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« J’ai fait un rêve… »

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L’article est classé dans la catégorie « débat et opinion », il reflète donc le point de vue de l’auteur. Il n’engage pas la rédaction d’Aerobuzz. Si vous souhaitez, réagir n’hésitez pas à le faire via les commentaires au bas de la page.

© Airbus

Le transport aérien, bouc émissaire d'activistes écologistes, semble encaisser les coups sans être capable de faire entendre ses arguments. Au sein de la communauté aéronautique, des initiatives sont en train de prendre corps, et des voix commencent à s'élever pour contrebalancer les attaques incessantes. Gilles Rosenberger adresse ici un message aux membres de la communauté aéronautique.

J’ai fait le rêve que les coups de boutoirs exercés par un noyau de militants contre l’aviation avaient fini par souder la grande famille de l’aérien.

J’ai fait le rêve que fédérations sportives, industriels, syndicats (pilotes, cadres, techniciens et ouvriers), écoles, presse spécialisée et administrations avaient réussi à construire une démarche coordonnée.

J’ai fait le rêve que notre communauté avait bâti une communication pertinente et efficace autour du rêve que nos activités ont su entretenir pendant plus d’un siècle.

J’ai fait le rêve...

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57 commentaires

  • A vous Tous ! Moi je n aurais qu une question à vous poser ? Pourrais je savoir quel est le bureau de création de cette superbe vue numérisée de cet Aircraft du futur dans le sky ! Merci.

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  • On ne reviendra jamais en arrière: Les hommes se sont toujours déplacés et ont toujours trouvé un moyen de le faire mieux et plus vite. L’aviation est un donc un fait comme la fée électricité. Et dans le fond ce n’est pas le problème. Le problème est financier: si une fraction de l’humanité peut se payer un billet, elle peut, par le biais d’une taxe carbone, financer la décarbonnation de l’activité humaine. En attendant l’avion à Hydrogène, la taxe carbonne (au moins appliquée à tous les vols au dessus de l’Europe) peut aider à isoler les maisons, remplacer des chaudières, innover sur le stockage de l’énergie et même financer l’avion du futur ! … La Sacem sait très bien prélever une petite somme pour aider les artistes. Parfois le billet est moins cher que le parking de l’aéroport ou que la location de voiture. Alors la taxe carbonne ne devrait pas faire trop mal.

    Répondre
  • Ceux qui auront pris la peine d ouvrir le lien de la longue liste des climatosceptiques reconnaitront des noms connus dont certains comme celui du co-fondateur de Greenpeace P. Moore vous etonneront.
    Le rechauffement est un fait etabli depuis longtemps.
    Il y a 7000 ans des plages se situaient a 100 km de la mer.
    https://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/251/dossier/le-trace-des-cotes-il-y-a-10-000-ans.
    Que cela ne nous deresponsabilise pas devant l effort de moins polluer et celui de preserver notre belle planete.

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    • par Hervé Gouinguenet

      Il ne faut pas présenter les infos de façon fragmentaire! L’histoire de la planète a été une alternance de réchauffements et de glaciations, dues a différentes raisons. Dire que le réchauffement existait 7000 ans avant l’arrivée de l’aviation, n’est pas vraiment objectif. Ce qui est certain, est que depuis le début de la révolution industrielle, vers 1830, le réchauffement a augmenté de façon exponentielle. Ensuite, la part de l’aviation, dans tout ça, c’est notre débat…

      Répondre
  • Apres cet article interessant. Il parait important de reiterer ce lien afin que tous vous connaissiez la liste des climatosceptiques et les liens qui s y rapportent. Cette liste eloquente contient les noms et fonctions d eminents specialistes.
    Vous etes seuls juges.

    https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique

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    • Parce que pour vous, c’est crédibiliser l’aérien que d’en faire une caisse de résonance des bas du front du climatosceptiscisme ? Vous voulez qu’on soit encore plus raillés, encore plus associés au réchauffisme ?

      remballez votre liste de négationnistes, surtout qu’on est plus en 1990, cette stratégie délétère n’avait pas à se heurter aux faits devenus indubitables jadis.

      Maintenant elle est délètère, mais en plus non crédible, vous allez nous fourrer avec la même image que les Tabatiers quand ils ont tenté le « cancérosceptiscisme ». Stratégie débile, de court terme et en plus toxique pour tout le monde.

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      • @totoro Ici et ailleurs sur Aerobuzz vous n avez pas appris a vous exprimer sans agressivite , mepris et vulgarite, passez alors votre chemin car vous n avez rien a faire sur un blog de passionnes que vous n etes pas.

        Répondre
      • C’est pénible cette nouvelle mode qui consiste à inventer des mots parce qu’on ne sait pas s’exprimer par une phrase bien construite.

        Répondre
    • @Stanloc
      Je plussoie 🙂

      Répondre
  • par Christian LALLOUÉ

    Merci pour votre article qui m’a fait rêver
    Votre texte passionné et passionnant a déclenché nombre de commentaires pas toujours élogieux
    Qu’importe! Moi j’ai aimé ,comme hier soir ce vol au coucher du soleil partagé avec un ami en « carbonant «  ( très peu ) la planète
    Continuez!
    Un pilote amoureux du vol depuis 50 ans

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  • par Jean Baptiste Berger

    @bdd13
    Restons en aux arguments, SVP, quand on commence à attaquer l’opposant en disant que son esprit est pollué, qu’il mélange tout et que ses idéaux sont extrêmistes c’est plutôt le signe qu’on commence a manquer soi-même d’arguments.
    Pour votre gouverne, j’évoque beaucoup de paramètres dans mes commentaires….parce que beaucoup de choses sont liées et ne peuvent pas être dissociėes.
    Vous nous rabâchez toujours la même rengaine et je ne me permets pas de dire pour autant que votre cerveau est limité….
    Quand à mes idéaux, ils ne sont extrêmistes que sur un point, sur lequel je ne négocierai effectivement jamais ; ma liberté d’opposer du bon sens à tout dogme liberticide (fût-il à la mode et scientifiquement appuyé par des prospections statistiques complexes, ce qui reste quand même des prospections).
    Je ne suis pas un « climatosceptique », je constate avec vous que la glace fond aux pôles, comme elle l’a déjà fait de nombreuses fois dans le passé. (Le Groenland, ou Greenland, tient son nom du temps où ç’était des pâturages, ce n’est pas mon esprit pollué qui l’a inventé…)
    Je dis juste que profiter du pire moment (cette saleté de crise sanitaire) pour imposer des contraintes écologiques futiles en France (arrêt de l’aérien, avec toutes les conséquences sociales immédiates et sans commune mesure avec l’effet éventuellement attendu, dans vingt ans, sur le climat) est une connerie.
    Qu’y a t il d’extrêmiste là dedans ? Qu’est-ce que je mélange ?
    Du bon sens, c’est tout.
    Et les Chinois de Comac pas plus que les ingénieurs de Boeing ne sont certainement pas plus bêtes que vous ou moi (sauf ceux qui ont mis au point le MCAS, mais ça c’est effectivement un autre sujet….)
    JBB

