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Dilma Roussef, la présidente du Brésil, a finalement tranché en faveur du JAS39 Gripen suédois au détriment du Rafale français. Les forces aériennes brésiliennes vont être dotées de 36 chasseurs Saab Gripen pour un coût de 4,5 milliards de dollars. Malgré un travail de fond mené depuis 15 ans, Dassault enregistre un nouvel échec à l’export.
Corée du Sud, Singapour, Maroc, Suisse, et maintenant Brésil ! Le Rafale ne parvient toujours pas à décoller à l’export. Au-delà de ce constat, il est intéressant de se demander pourquoi la présidente brésilienne, Dilma Roussef a renoncé au Rafale de Dassault et a choisi le Gripen de Saab. L’affaire des écoutes de la NSA avait éjecté le F-18 américain de la compétition un peu plus tôt et ramené le marché à un duel franco-suédois. Et dire qu’en 2009, le président Sarkozy avait annoncé que l’affaire était dans la poche !
Comme le rappelle Dassault dans un communiqué de presse diffusé hier au soir, le dossier de la vente de Rafale au Brésil est ouvert depuis une quinzaine d’années. Le GIE Rafale International, regroupant Dassault Aviation, SNECMA (groupe Safran) et Thales, a d’abord fait la promotion du Mirage 2000 pour l’appel d’offres FX, puis du Rafale pour FX2. Cette promotion s’est accompagnée d’un programme de coopération sur le long terme avec l’industrie brésilienne, en particulier avec Embraer. « Les transferts de technologies sans restriction et les partenariats scientifiques, techniques et industriels demandés par le Brésil comptaient parmi les points forts de l’offre du GIE Rafale International, avec le soutien des autorités françaises ». La crise économique est passée par là. En dépit de ses engagements, le Brésil a renoncé à l’avion qui faisait rêver ses pilotes militaires pour un outil plus rationnel.
Pragmatique, la présidente brésilienne a estimé, en effet, que ses forces aériennes n’avaient pas besoin d’un biréacteur à tout faire pour surveiller ses frontières et qu’un petit monoréacteur suffirait. Si Dassault n’a pas remporté le marché au Brésil, ce n’est pas parce que le Rafale n’est pas un bon avion, mais parce que le constructeur français n’avait pas le bon produit à proposer. Dassault le reconnaît explicitement : « monomoteur et plus léger, le Gripen n’est pas équivalent en termes de performances et donc de prix ».
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La rédaction
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Le Brésil préfère le Gripen au Rafale
Le chasse suédois a été choisi par les militaires bréiliens .Notre Présidente a écouté ceux qui ont le savoir. Rien à voir avec la situation économique. Avec le Suède le Brésil n'est pas um client, il est un associé.
Le Brésil préfère le Gripen au Rafale
Rien à voir!
Le Brésil ne voulait pas du Rafale, c'est tout, et si cela se trouve, le Mirage 2000-9 est supérieur au Gripen de SAAB .
Les pilotes militaires Brésiliens, tout comme les Suisses qui ont testés les deux appareils avaient choisi le "Rafale" bien loin devant le "Gripen". Dassault n'a simplement pas voulu faire tout le transfert technologique que voulaient les Brésiliens pour en faire profiter son industriel "Embraer".
Le "Gipen" choisi par les Brésiliens est à peine à l'état de prototype, car ils veulent un "Gripen NG" qui n'a pas encore volé. Ils vont essuyer les plâtres des nombreuses modifications et certifications nécessaires à sa phase opérationnelle, et donc tous les défauts liés à la mise au point du standard définitif de ce nouvel appareil .
Cela veut dire que les militaires Brésiliens vont devoir attendre cet avion, alors que le "Rafale" de Dassault est opérationnel lui !
De plus, les Brésiliens qui ont rachetés un porte avion Français pouvaient avoir une version "Marine" du "Rafale", alors qui est impossible avec le "Gripen".
L'histoire du "Gripen" va se retourner contre les Brésiliens eux-mêmes. Ils ne voulaient pas acheter "Américains", mais le moteur du"Gripen" est une version plus puissante que celui du "F16" et à 45% "made in USA", et mieux, les trains d’atterrissages sont "made in France" !
Les militaires Brésiliens ne devraient pas tarder à se retourner contre le pouvoir en place, car les délais vont être très très longs, comme l'aéronavale Française obligée de garder ses vieux "Crusaders" en attendant la mise au point du "rafale M".
IL est clair que les deux avions ne sont pas comparables, et que les Brésiliens ont changés les données du marché pour des raisons purement économiques et industrielles, et non pas en fonction des souhaits opérationnels des militaires.
Le Brésil préfère le Gripen au Rafale
Taiwan n'est pas prêt de se rapprocher de la Chine! Vous n'y connaissez pas grand chose à Taiwan de l'intérieur, croyez moi! Et divulguer des secrets militaires à l'ennemi, ça coute très cher! Surtout en République de Chine.
Formose reste un de nos derniers espoirs. Le contrat taïwanais de Mirage avec un acompte exceptionnel, avait sauvé le programme Rafale, ne jamais l'oublier!
Le Brésil préfère le Gripen au Rafale
"Dassault se raccroche désormais à l’Inde pour enregistré le premier contrat export du Rafale"
Un petit effort sur la relecture, les gars?
Le Brésil préfère le Gripen au Rafale
Pour ceux qui ironisent sur l'aspect "monomoteur" du Gripen, il faut peut-être rappeler que jusqu'ici, le Brésil a utilisé successivement le Mirage III et le Mirage 2000...
Le Brésil préfère le Gripen au Rafale
Ce n'est pas tout à fait vrai. Selon la presse brésilienne l'avion qui faisait rêver ses pilotes militaires n'était jamais le Rafale mais le Super Hornet de Boeing. Après le scandale d'espionnage concernant NSA et le Brésil, le gouvernement brésilien a donc choisit le Grippen, le deuxième avion préféré de l'armée. Le Rafale n'a jamais été le préféré des pilotes brésiliens et chez Dassault on le savait depuis longtemps. Faut appeller un échec un échec.
Le Brésil préfère le Gripen au Rafale
Dassault n'aurait pas dû arrêter les lignes de Mirages. Charles Edelstenne a quitté le navire bien trop tard.
Le Brésil préfère le Gripen au Rafale
Il fallait leur proposer un équivalent du Gripen Ikéa. Des ULM armés auraient fait l'affaire, ou alors ceci (en image).
Le Brésil préfère le Gripen au Rafale
Peut-être faudrait-il se rendre à l'évidence que cet appareil n'intéresse personne et que les années passant il devient de moins en moins intéressant et que la concurrence propose des produits concurrentiels...
A l'époque des drones et des chasseurs "low-cost" un bimoteur ne représente pus un argument tangible.
Le Rafale restera un spendide appareil, malheureusement dénué de pertinence commerciale.
Turbinator
Le Brésil préfère le Gripen au Rafale
Le F18 écarté, il est fort probable que le premier soucis des USA a été de tout faire pour que le Rafale ne passe pas. Le Grippen est finalement pas mal américain, ils gardent une partie des revenus, et du contrôle. Si le Brésil avait vraiment eu autre chose à faire que de patrouiller sans danger au dessus de son territoire, il n'aurait pas fait ce choix. Quand à Nicolas Sarkozy qui annonçait l'affaire faite, il appréciera la nouvelle.