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Le Rafale et les autres à l’épreuve de l’hiver finlandais

Le gouvernement finlandais a prévu 11 milliards de $ de budget, pour le remplacement des Hornets, qui devraient être livrés de 2025 à 2030. © François Brévot / Aerobuzz.fr

Dans le but de choisir le successeur de ses F/A-18C/D, la Finlande organise en janvier et février 2020 une évaluation in situ des prétendants. Les tests de performances « HX Challenge »  opposant les Typhoon, Rafale, Jas-39 Gripen, F/A-18 E/F, et F-35, se dérouleront en Finlande, sur l’aéroport Satakunta de Pirkkala.

Le « HX Challenge » évaluera les performances de chaque avion de chasse, testé dans l’environnement et le climat rude de Finlande, et intégré dans un cadre d’emploi technico-opérationnel spécifique aux forces armées locales. Ces dernières apporteront leur concours actif avec leurs équipements, lors ces essais. Le ministère de la défense finlandais souligne qu’ « une autre raison importante pour effectuer des tests en Finlande est que l’environnement d’exploitation et les méthodes de fonctionnement finlandais peuvent différer des conditions météorologiques et...

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11 commentaires

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  • Je n’arrive pas à comprendre le pourquoi de ces projets d’investissements pharaoniques sur des avions « habités ».
    Le pilote est devenu le maillon faible, et il me paraît clair que la combinaison d’un système de missiles antiaériens et de drones de combat serait autrement plus efficace. C’est encore plus vrai pour les forces aériennes Suisses, quasiment obligées de mettre leurs avions actuels en laisse pour ne pas passer les frontières.
    Je serais curieux de voir le scénario: 20 F35 contre 1000 (mille) drones organisés en nuée d’attaque et capables de prendre plus de 10g. Après le temps des mitrailleuses, le temps des missiles, nous sommes entrés dans celui du pilotage à distance et de l’intelligence artificielle…

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  • Sur le visuel officiel du programme, Rafale et F/A-18E sont côte a côte, le Gripen en embuscade dans leur « 6 heures », Eurofighter et F-35 en outsider, au sens propre du mot.

    ?

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  • Le ne le sens pas trop.
    Dassault garde un fort mauvais souvenir de l’évaluation précédente où le Mirage 2000-5 avait été qualifié, je cite, de « pratiquement parfait » par les autorités finlandaises.
    Le -5 avait fait TRES grosse impression lors de l’éval tac, les anciens de chez DA peuvent le confirmer.
    Pourtant devinez qui fut choisi ?
    En cassant les prix sur le neuf et en se rattrapant sur la maintenance (un coup classique) Boeing avait emporté la mise….
    Conclusion je suis sceptique…..

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    • Les finlandais ont très mal vécu leur expérience avec les F-18, beaucoup de promesses des américains n’ont pas été tenues, les appareils se sont avérés moins fiables que prévus, et la présence d’officiers américains sur le territoire finlandais, ça les a pas mal dérangé.

      De plus, ils ne font pas partie de l’OTAN ; bon, c’est vrai que leurs politiques sont très tentés d’entrer au club, mais la population est toujours majoritairement contre (mais pour combien de temps), malgré l’atlantisation de la société finlandaise et les pouvoirs de communication des américains.

      Pour moi, les jeux ne sont pas joués. J’aimerais beaucoup que Dassault gagne, mais le Gripen présente des avantages non négligeables : les suédois et les finlandais sont malgré tout très proches, l’appareil est moins cher, et il n’est suédois que sur le papier, donc à défaut de vendre leurs engins, c’est un compromis acceptable pour l’Oncle Sam.

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  • Merci pour l’article!
    Juste une remarque linguistique : on ne dit pas LA Ilmavoimat, mais LES Ilmavoimat, puisque le -t final est la marque du pluriel en finnois (au nominatif).
    Ilma (ciel) + voima (force) + t (pluriel) = Les forces aériennes

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  • L’évaluation des candidats est un habillage. Ce sont d’autres facteurs qui rentrent en jeu. Il faut le savoir avant d’apporter un jugement ou une conclusion sur la valeur des avions candidats.
    Un anonyme du milieu….

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    • Le fait est, que les finlandais ont très mal vécu leur expérience avec le F-18, même si celui-ci réapparait dans l’étude. La plupart des appareils sont surdimensionnés pour les besoins réels de l’armée de l’air finlandaise (contrôler les liners de l’armée russe, et encore – ils préfèrent les suivre au radar et envoyer une lettre de protestation à la Russie, ça coûte moins cher).

      Donc l’élément principal qui entrera en ligne de compte, c’est ce que les constructeurs ont à offrir à la Finlande, notamment en terme de transfert de technologie, et de sous-traitance.

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    • Au hasard, je pencherai pour un avion américain retenu 😉
      Ce qui m’amène à une autre question : quels sont les pays qui étaient équipés d’avions américains et qui ont renouvelés leur flotte par des avions non américains ?

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      • La Thailande a remplacé ses F5 par du Gripen.
        Les Saoudiens ont acheté de l’Eurofighter.

        Même les gardes-côtes US achètent du matériel français, alors qu’ils ont quelques constructeurs d’hélicoptères par chez eux.

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  • Tous ces chasseurs vont pouvoir croiser le vénérable Mig 25, qui a été acheté par un particulier dans les années 90, restauré, et… interdit de vol (l’armée de l’air finlandaise ne voulait pas qu’un privé ait un appareil plus puissant que les siens – on peut comprendre) trône à l’aéroclub de Tampere.

    Blague à part, Tampere (Pirkalla) est un choix intéressant car assez central, et donc éloigné des frontières, mais je suis prêt à parier que l’armée de l’air russe cherchera à récupérer un maximum d’information sur les chasseurs occidentaux (à priori il ne devrait pas s’agir de modèles adaptés pour les salons aériens).

    Les finlandais pourront-ils tester les avions à pleins potentiels sans trop griller d’informations ? Comment les constructeurs vont-ils gérer la chose ?

    Je souhaite à l’équipe Rafale de gagner, ce serait une belle revanche sur Boeing qui a réussi à « fourguer » ses F-18 dans des conditions défavorables à la Finlande, alors que les M2000 étaient plus appropriés, mais attention au Gripen américano-voisin.

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    • Pour rappel la Finlande à toujours cherché la neutralité entre l’Est et l’Ouest.
      Cette nation apparentée militairement à une « zone tampon » doit être crédible vis à vis de sa souveraineté aérienne.
      Ses voisins de l’ouest voleront à terme sur F35 et sur Gripen E, des mono réacteurs; son puissant voisin de l’Est possède une gamme complète d’aéronefs de combat;
      Le bon sens pour l’état major Finlandais serait de posséder des aéronefs multi-rôles fiables et indépendants de fournisseurs « influents » d’ou 2 options envisageables, c’est à dire Gripen ou Rafale. Et si La Suisse et la Finlande décidaient de mutualiser leurs achats, alors il n’y aurait pas de doute sur le futur appareil sélectionné…

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