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J’y ai cru un moment !

par Gil Roy

« Aujourd’hui, nous avons consommé 2,35 litres par passager aux 100 km ». Historique. Je n’avais encore jamais entendu une telle annonce. L’argument de la consommation au passager transporté pour 100 km, Air France comme Airbus en usent dans leur communication. Mais là, c’était la vraie vie.

La commandant de bord avait ajouté que l’ensemble des émissions de CO2 de...

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74 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Dans la journée, j’ai fouillé le net et on peut y lire que l’effet de serre est un vocable choisi pour décrire quelque chose qui joue COMME l’effet de serre.
    En fait on est en présence d’une atmosphère constituée de pas mal de gaz différents qui absorbent les rayons du soleil dans des bandes d’absorption différentes en longueur d’onde et certains plus que d’autres comme la vapeur d’eau qui est beaucoup plus absorbante que tous les autres gaz réunis. Et lorsqu’un matériau absorbe de l’énergie il s’échauffe.
    Un point qui me titillait avec le vocable « effet de serre » c’est que sous une serre on ne constate pas une élévation de température de 2 ou 3°C mais de plusieurs dizaines de degrés. Pour augmenter le « Tg » de la résine époxy avec laquelle nous construisions notre Varieze, le concepteur Burt Rutan nous avait proposé de placer les éléments comme l’arceau du train d’atterrissage dans une voiture laissée au soleil et même en Ile de France un jour de printemps, on enregistrait une température de 50 – 55 °C du temps où les vitres des voitures n’étaient pas traitées.
    Mais si le rayonnement solaire est absorbé par l’atmosphère il ne peut plus réchauffer le sol et faire fondre la neige et la glace. Seule la couche de gaz en contact avec le sol peut échanger par conduction et par rayonnement. C’est peu. CQFD

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    • par Pilotaillon agro-écolo

      Le raisonnement tient si l’on immobilise la masse d’air dans un volume clos.
      Avant la conductivité thermique du matériau de couverture, la performance d’une serre se mesure à l’étanchéïté de la cellule, dont l’unité de mesure est le taux de renouvellement d’air à l’heure.
      L’intensité énergétique du soleil avoisine les 1 KW/m2 à midi, un jour clair de printemps (flux perpendiculaire au sol), aussi 60° est facilement atteint dans une serre fermée. Cf. panneau solaires thermiques.
      Pour revenir à l’effet serre atmosphérique il faut donc considérer les mouvements d’air convectif (vertical) et diffusion (horizontal) qui se combinent avec l’Albedo du sol et les interactions avec les mers etc, qui dilluent l’effet local…
      https://www.cnrs.fr/cnrs-images/sciencesdelaterreaulycee/contenu/dyn_ext1-2.htm

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  • par Pilotaillon écolo

    Après cet article, promis j’arrête d’implémenter cette page :
    https://www.theguardian.com/environment/2020/feb/21/jp-morgan-economists-warn-climate-crisis-threat-human-race?fbclid=IwAR1yCSJvoHFP6c8_BN2zuohoyvex7qu48jlRqfd_3tju0FdEhyZMmJPtlhU

    Je ne veux voir que le côté plein du verre. On y arrive enfin, le monde est probablement si malade que les argentiers vont entrer dans la raison…
    J’ai hâte de voir comment les climato-septicémiques vont changer de position, en tous cas, je ne serais pas le dernier à les féliciter pour d’avoir tardé mais compris enfin.

    Nos ptit zincs (aéroclubs et CNRA) sont une goutte d’eau face à ce que les influenceurs économiques sont en mesure de faire…
    Bonne journée

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  • D’autres scientifiques, réduits au silence, exposent que la vapeur d’eau, gaz incolore, est le facteur premier de l’effet de serre.
    D’un côté Greta, de l’autre Milutin Milanković et ses successeurs recherchent les causes possibles du réchauffement climatique.
    https://www.youtube.com/watch?v=FTzmqjDNMmM
    Ils ne nient pas que l’augmentation du CO2, passée de 0,03 % à 0,04 % comme l’a précisé Michel Peclers, participe au réchauffement climatique : plus il fait chaud plus la quantité de vapeur d’eau augmente …. plus l’effet de serre augmente.
    Alors ?
    Les centrales nucléaires ne polluent pas : « on » les ferme.
    Les centrales au charbons polluent, affreusement : à côté, « on » les ouvre.
    Oui, l’avion pollue. Quel est son impact comparé au volume total des émissions de gaz à effet de serre ?…

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  • On dirait que la responsabilité du CO2 est complètement admise par tous. Pourtant, ce point pourrait aussi être encore discuté (rappel : le CO2 entrerait pour 0,04% dans la composition de l’atmosphère). Il serait interessant de lire vos commentaires sur son importance, sur les quantités recyclées par les océans, la végétation, etc… Et sur un autre point : aucune projections d’augmentation du nombre d’humains sur la terre ne semble prendre en compte les probables variations des évolutions par pays. Dans les années 70/80, prévoyait-on que la progression chinoise allait se stabiliser ? Est-ce que la naissance de « classes moyennes » ne mettrait pas fin à la progression ? Mais l’Afrique aura-t elle droit un jour à sa classe moyenne ?

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    • Non, ce n’est pas le CO2, c’est le méthane du pet des vaches qui a plus d’effet de serre. A puis non finalement c’est le NOx, mais non ce sont les particules fines…

      Répondre
      • Pour moi, l’effet de serre se manifeste lorsque l’on isole un volume d’air sous un toit vitré. Cela s’explique par le fait que les rayons du soleil émis dans un spectre très large qui va des UVA,UVB jusqu’au lointain infra-rouge, traversent le vitrage du moins pour la partie UV et visible de sorte qu’ils réchauffent le sol sous le vitrage. Ce sol réchauffé émet à son tour un rayonnement IR mais lointain ( la longueur d’onde dépend de la température) tout comme notre corps, mais la vitre n’est pas transparente à ce rayonnement et il est réfléchi allant ainsi de nouveau vers le sol.
        Ma question : comment des gaz mélangés intimement à l’air peuvent-ils produire le même effet ? Par analogie avec les fréquences radio on parle de filtre passe-haut à propos du verre à vitre. Mais qu’en est’il des gaz ?
        Pour le moins l’expression effet de serre est un abus de langage, à mon avis.

        Répondre
      • Effet de serre : l’atmosphère n’est pas homogène mais stratifiée.
        Le rayonnement est plus ou moins transmis ou réfléchi selon les constituants des différentes couches…
        L’effet est identique – au sens de la physique – le verre ou la couche atmosphérique se comportant de la même manière selon leur propriétés physiques.
        Entre nous, et en tant que bon gaulois, je préfère un bonne couche d’ozone que de verre, pour ne jamais prendre le ciel sur la tête.
        Je vais en parler aux astronautes… si j’en trouve un.
        A moins que ça s’appelle « crever le plafond de verre ».
        q;o)

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  • Polluer moins n est pas ne pas polluer. Chaque pollution meme infime reste une pollution de trop.

