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L’Armée de l’air reçoit son deuxième Airbus A330 d’occasion

L’arrivée du deuxième A330 d’occasion coïncide à quelques jours près avec la vente des deux A340 entrés en service en 2006. A l’instar du monde civil, les armées reconnaissent qu’en matière de motorisation deux est mieux que quatre… © Armée de l’air et de l'espace

La flotte des gros porteurs de l’Armée de l’air connait une mutation profonde avec la mise en service des ravitailleurs MRTT et celle des premiers A330 acquis d’occasion. Voici un point sur l’évolution des flottes en voie de rationalisation. A noter que l'armée de l'air recrute en ce moment, dans le civil, des pilotes d'A330.

Il y a parfois de quoi de perdre un peu son latin dans le jeu de tric trac auquel se livre l’Armée de l’air avec ses Airbus. Il y a les anciens basés à Roissy, les A310 et les A340 de l’Escadron de Transport 3/60 Esterel. Il y  a ensuite l’A330 « présidentiel » mis en oeuvre par l’ET 60. Et depuis 2018, voici donc les A330 MRTT (Multi Rôle Tanker Transport) Phénix de l’escadron de ravitaillement en vol...

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30 commentaires

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  • Bonjour,
    J’ai fais un passage rapide sur ce site, car j’étais intéressé par cet article.
    Par contre, je suis stupéfaits par le délire de certains intervenants qui pénalises totalement les éventuelles discutions qui pourraient être positives.
    Sans compter, les éléments complètement faux annoncés.
    Continuez vos bonnes lectures.
    Cordialement

    Répondre
  • par Jean Baptiste Berger

    @Stormy
    Je crois que c’est vous qui dérivez, mon cher Stormy.
    Mes remarques sur la solidarité avec l’Afrique n’avaient pour but que d’utiliser votre propre exemple pour contrer vos leçons permanentes de morale sur la justice du recrutement militaire et le dénigrement systématique du recrutement civil.
    Itou pour les militaires Irlandais.
    Je n’ai aucune prétention en matière de générosité, chacun s’investit pour qui il veut dans ce domaine. La mienne, sûrement égoïste, se limite en quantité a des cercles concentriques, d’abord mes proches, ceux que j’aime, puis mes amis, mes copains, les gens qui partagent mes passions, etc.
    Je ne prétends sûrement pas être meilleur que vous dans ce domaine.
    Par contre, et certains, comme moi, s’interrogent, pourquoi systématiquement insister sur le mérite extraordinaire des militaires (je vous accorde que « bidasses » n’était pas bien malin de ma part) pour obtenir leurs ailes en comparaison de la prétendue facilité pour les civils d’obtenir les leurs (pochette surprise, papa paye les résultats des concours, c’est pas difficile de voler droit au PA, etc.)
    Sur ce blog je lis des commentaires émanant de pilotes volant ou ayant volė sur toutes sortes d’appareils, de l’ULM à l’avion de ligne en passant par l’hélicoptère ou l’avion de chasse (si l’ordre vous choque, allez-y, protestez, moi j’ai énuméré comme ça me venait..) et je crois que ça ne viendrait à l’idėe d’aucun pilote militaire (à part vous) de se sentir insuffisamment considéré par les autres s’il ne les dénigrait pas systématiquement.
    Je pense que tout le monde a compris le mérite personnel que vous avez eu pour devenir un pilote de chasse extraordinaire puis un commandant de bord civil au jugement inégalable, mais d’autres, que j’ai connus, et dont certains s’expriment sur Aerobuzz, ont également une histoire aéronautique très riche…..et ils répondent en général très gentiment à ceux qui s’expriment ici sans avoir leur expérience. (Et qui peuvent, comme ça m’arrive, se tromper parfois).
    En plus, permettez-moi de relever quelques contradictions…l’actuel commandant de l’école de l’air (dont j’ignore jusqu’au nom) a bien dû subir la même sélection que vous pour en arriver là, non ?
    A moins que le fait que ce soit une femme lui ait permis de s’affranchir des difficultés de cette sélection…dans ce cas merci de nous l’expliquer’ ce serait donc un cas particulier de vos généralités…
    Pour les 550 kts, pour moi c’est déjà vite, mais si vous préférez 650 ou même plus, ça n’avait pas vraiment de conotation dans mon propos, du moment que l’avion peut le faire….mais c’est amusant que même là vous trouviez à redire….
    (Et je n’ai pas dit que c’était facile sans entrainement…des fois que ça vous irrite que quelqu’un ait pu le sous entendre !)
    J’ai vu que, sur un autre article, vous vous en preniez aussi à Bernard Chabbert.
    Moi, comme beaucoup, j’adore sa façon de raconter des histoires d’aviation, et peu importe si parfois sa passion pour le sujet l’amène parfois à la frontière entre poésie et réalité, et pour son opinion sur Air France….et bien ça compense un peu la vôtre !🤣
    J’aime bien vos références (techniques ou historiques) sur l’aviation.
    J’aimerais que nos échanges (qui doivent parfois lasser quelques lecteurs, pardon à eux) soient plus orientés sur cette culture d’une passion, que j’éspère nous partageons tous, que sur ces jugements sur les mėrites des uns et des autres, militaires, civils, chasseurs, ravitailleurs, marins, etc….chez qui, de toute façon, on pourra toujours trouver des exemples de gens brillants comme de parfaits abrutis, et en égale quantité dans chaque catégorie représentée 🤣😇😂
    Merci à Gil pour sa patience…