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    • Bien dit. En fait vous ne divergez pas sauf par le style employé pour argumenter. Rallions nos bannières à ce discours malgré ces nuances et battons nous contre l’obscurantisme des nazis verts qui viennent en pleine crise corrompues les lâches qui nous gouvernent. Oui à la planète. A l’aviation et aux activités de moins en moins carbonées. Non à l’hystérie …..

      Répondre
    • D’accord avec vous.
      Pour info, voici le monde que veulent nous imposer Jancovici et ses adeptes :
      « L’écologiste, au sens de la définition du dictionnaire, est un individu économe en prélèvements et en rejets. Ce n’est pas nécessairement un « amoureux de la nature » : une personne habitant un petit appartement, n’achetant que le strict nécessaire, ne se déplaçant qu’en métro, ne prenant jamais l’avion, mangeant peu de viande, et se chauffant le moins possible est infiniment plus écologiste qu’un amoureux de la nature passant d’un raid en Alaska à la traversée du Sahara. »
      Source : https://jancovici.com/transition-energetique/occupation-des-sols/est-on-necessairement-ecologiste-quand-on-est-amoureux-de-la-nature/

      On sait à quoi s’en tenir…

      Répondre
  • Vous avez tous raison quelque part. Mais revenons aux fondamentaux. Est-ce que l’Aviation a réellement progressé depuis 1945 avec l’avènement du Me 262 allemand doté des ailes en flèche et des réacteurs sous les ailes ? La réponse est NON. Question subsidiaire : pourquoi? Parce qu’il y a des organisations que je qualifierais de criminelles et mafieuses qui n’ont aucun intérêt à ce que d’autres technologies puissent se développer en dehors du pétrole. Pour exemple, le sunseekeer 2 avait le potentiel de révolutionner l’Aviation générale. Un seul prototype a été construit, et puis plus rien.
    Mon rêve, le voici: que tout individu puisse accéder à la joie de voler sans restriction. On peut conduire une automobile sans limitation de puissance et sans visite médicale. Pourquoi ne peut-on pas faire la même chose avec les avions ? Dès l’obtention du permis voiture, on peut conduire la nuit. Pourquoi ne peut-on pas piloter un avion de nuit avec l’obtention du « permis » avion? Sur 11500 heures de vol, j’en ai plus de 10000 en IFR. J’affirme qu’il est plus facile de voler en IFR que de voler en VFR, ayant été instructeur PPL, puis instructeur pilote de ligne sur Airbus.
    Il faut complètement redéfinir la réglementation à tous les niveaux. Il n’est pas normal que les coups de certification d’un appareil soient aussi prohibitifs ce qui empêche les aeroclubs de renouveler leur flotte. J’ai commencé à voler sur des appareils au milieu des années 70, appareils qui n’ont toujours pas évolué depuis presque 50 ans. On a juste progressé un peu sur l’avionique, mais on continue à utiliser les mêmes méthodes d’enseignement pour naviguer avec un GPS, alors que la réglementation s’est durcie avec la multiplication des zones de contrôle et les restrictions d’accessibilité associées et la surveillance radar beaucoup plus précise.

    Répondre
  • Répondre
  • Lettre ouverte aux acteurs et actrices de l’aéronautique

    Nous sommes des citoyennes et citoyens de Toulouse, Bordeaux ou Paris, tous salariés directs ou indirects du secteur aéronautique et spatial, et dont l’activité est fortement impactée par les conséquences de la crise sanitaire de la COVID-19 sur le transport aérien. Nous sommes vos collègues, vos voisins de bureaux, parfois vos amis, c’est ce qui nous incite à partager nos réflexions avec vous aujourd’hui.

    Ces dernières semaines, nous avons été interpellés, plus ou moins directement, par des scientifiques, des chercheurs toulousains, des étudiants des écoles aéronautiques mais aussi par des ONG, des think-tanks, des syndicats ou par les citoyens de la Convention Citoyenne pour le climat. Tous demandent à reconsidérer la place de l’avion dans nos vies au regard de sa contribution au changement climatique. Devant la chute vertigineuse du trafic aérien provoquée par la crise, tous s’interrogent : faut-il relancer le secteur sur les mêmes objectifs de croissance qu’auparavant ?

    Pour être honnête, cette question nous taraudait déjà avant la crise. Si certains étaient confiants dans notre capacité à trouver des solutions technologiques pour répondre à des contraintes environnementales grandissantes, d’autres étaient déjà sceptiques sur l’avenir de notre industrie dans un contexte de réchauffement climatique, de chute de la biodiversité et de raréfaction du pétrole. La situation actuelle nous réunit désormais autour d’un constat unanime : l’industrie aéronautique doit se réinventer à la lumière de ces enjeux et de la crise économique que nous traversons.

    Cet aveu, certains d’entre nous le concèdent non sans tristesse, tant la passion est forte dans notre milieu. Nous avons grandi bercés par les récits d’Antoine de Saint Exupéry, fascinés dès notre plus jeune âge par les fabuleuses machines de Clément Ader et de Louis Blériot, impressionnés par les performances de leurs descendants, le Concorde et l’A380. Nous avons fait de ces rêves d’enfant nos professions, et nous avons imaginé, développé, construit et entretenu ces grands oiseaux de métal qui parcourent le monde chaque jour. Pourtant, devant les alertes de la science concernant le réchauffement climatique et l’impact écologique de l’aviation, nous ne saurions mettre de côté notre rigueur scientifique et notre honnêteté intellectuelle, au simple motif que cette vérité nous dérange : qu’elle soit rêve ou passion, l’aviation, au même titre que d’autres secteurs, contribue de façon significative au dérèglement climatique qui menace l’humanité et son modèle économique risque d’être condamné à relativement court terme par la raréfaction des énergies fossiles liquides.