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    • « Polluer moins n est pas ne pas polluer. Chaque pollution meme infime reste une pollution de trop. »
      Ce genre de raisonnement va vite vous poser un problème : il n’existe pas de non-pollution. même la Nature a sa part d’auto-pollution. Même le soleil, même l’écorce terrestre.

      Les systèmes vivants eux, c’est pire : ils sont en équilibre dynamique (ou déséquilibre dynamique suivant comment on voit le verre d’eau) ce qui impliquent qu’ils peuvent s’eutrophyser par exemple.

      Il n’est absolument pas possible de se déplacer / construire / vivre sans qu’on y mesure un minimum de pollution.
      Alors oui, la solution n’est pas de constater une lapalissade, mais de polluer… moins.

      Répondre
      • @philouze Comprenne qui voudra. Nous possedons des technologies des plus sophistiquees dans divers domaines cependant malgre tout ces efforts, nous (le monde moderne) participons encore grandement a la pollution terrestre. Le chemin est long qui mene a lutter contre la pollution. Ne nous en accomodons pas trop vite quand on sait que le transport aerien est un moyen de transport fantastique mais malheureusement encore trop polluant » .

        Répondre
    • C’est vrai, même mourir pollue quand on réfléchit: rejet de gaz à effet de serre causé par le déplacement du corbillard et des personnes qui assistent à la cérémonie, contribution au réchauffement généré par la crémation et la combustion de gaz utilisée, d’autant qu’énormément de gens meurent chaque jours dans le monde, au final c’est énorme, finalement l’idéal est encore de ne pas naître….

      Répondre
    • par Pilotaillon agro-écolo

      Mourrir c’est polluer…
      Hormi le cri d’effroi qui passe en creux dans cette affirmation on perçoit surtout un manque de culture à l’égard de l’écologie et des facteurs qui maintiennent les écosystèmes en équilibre.
      L’INRA qui a longtemps été le relais scientifique du « tout contrôle », du génôme aux intrants agronomiques de synthèse, a compris que cette voie est une impasse, parce que les techniques et les matières artificielles utilisées dans ce cadre sont dévastatrices, au sens où elles perturbent les mécanismes de régulation du tout (sols, végétal, faune, climat…).
      Nous devons faire un pas vers la compréhension des bio-systèmes, intégrer qu’ils sont imbriqués et interdépendant.
      Par exemeple le climat pertube la flore, la faume et donc la bio-divesité, qui est également une processus garantissant de l’adaptation des espèces, va à son tour lentement mais sûrement perturber d’autres équilibres etc., etc…

      Juste pour situer où la sphère scientifique oriente ses recherches je vous propose une brève du jour : https://leconnecteur.org/tania-rougier-vegepolys-vallee-tout-est-interconnecte/
      Les conclusions les plus avancées mettent en avant l’importance des microorganismes, qui forment les microbiotes. ces derniers, s’ils ne sont pas endommagés forment « des biosystèmes ressérrés », les plus équilibrés, c.à.d. ceux dans lesquels les gènes les plus virulents ne pénètrent que difficilement (Echérichia-coli et consorts). Et les microbiotes sont partout, interagissent, forment des barrières naturelles. Cessons de désinfecter aveuglément.

      Prenons d’autres invisibles à l’oeil mais très « perturbateurs », les virus. Ils ont besoin de supports, sans cela assez peu de transmission. La lumière du soleil est un super désinfectant… Heureusement l’homme connait des sratégies pour maitriser l’épidémie, sinon la selection naturelle ferait également son effet…

      C’est la dose qui fait le poison et comme on l’a vu l’artificialisation.
      Aussi, à moins de mourrir par centaines dans un seul lieu, nous ne sommes que de la matière organique, utilisable par les milieux comme composés minéraux (après décomposition par des microorganismes), base du développement des organismes naissants qui bénéficient des microbiotes ambiant…

      Nous sommes un peu vaniteux parfois, ignorant souvent et pas assez armés (psychologiquement solides) pour prendre la réalité en face. Il y a tellement à apprendre. Dailleurs le verbe « appréhender » est ambigu, par ses deux sens de lecture.
      Cf. le PFH d’Hubert Reeves.

      Répondre
  • Calcul du CO2 pour votre voyage
    DISTANCE: 39986 KM | CO2: 4284,3 KG

    Ceci est la mention au bas d’un billet professionnel de CdG à Napier Hastings en Nouvelle Zélande et retour !

    Ce ne sont pas des pékins lamba qui peuvent apprécier objectivement ce que cela implique !

    Répondre
  • Bonjour à tous

    Moi aussi J’y ai cru un moment !
    Tout comme aux voitures « modernes » qui ne consommaient plus que 2,5 litres aux cent ……

    Les « discutions » pour comparer les consommations des moyens de transports sont toujours biaisées car ne sont comparées que les consommations brutes mais pas l’énergie mise dans « la vie » des moyens de transport considérés , de leur fabrication à leur mise en décharge et recyclage…….
    N’est pas prise en compte l’énergie mise dans les infrastructures qu’ils utilisent .
    Ne parlons pas de l’énergie mise dans la maintenance !

    La vitesse est un facteur d’augmentation important de la consommation , toutes les belles déclarations de pub n’y changeront rien : Accélérer et transporter à une certaine distance un kilo de matière à une certaine vitesse en « lutant » contre la résistance de l’air nécessite toujours la même énergie toutes choses étant égales ……. C’est un problème de physique , pas de pub !

    Les moteurs d’avions et les ailes ont fait des progrès importants mais lever le poids de la machine et luter contre la trainée coutera toujours bien plus d’énergie que pour faire avancer un véhicule terrestre et en particulier sur rails .
    Ce ne sont pas les système hybrides obligatoirement plus lourds , aux rendements improbables et « fumeux » qui vont y changer quelque chose !
    Ne pas compter sur les carburants « verts » agro ou autres ….. Les rendements de production coutants toujours plus d’énergie pour les produire que l’énergie contenue dans le « truc » produit .
    Ils ne sont produits et étudiés que grâce à des subventions d’état juteuses pour l’entreprise et sont sans lendemain .

    La sacrosainte hydrogène sous quelque forme que ce soit ne va pas changer la donne car ce n’est pas une énergie primaire , il faut produire ce gaz qui n’existe pas dans la nature à partir d’une énergie primaire et le stocker , le tout avec un rendement faible .

    Dans plusieurs commentaires il est fait référence à la croissance de la population mondiale , en effet , là est le problème de l’augmentation de la conso à venir !
    Les calculs faits avec une louche scientifique donnent un monde stable énergétiquement et écologiquement avec une population de deux milliards de bipèdes ayant un niveau de vie de type « européen » .
    D’aucuns réduisent ce nombre de bipèdes à 1 milliard maxi .
    Donc on va dans le mur avec nos 7 milliards en route joyeusement pour 11 , avec avant d’y arriver au mur , un niveau de vie type Bangladesh ……. TINA !

    A juste raison il a été aussi fait remarquer que c’est l’usage immodéré que l’on en fait qui est mauvais , pas l’objet en lui mème !

