Accueil » Défense » Les Emirats Arabes Unis commandent 80 Rafale F4

Les Emirats Arabes Unis commandent 80 Rafale F4

Les Emirats Arabes Unis sont un client historique de Dassault : après le Mirage 5, le Mirage 2000… maintenant le Rafale F4. © Dassault Aviation - ERIDIA / V. Almansa

Cette commande ne faisait plus de doute, mais le nombre d’appareils est une véritable surprise d’autant qu’elle porte sur la toute nouvelle version de l’aviation de combat, encore en cours de développement. Comme le souligne Dassault, il s’agit d’un contrat historique.

Avec cette commande de 80 Rafale au standard F4, les Emirats Arabes Unis deviennent le premier client à l’export du programme Rafale. Le contrat a été signé, le 3 décembre 2021, à Dubaï. L’Armée de l’Air des Émirats sera aussi le premier utilisateur en dehors de la France, du Rafale au standard F4.

« Ce contrat est l’aboutissement de plus de 45 ans d’une relation de confiance entre les Émirats Arabes Unis et notre société au travers de la famille...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

9 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Et si ces mirifiques contrats d’avions et hélicoptères français – bons pour l’emploi chez nous – avec les marchands de pétrole étaient des concessions accordées par les américains pour dédommager la France des contrats sous-marins perdus ?
    PS je ne sais pas le Moyen Orient volait jusque là Boeing et/ou Lockheed ?…

    Répondre
  • par Jean Baptiste Berger

    Je suis très circonspect sur l’enthousiasme que suscite ce succès commercial pour notre pays.
    Si on raisonne en tacticien, c’est incontestablement une belle affaire pour Dassault et ses sous-traitants, donc pour notre industrie nationale.
    Les seuls commentaires négatifs que j’ai pu noter dans la presse sont le fait de journalistes qui considèrent que la France bafoue les droits de l’homme en traitant en particulier avec un prince Saoudien soupçonné d’avoir assassiné l’un des leurs.
    Joe Biden lui-même se range derrière cet argument (amusant, quand on sait l’étroitesse des liens entre USA et EAU…qui déterminent directement le niveau de paix que les Américains souhaitent voir établir au moyen orient….)
    …Peut-être le ratage d’une vente équivalente de F35…sur influence d’Israël justifierait-il une nouvelle morale Américaine (inédite) en matière de droits de l’homme ?
    Si c’est le cas, bien joué Macron ! (Pour avoir su profiter de cette fenêtre improbable)
    Mon commentaire : j’ignore quel rôle ce Saoudien joue exactement dans cette transaction avec les EAU, mais si on veut vraiment s’insurger sur le rôle des uns et des autres contre les droits de l’homme, il y a quand-même plus grave avec le financement du terrorisme, chez nous, par quasiment tous les pays des EAU (en particulier le Qatar) et, malgré les centaines de victimes faites, je n’ai pas entendu beaucoup de médias s’interroger sur tous les autres contrats d’armement signés avec ces autres « partenaires ambigus » !
    Par contre, j’ai du mal à croire que ce contrat juteux ne soit pas assorti d’une nouvelle série d’aplatissements diplomatiques prenant la forme de droits de trafic offerts (au détriment d’AirFrance, comme à chaque fois avec Airbus) ou de complaisance vis à vis d’influences religieuses pourtant déjà particulièrement agressives en France.
    Difficile également de croire que des accords sur le pétrole assez contraignants pour nous ne soient pas imposés en contrepartie.
    Alors, globalement, la France est-elle vraiment gagnante ? ou, comme souvent, tous les citoyens subiront de nouvelles contraintes pour le bénéfice de quelques-uns ?
    Si quelqu’un en sait plus…

    Jean-Baptiste Berger

    Répondre
    • Vous citez le Qatar, comme faisant partie des Emirats Arabes Unis (EAU).
      Il me semble que vous confondez les Etats du golfe et les EAU.

      Pour mémoire, les « états du golfe », sont sept Etats indépendants cerclant le golfe Persique : le Koweït, l’Irak, Bahreïn, Oman, le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.

      Les Emirats Arabes Unis, sont un état fédéral, regroupant sept émirats
      ( Abou Dabi, Ajman, Charjah, Dubaï, Fujaïrah, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn)

      Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        Merci de préciser cela.
        Les EAU faisant partie des états du golfe, j’ai effectivement fait un amalgame dont je vous demande de m’excuser.
        ….D’autant plus que sinon mon argument sur les pressions grâce au pétrole n’auraient pas de sens ! (Dubaï, par exemple n’en a pas dans son sous-sol).

        Jean-Baptiste Berger

        Répondre
  • Formidable. Historique. Mais ? Je ne suis pas spécialiste et je me demande comment Dassault va pouvoir fabriquer tous ces avions vendus plus ceux destinés à notre Armée de l’Air.

    Répondre
    • En l’état, la chaine de production est dimensionnée pour sortir 3 appareils par mois.
      Le livraisons émiriennes ne démarrant qu’en 2026 pour s’étaler jusqu’en 2O30 (voir 2027-2031 selon certains médias) l’appareil productif devrait être suffisant.
      En cas de ventes supplémentaires, Dassault devra ouvrir une seconde chaine de production.
      Si l’Inde devait s’engager pour une commande complémentaire conséquente, il n’est pas exclu qu’une usine d’assemblage final soit implantée sur place, bien que les compensation industrielles des 36 Rafale déjà vendus, soient assurées par la fabrication de sections de fuselage avant de Falcon 2000 , et bientôt le transfert de la chaine d’assemblage complète en Inde.

      Répondre
    • Pour être plus précis, selon Le Figaro, qui doit quand même être bien informé puisqu’il appartient à Dassault, la chaine tourne actuellement à un appareil par mois, et avec cette commande l’avionneur va passer à une production mensuelle de deux Rafale.
      Avec une capacité maximum de trois chasseurs par moi, il y a donc encore de la marge pour d’autres contrats.
      Rappelons que la construction d’un Rafale prends trois ans.
      Je pense que la difficulté réside davantage dans la hausse des cadences par la chaine des fournisseurs, qu’au niveau de l’assemblage finale.

      Répondre
    • Les chiffre varient suivant les sources puisque selon un représentant syndicale des usines Dassault, la cadence actuelle est de un appareils et demi par mois et, si avec cette commande elle venait à doubler, comme l’a annoncé Eric Trappier elle passerait donc à trois …

      Répondre
  • Sait on ce qu’il adviendra des 2000-9 ?
    Au début des négociations les EAU demandaient à ce que ces derniers soient rachetés par la France.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.