    Devant notre sentiment d’impuissance face à la hausse effrénée du trafic mondial et l’inaction des Etats pour la limiter, nous sommes nombreux à ressentir une dissonance cognitive entre notre activité professionnelle et nos convictions personnelles. Nous aimons notre métier et en sommes fiers mais nous ne souhaitons pas contribuer à accélérer la catastrophe qui se profile, c’est une question d’éthique.

    Alors que faire ? D’abord faire face à nos responsabilités et reconnaître le problème plutôt que de l’éluder. Ce débat s’avère inconfortable tant le défi écologique est parfois vu comme une contrainte aux objectifs économiques de nos entreprises. Mais il doit être porté largement et faire l’objet d’une information claire et transparente auprès de tous les salariés. La stratégie du secteur aéronautique pour répondre aux engagements climatiques doit être partagée en interne mais aussi revue par des experts indépendants, sous réserve de confidentialité, pour en confirmer la pertinence.

    Nous devons également accélérer nos efforts de recherche, mobiliser notre expertise et nos compétences pour développer des avions plus sobres et fonctionnant avec une énergie décarbonée. Mais nous devons aussi reconnaître que ces solutions ne seront pas prêtes avant 2035 au mieux. D’ici là, compte tenu de l’urgence à inverser la courbe des émissions pour respecter les accords de Paris, nous sommes convaincus que la réduction de l’impact environnemental de l’aviation passera principalement par la sobriété des usages et la limitation du trafic aérien. Nous devrons donc adapter notre modèle économique et nos cadences de production à cette réalité. C’est un changement majeur pour notre industrie qui ne pourra advenir que par les efforts conjugués de tous. Sans modification des comportements individuels à l’égard de l’aviation, sans action concrète des décideurs politiques pour nous accompagner, sans coordination internationale de l’ensemble des acteurs du secteur, le risque est grand que nous cédions à la tentation de repartir “comme avant”.

    Enfin, il nous semble nécessaire d’anticiper et de compenser la baisse de nos activités “historiques” par la diversification de nos entreprises vers de nouveaux secteurs et l’accompagnement à la reconversion des salariés. Dans l’objectif de réorienter durablement notre économie vers les enjeux prioritaires d’aujourd’hui et de demain, il y a de nombreux domaines dans lesquels nous pourrions valoriser nos moyens d’études et de production et nos compétences professionnelles et personnelles : l’énergie, la santé, l’agriculture, le bâtiment, les autres moyens de transports comme le ferroviaire, les systèmes de mobilités, la gestion de l’eau, la formation, l’Économie Sociale et Solidaire, etc. Il est sans doute aussi temps d’interroger notre rapport au travail et à la production et d’envisager une meilleure répartition du temps de travail.

    Aujourd’hui, nous sommes nombreux à être partagés entre la peur de perdre notre emploi et le sentiment qu’un virage est nécessaire. Au travers de cette lettre, nous souhaitons engager un échange sincère et ouvert avec vous pour penser notre avenir et engager des actions concrètes. Nous avons créé ce collectif ICARE pour fédérer les salariés de l’aéronautique qui se reconnaissent dans ce constat et qui souhaitent participer à des groupes de réflexions sur les thèmes évoqués dans cette lettre : reconversion professionnelle, transfert des compétences, gestion du changement, …

    L’innovation sous contrainte et la passion sont les fers de lance de nos métiers, elles nous permettront de raviver l’âme pionnière de notre industrie et de relever le plus complexe des défis : se réinventer pour trouver notre place dans un monde résilient et durable.

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    • Maintenant que ces experts de l’aérien nous ont démontré, avec leurs opinions, que la technologie ne suffira pas, peut-être peuvent-ils s’attaquer à l’autre versant et nous démontrer comment la sobriété pourra répondre au problème? Quel est le challenge le plus ambitieux d’ici 2050, une technologie verte ou une sobriété généralisée?
      Parce que s’il faudra bien commencer par quelque chose, autant que cela fasse d’un projet réaliste.

      Répondre
      • Les deux mon général…
        Il semble bien acquis, d’après toutes les expertises (Isae, Shift Project, Icare…) que la technologie seule ne pourra pas répondre aux objectifs fixés par le monde (réduction de 5%/an des émissions d’ici 2050). La sobriété devra venir en soutien.
        Plus nous gardons à enclencher la recherche, plus la sobriété devra être importante.
        5% de baisse des émissions correspond à un Covid par an. Ce n’est pas anodin…
        Ceci est valable pour les 194 pays de la Cop.

        Répondre
      • @bdd13: Supaéro-Décarbo, Icare et le Shift Project ont bien des choses et des membres en commun… C’est une minorité de diplômés/employés de l’aéro qui exposent des opinions argumentées mais personnelles sur la technologie de demain. Leur avis n’a absolument pas valeur de vérité absolue! D’autres experts vous diront exactement l’inverse sur la possibilité d’une aviation neutre tout en maintenant les prévisions de croissance du secteur. Il n’existe pas encore de vérité scientifique prouvée à ce sujet.

        Pour en revenir à la décroissance: à chaque fois c’est la solution considérée comme solution par défaut! Or c’est une belle erreur de logique dans les raisonnements. Ce n’est pas parce que j’ai prouvé que la technologie ne fonctionne pas que la décroissance fonctionne?

        La décroissance pose des problèmes d’acceptabilité sociétale, de re-fondement de notre économie, ainsi que de notre modèle politique et comporte un risque d’instabilité majeure (une décroissance ou une sobriété n’est pas maîtrisable à -X% / an, c’est du tout ou rien). Et tout ça à l’échelle mondiale… On ne peut pas dire « on n’a pas le choix » si la solution envisagée n’est pas applicable. Sortons de ces illusions d’avoir des solutions simplistes!

