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De l’avion au livre

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Bernard Bacquié, une fidélité sans faille aux hommes de la Ligne, les héros de son enfance qui ont fait de lui un pilote sans limites. © Coll. B. Bacquié

Aviateur avant tout. Auteur par passion. Editeur par nécessité. Bernard Bacquié a consacré son prochain livre à Deley et Vachet, deux « piliers de la Ligne ». La sortie en librairie est prévue en mai 2020. Cet ouvrage historique sera le dernier opus de sa riche série dédiée aux lignes aériennes Latécoère – Aéropostale. En attendant que les librairies ouvrent leurs portes, il s’est lancé dans la rédaction de son prochaine livre… Il témoigne ici de la réalité quotidienne d’un autoéditeur confiné, mais aviateur-auteur passionné.

 

Le pilote peut s’envoler pour toutes les destinations, mais c’est une autre aventure d’atterrir dans les livres. Bien des aviateurs et des spotters sont des lecteurs férus d’ouvrages spécialisés. Passionnés d’histoire, toujours à l’affût d’augmenter leur savoir. Le plaisir de la lecture, de l’atmosphère. Parfois, le questionnement de l’écriture…

Irréductibles rêveurs – la passion se nourrit de rêves -, quelques-uns passent de l’autre côté de la page. Ils découvrent une terre inconnue, en friches ou vierge expectante du franchissement du pas....

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8 commentaires

  • envie de devenir pilote vintage !!!!

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  • par Jean Baptiste Berger

    Quand « aviation » rime avec « passion ».
    Bernard n’est pas un simple pilote, il a tellement l’aventure de l’aéronautique chevillée en lui qu’il y participe en tant qu’acteur, collectionneur, narrateur et….géniteur !
    Un personnage digne de ceux dont il raconte merveilleusement les vies dans et avec les avions, un peu comme Edouard Chemel.
    D’ailleurs ce n’est pas étonnant qu’à l’image de ce dernier il ait transmis sa passion à ses enfants qui y ont merveilleusement réussi (n’est-ce pas Anne-O ? on n’avait pas des avions aussi capricieux que ceux de l’Aéropostale racontée par papa, mais on l’a vécue aussi, même si plus modestement …)
    Ah, j’allais oublier, si tu écris bien, Bernard, tu es aussi un fantastique orateur, comment, sinon, parvenir à faire éclater de rire toute une salle, en maîtrisant l’auditoire tout en l’enrichissant de faits historiques ?…
    S’il existe, ce paradis des aviateurs que tu évoques, ceux qui y seront admis t’y retrouveront forcément, même si, comme toi, je n’ai pas une envie urgente de m’y rendre !
    Et avec le purgatoire imposé par ceux qui veulent nous couper les ailes sur terre au nom de leur majoritaire médiocrité on devrait avoir « racheté » les points que notre conduite pas forcément dévote nous y aurait fait perdre….
    Amicalement,
    JBB

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  • J ai eu le plaisir de le rencontrer, sacré personnage. Gentil et généreux. Il m a offert ses deux premiers ouvrages qu il m a dédicacé et que j ai dévoré ☺️. Bravo monsieur Bacquié💋lilas

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  • par Alain de Valence

    Le logo de Bernard le montre devant la stèle en mémoire de Guillaumet près de Laguna Diamante, on comprend ainsi que la plume de Bernard est alimentée par la recherche permanente de la vérité historique. J’ai eu la chance de l’accompagner sur les traces de l’Aeropostale entre Montevideo et Valparaiso. Seul un oeil averti, une quête exigeante de la trace laissée par ces héros qui ont suscité notre vocation et un talent de conteur avivé de l’accent du Sud Ouest ont permis de remonter le temps et de côtoyer St Ex, Guillaumet et les autres. Heureusement, il y a ses livres qui en témoignent. Vivement Mai pour le prochain.

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  • Que de souvenirs, Thierry ! On a servi les ailes de l’hippocampe. Ils sont nombreux à nous attendre là-haut. Mais on n’est pas pressés. On fait encore voler de vieilles machines. J’avais prononcé l’éloge funèbre de Jean Sarrail, un des cinq plus grands pilotes d’essais français, lorsqu’il avait pris son dernier « envol vers l’Inconnu », disant qu’il allait prendre sa place au premier rang du paradis des pilotes. À sa reprise de l’Office, le curé d’Istres me regarda droit dans les yeux : « Je ne sais pas s’il y a un paradis des pilotes, mais je suis sûr qu’il y a des pilotes au paradis ». C’est une bonne nouvelle, non ? On pourra encore parler de Staggerwing, de Ryan, de Bücker, de Fouga, de Vampire (quoique, au paradis, pas sûr !). Il y aura même Berger et Mouton avec nous. Comme ça, pour Noël, on fera la crèche des aviateurs. Ce sera si chouette qu’on célèbrera aussi la Postale de Nuit… Mais, bon ! On n’est pas pressés. À force d’entendre se voir comparés à des pensionnaires d’Ephad, on a envie de voler, encore et encore. D’accord, d’accord ?

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  • Pour rectifier ce qui est écrit, Bernard n’a pas fini sa carrière sur 747, mais sur 777.
    Je me souviens qu’il a fait son dernier vol à Air France vers Buenos Aires et que j’ai fait celui du lendemain. J’avais mon épouse Béatrice avec moi. Nous sommes allés, Bernard, son équipage, mon épouse et moi nous recueillir devant la stèle de Mermoz à l’aérodrome d’Aeroparque au centre de Buenos Aires. Nous y avons déposé des fleurs.
    Tout ceci était très émouvant. Il y a plus de 10 ans de tout cela.
    La vie passe vite, et c’est moi demain qui vais faire mon dernier vol à Air France, un peu sur les traces de l’Aéropostale en convoyant un A380 vers Teruel en Espagne.
    Bonne retraite Bernard

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  • Bernard, c’est comme un long-courrier qui ne s’arrêterait jamais de voler… avec ravitaillement en vol toujours disponible: la perche lui transfère un flux d’encre, une encre de la meilleure qualité… Sauf qu’il est à la fois le ravitailleur et le ravitaillé…
    Allez, Bernard, tant que le coeur bat, prends encore quelques litres d’encre !
    Philippe ( ton compère des salons du Livre)

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  • magnifique!

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