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Dassault dévoile le remplaçant du Rafale

Le NGF, pièce maîtresse du SCAF franco-allemand sera un avion piloté. © Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Le salon Euronaval (Le Bourget, 23 au 26 octobre 2018), est l’occasion pour l’avionneur de Saint-Cloud de lever un coin de voile sur son concept de « New Generation Fighter ».

Ce NGF est destiné à occuper une place essentielle dans le projet franco-allemand SCAF (Système de Combat Aérien Futur) développé par Airbus et Dassault, et dont la France (comprendre Dassault) aura la maitrise d’oeuvre. La maquette présentée sur le stand Dassault à Euronaval montre un avion piloté, sans dérive, sans canard, avec des entrées d’air trapézoïdales à la mode du F-22.

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68 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Les dérives c’est pour les poissons. Jamais vu un oiseau avec une dérive.

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    • Ouaip, ça fait 115 ans que l’aviation existe et qu’on essaye de faire comme les oiseaux et de voler sans dérive. On a toujours pas réussit…
      Pourtant y’a du monde qui a essayé !
      Il ne me semble pas que Dassault ait fait une découverte aérodynamique ou électronique liée à une nouvelle gouverne qui permette d’avoir de la stabilité (statique ou pilotée) et une gouverne (même virtuelle) efficace de lacet.
      Il nous faudra encore des vraies dérives physique pendant quelques années…

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    • et les oiseaux battent des ailes – on devrait essayer.

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  • Oh yes ! Ou comment reprendre le « principe des ailes à géométrie variable », des tomcats et raven à la sauce stealth. Et permettre un vol supersonique en mode furtif maximum, et retrouver un forte maniabilité lors des phases combat tournoyant. Bien vu !!!

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  • Ho yes ! Que voilà une bonne idée, le système des ailes à géométrie variable, mais à la sauce stealth. Bien vu ! Mais je souhaite revenir sur la partie drone de combat. Même si je suis certain que la technologie, permet le vol autonome ; tout ces fabuleux appareils ont besoin de satellites, en tant qu’intermédiaire pour réussir leurs missions. Nous sommes quasiment certain, que nos potentiels adversaires, ont largement de quoi détruire ces intermédiaires, aussi bien par tir terrestres que spatiaux, sans oublier bien sûr le piratage et le brouillage. Si je ne me trompe seule l’ IA poussée au maximum permettrait alors l’autonomie de combat. Si non dans le cas de la perte des satellites ou des relais, ce serait l’élimination des drones. Donc dans l’ordre de combat réel et efficace on met en 1 l’avion piloté, en deux le drone IA autonaume, mais là on frise Terminator, et en trois les drones semiautonaumes. C’est là que le concept de Dassault, est bien vu, car il garde le meilleur de chaque monde. En effet vue la non expérience en combat réel, à force équivalente des drones de combats, le seul facteur sur de cette équation, c’est le pilote dans son appareil. Qui lui en plus peut transmettre via sa liaison de données continue des ordres et des données de combat aux drones tout au l’g de la mission.

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    • par Guillaume Maquignon

      Pour moi, il y a peu de chance qu’il puisse rester des pilotes dans les avions, si cela devait être le cas, ce sera devenu un maillon faible, que vaudra un pilote fasse aux manoeuvres que pourra effectué un drone? Et qui se risquera à mettre en jeu la vie d’un pilote alors que celui ci pourra piloter son avion de n’importe ou dans le monde, dois je parler des économies qui pourront être faite si il n’y a plus de place pour un pilote? Sincèrement, je pense sérieusement qu’il n’y aura plus de pilotes dans les « avions, drones semi autonomes? » de sixième génération.