        Répondre
      • @Pr Moustache : pardonnez-moi, mais je n’arrive toujours pas à comprendre comment on peut soutenir une croissance permanente (infinie ?) sur une base de ressources épuisables (rapidement ?), alors que la démographie galope, que la production énergétique va décliner pour des raisons techniques (donc, que le PIB va stagner au mieux et probablement décroitre), et qu’en plus, on doit restreindre nos émissions de GES dans une atmosphère confinée et ronde.
        Vous ne trouvez pas que ça fait beaucoup ?
        Et c’est assez curieux que très rapidement, les écrits sont transformés. Ai-je dit que la décroissance était LA solution ? Eh bien non, cher ami, j’ai juste dit qu’elle viendrait en complément de la technique (faute d’avoir saisi le taureau par les cornes avant). Je n’ai pas dit non plus qu’elle fonctionnerait, en revanche, j’ai bien dit qu’elle était incontournable (pour atteindre nos objectifs). Maintenant, vous pouvez manifester dans la rue pour demander à ce qu’on ne les atteigne pas, ces objectifs, et je pense même que vous n’avez pas besoin d’y aller !
        Alors, arrêtez je vous prie de déformer mes propos.
        Car pour la partie acceptabilité, vous avez mille fois raison. Mais beaucoup disent (je pense avec raison et j’adhère à ce positionnement), que maîtriser une décroissance par l’information, l’incitation, et que ça se fasse par la volonté même de l’individu qui garde toujours son libre arbitre, est bien mieux que la méthode stalinienne qu’on est en train d’opérer, faute de maturité. Un peu comme les gosses qui font leur caprice pour garder leur jouet et en avoir d’autres. A un moment, la raison devrait l’emporter, afin que justement, comme vous le dites, nous ne sombrions pas dans l’instabilité majeure, ce qui invariablement, immanquablement et de façon irrévocable nous arrivera dès que nous aurons passé les 2°, et probablement avant. A vous de voir.
        Ne pas dépasser 2° avec un peu de décroissance maîtrisée, et avoir de meilleurs résultats techniques pour un monde meilleur permettant de racheter quelques jouets dans 20 ou 30 ans me paraît un avenir que nos enfants nous remercierons d’avoir. Chacun sa position.
        J’ai une pensée pour tous ceux qui disaient dans les années 2000 : « ne vous en faites pas pour le chômage… avec la pyramide des âges, ce sera le plein emploi dans 15 ans ! »…. ah bon ????
        Prudence est parfois mère de sûreté….

        Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Icare ?
      Vous vous prétendez représenter les acteurs de l’industrie aéronautique mais vous n’apportez aucun élément qui puisse nous inciter à le croire.
      Votre très beau texte aurait tout aussi bien pu être écrit par l’un de ces membres de la ccc ou, pire encore, par un oligarque de EELV.
      En tout cas rien à voir, dans l’esprit, avec ce que peuvent me dire mes propres connaissances dans l’industrie pour qui la remise en cause de leur métier, imposée opportunément par ceux qui n’en vivent pas , n’est pas une simple réflexion existentielle ; eux, ils seront sur la paille avec leurs familles à la minute où vos belles idées seront appliquées suite à une ambition électorale transformée….
      Je crois que personne, sur ce blog, ne nie l’importance de l’enjeu climatique pour l’humanité.
      Mais profiter du covid pour imposer au plus mauvais moment une crise sociale à payer uniquement par ceux dont je doute fort que vous fassiez effectivement partie est lâche.
      Je pense que même les plus durs défenseurs de la cause écologique qui s’expriment ici honnêtement ne souhaitent pas ça à certains de leurs concitoyens…
      Et bien sûr, mais c’est la nature de l’homme, il faudra réinventer beaucoup de choses, à fortiori en aviation (c’est là qu’on trouve les meilleurs cerveaux, avec ceux de l’informatique).
      Et je ne pense pas que mettre ces cerveaux au chômage, uniquement en France, va beaucoup aider la planète à refroidir…..
      Chez COMAC (en Chine) ou chez Boeing ils doivent bien rigoler en lisant votre prose.
      Moins sûr que chez Safran il fasse autant marrer…..

      Répondre
      • Si Boeing et Comac ne suivent pas cette ligne, ils diront adieu a tous les appels d’offres qui demanderont des nouvelles techno.
        Il n’est pas question de fermer Safran, bien au contraire.
        Je pense que vous mélangez tout, que vous faites des confusions et des amalgames, car votre esprit est pollué par vos idéaux extrémistes.
        Prenez du recul, et regardez ce que nous faisons de notre minuscule vaisseau spatial.
        La sobriété n’est pas une tare. Elle vient en complément d’une technologie malheureusement en retard. Ceci est valable pour tous les pays. Les chinois finiront par l’adopter, et plutôt de force, car Xi Jinping est très bien informé scientifiquement.
        Ils prennent beaucoup plus de décisions dans ce sens que vous ne croyez.

        Répondre
      • @Bdd3 : la technologie n’est pas en retard, il faudrait déjà appliquer celle qu’on connaît. On y gagnerait beaucoup.

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    • Un avion plus sobre et moins cher à construire et à maintenir, c’est possible et il y a du travail donc des emplois pour atteindre cet objectif, qu’on aurait pu mettre en oeuvre il y a déjà bien longtemps. Et parmi les membres de votre collectif ICARE, il y a forcément des gens qui le savent et donc pour l’instant, je ne vois pas où vous allez.

      Répondre
  • Le rêve à réaliser impérativement, est celui de la diffusion de vidéos, inspirées de ce que font la Marine Nationale, l’Armée de Terre ou l’Armée de l’Air pour leur recrutement, mais aussi les assureurs ou les constructeurs automobiles, l’artisanat français( https://www.bing.com/videos/search?q=pub+artisans&&view=detail&mid=5FA1CAB0DE749C989A685FA1CAB0DE749C989A68&&FORM=VRDGAR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Dpub%2Bartisans%26FORM%3DHDRSC3). Ne pas avoir peur de jouer sur des registres émotionnels: combien de vies sauvées, de retrouvailles familiales, d’échanges humains, grâce à cette aviation, que l’on dénigre comme si c’était l’ultime fléau destructeur de la planète?.