    Salutations

    Répondre
    • Bonjour,
      D’après le cdt Cousteau il y a de cela très longtemps le vrai problème de la pollution c’est « la pollution des berceaux ».
      Nous sommes malheureusement trop nombreux ?.
      Triste avenir pour nos petits enfants et peut-être même déjà pour nos enfants.

      Répondre
      • Et comme nous sommes trop nombreux, il va justement falloir faire une belle transition énergétique pour nos enfants, car le mot triste sera effectivement le bon mot s’il n’y en a pas (de transition).

        Répondre
    • « Les « discutions » pour comparer les consommations des moyens de transports sont toujours biaisées car ne sont comparées que les consommations brutes mais pas l’énergie mise dans « la vie » des moyens de transport considérés , de leur fabrication à leur mise en décharge et recyclage……. »
      Uniquement les discussions de comptoirs et de réseaux sociaux. Entre initiés ou passionnés, seuls le TCO et la pollution globale sur le cycle de vie a un intérêt et oui, elle est abondamment discutée et étudiée.

      Répondre
    • @carbet

      « La sacrosainte hydrogène » elle pourrait tout simplement être « produite » de façon intermittente par l’intermédiaire des énergies renouvelables intermittentes(Éolien/hydrolien/photovoltaïque…) puis stocké et utilisé pour le transport terrestre/aérien en remplacement des énergies fossiles, quand ont voit qu’aujourd’hui l’Allemagne vends a des prix négatif aux suédois (elle paye donc pour s’en débarrasser comme les Danois) ses mégawatt heure quand le vent en mer du nord se lève en journée car elle ne peut pas, ni le stocker ni adapter instantanément sa production de base (nucléaire/charbon/gaz) qui dans tout les cas est dimensionné pour fournir TOUTE l’énergie électrique pour le pays (et oui car il y a des nuits sans vent et forcement sans soleil même en Allemagne). Donc au lieu de ne pas exploité une capacité de production permanente a son optimum on « préfère » arrêter/réduire la production d’un équipement dimensionné et conçu pour fonctionner 24h/24h à 100% ce qui est entraine des perte de rendements et des coups induits (et surement une pollution « complémentaire »).
      Je rappel que les Allemands ont investis 200 Milliards de dollars dans les énergies renouvelables mais qu’ils n’ont pas réduit leurs capacités de production électrique de « base » (nucléaire/charbon/gaz) pour assurer de ne pas subir de black out. Au lieu de de faire de la comm a 200 Milliards peut être que cela peut devenir le nouvel outils de productions du carburant du XXI siècle.
      Les allemands sont aujourd’hui dans une impasse « écologique » car pour sortir du nucléaire ils construisent des centrales à gaz (Russe le gaz) ce qui a pour effet d’augmenter leurs émissions de CO² et pas l’inverse et en dernier recours achèterons encore plus à la France des mégawatt heure « nucléaire » mais pas produit chez eux.
      source https://www.youtube.com/watch?v=xgy0rW0oaFI (le « support de cours est disponible dans la description de la vidéo)

      PS : pour vos élucubrations malthusianiste non sourcé et datant surement des années 70, Aujourd’hui les démographes, les économistes et les agronomes sont sur une ligne de « flottaison » de plutôt 10 Milliards de personnes (possible même en terme énergétique et en produisant une nourriture uniquement bio au prix de quelques changements d’habitude alimentaires) . Bruno Tertrais vient de sortir un bouquin sur la partie démographique/économique ou il démonte une grande partie du mythe de la surpopulation inéluctable de la terre simplement en se basant sur les statistiques démographique mondiale montrant que que la transition démographique est en marche PARTOUT a une vitesse beaucoup plus rapide qu’imaginé jusque là.

      Répondre
      • Bonjour Bob

        Je vais essayer d’aller au plus court :
        L’Allemagne ne vend son électricité éolienne en surproduction que au mieux en moyenne deux semaines pas an , le reste du temps elle utilise des centrales électriques au charbon , au gaz ….. et nucléaires !
        Salement écologique pour 200 Milliards d’€ investis !

        Ils sont entrés dans une voie sans issue , poussés par les lobbies des énergies vertes qui y ont vu une opération commerciale bien juteuse à faire , sans prévenir que la puissance vendue sur catalogue n’était qu’à quart temps ……

        La seule solution viable est une réduction drastique de la consommation d’électricité en la divisant pas 10 , le complément étant fourni par les autres énergies renouvelables .

        Ne pas oublier que l’énergie électrique ne représente que de l’ordre de 20% de l’énergie ……..
        On remplace le pétrole , le gaz et le charbon par quoi ????
        Mission impossible !! Et c’est là que l’on voit que les populations sont dramatiquement trop nombreuses pour leur fournir de l’énergie ……..
        Même les fournir en bougie ne sera bientôt plus possible (dans 30 à 40 ans) !

        Leurs éoliennes ne produisent en moyenne sur 1 an , au mieux que 1 jour sur 4 soit 25% du temps .
        Elle sont donc à l’arrêt 75% du temps ( moyenné ) …… Pas très bon comme facteur de charge !

        Pour le solaire ce n’est guère plus brillant , si on peut dire ….. Rire .
        L’ensoleillement moyenné sur un an en centre France/Allemagne est de l’ordre de 5 heures par jour …… 80% du temps sans production .

        Pour ne pas faciliter les choses , en général il y a du vent et du soleil en même temps et « pas » des deux aussi en même temps !

        La production d’hydrogène par électrolyse à un rendement de l’ordre au mieux de 70% (oubliez les systèmes de labo ….)
        La compression à haute pression pour le stockage représente une perte d’énergie supplémentaire de 20% . Et une sacrée quincaillerie avec son énergie grise importante !
        Le rendement global d’un électrolyseur et d’une pile à combustible associés est au mieux de l’ordre de 40%…….
        Les pertes de rendement cumulées sont tellement importantes que pour produire assez d’hydrogène vous allez couvrir les pays d’éoliennes et de panneaux ……. Ce n’est pas réaliste , simplement pour une question de couts !!!

        Une question : Vous allez produire tout ce matériel avec quelle énergie ? Car je vous le rappel on va manquer d’énergies fossiles et que tout ce bazar , c’est pour essayer de les remplacer , ces énergies .
        Avec encore plus d’éoliennes et de panneaux ???

        Un « truc marrant » des éoliennes , leur durée de vie est de l’ordre de 25 ans .
        Pas très durables !
        Les pales ne sont pas recyclables et doivent être enterrées ……
        On préfère en général les envoyées dans un pays africain pas regardant !
        C’est écologique .

        Autres petits problèmes : les piles à combustibles sont très couteuses et le prix risque de rester élevé à cause du platine qu’elles contiennent qui est rare . Chose aggravante la durée de vie des piles à combustible est de l’ordre de 1500 heures et une fiabilité pas très bonne pour les productions « standards » .

        Vous écrivez : « Pour vos élucubrations malthusianiste non sourcé(es) et datant surement des années 70 » …. Oui en effet ! Pourquoi parlez vous de « mal sourcées » alors que vous avez reconnu une part du contenu du Rapport Meadows qui malgré les moyens informatiques et des connaissances plus limités qu’aujourd’hui , tient toujours la route avec seulement un glissement temporel .
        Et reconnaissance suprême est cité comme point de départ d’études actuelles .