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      • C’est oublier l’histoire de l’aviation et des différentes armées. Les militaires ne sont pas des ingénieurs rêvant d’être toujours à la pointe ultime de l’avancée technologique et des modes. Ils ont une mission a effectuer, en toutes conditions, et ils anticipent cela assez bien. Les arguments du Catalan me conviennent assez bien.
        Coté histoire, les USA avaient juré leurs grands dieux que les mitrailleuses et les canons étaient de l’histoire ancienne au sortir de la deuxième guerre mondiale. La mode était au jet supersonique et aux missiles, et l’armée US n’avait plus que ça en unité. Résultat durant la guerre de Corée, les Russes attaquaient les bases de fantassins US avec des vieux biplans en bois volant à 120km/h ! Indétectables aux radars de l’époque, indétectables par les missiles, impossible à descendre avec des chasseurs supersoniques ! Même les Tigercat, dernier avion hélice du lot, n’y arrivait pas car trop rapides… Alors les USA on dut remettre des canons aux avions de chasse, et même ressortir les Skyraider qu’ils appelaient affectueusement (ou pas…) les « Spad », rapport à 14-18…
        De nos jours, les avions de chasses, même de 5ème génération, ont toujours des canons.
        On pourrait croire à des armées attaquant de loin, arrivant en supersonique poser un missile 50km avant la cible et faire demi tour ventre à terre ? Oui, mais finalement on envoie toujours des hélicos avec des commandos bien humains sur le lieu même de la bagarre…
        Aujourd’hui, les USA sont maitres du GPS, et diminuent la qualité du signal voire peuvent le couper quand ils veulent. Galileo est au point pour être autonome ?
        Je crois bel et bien que l’homme a toujours sa place sur le terrain.

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  • Oui c est justement a quoi je pensais : ne sortir des derives repliables que lorsque les besoins de la mission l imposent par ex en dogfight…. Le reste du temps en vol d approche derrives repliees avec moins de trainee et de reflections radar

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  • Tous ces commentaires sont assez surréalistes !!
    Petite synthèse personnelle:
    -une dérive n’est pas strictement nécessaire au vol d’un avion (cf B2, X36,… qui n’en ont pas)
    -elle contribue cependant à l’amélioration des performances, plus particulièrement en fortes évolutions de type combat aérien et interception
    -la formule américaine à 2 dérives seait préférable (moins de masse, plus de carburant, plus de sites d’implantations de capteurs, possibilité d’inclinaison pour mieux gérer la signature EM,…), mais Marcel Dassault a toujours refusé, précisément pour que ses avions se démarquent des formules US…
    -le pilote est indispensable dans beaucoup de circonstances, particulièrement en combat aérien à courte distance (format 1°et 2° guerre mondiales, guerre de Corée, guerre du Kippour), en effet on n’est pas prêt de sortir des systèmes de type IA qui supplanteraient un pilote entrainé, d’autant plus qu’on n’est pas prêts de disposer du système sensoriel pour l’alimenter qui ait les performances du couple vision-cerveau de ce même pilote entrainé
    -le pilote n’est pas strictement indispensable pour les missions d’interception à moyenne et longue distance où l’essentiel pour le pilote se passe en tête basse avec des délais de réactions compatibles d’une transmission vers une station sol
    -même réflexion pour les missions air-surface ou le tir se fait sur objectifs préparés ou acquis à bord par des capteurs radar ou optroniques pilotables depuis le sol (c’est ce que font les drones armés actuels type Reaper ou autres)
    -une approche séduisante au moins sur le papier pourrait consister en un système de plateforme à cellule pilote amovible pour être remplacée selon les missions par une cellule communications + système drone armé
    -enfin il n’est pas faux de dire que l’ego des pilotes a beaucoup joué dans le retard des armées à étudier et se doter en autonome de ces technologies. N’oublions pas que la grande majorité des CEMAA sont issus de la chasse (les pilotes aux yeux bleus etc…)
    -il faut pour être honnêtes ajouter que la DGA et l’AA ne sont pas les seuls coupables, les industriels français quels qu’ils soient se sont savamment ingéniés à tout faire pour ne pas s’organiser, voire couler systématiquement les projets et les idées de leurs concurrents…. et c’est valable pour tous : Aerospatiale devenue Airbus, Dassault, Sagem devenu Safran, Thales etc…

    Et voilà pourquoi la France a 10 ans de retard et pourquoi on a du s’équiper en urgence de Reaper américains, parce que les besoins opérationnels sont têtus et que le drone armé est une superbe classe de solutions pour un grand nombre de ces besoins.