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  • par Pilotaillon écolo

    Un truc trouvé entre 2 infos ce matin, qui éclairera surement le débat… Bonne lecture :
    https://www.youtube.com/watch?v=2N6GwxEDmEQ

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  • Voici un article intéressant qui pose de réelles questions sur la légitimité de la CCC (dont l’auteur est sociologue, directeur de recherche au CNRS): https://www.telos-eu.com/fr/heurs-et-malheurs-de-la-democratie-participative-l.html
    Je suis dépité de voir à quel point l’idéologie semble primer sur la raison mais cela offre une lueur d’espoir: pour ceux qui voudront bien écouter, les arguments défendant notre passion ne manquent pas. Que l’aviation soit mise en examen par des idéologues, des partisans de la « cancel culture », alors je ne suis pas inquiet sur le verdict du procès. Pour peu que les avocats connaissent leur dossier et que le jury soit informé. Informons-nous, organisons-nous, défendons-nous!

    Répondre
  • On peut toujours rêver, mais le cauchemar, lui, est en route:
     » En voulant nous émanciper des énergies fossiles, en basculant d’un ordre ancien vers un monde nouveau, nous sécrétons en réalité une nouvelle dépendance, plus forte encore. Robotique, intelligence artificielle, hôpital numérique, cybersécurité, biotechnologies médicales, objets connectés, nanoélectronique, voitures sans chauffeurs… Tous les pans les plus stratégiques des économies du futur, toutes les technologies qui décupleront nos capacités de calcul et moderniseront notre façon de consommer de l’énergie, le moindre de nos gestes quotidien, et même nos grands choix collectifs, vont se révéler totalement tributaires des métaux rares. Ces ressources vont devenir le socle élémentaire, tangible, papable, du XXIe siècle. Or, cette addiction esquisse déjà les contours d’un futur, qu’aucun oracle n’avait prédit. Nous pensions nous affranchir des pénuries, des tensions et des crises créées par notre appétit de pétrole et de charbon; nous sommes en train de leur substituer un monde nouveau de pénuries, de tensions et de crises inédites. ….. Les métaux rares sont en train de changer le monde à leur tour. Non contents de polluer l’environnement, ils mettent les équilibres économiques et la sécurité de la planète en péril. Ils ont déjà conforté le nouveau magistère de la Chine sur le XXIe siècle, et accéléré l’affaiblissement de l’Occident initié au tournant du millénaire » – LA GUERRE DES METAUX RARES- Guillaume PITRON – introduction, page 40.
    Il est si bon de rêver.

    Répondre
  • Pour l’aviation légère il existe deja une solution 0 emissions (ou du moins très faible emissions car il faut bien les mettre en l’air)…. Le planeur.
    A découvrir et à promouvoir et ensuite pourquoi pas s’en inspirer pour augmenter l’efficacité des petits appareils de tourisme voir commerçiaux (aerodynamisme performant, = faible motorisation / faible consommation = electrique ou pile à combustible possible).
    Bref, en ces temps difficiles, il y nait toujours des solutions et idées nouvelles

    Répondre
    • @freddom
      … à condition de treuiller avec de l’énergie nucléaire (bouhhh !) 🙂
      D’accord avec vous : le vol à voile est une belle école technique, humaine et esthétique.

      Répondre
  • Il y de cela plus de 20 ans Alcatel constituait le fleuron de la télécommunication Française, détenant plus 50% de parts de marché dans la télécommunication mondiale. Travailler chez Alcatel constituait alors le Graal de tout ingénieur en électronique Français. A partir des années 2000 à grands coups de licence 2G, 3G, 4G, 5G les opérateurs téléphoniques sont devenus les vaches à lait des différents gouvernements Européens, alors même que l’Asie subventionnait ses champions locaux comme Huawei. On en connaît aujourd’hui les conséquences, Alcatel a disparu, Huawei est devenu le principal fournisseur des opérateurs Européens avec beaucoup moins de considération sur la confidentialité des données personnelle.
    Va-t-on reproduire le même schéma, en taxant directement ou indirectement les compagnies aériennes Françaises, alors même que la Chine finance actuellement le développement de Comac, un concurrent d’Airbus. Dans l’affirmative, ne doutons pas que d’ici une dizaine d’années, les émissions carbones des Airbus seront transférées avec beaucoup moins de considérations écologiques sur les appareils Comac, les émissions carbones d’Air France sur celles de Emirates.
    Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre (Karl Marx).

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    • J’ai bien peur que vous ayez raison et que nous soyons exactement dans ce schéma.

      Répondre
    • par Pilotaillon, vivant et réaliste

      Nous oublions – systématiquement et idéologiquement* – dans l’hexagone, que les marchés changent, qu’ils sont fait par des acheteurs et des clients dont les demandes évoluent. Il faut donc en permanence se repositionner par de l’innovation, c’est à dire de la recherche et de l’analyse de besoins…

      Souvenirs, souvenirs : les cas antédiluviens de Manufrance, la Redoute et 3Suisses dont les catalogues se tenaient à portée de main de tous consommateurs du village gaulois. Comme le minitel ensuite, nous avions tous les ingrédients qui préfigurent la VPC, telle que nous connaissons avec les Zamazones, Alibaba et consorts.
      Il faut juste s’interroger sur quel phénomène a bien pu venir à bout de telles boites incontournables et d’une taille suffisamment critique pour traverser les générations.
      Je retiens juste un mot pris au milieu de cette mine d’information que sont ces séquences : https://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/strategie-d-entreprise-les-clefs-de-la-reussite-2001-1025941.html, « l’assurance des entreprises qui gagnent finit par devenir de l’arrogance et de la perte d’attention, qui sont la chance du nouvel entrant… »
      Nous avons tout, sauf la modestie de penser que tout est inconstant, jamais acquis et qu’il faut toujours rester vigilant et ne pas avoir peur de réformer, s’adapter. Cela veut dire investir suffisamment en veille, réactivité et en technologie pour garder le leadership.