    Répondre
  • J’ai trouvé pourquoi ce recrutement 330 n’interpelle pas plus que ça ceux qui n’ont connu que l’aviation de ligne, là où n’a rien d’autre à faire que piloter, au contraire des Armées (ce qui crée d’ailleurs quelques soucis quand on perd son emploi, pour raisons économiques ou médicales)
    C’est que l’on passe chez vous d’une compagnie à l’autre en changeant d’uniforme et de couleur de cravate à chaque fois, avec les galons qui un coup sont trois, puis quatre, puis redeviennent trois au fil des embauches et des faillites (il y a même des cockpits où tout le monde en a quatre, j’ai connu) Alors ils s’imaginent que dans l’Armée cela va être la même chose, que cela sera une expérience de plus….. désolé, là-bas acquérir des galons prend du temps, on commence avec un et c’est du sérieux, cela a une signification dans le reste des Armées et de la société, et l’épaulette sert heureusement à autre chose qu’à s’asseoir dans un cockpit. D’où ma rancœur tenace contre cette idée farfelue, probablement de général basier, comme celui (celle!) qui commande l’Ecole de l’air en ce moment.

    Sinon, Mr Berger et d’autres, pourquoi dérivez-vous ce questionnement à chaque fois vers la solidarité envers l’Afrique, la promotion sociale des défavorisés et tout ça ? cela n’a rien à voir avec la question (et les survoler à 550 kts ? pourquoi si lentement?) et pourquoi l’Irlande ?

    Répondre
    • @Stormy.
      Réduire le métier de pilote de ligne à « n’avoir rien d’autre à faire que piloter » témoigne d’une méconnaissance profonde de ce métier et d’une obsession à le dévaluer. Probablement pour vous grandir.
      Je déduis du mépris exprimé dans vos nombreux posts que vous ignorez tout des parcours souvent laborieux des pilotes professionnels volant sur des monomoteurs, bi-moteurs, bi-turboprops, bi-réacteurs, jusqu’à la ligne.