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    • Point de surréalisme ni d’acharnement négatif pour ma part, juste du bon sens aérodynamique et de l’analyse directe de ce que je vois.
      Oui, on fait voler (et on rate aussi) des avions sans dérive depuis les tout débuts de l’aviation. Mais pour voler sans dérive, les faits et l’aérodynamique sont têtus, il faut quelques morphologies adaptées parfois assistées par l’électronique.
      Les oiseaux volent sans dérive, oui, mais ils ont un corps souple et musculeux qui se déforme en continu et en instantané pour adapter la « forme » de l’oiseau à la manœuvre courante ou à la stabilité courante demandée. Ainsi par exemple la queue plate de la quasi totalité des oiseaux peut se tordre pour former dérive au besoin. Les oiseaux disposant de gros becs tel le Toucan ne sont pas connus pour leur qualités de vols. Les oies ou albatros, si.
      Tous les avions sans dérive ayant volé et démontré des qualités de vol acceptables ont une morphologie adapté à cela. Entre autre et en particulier, une surface latérale (nettement) plus importante en arrière du centre de gravité que devant, permettant une auto-stabilité en lacet. Si pas de surfaces latérales notables, de la flèche au bord d’attaque des ailes provoque cette stabilité de route.
      Il en va ainsi de toutes les ailes volantes en flèche ayant volé à ce jour et pilotables. B2, Neuron, X36, X47, Horten de tous types, Northrop…
      Santos-Dumont à bien fait voler son 14bis à Bagatelle en 1906 avec la dérive devant. Nous avons compris maintenant que son avion était en fait impilotable et instable. il n’est d’ailleurs connu de cet avion que 3 vols il me semble, l’un de 60 ou 66 mètres, l’autre de 220m, et un dernier brisant l’avion. Pas glorieux, mais c’était le premier. Il volait le matin, sans vent, sans perturbations, sans contrôle aussi…
      Blériot a aussi essayé un canard à dérive avant, le Blériot 5, qu’il a abimé et très vite modifié en ajoutant une énorme dérive en arrière du centre de gravité pour avoir une « chose » stable et pilotable. Ensuite on a commencé à comprendre l’aérodynamique… 😉
      Pour revenir au Rafale « NGF », sa forme actuelle fait que le centre de gravité très en arrière, quelques part en arrière du bord d’attaque de l’aile, fait qu’il n’y a absolument aucune surface verticale derrière le centre de gravité, alors qu’en avant de celui ci se trouve un très long nez et une cabine produisant forte surface latérale déstabilisante. Je n’ai pas besoin de plus pour affirmer qu’il est involable ainsi, même avec des gouvernes crocodiles en bout d’ailes et je ne sais quel gyroscope…
      C’est pas de l’obstination, c’est de la mécanique du vol.
      Tout avion naturellement instable de conception et piloté par centrale inertielle dispose de commandes de vol efficaces pour contrôler l’avion sur tous ses axes. Plan canard du rafale par exemple. Dans le cas du Rafale NGF, je ne vois aucun moyen de piloter avec puissance l’axe de lacet. A suivre !
      Tiens, pour mémoire, les F-104 expérimentaux et autres X-15 qui montaient quasi dans l’espace à des altitudes ou les gouvernes et surfaces portantes ne marchent plus, pilotaient leurs attitudes par des système de contrôle à base de jet de gaz par des viroles tels les capsules Mercury et Apollo qui suivront… Sans ça, ils partaient en vrille… Demandez à Chuck Yeager !

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    • Salut je voudrais un jour devenir ingénieur en aéronautique mais je pense qu’il faut laisser les ingé faire ce qu’il veulent ( sa a plutôt bien marcher depuis le début ) Dsl pour les faute d’orthographe et de tout se que vous voulez

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  • Les oiseaux n’ont pas de dérive et ce depuis des millions d’années. On doit bien réussir à faire voler un aérodyne sans dérive non ? Et puis le X36 et le B2 spirit volent bien. Alors pourquoi cet acharnement négatif ?