        Vos allégations sont dépourvues de support et de sources , les démographes sont de doux rêveurs de salons , les économistes nous ont précipité dans le mur de la dette et des intérêts négatifs . Pas un seul n’a vu arriver 2008 !!
        Les agronomes on fait leur « révolution verte » au prix de l’empoisonnement des sols et une perte de terres arables dramatique .

        Vous semblez ne pas voir que les ressources du monde sont en butée dans tous les domaines sauf le gaz et le charbon encore pour quelques temps , le biotope se dégrade partout dans le monde , la mer qui fourni une grande partie de l’alimentation du tiers monde est en train de finir de s’épuiser et vous pensez que le monde peut supporter 10 milliards de bipèdes avec des problèmes de fourniture en eau qui sont déjà plus que difficiles dans beaucoup de pays ? Soyez sérieux !

        Vous avez trouvé un grand gourou dans Bruno Tertrais ……. pour mon compte je préfère penser par moi même en me renseignant tous azimut !
        Mon bagage d’ingé m’aidant .
        En effet il y a bien un début de transition démographique , mais elle est trop tardive et les courbes données par le Club de Rome s’appliqueront .
        On est en mode « automatique » .
        Je vous ferait remarquer que ce Monsieur n’est qu’un pro de la politique , un des nombreux politiciens qui œuvre en faveur de l’oligarchie et de leurs intérêts personnels , n’ayant rien fait pour infléchir la course du monde vers le mur .
        Salutations

        PS : Vous devez penser que toutes ces considérations sont bien loin du monde de l’aviation , et bien non , si ont désir bêtement installer des batteries dans nos machines ……. Problème : On les charges avec quelle source d’électricité dans un monde aux sources d’énergie tendues dans quelques temps …. ?

        Répondre
      • …nourrir 10 milliards de personnes, pourquoi pas, mais quand ils voudront tous une bagnole pour partir en we, et si possible un SUV pour faire bisquer leur voisin, un climatiseur pour palier aux chaleurs de plus en plus accablantes dans leurs pays du sud, et manger un steak une fois par jour, on fait comment? ne riez pas, n’est-ce pas ainsi qu’on vit dans nos pays depuis plus de 50 ans, avec de belles oeuillères en plus?

        Répondre
  • Pour moi aussi de retour fin décembre de Paris vers Nice, le CDT d’Air Chance nous a indiqué que notre A 320 aura consommé 2,3 l/100km, une Grande Fierté pour notre Aéronautique Française !!!
    Par contre nous nous n’avons utilisé comme infrastrure sol que deux fois 4 km de béton ?
    Alors que le TGV subventionné à 70% avec nos Impôts, est énergétivore, car seul 20% de l’Energie brulée dans les Centrales nucléaire ou autre, n’arrive aux roues des motrices, que c’est le seul véhicule à se déplacer au raz du sol à des vitesses ou tous les avions ont déjà décollés, sauf le Concorde, et que tout les Pilote de Ligne demande au Contrôle Aérien de monter le plus vite possible à 50 000 pieds pour moins consommer, dans un air 3 fois moins dense.
    Que les rails doivent être parfaitement alignés sur 1 200 km de même que les caténaires, le talon d’Achille, sans parler de la très mauvaise organisation de la SNCF, euphémisme !!! Pas capable de placer à des endroits stratégiques des Locomotive Diesel Electrique pour sortir une Rame d’un secteur ou la catenaire est abimé. Voir 15 h pour un Nantes Paris !!!.
    D’où un cout d’exploitation exorbitant !!! Là ou l’Avion fait vivre au moins 500 000 foyers participe grandement au Commerce extérieur de la France !!! Le TGV combien de division ?

    Répondre
    • Et le TGV combien de tonnes de co2 pour faire des talus énormes sur des centaines de km pour mettre des rails dessus.
      Le TGV c est un peu comme la voiture électrique. Ça pollue pas en roulant mais alors à fabriquer…

      Répondre
      • par Pilotaillon écolo

        Il y a une manière de mesurer l’impact : l’ACV (analyse de cycle de vie du produit).
        Sur un seul point : Il y a eu un comparatif de surface de foncier occupé, et de mémoire, la ligne TGV Est occupe la moitié de l’emprise de CDG…
        Donc le calcul ne peut être fait sur le coin d’une table, me semble-t-il.

        Répondre
      • @pilotaillon,
        J’ai un gros doute au sujet de votre affirmation.
        MAIS même si c’est vrai, votre comparatif est complètement boiteux car votre ligne TGV ne dessert que quelques villes alors que CDG est le point de départ et d’arrivée de combien de destinations/villes ?
        Il est totalement HONTEUX d’avoir chargé la SNCF d’exploiter les lignes TGV en France. Lorsque l’on entend qu’il leur faut 15 heures pour acheminer des passagers de Nantes à Paris parce qu’un incident s’est produit sur la ligne.
        D’ailleurs à ce sujet l’électrification de toutes nos lignes de chemin de fer est une aberration d’un point de vue stratégique car quelques commandos de techniciens envoyés en temps de guerre sur quelques postes d’alimentation électrique et PLUS rien ne bouge dans TOUT le pays par le rail.

        Répondre
    •  » car seul 20% de l’Energie brulée dans les Centrales nucléaire ou autre, n’arrive aux roues des motrices,  »
      Alors ça par contre, c’est totalement faux.
      Les sources sont disponibles sur le Net. Les pertes en lignes du réseau français sont très faible, et la conversion électrique/mouvement est la plus performante qui soit (elle peut friser les 100%).

      Donc vous pouvez littéralement retourner votre Pareto : c’est au moins 80% de l’énergie qui sort de la centrale qui parvient aux roues.

      Répondre
      • Heu…
         » la conversion électrique/mouvement est la plus performante qui soit (elle peut friser les 100%) »
        Ha bon…
        Donc, il n’y a quasi aucune perte dans les lignes UHT et HT de EDF, ni dans les caténaires de la SNCF. Ça tient du rêve quand même… Il n’y a donc aucune résistance interne dans les câbles…
        Mais une fois arrivé, c’est encore mieux… Toute l’énergie passe dans la locomotive via les quelques cm² de contact de la caténaire sans étincelles, sans pertes, le tout à 360km/h. Génial !
        Donc ensuite, il n’y a pas de pertes dans les câbles électriques interne au véhicule (pas d’effet Joules, pas de pertes dans les connectiques).
        Il y a également un rendement de quasi 100% dans les contrôleurs (ce qui explique que les radiateurs que l’on mets dessus ne servent à rien)
        Il y a également un rendement de quasi 100% dans les moteurs électriques qui eux non plus n’ont donc aucune raison de chauffer.
        Waow !!!
        On est à deux doigts du mouvement perpétuel à Gaston Lagaffe…
        Merci Philouze pour cette démonstration… ratée ?

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      • La prémisse est fausse, la centrale est (au mieux) un cycle de Carnot dont le rendement ne dépasse jamais les 40%… l’énergie électrique disponible en sortie de centrale est donc 40% de l’énergie thermique produite par la centrale.