      Répondre
      • Il se trouve que j’ai fait « la ligne » comme vous dites, dans plusieurs compagnies et sur plusieurs avions, certains d’une taille fort conséquente. Je n’y ai rien fait d’autre que piloter, que j’ai été à droite ou à gauche dans le cockpit, et autour de moi c’était pareil. On pouvait éventuellement devenir moniteur de simu, ce qui attirait d’ailleurs nombre de collègues (boulot de sergent non-pilote dans l’Armée de l’air, bien gentil mais enfin…) Donc pour la méconnaissance vous repasserez. Vous dites « le parcours souvent laborieux… » des professionnels, « jusqu’à la ligne » (pourquoi ? c’est le summum ? il y a quand même mieux en aviation civile…moi je placerais les Canadairs au top, ou les hélicos du secours en montagne) Oui, laborieux, difficile de trouver les chèques à donner pour payer les formations, je suis bien d’accord. Et vous croyez que c’est facile pour les autres, tous les autres ? j’ai souvent entendu l’expression « né avec une cuiller en argent dans la bouche » pour ceux qui avaient fait l’ENAC/Pil … je ne vois pas en quoi ils auraient démérité – ils ont ma sympathie, on ne peut pas obliger quelqu’un à devenir militaire pour piloter des avions. Tiens, à mon époque à l’ENAC, existait la possibilité une fois diplômé de cette école de faire son service comme copilote sur Nord 262, dans l’Aéronautique Navale uniquement (toujours malins les marins, et l’Armée de l’air fausse route une fois de plus) Ils passaient un an à leur place, à droite comme aspirant sur cette machine qu’ils avaient connue à St-Yan, et tout le monde était content. Rien à voir une fois de plus avec ce recrutement sur 330, qui accepterait des gens sortis on ne sait d’où, leur donnant des galons et une position statutaire tombée du ciel, incompatible avec les servitudes du métier auxquelles ils échapperaient (et on ne va quand même pas mettre ces inconnus de la dernière pluie sur les missions nucléaires de dissuasion, non ?)
        Je reprends tous ces posts, et je vois un incroyable amas de contre-sens, de réponses à côté, de gens qui partent hors-sujet…. cela vaudrait le coup de donner ça à un professeur de français, qui après correction des fautes de grammaires et d’orthographe (Richard!) remettrait tout ça en ordre… et distribuerait quelques notes!

        Répondre
  • L’armée de l’air a besoin de compétences rapidement, elle va les chercher là ou elles sont disponibles, je ne vois pas ou est le problème. Ça a toujours fonctionné comme ça, et c’est tant mieux. Ou est le problème ?

    Répondre
  • Quelles missions pour les A 330 MRTT: Premièrement du transport classique, et ensuite des missions de ravitaillement.
    Donc, bonne initiative qui fait gagner le temps de formation initiale et de transformation sur l’aéronef, car les recrutés seront rapidement opérationnelle pour le transport classique, après une phase de transformation rapide sur les procédures militaires.
    Ensuite, ils seront transformés sur les procédures ravitaillements.
    Concernant le recrutement, je pense qu’ils le seront sur le statut « officiers sous contrat » avec limite de service de 20 ans (sauf erreur de ma part)

    D’autres part, il me semble bien que les américains sont habitués de se passage civil/armée et vise versa.

    Répondre
    • « après une phase de transformation rapide sur les procédures militaires… »
      Comme vous y allez ! C’est vrai que ça doit se faire en quinze jours… c’est tellement vrai que quand un pilote militaire veut devenir pilote de ligne, on ne lui impose qu’une « adaptation rapide » aux procédures civiles…

      « transformés sur les procédures de ravitaillement » ….
      Là aussi pour vous manifestement une simple formalité, un coup de tampon. On se demande bien d’ailleurs pourquoi l’Armée de l’air préfère prendre des anciens chasseurs pour ses équipages de ravitailleurs, plutôt que des pilotes venant d’escadrons de transport… la raison est qu’ils comprennent mieux les besoins des chasseurs qui viennent ravitailler sur eux, et au service desquels ils sont (documentez-vous sur la guerre du Vietnam, le Tchad, l’Irak..)
      Tous les pilotes de l’Armée de l’air étant officiers, on voit mal comment faire tenir tout ça en cinq (5!) jours de stage… Auront-ils un poignard ?
      En fait, il faudrait leur donner des galons de sergent, cela serait plus cohérent.
      Quant aux US, approfondissez les statuts de l’Air National Huard, de l’Air Force Réserve, avant de faire un parallèle (et pourquoi les US d’ailleurs ?)

      Répondre
      • Cher monsieur arrêté car vous devenez pénible à vouloir jouer sur les mots. A l’évidence vous êtes hors sujet.
        En conclusion, vous le dites, et bien dites le autant que vous voulez, car a priori vous croyez avoir la science infuse, mais vous ne convaincrez personne.