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  • Et bien sûr Dassault nous a habitué aux supertankers volant ! Il est bien connu que leurs employés sont des cancres pas foutu de pondre un bon appareil .. ils feraient mieux de recruter les genies qui deposent leur brevet en commentaire sur cette page, et la on aurait le meilleur appareil de tout les temps ! Enfin, c’est ce que j’ai crû comprendre…

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    • « Enfin c’est ce que j’ai cru comprendre… »
      Quand on ne sait pas de quoi on parle il ne faut pas se sentir obligé de laisser des commentaires 😉

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    • Mais non… Je dis juste que c’est une première maquette « de concept » pour faire causer, et ça marche ! Voir le nombre de commentaire ici (et surement ailleurs).
      Le remplaçant du Rafale ! C’est quand même un truc qui vient une fois tous les 20 ou 30 ans, ça se fête !
      Pour le coté technique, je suis bien placé pour savoir qu’on ne doit jamais montrer exactement ce que l’on va faire aux concurrents. Donc le NGF va dans les grandes lignes ressembler à ce que l’on voit aujourd’hui, mais il faut considérer ce NGF comme un « Concept Plane » de ce que sera réellement le Rafale 2.
      Mes moyennes connaissances appliquée (pas théoriques) en aérodynamique m’indiquent immédiatement que ce que je vois n’est pas volable même avec toute l’électronique du monde. C’est un fait, pas un fake 😉
      Il y a d’autres exemples comme cela dernièrement de concepts d’avions présentés en grande pompe à la presse qui après quelques mois ou années d’études en vue de faire un vrai prototype et non un Powerpoint diffèrent grandement sur le point de vue aérodynamique et de la répartition des surfaces… Par exemple il me semble l’Aérion ou un autre avion se voulant supersonique à vu son nez notablement raccourci et sa ou ses dérives notablement agrandie(s)… Un ami qui avait voulu faire une maquette de cet avion à grande échelle, doutant, à fini par faire des tests sur des maquettes plus petites volantes pour se rendre compte que l’avion ne volait pas et voulait faire demi tour tous seul ! Il volait bien en marche arrière ! Il a fini par enlever 30% de la longueur du nez pour que ça vole… Bizarrement quelques mois plus tard des nouvelles de la startup qui conçoit la chose réelle montrent de nouvelles images au nez raccourci… Un aérodynamicien avait du étudier le sujet…
      C’est comme les voitures ! les designers dessinent des concepts car fabuleux, mais les bureau d’études doivent leur faire passer des crash-test, y loger des moteurs, des portes, des roues démontable quand on crève… etc…
      Ca fait depuis que l’aviation existe que l’homme essaie de se passer de dérive (voir les REP en 1907-1908, les ailes Horten des années 30-40, divers protos NASA, etc…). Il n’a toujours pas réussi 100 ans après. Ca avance, mais c’est pas gagné.
      Je suis très curieux de voir ce que va faire Dassault.

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    • merci pour ceux qui comme moi passent leur journee a donner le meilleur de leur experience et savoirs faire chaque jour pour que volent les Rafales… et avec envie et passion car brevete…. mais PPL! 😉

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  • On ne lui demande pas d’être beau. Le combat aérien ne sera jamais fait par des mannequins

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  • Ca marche au pétrole ?

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  • Le lobby des pilotes de char !!
    Il fallait la trouver celle là….

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  • On sera toujours en retard et sa cet pas bon pour notre défense . Si l’Europe aurait une vraie aptente notre arme serais plus ridicule .

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  • De tous les commentaires lus, je ne vois qu’un argument qui favorise le maintien d’un pilot à bord. C’est celui de la redondance. Si l’ensemble de la flotte est piloté soit, à distance, soit automatisé, que ce passe t’il si les systèmes informatiques sont piratés ? La composition d’une flotte aérienne du futur se mélangera de système autonomes et de systèmes piloté à bord.

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    • Plutôt qu’un pilote, disons que ce sera un comjfac très très forward

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    • @ OG : C’est pourtant évident. Un drone sans pilote doit être piloté à distance via une liaison de communication satellite avec une bande étroite histoire de ne pas « arroser » toute une région avec le signal de communication (ce qui permettrait à l’ennemi de détecter et de brouiller le signal) . Hors dans ce cas cela péjore la maniabilité « possible » du système. imaginez un canal de communication fin comme un tube néon. L’aéronef vire sur l’aile… Son antenne étant sur le dos, le contact avec le satellite est perdu… Le Drone n’est plus commandé… Tout en essayant de virer seulement à 4g. C’est bien loin des 11g sur Rafale non ?
      Vous me direz » oui mais quand le drone se remet à plat la communication revient ». Mais « quand » c’est au bout de combien de temps ? Autrement dit si le signal est perdu au bout de combien de temps le drone devrait-il voler en ligne droite pour récupérer le signal ? => vol en ligne droite = cible facile (et il drone n’a pas vraiment tourné ou alors tourné en rond)…
      Quand à l’IA magique : Qui veut un Terminator T1000 dans les airs ? Même le T1000 se reprogramme. Un humain c’est plus dur aujourd’hui.
      En espérant vous avoir éclairé.