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    • « tout les Pilote de Ligne demande au Contrôle Aérien de monter le plus vite possible à 50 000 pieds »
      La moyenne des FL, en UIR, se trouve aux alentours du niveau 350 pour les vols supérieurs à 2 heures de vol. Rontudju !
      Foi de retraité encore en relation avec ses anciens petits camarades !

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  • On ne peut pas passer sous silence l’aspect politique du défi environnemental, à savoir l’incompatibilité intrinsèque entre le système socio-économique libéral et mondialisé, et la nécessaire transition vers une économie circulaire et solidaire. Le premier fait un excellent job pour satisfaire des objectifs à court terme, le second ne peut se montrer vraiment bénéfique que pour les générations futures et seulement à condition d’investir massivement dès maintenant (ce qui n’est pas fait, ou si peu). Ceci est parfaitement illustré par l’échec du marché des droits d’émission de carbone (système ETS pour l’aviation, mais aussi pour l’industrie lourde). Si l’on ne met pas fin à la doxa du « plus de liberté, moins d’état », le monde va effectivement souffrir à plus ou moins longue échéance.
    Et bien évidemment la démographie galopante dans certaines régions du monde, associée à la croissance du niveau de vie (heureusement!), souvent dans ces mêmes régions, pèse lourd dans le défi écologique. Espérons qu’un conflit armé généralisé ne devienne pas la « solution » du problème socio-économico-écologique, comme cela fut hélas très souvent le cas par le passé, à des échelles locales…

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  • Planter des arbres, c’est bien mais ça ne cause pas à l’esprit en envoyant une image. Qu’ils annoncent qu’ils remontent des arbres le long du Canal du Midi, cela enverra une image concrète et positive.

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  • Bizarrement, personne ne parle jamais des effets positifs du réchauffement climatique :
    Exemple patent : le chauffage. Si la température augmente, on chauffe moins et vice-versa. Personne n’a jamais cité le moindre chiffre (à ma connaissance) sur le nombre de tonnes équivalents pétrole économisées « grâce » à l’élévation de la température (je parle notamment de la France métropolitaine évidemment).
    Ce ne serait pas « écologiquement correct ».
    Pour information, j’adhère tout-à-fait au principe de réduction de notre empreinte carbone, chacun à son niveau !

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    • Par contre dans les pays chauds, ils climatisent de plus en plus. Ils climatisent au point que tu en tombes malade;ils l’utilisent même pour chauffer quand toi tu trouves qu’il fait déjà bien chaud

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    • Pendant que vous y êtes, intéressez-vous au nombre de climatiseurs installés chaque année en France, et du nombre de GWh qu’ils utilisent. Et profitez-en aussi pour établir quelques courbes de progression à comparer aux courbes de diminution du chauffage. Corrélez aussi l’occurrence de l’utilisation du chauffage en fonction du taux d’humidité et de la couverture nuageuse.
      Bref, affaire ben plus complexe qu’il n’y paraît.

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  • 2,35 l/100 km = 1 voiture avec 4 personnes à l’intérieur et une consommation de 9,4 l/100 km …

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    • OUI mais la voiture ne roule pas à 850 km/h . Là est la TRÈS, TRÈS GROSSE différence.
      Comparons ce qui est comparable et cessons de balancer des chiffres qui ne reposent sur aucun calcul scientifique sérieux.

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      • Ce qui consomme encore moins, c’est le char à boeuf:Boris Johnnson, l’a promis:plus de voitures thermiques en Angleterre en 2035, ni même hybride:il va falloir investir dans la transformation des usines auto en usine à diligences…

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    • J’aimerais personnellement connaitre le pourcentage de voitures où 4 personnes se trouvent à bord. Allez simplement au bord d’un périf (à Paris, Toulouse ou ailleurs) et vous verrez que la plupart des voitures sont occupés par 1, voire 2 personnes dans le meilleur des cas…

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    • Pas vrai ! Ma clio (pub non payée), qui a 220 mille km au compteur, consomme la moitié ! Ah mais !

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  • @Moltobaleze,
    vous écrivez :  » Il existe une relation très directe entre le carburant consommé et l’émission de CO2 : en gros 1 litre de carburant Jet brulé émet 2,6 kg de CO2, que ce carburant soit brulé « .
    J’aimerais bien une démonstration scientifique de ce calcul.

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    • par Gilles Rosenberger

      @ stanloc :
      Nos carburants sont essentiellement constitués d’alcanes dits saturés dont la formule brute s’écrit CnH(2n+2).
      On a l’habitude d’assimiler l’essence à de l’octane pur (soit n=8) : C8H18
      Et le Gasoil à de l’hexadécane pur (soit n=16) : C16H34
      Ce sont des approximations car en réalité, on y retrouve chaque fois des additifs mais du point des masses, l’écart porte sur quelques %.

      LA COMBUSTION COMPLETE D’UN LITRE D’ESSENCE PRODUIT 2,3 KG DE CO2
      – La masse molaire de l’octane est de 12*8 + 1 * (2*8+2) = 114 grammes/mole
      – La masse de CO2 rejetée par mole d’octane brûlée est de 44*8 = 352 g
      – La masse d’eau H2O rejetée par mole d’octane brûlée est de 18(8+1) = 162 g
      – Le rapport consommation d’essence sur rejets de CO2 est de 352/114 = 3,09 et celui sur l’eau de 162/114 = 1,42
      En considérant la masse volumique de l’essence égale à 0.74 : la combustion produit : 0,74 x 3,09 = 2.28 kg de CO2 par litre d’essence brulée et 0,74 x 1,42 = 1,05 kg d’eau.

      LA COMBUSTION COMPLETE D’UN LITRE DE GASOIL PRODUIT 2.7 KG DE CO2
      – La masse molaire de l’hexadécane est de 12*16 + 1 * (2*16+2) = 226 grammes/mole.
      – La masse de CO2 rejetée par mole d’hexadécane consommée est de 44*16 = 704 g
      – La masse d’eau H2O rejetée par mole d’hexadécane brûlée est de 18(16+1) = 306 g
      – Le rapport consommation de diesel sur rejets de CO2 est de 704/226 = 3,16 et celui de l’eau est de 306/226 = 1,35
      En considérant la masse volumique du gasoil égale à 0.85, la combustion produit : 0,85 x 3,16 = 2.67 kg de CO2 par litre de gasoil brulé et 0,85 x 1,15 = 1,15 kg d’eau.

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    • Juste pour comprendre le calcul parfait de Gilles, comprenez que la combustion du carburant est une réaction d’oxydo-réduction nécessitant une quantité importante (et donc de masse) d’oxygène prise dans l’air (sous forme de dioxygène) : 2 C8H18 + 25 O2 -> 16 CO2 + 18 H2O.
      Le calcul des masses vous a été expliqué.