        Répondre
  • C’est amusant la quantité de personnes qui répondent à côté, préférant en général l’ironie sans fondement, voire l’invective.
    On peut espérer que l’Armée de l’air sait ce qu’elle fait, en ouvrant ce type de recrutement – encore qu’on puisse se poser la question dans une institution de plus en plus dominée par les basiers, les commissaires et les mécaniciens (comme l’actuel général des RH, tiens donc) Peut-être bien que deux ou trois pailleux ont rédigé ce nouveau statut sur un coin de table….
    Le problème sera aussi l’acceptation de ces copis – un peu gosses de riches quoiqu’on dise – dans leur escadron (auront-ils des tours de service au sol, des gardes, des permanences base, des cérémonies) et là s’il y a problème, ce sera facile de redonner un coup de barre, croyez-moi d’après les retours que j’ai déjà. Autant on est toujours content de voir revenir un ancien, autant se retrouver avec quelqu’un qui aura eu sa qualif 330 dans une pochette surprise ne sera pas envisagé de gaîté de cœur. Mais encore une fois, comme dans le civil, on fait tout pour faire redescendre le pilote de son piédestal (et là peu de monde me contredira) alors peut-être cela correspond-il à une politique plus ou moins consciente.
    Mr Berger, vous me dites que le monde est inégal, et qu’il faut en prendre son parti – c’est un peu comme les riches qui s’accommodent très bien du fait qu’il y ait des pauvres, ou des moins riches, et qui ne comprennent pas, mais vraiment pas, qu’il y ait des gens pour qui 100 000€ sont hors de portée, alors que pour d’autres c’est juste un petit investissement. Et croyez-moi, j’ai tout entendu à ce sujet, en de nombreuses années de compagnie aérienne (pour fixer les idées, autant même plus que ce monsieur de 86 ans qui nous décrit toute sa carrière…) Et vous nous dites avoir volé avec des cadets Air France (des petits gars vraiment très bien!) – eh bien, c’est parfait pour la compagnie en question, mais là encore une fois on parle du recrutement sous contrat A330 pour l’Armée de l’air.
    Tiens, d’ailleurs je ne pense que ça plaise beaucoup aux dizaines de pilotes du transport qualifiés sur d’autres machines et qui se seraient bien vus dans celui-ci. Qu’est-ce qu’on va nous dire maintenant, que c’est pour diversifier, démocratiser, relever le niveau comme je le lis ci-dessous?
    On ne gère pas une Armée comme une compagnie aérienne, un point c’est tout, et l’avis des civils importe finalement assez peu, à moins qu’ils ne se sentent légitimes aussi pour nous parler du recrutement de la Légion ou de la féminisation des équipages des sous-marins…..

    Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Euh…légitimes !
      Un peu quand même, non, au moins comme contribuables !
      Quand aux inégalités sociales je n’ai jamais dit (ce que vous sous entendez) que je m’en accommodais mieux que vous.
      Je constate, c’est tout, et d’ailleurs quand vous limitez votre générosité aux Français (les gens en Afrique c’est juste bon à survoler en basse altitude à 550kts, c’est bien de vous, non?) vous minimisez un peu cette part d’humanisme dont vous vous targuez, me semble t il.
      A vous lire, on pourrait croire que seuls les pilotes ayant exactement votre profil (mérite/recrutement/carrière/façon de réfléchir) sont dignes de gagner leur vie et de se faire plaisir en avion !
      J’espère que ce n’est que l’effet de votre manière assez triviale de vous exprimer qui provoque ce sentiment . Vous pourriez quand même dire certaines vérités sans chercher à rabaisser systématiquement ceux qui se donnent la peine de vous répondre ; A part quelques spécimens (qui d’ailleurs ne s’y risquent pas tellement, d’ailleurs) sur ce blog je ne lis que des commentaires de gens qui vous (me) valent largement.
      Et ils sont tous légitimes, quel que soit leur age !

      Répondre
      • Moi je ne vais pas sur un blog de la RATP ou des pêcheurs hauturiers pour m’exprimer sur leurs problématiques de recrutement.
        Mais de même que les médecins qui ne sont jamais contredits dans leurs cabinets et qui de ce fait se croient autorisés à pontifier sur tout, on rencontre beaucoup de ligneux (oui, si on dit « bidasses » on doit pouvoir renvoyer les compliments?) qui ont pris l’habitude dans leurs cockpits de ne pas être contrariés. Quand j’ai débuté dans cette occupation, c’est ainsi fou le nombre de fois qu’on m’a expliqué le Mirage III et les caractéristiques de l’aile delta…
        Ici c’est le ravito et à quel point c’est facile, ça continue….