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      • merci pour ces commentaires pertinents

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      • Un post qui commence par « c’est pourtant évident » ça n’annonce jamais rien de bon…
        Il est totalement inutile de conserver une liaison permanente avec le drone, il faut uniquement lui transmettre des objectifs, éventuellement mettre a jour la situation tactique. Ce n’est pas un avion téléguidé, c’est un drone… Il EST autonome, et c’est l’IA qui décide comment réaliser l’objectif, que ce soit « rentre a la maison » ou « attaque ce bâtiment ».

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      • @aviapics : je pense que vous ne m’avez pas compris. Alors oui vous avez raison, aujourd’hui on sait faire des systèmes automatisés pilotant un aéronef d’un point A à un point B à très basse altitude avec évitement des obstacles terrain (suivi terrain du Rafale par exemple).
        Cependant comment faire vos mises à jour en cours de mission sans communication quasi permanente ?
        Les données du problème sont les suivantes : un satellite doit pointer un faisceau de communication en un endroit très précis (disont 30m près) en territoire ennemi pour éviter d’être écouté par l’adversaire. Sa cible (le drone) est mouvante ET invisible (elle n’émet pas puisque pas de comm permanente). La seule solution est bien une émission périodique du drone pour permettre au satellite de recaler sa liaison et faire les mises à jour de la mission.
        Ensuite compte tenu des vérifications obligatoires (être sûr que c’est le drone qui émet et non une émission ennemie) lors de la reprise de communication et du temps que cela impose, je pense qu’il vaut mieux un faisceau de communication permanent et très étroit plutôt qu’un signal discontinu et forcement un faisceau de comm plus large pour garantir la réaquisition (le drone fait un bip, le satellite se réaligne sur le bip et émet la demande d’identification préalable à l’envoi de données; entre temps le drone a bougé. Il faut donc émettre sur toutes les positions possibles du drone).
        Cordialement

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    • Je ne suis que moyennement d’accord avec vous. En effet, les USA usent et abusent des drones depuis longtemps, et il n’a jamais été fait état, même en rumeur, qu’un de ces drones ait été piraté.

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  • Si le vénérable Marcel voyait ça, il en serait certainement outré ! Que cette « chose » est laide !! Croyez-vous vraiment qu’elle puisse bien voler ?

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    • Je le trouve très beau, au contraire. Il volera bien.

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    • Les gouts et les couleurs ça ne se discute pas …perso je le trouve pas mal et assez futuriste. Reste à savoir si il volera bien.

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    • Ce n’est pas fait pour être beau cela est fait pour faire la guerre. Les avions de chasse vont être de plus en plus vulnérables s’ils n’évoluent pas rapidement et la furtivité en fait parti d’ou sa forme. Des missiles hypervéloces de nouvelle génération sont entrain de voir le jour dans les armées moderne et malgré les futurs progrès des avions de chasse je crains pour eux que cela ne devienne compliqué de contrer ce genre de missile hypervéloce qui peuvent atteindre des vitesses folles entre mach 5 et Mach 8 voir 10 pour les plus avancés.

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    • Laide ????

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    • C’est une première maquette « concept » destinée à la com’ et à faire parler… C’est forcément très loin de la vérité.
      Par exemple, dès qu’un aérodynamicien aura mis les pattes là-dedans et simulera une mise en virage serré ou une mise en vrille, que la double dérive de belle surface réapparaitra comme par magie… Façon Su-30… Au vu des proportions, ce n’est pas des gouvernes « crocodile » façon Neuron sans bras de levier (pas d’envergure) qui pourrons contrôler le dérapage, ou alors au prix d’une trainée phénoménale => pas acceptable.
      Le neuron à plus d’envergure et pas de surfaces latérales en avant du centre de poussée. Il ne se veut pas hyper maniable ni rapide.
      Du coté du B2, il s’avère que cette chose est un peu une misère incommensurable à faire voler ! Vous ne verrez quasiment aucune photo en vol ou les gouvernes crocodiles sont entièrement fermées. Il est hors de question d’être maniable. Le cahier des charges disait : on ne veut pas voir cet avion au radar. C’est tout… Des allemands on fait voler un gros B2 modèle réduit échelle 1/12ème totalement maquette de forme et de gouvernes : c’est assez marginal à faire voler malgré les nombreux gyroscopes à bord. Le vol est très ressemblant à ce que l’on connait du B2 réel : à plat, larges virages, aucune manœuvre brusque ! Un copain aérodynamicien avait passé une maquette du B2 en soufflerie : c’est stable, mais marginal…