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      • très juste, je me suis écharpé avec un jeune youtubeur qui se disait scientifique mais perdait ses classiques en oubliant que dans co2, il y avait bien deux très lourds atomes d’oxygène

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  • C’est bien gentil de dire qu’il faut réduire la consommation des aéronefs, alors que quand on a une solution intéressante à proposer, on dirait que tout est fait pour qu’elle n’aboutisse pas. Dit autrement : rien n’est fait pour qu’elle aboutisse.

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  • A propos, réfléchit-on à l’origine de ce qu’on achète, pour pas cher ?
    Un smartphone, une chemise, etc.. d’où viennent-ils ? Chine, Bangla-desh, et autres.
    Un cargo consomme 100 tonnes de fuel lourd par jour, et sur combien de temps ?
    Les circuits de fabrication et commerciaux en Europe, par exemple, combien de camions ? — voir les enquêtes sur le prétendu jambon de Parme venant du nord de l’Allemagne…

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    • par Pilotaillon agro-écolo

      Effectivement…
      Cependant le problème n’est pas le prix de nos consommations mais l’impact qu’elle induisent sur les ressources et les équilibres naturels, car nous respirons tous le même air.
      (PS : Je sais c’est un peu court pour expliquer l’ACV – Ananlyse du cycle de vie d’un produit – on verra plus tard pour les détails : c’est déjà assez compliqué).

      Maintenant, il ne semble pas très réaliste d’imaginer changer le circuit de nos approvisionnements dès demain.
      Faisons tout de suite ce qui est possible dans notre quotidien, mettre le « turbo propre » vers l’achat local, le recyclage, la valorisation des matières, etc. et le monde économique va pivoter, ce qu’il a déjà commencé à faire.

      Il n’y a pas de « C’est pas moi… c’est l’autre ! », car nous sommes tous sur le même navire : la terre et son atmosphère. Et après les dépenses inconsidérées en tout, (90% des ressources naturelles sont à usage unique) il nous faut ramer (dans le même sens si possible).

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  • Merci pour ce billet sympa et clair
    la prochaine fois ce sera un message du commandant du turboprop qui va a Toulouse ( moins polluant, mais si bruyant dans la cabine) lorsque l’appareil passera au dessus des arbres plantés avec les taxes diverses liées au trafic aérien

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  • Merci Gil de ce format atypique de communication…
    Aujourd’hui le monde (occidental) ne peut faire semblant d’ignorer ce que nos modes de fonctionnement génèrent. Encore une fois changer ce paradigme passe par une Technologie qui doit s’adapter, un modèle économique qui doit prendre en compte ce changement….et nous simples citoyens mortels aux petit bras, qui se sentent tiraillés entre trompetes, sirènes et conscience de nos legs à nos enfants… Comment pouvons nous agir ?
    Beau message que celui de ton CDB du LYS-TLS, un début de conscience individuelle, car si c’était des consignes AF, tous les équipages prononceraient ce genre de message « compagnie ». Ce qui fait de cette annonce une « pépite » à porter en exemple.
    Ce changement indivduel, à notre humble niveau, doit s’accompagner et cela passe déjà par « apprendre à devenir conscient » de ce que mes décisions impactent dans mon proche entourage.
    Des outils existent, le journal « le monde » en met un à disposition gratuitement à l’intention de ses lecteurs… responsabiliser, rendre conscient des impacts de ses décisions:
    https://www.lemonde.fr/refaire-le-monde/article/2020/02/13/comment-le-monde-traque-et-reduit-l-empreinte-carbone-de-ses-videos_6029479_5330899.html

    Ton « billet » du dimanche matin est pour moi, un catalyseur qui, dans ce sens, touche mes réflexions et aussi, je pense, cette grande majorité silencieuse qui ne sait pas vers quoi, comment et vers qui se tourner.

    La communication, comme tu l’orientes,
    au-delà des débats qu’elle suscite, est un outil de responsabilité, de prise de conscience individuelle, qui limite un des chemins de fuite du « je ne savais pas ».

    Merci Gil et aux lecteurs de te donner raison au travers de la fréquentation d’aerobuzz.

    Répondre
    • Je vous recommande vivement cette conférence (nième !) faite dans une école d’ingé de Toulon par un responsable d’ITER, une des plus abouties en matière d’objectivité scientifique et de vue globale, intégrant l’interopérabilité des diverses dynamiques que l’on peut trouver dans notre monde (économie, technique, sciences, psychologie, échelles de temps).
      https://www.youtube.com/watch?v=Nmgr0dQ1jN0
      Et pas de parti pris… rare….

      Répondre
  • Je n’ai pas la compétence de communiquer sur les aspects technologiques de l’aviation mais plus la planęte sera peuplėe, plus il y aura de gens å transporter, å nourrir, moins il y aura de surfaces bouėes et on pourra faire toutes les économies énergėtiques que l’on veut, cette consommation sera d’ėvidence exponentielle. Seule solution, revenir au moyen age, sans feu de bois… ou stopper la prolifėration humaine.

    Répondre
    • Exacte, la seule solution c’est stopper la « prolifération » humaine là où elle prolifie… et tout de suite… dommage que l’on évoque pas plus souvent cette évidence !

      Répondre
      • oui c’est encore un sujet tabou…. en attendant une prise de conscience !

        Répondre
      • Aujourd’hui, cette « prolifération » comme vous dites, nous amènera « mécaniquement » aux 11 milliards d’individus promis sur la planète, quoique vous fassiez.
        IL EST D’AUTANT PLUS URGENT de maîtriser nos faits et gestes en matière de consommation, d’utilisation de l’énergie, des ressources disponibles, et des dégâts que l’on fait une fois arrivés à un niveau « correct » de vie humaine.

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      • Qui voulez-vous supprimer pour lieux respirer ?

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  • par Pilotaillon agro-écolo

    Merci Gil,
    J’avais parfois l’impression d’être assez peu nombreux dans ces colonnes à considérer – et sensibiliser – sur les risques liés à la pollution atmophérique.
    Votre entrée est excellente, par la prise en compte du terrain : ce qu’on peut en dire au quotidien, faire sur l’instant et les suites à donner…
    Pardon de passer pour Monsieur Plus : nous avons évoqué le CO2, reste les NOx et consorts, qui sont également à intégrer à la problématique.
    Le papier montre qu’on n’y va, pas aussi vite que la « génération Y » le souhaiterait, mais le mouvement est engagé.
    Je vous recommande d’aller voir du côté de l’OMS et des instances qui mesurent les causes et les effets de l’inhalation de ces « tueurs silencieux » que sont les aéropolluants et les expositions prolongées.
    Nous devons aussi voir les effets des dérèglements des équilibres naturels, que l’on appelle à la rescousse quand il faut compenser.
    Reste que nous consommons 85 milions de barrils par jour, plus le charbon… Lorsque l’on met en perspective l’action épuratrice d’un seul arbre, on s’apperçoit qu’il nous faut des forets entières, et même davantage.
    Qu’importe, nous entrons de face dans le sujet, et l’Homme va savoir faire, comme il a su s’affranchir de la pesanteur… Il me semble qu’il existe des recherches diverses et intenses à la fois pour traiter des causes (actions à long terme) et pour patienter, des effets.
    Exemple : l’INRA, devenue INRAe (environnement) note que les bio-systèmes ont des ressources insoupçonnées (phytoremédiation) qui sont susceptibles de venir à notre secours dans un futur proche.
    Les technos biomimétiques ont de beaux jours devant elles.
    Le monde évolue de manière spectaculaire, la période est « com’ d’hab », passionnante, à condition d’accepter de regarder la situation avec optimisme et réalisme.

