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Ingenuity

Jeudi soir, les astrophysiciens se sont substitués aux épidémiologistes sur les plateaux des chaines d’information en continu. Une autre catégorie de scientifiques venus pour commenter l’atterrissage du rover Perseverance sur Mars. Une navigation de 500 millions de kilomètres à travers l’espace. Un voyage de six mois et demi. Un posé sans faute. Une explosion de joie retransmise en direct. Le temps d’une soirée, l’air a semblé plus léger… Pour tous ceux, comme nous, qui s’intéressent...

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33 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Une chouette vidéo de « l’hélicoptère » martien !
    https://youtu.be/GhsZUZmJvaM
    ou
    https://www.youtube.com/watch?v=GhsZUZmJvaM
    Birotor contrarotatif, avec 90 secondes d’autonomie, un vol par jour possible rechargé par solaire…
    Superbe technologie !
    Chapeau !

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    • Enfin un reportage qui permet de mieux comprendre la difficulté ! Merci 🙂
      En effet vu la largeur des pales principales on se rend compte que pour les faites tourner à 2400tr la en effet y’a du boulot….et avec des batteries qui doivent pas être gigantesque
      Y’a même un pas variable !

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  • @Gil Roy. Bonjour, vous parlez tres justement de bilan social. Imaginons combien le cout d un tel programme spatial (au passage une magnifique prouesse scientifique et technologique ), si il etait oriente autrement, diminuerait il la « misere » terrestre ou encore de combien d annees ferait il progresser par exemple, notre medecine, en ce bas monde ?
     » Le bonheur est une allegorie, le malheur est une histoire’ (L. Tolstoi) .

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    • Bonjour, historiquement c’est en effectuant de la planétologie comparée avec Mars et Vénus que les climatologues ont pu mesurer l’importance de l’effet de serre sur Terre. En effet les données transmises par les premiers atterrisseurs étaient tellement différentes des prédictions que cela a permis de recaler les modèles, utilisés pour l’atmosphère terrestre par la suite. En voyant plus loin, si ces missions permettent d’éviter à notre planète de connaître un sort similaire à ses voisines, je pense que c’est de l’argent bien investi pour diminuer la « misère » terrestre.

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  • https://www.youtube.com/watch?v=3oOB-y_d5aU
    WATCH LIVE: NASA rover to land on Mars’ Jezero Crater—2/18/2021

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  • Bel exploit technique, magnifique expression de l’intelligence humaine mais aussi expression du coté virus de l’humanité. Nous ne sommes incapables de maintenir la planète sur laquelle nous vivons en bon état et déjà nous allons en polluer une autre. D’ailleurs la bonne question est : qui va dépolluer le site ? Les scientifiques se conduisent en conquistadores, comme si un lieu préservé de l’homme ne méritait aucun respect. On a pourtant vu ce que ça donne sur terre… Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Et puis les raisons qui rendraient nécessaire une émigration vers une autre planète sont aussi celles qui nous empêcheraient de le faire.
    Mais peut-il exister le même effort international pour préserver l’aviation commerciale ? Pas évident, parce que justement elle est commerciale ce qui veut dire gagner des sous et pas dans 40 ans. Le problème n’est pas seulement le covid, avec lequel nous allons devoir vivre probablement durant des années, il est aussi dans l’évolution des échanges entre les pays éloignés et la mondialisation avait du plomb dans l’aile depuis un moment (la sécurité tue le mouvement). On peut déplorer, rêver à autre chose, imaginer que des solutions techniques lèveront les objections des écolos, n’empêche que si les clients terminaux ne sont pas au rendez-vous, il n’y aura de financement ni pour les nouvelles technologies, ni pour les infrastructures.