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    • J’y ai travaillé pendant 36 ans chez M.Dassault pour vous en parler. J’ai connu le MIR III, le MIR F1, L’Alpha Jet (en pièces de rechanges), le MIR 2000, puis le RAFALE et enfin la famille FALCON. Marcel Dassault, à presque dessiné le RAFALE, il voulait un avion avec une aile delta. Et il l’a eu (comme le MIR4000) Donc, s’il pouvait encore voir le nouvel avion se réaliser, il serait je pense content que son aventure continue même avec d’autres pays.

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  • Je pense personnellement que malgré tous les avantages des drones, un avion avec pilote embarqué sera bien plus efficace qu’un drone. En effet, il se pilote plus facilement car le pilote sent son avion et sait mieux ce qu’il fait en fonction de ça.

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  • Bonjour à tous! Il est écrit avion piloté, cela suppose qu’il y’aura un pilote à bord ou bien au sol?

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    • Vu la forme, il y a un cockpit. Donc un pilote dedans.

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    • Je suis entièrement d’accord avec toi.qui puis ai l’avion qui nous ai présenté n’est pas un drone.on parle du SCAF et d’un proto.une association entre France et Allemagne à était signé.développement SCAF amélioré. Aucun dessin finalisé signé.la seul chose sur à l’heure d’aujourd’hui c’est qu’un nouveau projet est entreind de naître et les differentes nations travail déçu et biensur sur le SCAF.avion 6generation rien de plus. Et bien-sûr avion avec pilote

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  • Pfff …. Un avion piloté ? Encore le lobby des pilotes !
    Un avion de combat avec un pilote, ça coûte sans doute au moins deux ou trois fois plus cher en coût total de possession, et ça ne reste pas longtemps en l’air.
    La France a pris 20 ans de retard par rapport aux US dans les drones à cause de ces pilotes, et on continue ! C’est dramatique. Et à la fin on se rend compte de son erreur et on achète les drones américains. Mais ces drones ne servent presque à rien, ils ne sont toujours armés !

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    •  » La lobby des pilotes  » . .C’est évident loool!!! Ce sont les pilotes qui dictent les stratégies de la défense ^^
      ..Enfin, pour l’armée de l’air. Dans la cavalerie, ce sont les pilotes de chars, etc.. C’est d’ailleurs un gros problème dans l’infanterie: 1500 lobbyistes par régiment, sans syndicat, c’est ingérable..
      SÉRIEUSEMENT: malgré les fantasmes de l’AI, l’unique élément capable de discernement, de ruse, d’instinct et de ré-articulation spontanée, c’est l’homme. Et je parle d’expérience.
      L’avancée américaine? Le F-35 en est le parfait exemple: Une armée gonflée comme un ballon de baudruche qui n’a d’autre expérience concrète que les déserts orientaux, et justement, ce qui leur fait défaut, c’est la qualité des hommes.

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      • Il n’a pas tort. Je garde encore le S&V spécial salon du Bourget 2007 dans lequel Abrial écrit noir sur blanc que l’AA n’a pas besoin de drones.

        L’histoire ne dit pas s’il a dit cela car il le pensait vraiment, ou parce que les industriels français étaient incapables d’en fabriquer un. Ou parce que l’arrivée des drones se serait faite au détriment du nombre de rafales, et que le rafale était la priorité.

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      • Par contre, penser que l’homme a une chance contre l’IA, c’est oublier les nombreuses victoires de l’IA dans bien des domaines, y compris militaires. Et y compris dans le domaine du combat aérien. Il suffit d’une dizaine de combats un contre un pour que l’IA prenne définitive l’avantage. Et un combat un contre un reste simple. Plus c’est complexe, plus l’IA prend l’avantage.