    Répondre
    • Votre réponse est intéressante.
      Je rajouterai que les avions n’ont pas le monopole des NOx… je dirais même que les dernières générations de réacteurs les ont considérablement réduits. A l’opposé, l’augmentation de la pression d’admission dans les moteurs de nos véhicules terrestres (et donc les diesels en premier lieu) a fait exploser les émissions de NOx !
      L’empreinte écologique de tel ou tel moyen de transport est un sujet complexe. Mais je constate que la perception du grand public des différents pollueurs n’a AUCUNE relation avec la réalité des choses. Dans ce sens, défendre l’avion (fortement attaqué) me semble aller dans le bon sens. Enfin, même si les NOx sont nocifs, c’est bien le CO2 qui menace gravement la vie sur notre planète !
      Je rappelle que selon une étude de l’ADEME, les Français émettent en moyenne 12T de CO2 chaque année, dont seulement 400Kg à cause de l’avion et 1T9 à cause des transports terrestres individuels. Les 3 principaux postes d’émissions sont : la voiture, l’énergie du logement et l’alimentation. Faire 10% d’économie sur ces 3 postes permettrait de diminuer plus fortement le CO2 que si l’on supprimait l’avion.
      L’avion va changer, mais ça ne suffira pas si l’on ne change pas non plus nos modes de consommation.

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      • Ce qui est attaqué, c’est surtout le fait d’aller passer le week-end à Séville où à Rome pour aller manger une pizza, ce qui est exploité aujourd’hui à outrance par une société peu scrupuleuse ou irresponsable.
        Mais on peut tout autant attaquer la possession d’un gros SUV pour faire 40 km/jour en ville. Est-ce justifié ?
        Avez-vous un besoin vital de manger de la viande tous les jours ?
        Etc… tous les secteurs peuvent être maîtrisés un peu mieux que ce que nos égos (bêtise ?) nous ont conduit à faire. Reconnaissons-le….

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  • par Jean-Pierre BOURGEOIS

    2.35 litres au 100 n’a pas grande signification, est ce la valeur instantanée en croisière ou est ce la moyenne bloc à bloc ? Quand on voit ce qui est consommé entre la mise en route le roulage au point d’attente…. la question se pose.

    Ma voiture fait potentiellement 1.25 litres au 100 par occupant, un autocar beaucoup moins, un TER encore moins en énergie équivalente

    Les « seulement 3% » c’est énorme pour ne faire que du transport, on n’y fait qu’agiter de l’air, absolument rien de productif.

    Sans remise en question globale de l’économie libérale basée sur la croissance sans limite, il est bien à craindre que les carottes soient d’ores et déjà cuites pour l’humanité, et on ne fera rien ou pas grand chose, à part du greenwashing de façade. Renverser le système est tout simplement impossible, donc on continuera comme ça jusqu’au point de rupture, qu’on le veuille ou non.

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    • Je vous confirme que cette valuer tient compte de la consommation globale, de la mise en route des réacteurs à leur arrêt !
      Vous parlez de la consommation théorique d’une voiture. J’y vois 2 biais : votre chiffre est basé sur un modèle très récent et part du principe que le véhicule est complet. Hélas, dans la réalité, une écrasante majorité de voitures circulent avec une seule personne à bord…
      Pour le train, il faudrait aussi tenir compte de l’impact de la construction de la ligne car le béton comme l’acier des rails sont très très polluants. Ainsi, la neutralité carbone de la ligne LGV Bordeaux vient d’être revue et repoussée aux calendes grecques…
      Enfin, dire que l’avion ne sert qu’à agiter de l’air est incompréhensible ! Je vous rappelle que c’est le développement des transports qui a permis à notre monde de se développer et l’impact de l’avion sur le PIB mondial est estimé à 30% environ (pour 3% des émissions de GES…).
      Si l’on veut éviter le greenwashing, il faut s’attaquer aux principaux postes d’émissions de CO2 qui sont, pour un Français, la voiture individuelle, l’énergie de l’habitat et l’alimentation… http://ravijen.fr/?p=440

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      • Relisez ce que dit très justement Gilles Rosenberger dans son post du 16 février : il faut s’attaquer à TOUS les problèmes de front. Peut être que justement, le problème en question est bien le PIB, une espèce de course qui à l’origine se voulait vertueuse en achetant la paix sociale, qui s’est transformée en course à la rentabilité et à la cupidité court-termiste, et qui risque de se transformer en course à l’armement lorsque le cocktail « pénurie de ressources-changement climatique » aura mis le chaos sur la planète.
        Se réjouir de l’augmentation du PIB a juste ses limites, et changer de paradigme serait peut être la chose la plus intelligente à faire aujourd’hui, une affaire certainement plus psychologique que matérielle, tant il faut réduire nos égos.

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    • On peux laisser pousser le lierre sur nos habitations , partout sur Terre ! Après on ramasse …!
      Je trouve justement inutile les pousse feuilles a essence de nos villes quand un brave homme avec son râteau flexible est efficace !

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      • par Pilotaillon du 21eme siècle

        Sauf que vous ne souhaitez pas ce métier à vos enfants !
        #pénibilité #retraite #prévention santé au travail…
        Voilà un des éléments de fond – un choix cornélien – sur la dépense d’énergie.

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  • c’est bien gentil de mettre sur pied de nouveau projet d’avion mais notre Etat a peut être d’autre priorité économique pour sa république et ses compatriotes , car on met en avant la conso de carburant , mais honnêtement entre un Rafale ou un F 16 et un Boeing 747 il y a pas photo ! La France a déjà tout fait pour que la construction A 380 soit arrêter , alors qu’au contraire ne vaut-il pas mieux mettre + de 500 voyageurs dans un avion pour se rendre a l’autre bout de la planète , que d’y mettre 10 autre vols afin d’avoir comparativement le même nombres de voyageurs !