        Répondre
  • Le problème des anciens militaires lors de leur reconversion dans l’aviation civile tient au fait qu’ils y débutent leur carrière avec une « génération » de retard.
    A Air France, ils débutent copilote à un âge où un copilote passe CDB. Ils volent souvent avec des Captains plus jeunes qu’eux.
    Alors conter leurs exploits passés est un emplâtre sur leur complexe.
    Partir sur Santiago avec 3 copilotes anciens militaires et on retrouve le Captain pendu dans sa chambre d’hôtel … pour éviter le vol retour !

    Répondre
    • Dommage pour le Captain, c’est vrai. Mais je peux vous dire – quel plaisir de partager le cockpit avec un ancien militaire qui pense comme vous, et de parler d’autre chose que de programmation et de la qualité des hôtels…. Se retrouver avec un Sud-Africain qui a volé à la guerre sur le même type de Mirage que vous, et avec qui vous tenez tout le vol à parler napalm et bombes à billes, ou de bons Anglais de la RAF avec leur humour et avec qui vous ruinez le bar de l’hôtel…. ou un Hollandais des F16, entrainé survie avec qui vous ferez du rafting ou plongerez hors de la cage avec les requins… eh oui.
      Alors, mr Anemometrix, complexe de quoi ? de ne pas avoir fait des ILS toute sa vie ?

      Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Euh…j’espère que cette histoire n’est pas vraie, parce que sinon ça donne raison à Stormy à 100% !
      (Sauf si c’est les trois vieux qui ont pendu le jeune….🤔)

      Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      …Et je n’ai jamais connu de problème en volant avec des anciens pilotes militaires, souvent plus agés que moi (au début….mais on viellit tous, n’est-ce pas ?).
      Et en plus, les « histoires de guerre (ou de paix…) bien racontėes par des pilotes qui les ont vécues, même si enjolivées, c’était toujours plus intéressant que les sempiternelles conversations sur la liste de séniorité, l’injustice de la fusion des compagnies, sur l’attribution des « codes retard » et autres sujets razoirs comme savent les développer certains besogneux. (Et je faisais pourtant partie d’un syndicat « rouge » comme les fustigent certains intervenants sur ce site, mais au moins eux agissaient plutôt que de blablater avec les dirigeants autour d’une corbeille de croissants…).
      Mais il y avait parfois (rarement) aussi des c…. comme partout, et ceux qui l’étaient devaient l’avoir déjà été dans l’armée….
      C’est la vie 😁.

      Répondre
  • Bonjour
    Je vous envoie un extrait des paroles de chanson de Renaud « Marche à l’ombre »
    Arrache-toi d’là, t’es pas d’ma bande
    Casse toi, tu pues, et marche à l’ombre !
    J’ai bien peur que ce copié collé soit hélas (3 fois) réaliste de l’ambiance du moment.
    Bonnes fêtes de fin d’année à tous, même aux ronchons et sectaires !
    Cordialement
    Michel BOUR

    Répondre
  • Ouh là , Stormy , moi qui pensais que le milieu Aero était une grande famille ! Dans ta diatribe tu as au moins raison sur un point, les gens comme toi ne devraient pas passer les filtres de sélection, qu’ils soient civils ou militaires !

    Répondre
  • par Krementchuck Yeager

    @ stormy

    Be carefull guy, target fixation ! The enemy is behind your back….