      Je vais de ce pas en parler au camarade de SudGT, pour lui dire que c’est peine perdue de manifester quand la boite coule,… fallait penser à maintenir les fondamentaux avant. Dire à ces Messieurs du budget que ce n’est pas le taux d’imposition qui fait entrer de l’argent dans les caisses de l’Etat mais le niveau d’activité.
      Les subventions subordonnées à la recherche, (Voltaéro, blue sky, etc…) ne sont que des incitations à maintenir un niveau de R&D garantissant les performances de demain.
      Si je change ma consommation le week end, je ne dois pas m’étonner que la boite qui m’emploie la semaine me demande de changer de mission, de me former, d’être mobile en clair… Et de candidater ailleurs si c’est fini (= si le marché s’est retourné et qu’on ne l’a pas vu arriver, com d’hab’).

      *En France nous sommes persuadé d’être plus fort que tout le monde !

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      • par Jean Baptiste Berger

        @Pilotaillon.
        Ce que vous dites est vrai, mais il manque à votre implacable constat un élément primordial : le fric.
        Pas la monnaie, le fric (souvent virtuel, justement), celui que savent placer, faire croire qu’ils prêtent, retirent sans états d’âme, cachent un temps chez des maffieux pour le ressortir en temps et heure pour en faire encore plus les spéculateurs discrets, souvent à la tête de fondations ou d’associations caritatives et altruistes…
        Le « marché » que vous décrivez très bien, n’est pas aussi « libre » que les politiciens mondialistes ultra libéraux veulent bien nous le faire croire.
        Un exemple ?
        Tout le monde s’accorde à dire que les voleurs de voitures sont des parasites ; et bien qu’en pensent, d’après vous, les marchands d’alarmes de protection, les assureurs, et même les fabricants de voitures eux-mêmes ?
        …Et les états, qui touchent à chaque remplacement et à chaque vente d’un antivol ou d’une police d’assurance une commission (TVA en France) ?
        Et vous ne croyez pas que les états en question, qui sont capables de vous pister jusqu’au bout du monde pour vous faire payer une quelconque amende de stationnement, pourraient sans trop se forcer démasquer et faire payer les voleurs pour faire cesser le phénomène ?
        Votre marché libéral est constamment biaisé par des abus de ce genre, dans tous les domaines, et qui impliquent les dirigeants politiques, qu’ils soient complices par intérêt, ou simplement par crainte, celle de savoir ne pas faire le poids face aux détenteurs de capitaux qui se moquent bien, eux, des dégats sociaux que créent leur comportement !
        Pendant trois quarts de siècle les communistes ont fait croire à quelques centaines de millions de partisans qu’ils avaient un système qui écartait ces riches puissants manipulateurs ; de Staline à Castro en passant par Chavez ou Kim jung machin on constate que ce sont eux qui étaient ces manipulateurs richissimes.
        Tous les religieux ont fait pareil ; Le Vatican dispose d’une fortune non quantifiée (parce qu’occulte) bâtie sur les quêtes qu’ils ont imposėes aux plus pauvres pendant des siècles.
        Les princes Saouds ou Emiratis disposent de fortunes à l’influence mondiale considérable, et s’il ne s’agissait que du marché libre du pétrole on pourrait aisément se passer de leurs services de spéculateurs….mais ils achètent nos armes avec ce fric, et vous l’avez dit vous-même, ce n’est pas à Manufrance…..
        Aujourd’hui ces mêmes financiers surfent sur le marché de « l’or vert » de la même façon, en enfumant les populations naïves et en leur faisant croire qu’elles sont à l’origine du mouvement ; non, elles le relaient et l’amplifient stupidement, elles répètent et se convainquent des messages que la presse tenue par les mêmes financiers leur matraquent à longueur de journée…
        La célèbre méthode d’Ho chi minh dans les camps de rééducation….mais en douceur, dans des fauteuils, à ingurgiter des aliments « bio » en tweetant sur ces salauds de pilotes qui vont tuer la planète…
        Je crains fort, mon cher Pilotaillon, que le changement de société que nous subissons aujourd’hui soit plus, comme les précédents, imposé par des voyous que par la simple loi naturelle du marché….
        …Et je crains que ni vous ni moi n’ayons les moyens de modifier les choses, même en vantant les mérites d’une aviation plus modeste, plus vertueuse ou autre qualité dont les « matraqués » lui reprochent de manquer ; quand on veut tuer son chien…..

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      • @JBB
        Allons plus loin et bouclons la boucle. Ce que l’on peut considérer comme la tyrannie du fric et/ou des politiques donne du travail à plein de gens. Allez, au hasard : les problèmes de santé à toute l’industrie (de production et de services y/c les établissements de santé), les rêves de voyages et de découvertes à toute l’industrie du tourisme et de la mobilité (aviation incluse), … On pourrait faire une liste infinie, et chaque item peut également être considéré comme une source de liberté pour celui qui en bénéficie. Accordons nous sur le fait que le sujet est hyper (et même plus) complexe…, et que comme d’hab., chacun voit midi à sa porte 🙂

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  • par Jean Baptiste Berger

