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Futur avion de combat suisse : les quatre propositions décortiquées

En remplacement de ses 30 FA-18 Hornet et 26 F-5 Tiger, la Suisse veut acquérir entre 36 à 40 avions neufs. Un marché de 6 milliards de francs suisses convoité par quatre constructeurs. © Forces Aériennes Suisses

Avec une très courte majorité, le programme AIR 2030 se poursuit donc en Suisse et met aux prises quatre prétendants au remplacement des Hornet et autres Tiger. Voici les atouts et les faiblesses des quatre propositions : Rafale (Dassault), Super Hornet (Boeing), F-35 (Lockheed-Martin) et Eurofighter (Airbus).

Pour remplacer ses 30 FA-18 Hornet et 26 F-5 Tiger, la Suisse veut acquérir entre 36 à 40 avions neufs pour un budget de 6 milliards de francs suisses. Le choix du vainqueur est attendu au deuxième semestre 2021, avec des livraisons qui devront prendre place entre 2025 et 2030.

Les quatre avions en lice sont le Super Hornet de Boeing, l’Eurofighter d’Airbus, le Rafale de Dassault et enfin le F-35 de Lockheed Martin.

Deux choses sautent aux yeux :...

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6 commentaires

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  • Achat inutile ! Rétrocommissions motivantes ?

    Répondre
  • A mon humble avis le Super Hornet serait le meilleur choix, les pilotes et les mécanos ont l’expérience du Hornet depuis longtemps et ça fera probablement des économies d’outillage sans compter qu’avec les Hornets à bout de potentiel certaine pièces pourront être réutilisée !
    Economies aussi dans le réaménagement des fameuses « cavernes »

    Répondre
    • Je partage presque cet avis sauf que le Super-Hornet est presque un nouvel avion par rapport au Hornet. Il prend quasiment 1m de plus en envergure et en longueur et l’électronique ainsi que la motorisation n’ont plus rien à voir. Donc la synergie des pièces et des outillages entre les deux générations est quasiment nulle. Quant à l’aspect culturel, il ne faut pas oublier que les F18 suisses ont été acheté du temps de McDonnell Douglas et que c’est, depuis 1997, avec Boeing qu’il faut traiter.
      Cela n’enlève rien à la qualité de l’avion est éprouvé, plus rustique et économique qu’un F35 totalement hors sujet (faible en défense aérienne, dépendance US en MRO pour un pays neutre, encore mal dégrossi, chère à mettre en oeuvre…). Et puis, pour Boeing, si les contrats suisses et finlandais de remplacement de F18 sont remportés par des concurrents, ça ne le fait pas en termes d’affichage…
      L’Eurofighter donne une visibilité un peu faible sur l’avenir du modèle. Mais il est tout à fait dans les specs pour la DA. Et puis il offre une belle porte d’entrée chez Airbus pour les contreparties économico-industrielles.
      Quant au Rafale, il coche un peu toutes les cases dans cette affaire : rusticité, efficacité en DA mais également dans d’autres missions (assaut sol, rens… et redoutable avec l’Exocet pour défendre l’espace maritime suisse du lac de Genève!)… cela a déjà été validé dans la précédente consultation. Je dirai par contre qu’un des gros défauts du Rafale est le fait qu’il faille renouveler beaucoup d’armements (changer les Sidewinders pour des Mica notamment).
      Sur les aspects retours économico-industriels, les passerelles sont déjà existantes et à densifier. Rappelons que Dassault a acheté en 2019 la branche MRO aviation d’affaires de RUAG, donc des possibilités de collaborations à développer. Et puis Dassault est associé à Pilatus et Babcock dans la fourniture des PC21. Là aussi une synergie à poursuivre y compris en territoire helvétique. Parfois je me dis même qu’un rapprochement Dassault/Pilatus aurait du sens tant les gammes sont complémentaires et reconnues. Le PC24 n’est il pas le digne successeur du Falcon 10 ? Dassault continuerait d’explorer les gros modules de Bizzjets tandis que Pilatus poursuivrait les petits modules passe-partout. Le tout avec un PC21 qui deviendrait l’antichambre logique du Rafale puis du SCAF.
      Affaire(s) à suivre 😉

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      • Je cite: « Rappelons que Dassault a acheté en 2019 la branche MRO aviation d’affaires de RUAG, donc des possibilités de collaborations à développer. Et puis Dassault est associé à Pilatus et Babcock dans la fourniture des PC21… »
        Petit condensé de RUAG Aerospace:
        – Créée 1.1.1999 depuis l’industrie étatique existant dans ce secteur
        – Elle achète 2003 les résidus de Dornier en Allemagne et s’installe à Oberpfaffenhofen, droit sur Do 228NG
        – Elle achète les activités ‘Saab Space’ de Saab et les réunies avec les mêmes branches en Suisse (Oerlikon), nommée RUAG Space
        – Elle vends2019 les activités MRO dans les aéroports LSGS (Genève) et LSZA (Lugano) à Dassault Aviation. Ceci corresponds que les activités sur des machines civil.
        – Elle vends 2020 (sépt.) les unités MRO ainsi que la fabrication et la partie MRO de l’unité Do228NG à GA (General Atomics, siège à .San Diego, USA) La branche ‘structures aéronautiques’ de cette unité est restée chez RUAG Aero.
        Je ne voix pas Dassault dedans.
        En ce qui concerne le PC-21, Babcock est le teneur du contrat pour le système de formation et d’entrainement des pilotes de chasse pour la France et GB, basée sur du logiciel complexe, le PC-21 comme plate-forme et surtout l’intégration des systèmes de combat spécifique pour lesquels les futures pilotes de chasse sont à former. Donc un intermédiaire pour les deux clients finaux qui sont GB et F. Donc courant normale dans ce business.
        cosy

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    • je cite: ‘Economies aussi dans le réaménagement des fameuses « cavernes »’

      C’est faux. Les F/A 18 ne sont pas dans les cavernes. On a dû construire pour les Hornets des voutes de taille NATO , à cause de ca taille.

      Déjà pour les Mirages III dans les années 70, on les avait modifiées pour tourner la machine une fois rentrée au coeur de la caverne à l’aide d’une grue électrique. Pour les rendre plus court, toutes radoms des Mirages ont été pliés avec leur ‘lance-pitot’ à l’envers en quelques minutes à l’arriver. C’était une invention des FW Emmen (plus tard RUAG) ou les Hornets ont été assemblées.
      Cordialement
      Cosy

      Répondre

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