    Répondre
  • Il est triste et fort décevant de lire sur Aerobuzz de tels commentaires provenant probablement d’un ancien chasseur aigri… qui ne s’est jamais bien adapté au civil ni remis de ces émotions de jeunesse….
    Dans une période particulièrement difficile et compliquée pour le secteur de l’aérien civil ou militaire, mettre en place des « passerelles » provisoires pour utiliser momentanément des compétences techniques évidentes et disponibles m’apparait une bonne idée.
    Pour avoir successivement piloté comme officier dans le transport aérien militaire, y compris comme instructeur dans son académie, puis – toujours militaire – été pilote d’essais au CEV, enfin pendant 22 ans CDB, Instructeur dans des compagnies civiles françaises ou étrangères, où j’ai tenu en finale des postes de Directeur d’exploitation ou de dirigeant d’une compagnie charter, je pense avoir une certaine « expérience » du milieu « navigant technique »…
    Dans le choix de ses pilotes et encore plus de ses commandants de bord, un dirigeant doit bien entendu faire appel à des éléments « adaptables », volontaires et positifs, pas à des ronchons nostalgiques….
    Relever à un bon niveau à la fois le transport aérien civil comme militaire est – actuellement – un sacré challenge auquel il convient d’associer toutes les forces disponibles..
    Commençons donc par jeter les rancunes inutiles à la rivière…

    Répondre
    • Les commentaires partent à fond : c’est un chasseur, il n’aime pas les transporteurs / c’est un militaire, il n’aime pas les civils / il y a des idiots partout / arrêtez de faire le vieux ronchon (me dit quelqu’un de 86 ans) / ça doit être désagréable de voler avec lui …. alors que je ne parlais que du recrutement de ces copis A330 à partir du monde civil, et de rien d’autre. D’ailleurs personne n’a jusque là répondu sur le fond. Relisez mes arguments SVP….
      Pourquoi y voir de l’aigreur ? l’Armée de l’air peut prendre qui elle veut, ça ne changera pas ma vie. Un peu triste de voir des gens repeints avec des galons de capitaine, alors que par ailleurs et normalement, cela prend un certain temps et quelques filtres.
      Tiens, personne ne me contredit sur l’argent, c’est révélateur.

      Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        Bon, Stormy,
        Je n’avais pas envie de répondre parce qu’au fond je suis certain que vous êtes plus provocateur que réellement désagréable (sinon, certains auraient raison et ça ne devait pas être bien marrant (carrément impossible !) de travailler avec vous.
        Je crois que Pilotaillon vous a répondu sur le fond (il semble même aller dans le même sens que vous, ou alors je n’ai rien compris mais ça demande quand même beaucoup de concentration pour tout déchiffrer !).
        Moi je pense que c’est beaucoup de battage pour huit ou dix bonshommes concernés, qui vont sûrement être choisis dans la population d’anciens bidasses que vous évoquez au début .
        Dans le cas très extraordinaire où quelques « purs » civils viendraient compléter l’effectif, je pense que les critères pour les sélectionner ainsi que le type de missions auxquelles ils seront affectés seront sagement définis par les escadrons qui les utiliseront.
        Enfin, s’agissant de vos sempiternelles généralités sur les « fils à papa », n’en faisant pas partie, pas plus que des « deshérités » ayant quand même réussi à force d’un travail extraordinaire, à exercer un emploi bien rémunėré dans l’aviation civile, je crois pouvoir dire ceci : chacun, dans la vie, a plus ou moins de facilité à accéder à tel ou tel métier qui lui tient à coeur.
        Le « gosse de riche » qui est con comme un balai n’aura jamais sa place dans un cockpit (s’il y en a, ils sont très minoritaires et ce serait quand même un manque de bol invraisemblable que vous n’ayez volé qu’avec ceux-là…)
        Le fait de « naitre pauvre » est injuste, rend le départ dans la vie plus rude et peut effectivement rendre l’accès à nos professions enviées plus difficile qu’à la plupart des gens. Vous ne découvrez pas ça, quand même ?
        Naitre avec une mauvaise vue ou une incapacité a comprendre les maths. est tout aussi injuste et, pour le coup, interdit cet accès.
        Mais naitre pauvre n’est pas gage de qualité ; nos banlieues regorgent de « jeunes défavorisės », certains s’accrochent et deviennent, parce qu’ils travaillent dans l’école gratuite de la république, médecins, pilotes, etc. (J’ai volé avec quelques cadets d’Air France, ceux que vous taclez, qui ont ce profil et qui étaient ravis que cette filière leur soit accessible).
        Certains autres resteront cons, ce qui ne les empêchera pas de devenir plus riche que vous ou moi, mais avec une façon de gagner leur vie que nous condamnons tous les deux (j’imagine).
        Vous posez le problème général de la méritocratie, mais selon un certain Gauss, la plupart des gens qui réussissent en aviation (militaire ou civile) sont « dans la moyenne » de ceux à qui les parents se sont donné la peine de les amener jusqu’au niveau d’étude leur permettant d’accéder aux concours et autres séléctions.
        Alors faire tout un foin pour deux ou trois privilégiés et tout autant de méritants extrêmes….pour une reconversion temporaire, en plus !
        Ca me rappelle votre « ballade Irlandaise » 😁
        Bien à vous,
        JBB