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    • par Pilotaillon, vivant et réaliste

      J’approuve une large part de votre avis Arminius.
      La différence entre l’avant et l’après l’émergence de technos, d’équipements, se situe dans la petite vanité dont l’individu fait preuve en s’imaginant invincible et en capacité de résoudre la totalité des écueils se trouvant sur sa route.
      Chaque nouvelle capacité renforce ce sentiment, une constante au delà des siècles et des peuples.
      Nous trouvons une multitude d’exemples.
      En mélangeant les genres et les enjeux, des « leaders autocentrés » acquièrent et transforment leurs pouvoirs en ravages sur la nature, en domination sur les personnes différentes, à l’aulne d’un sentiment d’impunité (sortir des règles approuvées par une majorité) => les votes brésiliens, « les valeurs de liberté » des US, la position de victime Russe, Boeing, …
      Au final, on se partage la note, car les excès, les postures conservatrices entrainent des accidents ou des réponses violentes, entrainant tout le monde dans l’irrationnel, in fine à partager le coût des dégâts.
      « L’excès d’assurance se transforme souvent en arrogance », (X. Fontanet).
      Ce n’est pas parce que certains individus ou des sociétés (populations ou entreprises) ont pu se sentir forts « un jour » qu’ils le sont véritablement. Pire : arque-boutés dans leur posture, il devient impossible de leur parler !

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  • « Si des chercheurs et des ingénieurs sont capables de faire voler un drone sur Mars, l’aviation a un avenir sur Terre. » Bien sûr! Soyons optimistes, soyons ambitieux. L’aviation a un avenir. Plus égoïstement, j’espère bien pouvoir encore prendre l’avion pour Venise ou ailleurs. Et pas à n’importe quel prix, ultra bas ou… haut.

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  • Merci Gil, pour cet article qui ouvre des fenêtres ou des axes de reflexions sur le « fond », tout comme les précédents de ces rubriques dominicales.

    Toujours empreintes de sagesses positives, parfois philosophiques ou dérangeantes mais toujours tolérantes et réalistes, appréciées par ceux « qui font ».
    Jules Claverie dans les années 1890 disait : « Tout homme qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout. »
    La nature humaine est ainsi, reproductible dans ses avis, ici, dans le ciel, sur Terre, la Lune ou sur Mars.
    Et je rajouterais humblement que tout homme qui fait quelque chose a aussi avec lui, tous ceux qui ne disent rien et qui partagent son avis.

    A ce titre et pour ces raisons, je suis sûr que « depose minute » et les podcasts d’histoires vécues remportent un franc succès auprès des lecteurs d’aerobuzz.

    Merci à toi et toute l’équipe pour ces instants de « pauses » dominicales attendues.
    Jean-Paul

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  • Une pensée – que tu partages, Gil, j’en suis convaincu, pour Cheik Diarra que nous rencontrâmes ensemble à Megève il y a plus de vingt ans (1997, si mes souvenirs sont bons). Il fut le premier à poser un engin terrestre sur Mars – Pathfinder – mais, surtout, un exemple de qualité impressionnant de ce que le Mali nous a donné à voir, en comparaison de ce que nous vivons aujourd’hui avec ce pays d’Afrique … Un grand homme, un savant et un humaniste profond.

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  • Un article qui commence si bien et tourne en plaidoyer contre l’aviation commerciale. Elle n’a pourtant pas besoin d’être mise à mort par ceux qui prétendent la défendre mais ne peuvent s’empêcher de sacrifier à la mode écologiste. C’est très triste!

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    • Ce qui est « triste » c’est votre l’interprétation !

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      • par Jean Baptiste Berger

        Non, Gil, Dan a raison ;
        Aller à Venise en avion (de ligne) est moins polluant que de s’y rendre en voiture ou même…en ULM ! (Sauf en ce moment parce que les avions sont vides).
        Ce qui est condamnable n’est pas d’aller à Venise (ça c’est condamné par les nouveaux mormons qui veulent nous assigner à rėsidence et nous imposer ainsi des voisins inévitables toute notre vie, même s’ils sont aussi insupportables qu’eux-mêmes.)
        Ce qui l’est c’est d’y aller pour moins cher que ce que ça coûte, là vous êtes dans le vrai..
        Et pour Perseverance, entièrement d’accord, quel qu’en doit le prix…enfin une nouvelle réjouissante depuis un an !

