Louis JONCHERE

Aerobuzz.fr – Vous souvenez-vous de votre baptême de l’air ?
Louis Jonchère –  Hélas, la toute première fois que j’ai pris l’avion remonte à ma petite enfance. Je n’en ai donc aucun souvenir. En revanche, je me rappelle très bien de la deuxième fois. C’était en juin 2009 sur un vol commercial Air France de Paris à Naples en A321. C’est à ce moment là que j’ai découvert ma passion pour l’aviation, qui ne me quitte plus désormais.

Quel est pour vous la plus belle machine volante ?
Concorde évidemment ! Une machine révolutionnaire et magnifique. Pour moi, Concorde est le symbole d’une époque où rien n’était impossible.

Si vous étiez un aéronef, lequel seriez-vous ?  
Concorde toujours, pour les raisons citées précédemment.

Quel est votre livre aéronautique de référence ?  
« Mes vols » de Jean Mermoz. Un livre fabuleux qui permet de s’évader quelques instants. En le lisant on y découvre les débuts de l’aviation commerciale, de la « ligne » comme disaient les pionniers. On y découvre également une époque assez charnière pour l’aviation et des débuts difficiles pour les pilotes qui laissaient bien souvent leur vie dans des avions très peu entretenus et pas forcément bien conçus.

Quelle est votre dernière lecture que vous recommanderiez ?   
Le manuel du pilote privé d’avion de Cépadues. Pour nous les débutants, c’est un peu la bible, la référence absolue. Pour moi, la théorie est très importante. Si les connaissances sont solides alors la pratique sera forcément bonne.

Quel est votre film aéronautique préféré ?
« Aviator » avec Leonardo Di Caprio. Le film retrace la vie d’Howard Hugues et le temps des exploits, comme les records de vitesse etc…

Quelle chanson ou quelle musique évoque le mieux l’aviation selon vous ?
« The World can Be Yours » de Telepopmusik. C’est la chanson phare d’Air France.

Quels sont pour vous le plus grand aviateur et la plus grande aviatrice ?  
Jean Mermoz. Même dans les moments difficiles de sa vie il n’a cessé de poursuivre son rêve: voler. C’est un homme qui avait énormément de courage et qui était passionné par ce qu’il faisait. Des qualités essentielles.

Quel exploit aéronautique auriez-vous aimé réaliser ?
Franchir le mur du son.

Ce ne sont plus les aviateurs que les foules accueillent à leur arrivée sur les aéroports, mais les footballeurs. Qu’est ce que cela évoque pour vous ?
Une banalisation de l’aviation. Et c’est très regrettable. Personnellement, j’admire davantage un type qui a entre ses mains la vie de centaines de passagers et qui parcourt la planète, qu’un type qui tape dans une balle.

Qu’auriez-vous conseillé à Icare ?  
De ne pas se surestimer. Les éléments sont et seront toujours plus forts que nous.
L’humilité est primordiale dans le milieu aéronautique.

Quel est le plus grand événement ou exploit aéronautique de ces dernières années ?
La création de l’A380. Faire voler deux avions longs-courriers posés l’un sur l’autre c’est quand même une sacrée prouesse technologique et technique.
L’A380 est le symbole de la réussite européenne.
     

Vous est-il arrivé de regretter d’avoir pris l’avion ?    
Jamais ! C’est toujours un véritable bonheur. Que ce soit un autogire ou un A380, le plaisir est le même.

Qu’évoque pour vous un aéroport ?
Le plus bel endroit du monde. L’ambiance y est chaleureuse et on sait que le voyage en avion est imminent.
     

Qui ou quoi vous a amené à l’aéronautique ?
Un voyage en avion en 2009, puis une partie de la famille qui baigne dedans.

De quoi êtes vous le plus fier dans votre carrière ?
Des quelques diplômes que j’ai obtenus (BIA, BB et bientôt PPL). Et puis je suis tout simplement fier d’avoir une passion comme celle-ci.
     

Quelle autre activité auriez-vous pu faire, ou aimé faire ?
J’aime beaucoup la politique. C’est passionnant.