        Répondre
      • Beaucoup de battage pour quelques bonshommes… ou les signaux faibles d’un principe bien ancré, ignorés ou mieux refoulés par les privilégiés bénéficiaires de ce système.
        Ce qui est dit à plusieurs reprises de manière sous-jacente dans ces colonnes, je vois en particulier les attitudes hostiles au voisinage des plateformes, le rejet de l’aviation inutile, le verdissement des sources d’énergies, etc… le tout cristallisé par le rêve (inaccessible pour certains) de voler, fait une fois encore écho à ce qui me semble en être l’origine : qu’avons nous fait de l’ascenseur social ? Pourquoi tant de distance entre la communautés ?
        Dans les « sans dents » ou les « ptits gars de banlieues », il y a des enfants de la République qui ont également une intelligence et une envie de ne pas subir la vie qu’on leur propose (impose).
        La plus maladroite des attitudes consiste justement à ignorer ces faits, ces besoins collectifs, car cela donne davantage de force à ces « volontaires partis de très bas », qui trouveront une méthode pour se donner une autre chance.
        Dans d’autres contextes, cela conduit à l’épreuve de force (Sudaf, meetoo etc…) car un groupe qui se sent marginalisé (pour de vraies raisons, qui sont autrement supérieures aux corporatismes – plus bas sur la pyramide de Maslow) trouve un jour l’énergie de s’imposer.

        Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        @pilotaillon
        Beaucoup de battage….
        Je ne parlais que des transfuges AF/armée sur A330.
        Et pour l’ėgalité des chances, c’est certain qu’il y a encore beaucoup à faire, mais ça ne rend pas pour autant légitimes les mouvements révolutionnaires que vous citez ; pour moi il y a une grande manipulation des jeunes dėsorientés à cause de la politique mondialiste (que vous dėnoncez justement) qui les a appauvris par des mouvements (religieux,verts, blackbox, etc.) qui, eux, n’ont rien de groupes d’enfants de coeur génėreux !
        Les dirigeants politiques ont tort de jouer avec le feu (ces groupes financės à l’extérieur) .
        Ils accėlèrent la deliquescence de notre pays.
        La sauvegarde de la France ne viendra pas d’une allėgeance à ces groupes, mais plutôt d’une restructuration forte, humaniste, volontaire qui ne peut venir que d’un changement radical venu d’en haut et qui rapatrie très vite les emplois perdus depuis quarante ans pour la voracité de quelques financiers .
        Ca exclut ces manipulations electoralistes dangereuses (Greta à l’assemblée nationale, la C. C. de mes c….. etc !)
        Peut-être cette saleté de virus ouvrira t elle les yeux aux dirigeants d’aujourd’hui pour redresser la barre ?
        Espérons…

        Répondre
  • par Pilotaillon, peace'nd love warrior

    Ca s’est dit !
    Je regarde la tendance (vraie ou supposée) de l’époque, tournée vers la qualité du management, au travers de compétences métiers et « soft skills », c’est à dire à vocation humaine. Ces éléments de références (QVT, RSE) deviendront-ils la norme ?
    Ce serait en tous cas une véritable avancée car les corporatismes et la stratification sociale ne mènent à rien, aux rentes souvent et à la perte de compétitivité des pays assurément.
    Les taxis parisiens ont fait le lit d’Uber, et pourtant il s’agit de conduire un client d’un poins A à B, dans des conditions de service équilibrées… Et les Euros sont détournés en Dollars : Bravo !
    Merci Stormy de partager ce vécu, qui contribue à une prise de conscience… pendant que la valeur (que dis-je l’Honneur) d’une famille, d’un métier, vaut bien de dégrader la qualité globale d’un pays…
    Mais je me rassure, j’essaie de me débarrasser de l’effet Tunnel : à être obsédé par un sujet, je peux en perdre de vue l’essentiel : Le petit Prince « … on emprunte la terre à nos enfants … ».