        Répondre
      • par Pilotaillon écolo

        J’ai également le sentiment de tristesse en comprenant entre les lignes (peut-être est-ce un leurre : l’avenir me répondra si la communauté Aérobuzz est effectivement dans ce mode de pensé) que l’on n’est pas dans la pro-activité pour améliorer les bilans carbone ou la ACV de l’avion.
        Quelques chiffres pour éviter les croyances : https://youmatter.world/fr/avion-pollution-voiture-comparaison/
        A quand un prise de conscience que ce n’est pas le mode de transport en tant que tel qui est visé mais ses effets que le reste des habitants de cette planète dont il est question.

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      • A la lecture de votre dernière phrase, j’ai l’impression que nous sommes sur la même longueur d’onde. En évoquant les prix d’appel qui servent à remplir des avions avec des consommateurs opportunistes (ne voyez aucun mépris dans ce terme), je ne pense pas au bilan carbone, mais au bilan social.
        Je pense à tous ceux qui prennent le RER à 5h00 du matin ou à minuit, pour que ces vols puissent partir à l’heure. Ils assurent le chargement des avions, le contrôle des passagers, le nettoyage des terminaux, etc. Ils sont payés 1.100 euros par mois. C’est à eux que je pense.
        C’est parce qu’ils acceptent de faire deux heures voire plus de RER pour aller bosser, que d’autres peuvent aller passer un week-end à 1 heure ou deux de vol de chez eux pour 29,95 euros.
        N’y voyez pas une attaque du transport aérien. Ce qui est vrai pour l’avion, l’est aussi pour tout le reste, à commencer par les vêtements. Vous connaissez sans doute cette maxime : « Quand c’est gratuit, le produit c’est vous ! » On pourrait presque ajouter : « quand ce n’est pas cher, c’est eux qui trinquent ! ».
        A trop se focaliser sur le C02, je me demande si nous ne passons pas à côté du vrai problème…

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      • Complètement d’accord avec ce dernier commentaire de Gil.
        La gratuité réelle n’existe pas, il y a toujours quelqu’un qui paie sous une forme ou sous une autre, pas toujours exclusivement financière effectivement….

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    • par Jean Paul Delevoye

      De toute façon ce n’est pas le plaidoyer qui va décider de qui et comment et à quel prix on continuera (ou pas) à prendre l’avion dans les prochaines années. Mais par contre c’est un air du temps qu’il est intéressant de comprendre pour envisager l’avenir.

      D’habitude on trouve sur les discussions aeros des réflexions du genre oui mais on pollue en proportion très peu, oui mais l’avion est indispensable, oui mais le réchauffement c’est bidon.

      Là il est intéressant de voir que même les passionnés d’aviation ont conscience de la situation et qu’il y aura des changements.

      Répondre
  • Excellent article et tellement vrai !

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  • Question : êtes-vous certain qu’un drone puisse voler dans une densité atmosphérique égale à 1% de celle de la terre ? Pour moi la densité martienne est bien plus élevée qu’on veuille bien nous le faire croire.

    Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Puisque Perseverance s’est posé parfaitement sur Mars, on peut supposer que le calcul de sa densité atmosphérique était déjà bien maitrisé par les scientifiques qui ont conçu ses parachutes et ses rétrofusées.
      J’imagine qu’ils ont aussi tout calculé pour leur drone !
      On va le savoir très vite, mais je suis confiant.
      De toute façon, cette expédition est un succès magnifique qui honore autant les scientifiques qui l’ont menée à bien que les politiques qui ont, malgré le populisme ambiant, sû la financer.
      Au moins sur ce dernier point suis-je certain d’être en accord avec Pilotaillon !🤣
      Et pour Jean mi, quel pied de faire de l’aéromodélisme sur Mars, non ?