    Joli rêve, Gilles.
    Mais vous le dites vous-même, 300000 personnes concernées par l’aviation.
    Face aux 65 millions et quelques qui ne le sont pas…..ça fait moins de 0,5% !
    Or dans notre pays, le nombre d’abrutis* représente une fraction autrement plus conséquente :
    Quel pourcentage de jaloux, d’envieux, d’incapables, de revanchards, etc. ?…
    Ou plutôt quel pourcentage de gens absolument incapables de réfléchir par eux-mêmes, de réaliser que si leur smartphone est arrivé jusqu’à eux c’est qu’il y a un avion, un camion, une estafette tous objets polluants qui le leur ont amené ?
    Et combien, parmi ceux-là, ont assez de connections neuronales pour comprendre que le chauffeur de l’estafette comme celui du camion, qui n’ont rien à voir avec les avions, perdront leur boulot si on les supprime ?
    Combien font le rapprochement entre leur addiction (ils n’en ont même pas conscience…) aux âneries qu’on leur assène à la télé et la quantité énorme d’énergie polluante qu’il faut dispenser pour qu’ils puissent s’y abandonner en se gavant de chips dans leur canapé ?
    Combien se sont offusqués quand l’ancien ministre de l’intérieur s’est vanté d’avoir embastillé dix mille « gilets jaunes », manifestants pacifiques venus à Paris dire leur colère en famille en oubliant de vider le coffre de leurs voitures de l’incontournable jeu de boules, dans le même temps où le même ministre était incapable (L’était-il vraiment ?) d’empêcher de vrais crétins violents, tous connus et fichés, de tout casser en pillant au passage les marchandises des vitrines qu’ils avaient brisées ?
    Combien, pour rester dans l’actualité, ont encore la petite flammèche de conscience qui leur permettrait de se rebeller contre le fait que des policiers continuent de leur infliger des amendes pour un masque mis de travers ou cinq kmh de dépassement de vitesse quand les mêmes sont incapables de se défendre, dans leur propre commissariat, d’une attaque à base de mortiers d’artifices par quelques abrutis ?
    Et combien, pour le même évènement, ont le bon sens de condamner l’impunité de ces voyous dégénérés face au système judiciaire qui utilise leurs impôts pour leur fournir une défense optimale, dans le même temps où tous ce qui reste de ces moyens est mobilisé pour punir lourdement les auteurs d’agressions verbales à l’encontre des mêmes dégénérés ?
    Ce sont ces gens-là, amorphes, inertes, lobotomisés par des médias aux ordres d’un pouvoir lui-même tenu par les c….par des financiers qui s’enrichissent de plus en plus facilement grâce à autant de stupidité asservie que vous voudriez convaincre avec des arguments de bon sens ?
    Il faudrait déjà qu’ils en fussent pourvu, ne croyez-vous pas ?
    Et même dans nos rangs, il suffit de lire certains commentaires, on voit que ce bon sens n’est pas au rendez-vous ; profiter de cette crise sanitaire pour saborder notre propre économie aéronautique alors que, vous le rappelez, elle ne représente qu’une partie infinitésimale de la contribution au réchauffement mondial alors que personne, et avant longtemps, n’est prêt à faire la même connerie dans le reste du monde, et qu’en se sabordant de la sorte nous privons l’aviation mondiale du peu d’espoir qu’elle pouvait encore mettre en nous pour la rendre plus vertueuse….
    Je pense qu’il est trop tard pour convaincre par le raisonnement tous ces gens des bienfaits de l’aviation.
    Il vaudrait mieux qu’ils s’en persuadent d’eux mêmes en constatant dans leur vie de tous les jours les conséquences de l’absence de cette industrie.
    Le covid pourrait, paradoxalement, être notre allié ; il suffit de rappeler que l’absence temporaire de touristes étrangers, dont toute l’industrie concernée se plaint, sera alors définitive !
    Idem pour toute l’industrie vestimentaire, avec pour toutes les petites révolutionnaires Gretaïstes l’impossibilité de se reconstituer tous les mois leur garde robe (avec le fric de leurs parents bourgeois qui, en plus, vont pour certains perdre aussi leur emploi…)
    Et comme après l’avion il faudra aussi s’attaquer à la voiture….plus de vacances au ski à la mer ou à la campagne, les amis et les parents qui ne sont pas à portée de vélo ce sera uniquement par skipe, et ainsi de suite.
    Seuls les très riches pourront passer au travers de ces contraintes, mais eux s’en foutent, ils spéculent déjà sur les nouveaux produits addictifs qu’ils imposeront pour supporter cette vie de privation.
    Moi, mon rêve, il est d’offrir à mes enfants la possibilité de vivre dans un pays où ce diktat de la bêtise n’est pas imminent ; ça risque d’être hors de l’Europe, si toutefois ils ont la possibilité de s’en échapper sans risquer leur vie comme du temps des grands libérateurs (Staline, Mao….)

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    • Très bien vu, Jean-Baptiste, comme toujours..
      Bien amicalement,
      Dominique

      Répondre
    • A vouloir trop dire on devient brouillon.

      Répondre
    • par Pilotaillon, peace'nd love warrior

      J’aime la passion et l’engagement, cependant je crains que le jugement d’autrui ne masque une justification pour faire durer encore un peu les vieux paradigmes… Mon Grand Père et mes amis commerciaux : « à juger on se déjuge… toujours ! »

      Donc, à condition de lâcher nos petites vanités (qui passent pour de l’arrogance), et de considérer les arguments de nos détracteurs comme un élément d’intérêt (pas tous évidemment, séparer le grain de l’ivraie), nous pourrons appréhender l’ensemble de la situation et faire quelque chose qui retrouve le sens que la société attend.

      Bravo pour le rêve !

      Répondre
    • L’Aviation va devoir se passer du kerosene de l’essence et elle pourra renaitre et avec le minimum de pollution .je ne vois rien d’autres a rajouter.

      Répondre
      • Si, quel est ta solution ? L’hydrogène, l’électrique ? Bien continuons à dépenser des milliards là-dedans et on en reparle dans 10 ans…

        Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        « Va devoir… »
        Au nom de quoi ? de qui ?
        Votre affirmation péremptoire démontre le degré d’endoctrinement auquel on est parvenu, et qui s’auto amplifie par répétition.
        Je ne dis pas cela pour vous juger, il est effectivement de plus en plus difficile d’exprimer autre chose que ce qui nous est martelé à longueur de journée.
        Dans le même esprit (tant pis si l’élargissement à l’actualité parait brouillon à Stanloc, qu’il veuille bien m’excuser…) on vient de nous publier un sondage qui chiffre à plus de soixante dix pour cent le nombre de Français qui approuvent les mesures privatives prises par le gouvernement…..
        Combien, parmi ces soixante dix, ont constaté que, sept mois après l’effet de surprise créé par le virus on n’a toujours pas une seule structure d’accueil temporaire supplémentaire , pas un seul respirateur de plus, pas une seule personne embauchée pour aider les soignants professionnels dans les tâches non médicales et pourtant très accaparantes pour traiter les malades infectés ?
        On savait pourtant bien que toutes les mesures pour ralentir la propagation du covid allaient forcément augmenter la durée d’activité et de nuisance de celui-ci, non ?
        Les chinois ont construit un hopital provisoire de 1000 lits en moins de quinze jours, et le virus est quasi sans effet à Wu Han aujourd’hui….
        La propagande officielle est donc bien plus plébiscitée que la nullité de nos gouvernants n’est dénoncėe….
        On répète trop volontiers ce que le voisin a dit, ce dernier répétant à l’envie ce qu’il a vu à la télé…..ça lui procure une telle sensation d’exister et de savoir !…

        Répondre
      • Je veux bien inviter notre autre passionné, très fertile et dissert JBB, à faire cette pause : https://youtu.be/QrATizaiuLM qui dure 34 min et qui sont capitales dans les échanges qui a lieu ici.