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  • Reprendre des anciens de l’Armée de l’air qui ont quitté le service – disons vers 35/36 ans, comme en général les officiers sous-contrats, est une bonne idée : 42 ans max, donc on offre à la personne un contrat de 3, 4 ans, et tout le monde est content.
    Par contre habiller en capitaine des pilotes civils après une semaine (!) de formation officier … je pense que l’on va vers de graves déconvenues.
    Est-ce une bonne idée que de prendre des gens qui ont probablement échoué par le passé aux tests ou différents concours du personnel navigant de l’Armée de l’air, qui dans tous les cas se sont payé leurs qualifications successives (100 à 150 000 €, pour fixer les idées à ceux qui ne connaissent pas le milieu) sans véritablement passer de sélections telles qu’on l’entend dans les armées (je ne parle pas d’un interview à deux balles suivi d’un exercice de groupe, et de deux ILS au simu) En général, des fils de famille fortunés (ouvrez les yeux, avant de réagir) ou de pilotes de ligne, qui ont toujours un peu méprisé ceux qui n’avaient pas cet argent à leur disposition, qui pendant toute leur première partie de carrière ont critiqué les militaires « qui se faisaient payer leur formation par l’état » / « qui se sont engagés » (alors qu’il s’agit en général d’un concours anonyme et/ou d’une sélection sans pitié) et qui maintenant en période de disette aéronautique viendraient à la soupe chez ceux qu’ils ont pourri pendant des années, et à qui ils ont bien souvent fermé les portes de leurs compagnies quand ils atteignaient des postes de chef-pilote « car les militaires ont une retraite « / « et puis, ils ont un ego surdimensionné « / « et puis, à l’Armée, la mission prime sur la sécurité des vols »/  » et vous ne vous préoccupez pas du pétrole », et autres fadaises tant de fois entendues : pourquoi ne volez-vous pas le week-end ? quel vario avez-vous en Mirage ? à quelle altitude volez-vous ?…..
    J’aimerais être sûr que l’Armée de l’air a bien pensé à tout ça, avant de repeindre des civils en capitaines (et pourquoi pas sous-lieutenants, pour commencer) et de leur faire commander à des sous-officiers, ou rencontrer les officiers d’autres Armées.
    Et des militaires « sans mutations  » … ça c’est bien vu (comme les ouvriers d’état à la DGA) On ne va pas s’ennuyer…..

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    • Quelques vérités mais surtout beaucoup d aigreur dans ce message. Civile ou ex militaire ( je vole avec les deux) c est certainement pas avec des pilotes avec des idées arrêtées comme les votres que j apprécie de voler.
      Car avant toutes choses dans un cockpit , c est l humain qui permet d accomplir des beaux vols et ceci en toute sécurité et quelque soit la mission/vol .

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      • par Pilotaillon respectueux

        Stormy ne parle pas du job au Flight Deck, mais des étapes qui y mènent, et de l’état d’esprit consécutif à ces biais qui font que certains n’y arrivent jamais.
        Pis, constater qu’avec une bourse bien remplie, certains considèrent que l’habit (et les prérogatives) soient plus important que la qualité de pilote.
        Retour sur un système d’entre soi, certainement pas seulement Français, de classement par la condition sociale qui fait que ceux qui n’ont pas « eu cette chance » aient à développer davantage d’intelligence et seront plus résilients demain…
        Pour être davantage concret, je vous invite à revenir sur l’histoire (la jeunesse) de ceux qui ont changé le monde.
        Dernier exemple : Katalin Kariko Hongroise de Kisújszállás dont le père est boucher, est l’inventeuse du principe d’ARN messager : y aurait-il un message sous-jacent ?

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    • Et ils vont réclamer à coup sûr dès….MRTT (Military RTT ?) 😜😁

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    • Vu votre mentalité étroite je pense que vous avez tort et le tort tue ! Arrêtez de vous voir plus mariole que les jeunes…c’est pénible votre litanie de vieux con !

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