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    • Un drone et un avion de chasse au sens où on les entend aujourd’hui ne sont pas la même chose. Même sans pilote, un Rafale ou équivalent ne peut pas rester bien longtemps en l’air, il n’est pas fait pour l’endurance !

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  • Bonjour l’absence de dérive est compensé a l’aide des gouvernes, grâce aux commendes de vol électriques. Celles ci prennent automatiquement la position nécessaire pour compenser. Comme pour le B2 spirit qui si je me souviens bien comporte plusieurs gouvernes orientables différemment sur chaques ailes

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    • Sauf que ni le B2, ni le neuron ne sont supersonique, et que tous les chasseurs de 5ème génération sont équipés de double dérives pour conserver une certaine stabilité propre aux écoulements supersoniques..

      Répondre
      • De plus, sans dérive ni canards, la manœuvrabilité risque d’être largement inférieure à celle d’un Rafale. Tout miser sur la furtivité peut être dangereux : des contre-mesures sont développées ( radars à grande longueur d’onde, détection infrarouge beaucoup plus efficace,…). Ce nouvel avion est peut-être taillé pour les allemands qui cherchent en priorité un camion à bombes pour remplacer leurs Tornado.

        Répondre
      • A quoi cela sert t-il à un chasseur d’être supersonique aujourd’hui en opérations ? à part lors de la PO ou lors d’entraînements ? d’autant qu’en super, un chasseur consomme beaucoup, et n’y reste donc pas longtemps (et c’est vrai pour tous les chasseurs ça, 4e ou 5e génération). Donc vaut mieux peut-être que le futut NGF soit + discret que supersonique…

        Répondre
      • Oui peut être mais je répond simplement a sa question qui était  » comment es-ce compensé »
        Et j’ajouterais simplement que l’écoulement d’air le plus difficile à gérer n’est pas en Supersonic mais en vitesse transsonic juste avant de passer le Mac. Le B2 est justement transsonic avec une V max de Mac 0.95. donc c’est réalisable stage a la maniabilité, n’oubliez pas qu’il s’agit d’un Bombardier de 50 m d’envergure, pas d’un chasseur.

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  • Bonjour, comment l’absence de dérive est-elle compensée ?
    Combien d’années pour voir un proto volant de ce bel avion? 20 ans?
    Cordialement,

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    • Enfin l’efficacité de notre technologie, avant tout, félicitation car la France ne reste jamais en arrière en matière de défense. Cet NGF est magnifique par sa forme unique. Mon souhait est de le voir, puissant et très rapide. Il est grant temps de surpasser tous le monde. Nous avons les meilleurs ingénieurs et un savoir-faire de par Dasault. Il n’est pas nécessaire de développer un avion en suivant les autres. Le but est d’être meilleur et envié par les autres. Petite demande : un projet du remplaçant du Charles de gaulle ? Oui c’est bien mais pourquoi ne pas en fabriquer deux et de cinquième génération ? Emmanuel Petit, un de nos meilleurs chercheurs peut également convenir par ses idées. Nous devrions à mon avis, réunir nos meilleurs chercheurs pour être au dessus de tous.

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    • Je verrai bien des tuyères à poussée vectorielles qui rendent inutile la dérive et permettent du coup de se passer aussi de sa traînée , sans sacrifier non plus la manœuvrabilité

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      • Le système vectoriel permet d’augmenter la maniabilité pour les manœuvres vives et intenses de grandes amplitudes. Mais le vectoriel n’est pas très efficace pour les petites corrections liées à une stabilité pilotée, donc de petites corrections très vives mais de très faibles amplitudes. De plus, le vectoriel ne marche bien que lorsque de la poussée est affichée « en masse ». Donc, en croisière lente c’est moyen, en descente c’est très moyen, etc… Que se passera t’il à l’attéro au moment de réduire les gaz par vent de travers ?
        Le vectoriel peut piloter un avion sans gouverne, oui, mais ce dernier doit être stable.

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    • À mon avis la dérive et les plans canards seront escamotables sur cet avion et ce pour maximiser sa furtivité dans certaines conditions opérationnelles.

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