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Les drones des forces françaises dans le collimateur de la Cour des comptes

Le Reaper américain est le drone qui illustre le manque d'anticipation de la France. © General Atomics

En matière de drone, la France est en retard d'une guerre. Dans son rapport annuel 2020, la Cour des comptes affirme que des mésententes entre industriels, le manque de vision prospective des armées et des changements de pied des pouvoirs publics ont eu pour conséquences, dommageables et coûteuses, de prolonger la durée de vie de matériels vieillissants. Il a également conduit à l’acquisition de matériels américains aux conditions d’utilisation contraignantes et restrictives.

Selon la Cour des comptes, aussi étonnant que cela puisse paraître dans le contexte actuel, « la France a tardé à tirer les conséquences de l’intérêt des drones dans les opérations militaires modernes. » Elle se retrouve aujourd’hui équipée de matériels vieillissants.

Conflit de générations

L’armée de terre est équipée de deux classes de drones : des drones tactiques, utilisés pour des missions de renseignement et d’acquisition d’objectifs et des drones de contact (essentiellement des mini, mais aussi quelques micro et nano-drones), légers et...

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13 commentaires

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  • Miam miam les bon drones flingues ca, la reconnaissance facial et les lbd, les caméras, les radars ca c’est de l’investissement, pas comme dans ces retraites qui coutent un pognon de dingue et qui rapporte rien.

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  • Punaise, qu’est ce que çà coûte cher d’entretenir une armée qui ne sert qu’à sécuriser l’approvisionnement en combustible des centrales nucléaires depuis des pays…, disons instables. Est-ce que ce coût sera comptabilisé dans le prix de revient de l’électricité ? Ou fera t’il l’objet d’un passe-passe budgétaire comme le coût de démantèlement des centrales ?

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    • Dommage que ceux qui ont arrêté la géopolitique et l’histoire militaire récente en CE2 aient le droit de vote…
      Je vous suggère un petit entretien dans une salle fermée à clef avec les familles des dizaines de militaires morts ces dernières années dans des pays sans uranium, vous leur ferez part de votre théorie.

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      • Dommage que vous ayez arrêté l’école au CP…A 16 ans, çà fait un décalage avec les autres élèves, non ?
        Pour qui me prenez-vous, pour qui vous prenez-vous ?
        Je suis le premier à regretter les décès de ces jeunes gars qui n’ont même pas eu le temps de profiter de leur vie pour des causes futiles si ce n’est au yeux de nos politiques vérolés (pour qui vous votez avec tant d’entrain). Et si vous aviez un tant soit peu d’esprit d’analyse, ou d’esprit tout court, cela vous aurait sauté aux yeux.
        Bon, à priori vous êtes passé à côté.

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      • Comment font les autres pays qui n’ont pas d’armée, il se chauffent pas? On au rang 14 de l’ue en terme de cout de l’énergie. Selon d’autres sources moins officieuse on serait en 19eme place. Donc vos soldats ils meurent, mais pas pour les français, plutôt pour les multinationales qui se sucrent au passage.

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  • La France devrait consacrer 4 milliards de budget pour l armée et compter d’abord sur elle-même avant ces partenaires européens…

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  • Bonjour,
    On ne parle pas du problème, la DGA !
    Entre leur volonté de faire acquérir a grands frais des compétences à des industriels en retard (Airbus par exemple qui veut sa part du gâteau après l’arrêt des Harfang)…
    Et la surenchère paperassiere imposée par le pole ASA de la DGA qui voit dans n’importe quel microdrone un aéronef d’état soumis à navigabilité et autorisation de vol….
    Pendant ce temps là plein de pays achètent sur étagère et volent sans se pignoler.
    Bon courage !

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  • Besoins de surveillance (en réalité), non satisfaits notamment en Guyane française faute de moyens à coûts tolérables pour le budget de L’État.

    Le choix politique de la solution Sagem (Patroller) est une hérésie technologique et économique, alors qu’un AMI bien ciblé aurait permis de trouver des solutions nationales.

    Technocratie quand tu nous tiens !

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    • Ben ouais, on pourrait faire de la surveillance à coût moindre

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    • Oui détérioré les caractéristiques de la cellule avionique d’un Stemme S15 ( très bon moto-planeur au demeurant) pour le barder d’excroissance pour en faire un « Patroller » multi-capteurs multi-mission mais à destruction programmée à l’atterissage …..

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  • Le nouveau jour ou nous serons en avance en équipement par rapport aux autres nations n’est pas encore revenu. On est revenu en 1935. On sait ce que ça a donné 4 ans plus tard. Espérons que cette fois, le délai avant la catastrophe sera plus long.

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  • Nous avons donc les mains liées vis-à-vis des Américains pour l’emploi de ces coûteuses maquettes (et en particulier pour les décollages et les atterrissages, ce n’est bien sûr qu’un détail..) mais on le savait depuis le début. D’ailleurs, avec des généraux qui se recyclent dans l’OTAN à Norfolk tels des politiciens qui entameraient une seconde carrière à Bruxelles, et un PR comme un PM qui sont anciens des Young Leaders US, rien d’étonnant à cela.
    L’Armée de Terre et la Marine n’ont droit qu’à drones tactiques (petits drones) tandis que l’Armée de l’air se réserve les drones stratégiques (gros drones) Question : qu’en sera-t-il des moyens drones ? allez faire un tour sur les salons, et voyez ce que proposent les industriels (Turcs notamment) il y a toutes les tailles…. Notons au passage que marins et terriens ne se font pas de nœuds à la tête pour les mettre en oeuvre, ils ont des opérateurs, alors que dans l’Armée de l’air on prend des pilotes, oui mais alors quid de leur gestion, des heures de vol, de la solde à l’air, des points d’OPEX, voire de l’habillement (combinaisons de vol avec badges (!) ) …. Bon, dans dix ans tout cela aura été refilé à l’Armée de Terre, ne serait-ce que pour des raisons budgétaires. Quant aux marins, depuis leurs frégates au milieu de l’océan, ils font ce qu’ils veulent avec et ils ont bien raison.
    En 1985, j’avais vu une présentation de drones et de leurs images, au Bourget au pavillon israélien , et je m’étais dit « tiens, c’est malin ça, ça a de l’avenir » Mais qui allait écouter un jeune capitaine une fois de retour dans son escadron, à y faire du Super-Cyclope (le truc inutile, juste bon pour les visites de maires ou de lycéens) ?

    1985 …. non non, on n’a pas perdu de temps, quelle idée. Les Sud-Africains voyant ça, en avaient tout de suite acheté, en 1986 – pour leurs opérations en Angola – mais ils avaient une toute autre réactivité.
    « les risques d’ordre psychologique qu’ont pu connaître les États-Unis…. » de toutes façons, ces gens-là sont des risques psychologiques à eux tous seuls, et quoiqu’ils fassent.

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  • EUROMALE :Motorisation différente entre la France et L’Allemagne? vous pouvez développer
    Ce serait à ma connaissance une première dans le monde des drones
    Et si oui un bel exemple de ce qu’est capable ce type de projet Européen

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