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      • Ca serait top en effet !
        L’hélico annoncé me rappelle fortement mon Eco8 d’il y a 10 ans, grosso-modo de même taille et masse que Ingenuity, de mémoire.
        La gravité moindre sur mars devrait permettre le vol, mais je suis bien curieux de voir ça !
        Faire voler et contrôler l’engin avec 1% de densité d’atmosphère par rapport à la terre, ça laisse songeur ! Vivement les images !

        Répondre
    • par Jean Paul Delevoye

      Avez-vous lu quel est le diamètre des pales de ce drone? La vitesse de rotation?
      Avez-vous comparé avec un drone de poids équivalent qui vole sur terre?

      Vous pensez que les scientifique nous mentent sur la densité martienne? Quel intérêt?

      Répondre
    • En fait ce qui est étonnant si on parle bien d’une atmosphère de 1% c’est qu’il ne faille que 2400tr pour un rotor de 1,2m.
      Sur notre terre des hélicoptères model réduit sont sans problème à 1800tr (pour 4kg) en vol acrobatique
      Il y a donc une donnée qui m’échappe ou qui mériterait des explications car en l’état rien d’exceptionnel…

      Répondre
    • Bonjour Pierrot

      Il est oublié que la gravité martienne n’est que de 38% de celle sur la Terre .
      Les photos des tests de la NASA montre une chambre à vide ……
      Donc ce drone a volé sur Terre avec une faible pression atmosphérique et ne volera que mieux avec une gravité plus faible . Non ?

      Salutations

      Répondre
  • Belle morale à cette histoire de saut de puce sur Mars qui est aussi un grand pas pour l’aviation terrestre. Merci Monsieur Roy
    Serge Rochain

    Répondre
  • Jezero ou G zéro, c’est-à-dire : il n’y a plus de poids, ou de masse pour être rigoureux !
    Oui, c’est un beau succès technique, mais je préfèrerais que des scientifiques se penchent sur un drone aspirateur géant que l’ONU achèterait et mettrait en opération sur les concentrations de déchets à la surface de nos océans.
    Quant à Mars, il m’arrive de m’interroger sur la conversation d’un de mes petits, petits, petits, petits, petits, petits-enfants, quand , dans son module-cité martien avec des fleurs transgéniques et des boeufs gonflés aux hormones, il dira à sa femme : « Chérie, qu’est-ce qu’on fait ce week-end ? On va visiter un château ou on va faire du canyonning ? »

    Répondre
    • Non, il ne fallait pas se reprendre même pour être rigoureux. Il n’y a plus de poids ou presque, la masse existe toujours!…
      Mais que peuvent penser, où qu’ils soient (peut-être sur une autre planète!…), nos arrières, arrières, arrières grands-parents en nous entendant dire: « Tiens chérie, que faisons nous ce week-end?…On pourrait peut-être aller passer deux jours à Venise pour 29,95 € chacun … ou aller faire nos courses de Noël à New York?… »

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    • Confusion totale : votre POIDS est le produit de votre MASSE par l’accélération de la pesanteur G. Votre poids est moindre au sommet du Mont-Blanc qu’au niveau de la mer mais votre Masse est la même. Tout comme on confond masse volumique et densité. La densité est un rapport, une comparaison entre deux éléments. On prend souvent l’air pour les gaz et l’eau comme éléments de référence.

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      • « Votre poids est moindre au sommet du Mont-Blanc » surtout parce que pour y monter, vous avez fait fondre un paquet de graisse superflue!
        Blague à part, le bidule dont la masse est de 1,8 kg a un poids d’environ 18 N sur Terre et un peu moins de 7 N sur Mars. C’est peut-être pour cela qu’on le voit souvent sur un support et pas sur ses quatre pattes qui sont dimensionnées pour Mars… même s’il doit se poser en chute libre à partir d’une hauteur de 1m (mais avec une accélération de 3,7 m/s² seulement).

        Répondre
    • par Jean Paul Delevoye

      Bernard il n’y a pas de concentration de déchets qui soient aspirables dans les gyres de déchets plastiques. Ils sont
      1 dans l’eau et non en surface
      2 très peu nombreux en densité mais les gyres sont immenses

      Répondre

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