurs. Qu’est ce que cela évoque pour vous ?
D’un côté, c’est une bonne chose: l’aviation a su se démocratiser et devenir pour beaucoup un moyen de transport relativement banal. D’un autre, au même titre que les footballeurs, bien d’autres personnes, moins médiatisées mais dont les actions sont bien plus grandes mériteraient un tel accueil dans les aéroports.

Qu’auriez-vous conseillé à Icare ?
De continuer à réver mais en gardant un pied sur terre.

Quel est le plus grand événement ou exploit aéronautique de ces dernières années ?
Les vols réalisés par Bertrand Piccard et André Borschberg sur Solar Impulse ouvrent de nombreuses possibilités vers un développement durable de l’aviation.

Vous est-il arrivé de regretter d’avoir pris l’avion ?
Pas encore.

Qu’évoque pour vous un aéroport ?
Une porte vers le monde où l’esprit voyage.

Qui ou quoi vous a amené à l’aéronautique ?
Mon père, par sa passion pour les appareils militaires, les voyages en avion mais également notre médecin familial, Franck Morini, pilote privé à l’époque.

De quoi êtes vous le plus fier dans votre carrière ?
Aujourd’hui étudiant, je n’aurais pas grand-chose à raconter sur ma carrière… Je suis cependant très heureux d’avoir pu réaliser un rêve, ou peut être un début de rêve, celui de pouvoir piloter des avions.

Quelle autre activité auriez-vous pu faire, ou aimé faire ?
Pour cette question, rendez-vous dans quelques années !