        Répondre
      • Pour détendre JBB, (j’espère) sur le nombre de lits, Axel Kahn dialatélé : https://www.youtube.com/watch?v=7XWgNHAVktU

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      • Pour qu’elle renaisse, il faut d’abord qu’elle meure, pour l’instant on y est pas encore, elle a juste un genoux a terre, dès que le vaccin sera effectif tout le monde se jettera sur les billets d’avion comme sur les achats de voitures neuves à la fin du confinement.

        Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        @pilotaillon et plasticplane
        J’ai dû mal me faire comprendre, si c’est le cas je m’en excuse.
        Je ne nie en aucun cas les vertus de la « loi du marché », et encore moins l’avantage que procure l’argent (on est tous, à notre échelle, des investisseurs dès qu’on a la chance de pouvoir affecter un peu de nos ressources à autre chose qu’à survivre).
        Mais je maintiens que la faillite des politiques à réguler les fonds détenus par des systèmes gouvernés par des voyous qu’ils ont trop laissé « grossir » est la véritable raison de ces catastrophes sociales que nous vivons.
        Souvenez-vous du temps où Hugues,Boeing (déjà…) Unilever et d’autres géants industriels étaient bridés par des politiciens courageux (aux USA, pays du libéralisme) par ce qu’on appelait à l’époque les « lois anti trust ».
        La mondialisation, dans laquelle tous nos politiciens libéraux actuels ont plongé tête baissée (achetés ? naifs ? menacés ?) est un concept que ces financiers hors catégorie capables de tuer toute une industrie sur un simple transfert monétaire ont inventé pour faire sauter ces fameuses barrières anti trust.
        C’est juste ça que je dénonce, et en aucun cas les vertus d’un capitalisme en adéquation avec l’offre réelle et la demande effective…
        Et pour le climat, je maintiens que l’auto destruction de notre industrie nationale (en particulier l’aviation) dans le contexte de la crise actuelle est une connerie sans nom !….et sûrement pas une solution.
        Qui est vraiment derrière ces lobbies verts qui veulent achever l’économie Française ?
        Le savoir amènerait sûrement nombre d’intervenants écologistes honnêtes (en tout cas convaincus) sur ce blog à recentrer leur position .
        C’est d’ailleurs tout le fond du problème ; les militants verts « de base » sont tous honnêtes dans leur démarche, même s’ils sont naïfs, partialement informés et partiellement désinformés (à l’image des tirés au sort de la c.c.c.)
        La solution pour sortir de cette impasse ?
        Pour moi elle est assez simple (simpliste ? j’attends les contre arguments….)
        1) reprendre la main ; la politique nationale n’a pas à être influencée par des idées servant des intérêts extérieurs (religieux, écologistes ou autres)
        2)recentrer notre production d’énergie sur ce qu’on sait très bien faire ; le nucléaire.
        On a perdu du terrain dans ce domaine, mais encore une fois c’est sur l’influence sournoise d’intérêts étrangers qui ne supportaient pas notre avance (les Allemands, avec leurs verts anti nucléaires….tiens tiens, innocents, vraiment ?)
        Ca permettrait en plus d’envisager la production propre d’hydrogène en quantité significative tout en se débarrassant de ces boulets inéfficaces que sont les panneaux solaires et les éoliennes (là, Jancovici a raison).
        3)retrouver notre maitrise en matière de production de biens de tous les jours, en particulier stratégiques (alimentaire, automobile, médical,aéronautique, etc….)
        4)donner à la recherche (publique comme privée) les moyens de reprendre notre leadership en matière d’innovations, ce qui est entièrement compatible avec les trois premiers points.
        5) une fois tout ça mis en place, proposer des solutions au reste du monde pour optimiser le combat contre le réchauffement, ce qu’on sera alors en position de force pour faire…

        Là, en se focalisant sur les objectifs de la cop21 (une mise en valeur de Fabius, rien d’autre) dans un contexte de délabrement national, on met la charrue avant les boeufs….et en plus on affame ces derniers tout en les faisant marcher à l’envers….
        Et pour réussir tout ça il ne faut pas trop attendre d’aide des Allemands et des Hollandais, il suffit de relire l’histoire de l’Europe…..
        Les Américains, n’en parlons pas….
        Alors pourquoi pas les Russes ? Ils ont de l’uranium, ils n’ont jamais été anti Français (c’est plutôt l’inverse, nos dirigeants, inféodés aux Allemands et donc aux Américains ont toujours été anti Russe) en tout cas c’est une collaboration naturelle qui mérite d’être envisagėe…
        Mon avis….

        Répondre
    • Le rêveur voulait juste dire qu’avec 300000 personnes, la masse critique pour créer une dynamique de pensée, de communication et d’action était largement atteinte.

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  • Bien écrit ! Bien dit ! Bravo !!
    Action….!!

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  • Il faudrait commencer par dissoudre DGAC et EASA et même FAA qui ont abouti par dogmatisme administrativo-securitaire a stériliser totalement l’innovation en aviation légère et à multiplier le coût d’un avion neuf en euros constant par 5 en 50 ans, de sorte que la majorité de ce qui vole aujourd’hui sont justement des avions de 50 ans d’âge, équipes de moteurs encore plus vieux de conception, parce qu’il n’est juste pas possible de voler moins cher sur des avions plus récents, en dépit de tous les progrès qui auraient pu être faits

    Et je continue pas sur le sujet, il y a de quoi en faire cinquante pages

    La logique étant qu’administrativement on ne prend aucun risque à faire ce que l’on faisait hier alors qu’autoriser quelque chose de nouveau, on sait jamais….

    Répondre
  • Avant de dépenser des milliards dans des « solutions ZERO-EMISSIONS » utopiques aujourd’hui, dépensons plutôt quelques millions dans des solutions « bas carbones » plus réalistes et immédiatement faisables. Ca serait déjà bien de prendre cette direction.

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