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  • L’annonce de ce commandant de bord dictée par une volonté de communication « verte » auprès de ses clients ne peut être reçue favorablement que par les béotiens de l’aérien.
    En effet, lorsque l’on voit que la desserte relativement courte voire très courte des lignes intérieure AF sont réalisées par des avion dotés de réacteurs pour des temps de vol pouvant être égales à 1 heure de vol, c’est tout juste le moyen le moins adapté pour ce type de liaisons.
    Pourquoi utiliser un turboréacteur pour un Caen Lyon par exemple ou l’avion va monter pendant environ 30 minutes au niveau 290 ou 300 pour se mettre en descente quasi aussitôt vers sa destination alors qu’avec un appareil à turbopropulseur ce serait en gros la moitié moins de carburant consommé ?
    Ce qu’il faut parler ici, c’est du temps de vol, car pour 10 à 15 minutes de différence on peut économiser plus de la moitié du Kérosène consommé sur le dit parcours.
    Et le temps plus long en réalité çà ne coûte rien alors réfléchissons aux moyens utilisés pour la desserte intérieure en France pays par définition assez petit par l’aérien.
    Modernisation de la flotte et passage au turbopropulseur nettement moins gourmand et au rendement énergétique bien plus favorable.
    On préfère faire de la communication « verte » totalement mensongère mais à la mode au lieu d’adopter de vraie solutions, disponibles et bien plus économiques en CO2

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    • Encore faut-il que les moyens de transport alternatifs soient existant et « pratiques ».
      Ainsi Lyon-Toulouse, c’est une heure de vol.
      En TGV, c’est 4 heures et 11 minutes en passant par Montpellier sans changement… Acceptable.
      Caen-Lyon ? 1h15 en avion (direct) mais 5h30 en train en passant par Le mans, Massy, Paris, et Lyon… Avec à chaque fois un changement de train… D’ailleurs, en fonction de l’heure de départ (estimation google maps !) le temps en train varie de 4h30 à 7 heures sans chercher trop… Il y a des variantes en traversant paris en métro…

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  • Bonjour, les activités non polluantes n’existent pas. Sauf pour les politiciens. Toute activité pollue même planter des arbres et respirer. Après tout est un pb de limites. C’est sûr qu’il faut faire qqch autre chose que du politiquement correct. My 2 cents. Guy

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  • J’ai déjà eu cette annonce sur des longs courriers depuis longtemps , il faut juste que le commandant de bord soit un communicant !!!

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  • par Gilles Rosenberger

    Notre collectivité a de gros problèmes à communiquer sur la réalité des émissions de CO2 du transport commercial.

    Car enfin, entre le message anesthésiant de la faible consommation (voir l’annonce du CdB d’Air France) et la perception d’une large partie de l’opinion publique, il y a un grand écart.

    Nous devons d’abord être clairs sur la réalité de la responsabilité de l’aviation.

    Le GIEC indique une contribution de l’ordre de 2.5 % à l’émission du CO2 (je vais conserver cet exemple, mais ce n’est pas le seul contributeur à la variation du climat).
    Cette valeur peut sembler faible et justifier de s’attaquer d’abord aux sources principales (celles qui constituent les 97.5 % restant ..) sauf qu’il n’y a pas UNE source de CO2 qui produit les 97.5 % mais bien sur une addition de « petites » sources.
    Et que notre efficacité collective à réduire la vitesse de l’augmentation de température repose sur notre capacité à traiter TOUS les problèmes de front, chacun dans son domaine.

    Ensuite les experts nous expliquent que les émissions de CO2 en altitude sont plus dommageables pour l’effet de serre que les émissions au sol. Et les 2.5 % seraient plus proche de 4% « ressentis ».

    Le point le plus important réside dans l’évolution de ce niveau d’émission.
    Cela fait longtemps que notre industrie s’est attachée à réduire la consommation en carburant.
    Il existe une relation très directe entre le carburant consommé et l’émission de CO2 : en gros 1 litre de carburant Jet brulé émet 2,6 kg de CO2, que ce carburant soit brulé dans un réacteur ou un moteur diesel. On n’a pas de moteurs qui émettent plus ou moins de CO2 par litre de carburant ; mais l’industrie a conçu et produit des moteurs qui sont plus efficaces en produisant de plus en plus de puissance par litre consommé.

    Historiquement, cette réduction de consommation (et son corollaire réduction d’émission de CO2) fut générée par des impératifs économiques : rendre le transport aérien le moins dépendant possible des variations du cours du pétrole.
    Aujourd’hui l’urgence climatique s’additionne aux objectifs économiques.

    Entre la génération JT8D (de P&W, monté à partir de 1960 sur 727, DC8, MD80, Caravelle) et le CFM56 (de GE-Snecma, monté à partir 1980 sur 737, A320, A340, …) le gain de consommation fut supérieur à 10 %.
    Puis entre le CFM56 et son successeur LEAP (de GE-Safran, monté depuis 2014 sur A320 neo et 737 max) ce sont encore plus de 15 % qui sont gagnés sur la consommation.

    Les prochaines générations de type UHBR (projet Safran pour un moteur caréné à haut taux de dilution) le gain attendu pourrait être de 5 à 10% par rapport au LEAP
    Et avec l’Open Rotor, le gain attendu par rapport au LEAP est de l’ordre de 10 à 15%.
    (ces exemples sont pris dans l’offre Safran, mais les autres constructeurs ont des trajectoires analogues).

    Mais hélas tous ces gains sont absorbés par un trafic aérien qui double tous les 15-20 ans et globalement le transport aérien ne réduit pas ses émissions.
    Et donc le message du CDB d’Air France va vite apparaitre comme du « green bashing », annonçant une vérité locale (2.35 l/100 km par passager) en décalage avec une réalité globale (l’augmentation des émissions de CO2).

    Car la réalité est cruelle : la réduction des émissions de CO2 du transport aérien est impossible à court terme.
    Sauf à interdire aux populations asiatiques (la plus grosse source de croissance du trafic) de voler !
    Les achats de compensation par les arbres ont des limites : il faut 10 à 15 ans pour qu’un feuillu devienne un capteur significatif de CO2.

    Sommes nous alors dans une impasse ?
    Non, mais sur une trajectoire à long terme qui va être difficile à communiquer.

    Trajectoire qui aujourd’hui tarde à se mettre en place. Schématiquement au-delà de la communication, il nous faut investir sur des solutions « de rupture ».
    Les bio-carburants (de génération 2, à savoir sans compétition avec l’alimentation humaine ou animale), l’hybridation de la propulsion (introduction de moteurs électriques permettant de nouvelles architectures d’avions, plus énergétiquement efficaces), l’usage de l’hydrogène (piles à combustibles et turbines), sont autant de voies dans lesquelles les investissements d’aujourd’hui ne sont pas à la hauteur de l’enjeu.

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    • Discussion de bon niveau! Tout se tient. Il n’y a pas de « solution » en considérant le transport aérien isolément. C’est un composant du système « humanité sur terre », Petit composant à 2% de GES, mais essentiel. L’aérien peut réduire instantanément ses émissions de 15% en cessant de voler un jour par semaine: essayez, pour voir comment vous serez accueilli! Il faut ramener l’émission au service rendu. Un litre consommé en embouteillage est infiniment nocif puisqu’il ne rend aucun service. Les carburants alternatifs ne suffiront paqu pour une part réduite, l’hydrogène n’est compatible qu’avec une basse vitesse, etc.. Bon courage à nos étudiants mobilisés pour le climat!

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  • Excellent article et très juste analyse. Merci Gil. je

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  • Paris-Toulouse, ça descend. Toulouse-Paris, ça monte… donc on consomme un peu plus 😉

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    • D’autant plus que, dans les CCR, les porte-stript (qui existent encore, n’en déplaise à certains) sont verts dans le sens N-S et rouges dans le sens S-N. Ce qui fait demander, les jours de grand’soif, « un trafic vers le Sud avec deux trafics vers le Nord » : 1 vert, 2 rouges…

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