Accueil » Dépose minute » Pour de vrai !

Pour de vrai !

Cette semaine, Nicolas Hulot était l’invité de la « matinale » de France Inter. L’animateur radio qui recevait l’ancien ministre de l’environnement, lui a fait remarquer que « cela fait deux mois que les avions sont cloués au sol et que les voitures sont au parking et pourtant selon l’ONU les émissions de gaz à effet de serre n’ont baissé que de 5 ou 6 %. » Et de lui poser la question qui tue : « Pourquoi pas plus...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

87 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par Thierry Dubois

    Et la suite : « Pourquoi les émissions n’ont baissé « que » de 30 % en France pendant le confinement ? » (article en libre accès)
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/20/pourquoi-les-emissions-n-ont-baisse-que-de-30-en-france-pendant-le-confinement_6040243_3244.html

    Répondre
  • par Thierry Dubois

    Les 5 ou 6 % de la question posée sont la diminution attendue sur l’année. En revanche, au plus fort du confinement, le 7 avril, les rejets carbonés journaliers ont baissé de 17 % par rapport à la moyenne de 2019 – corrigée des variables saisonnières. Voir l’article du Monde de ce jour :

    https://www.lemonde.fr/climat/article/2020/05/19/la-crise-sanitaire-a-fait-chuter-les-emissions-de-co2_6040161_1652612.html

    Répondre
  • Votre approche n’est pas complète. Elle ne prend en compte que la pollution des avions par les émissions de carburant. Mais il y a également celle du bruit, la pollution sonore. Et pire la pollution « sociale ». Celle commise par des hordes de gens incultes, irrespectueux qui détruisent tout sur leur passage ! qui faussent les comportement et génèrent l’irrespect des populations d’accueil qui n’ont plus alors qu’une idée en tête, faire du profit sur le dos de leurs visiteurs. Quel endroit est épargné et encore en bon état actuellement ?! citez m’en un…
    Et comment pouvez-vous évoquer sans le dénoncer que : « le transport aérien est perçu comme le symbole des riches, le symbole des gagnants de la mondialisation » ! 35€ l’aller Toulouse/Londres, 550€ aller-retour Paris/ Pékin en janvier (1500€ l’aller en 1967 avec Air France). Moins cher ? c’est le gratuit pour tous et pour toutes les destinations. Le « bas-coût/bas-prix » a été une catastrophe. Un désastre pour la planète et pour ceux qui voyageaient en s’intéressant à leurs destinations, aux habitants et à l’environnement. Une pénibilité pour ceux contraints de travailler dans ces compagnies exploiteuses. Il aurait fallu moins mais mieux. Vous auriez du y contribuer…

    Répondre
  • par Jean-Baptiste Berger

    Allez, une dernière pour la route (à pied, donc).
    Si on applique la méthode Gréta (ou Hulot) relayée avec ferveur par certains sur ce blog on ne se déplace pas à plus de vingt km de chez soi (vélo oblige, sinon on n’a pas le temps de revenir et alors il faut une chambre d’hôtel, donc un logement vide, inutile, etc…) on ne mange que ce que les agriculteurs produisent dans le cercle des vingt bornes (s’il y en a…) on boit de l’eau si on a la chance d’avoir une rivière dans le même cercle, sinon on attend qu’il pleuve et surtout (j’en ai d’autres mais ça va faire long ) on ne se marie qu’avec une fille (ou un garçon selon le cas…ou pas, d’ailleurs !) qui se trouve également dans le cercle.
    Je ne suis pas un expert en génétique, mais n’est-ce pas là le meilleur moyen, en moins de trois générations, d’obtenir une population dégénérée, carencée, soit les parfaites victimes de prédateurs pourtant moins brillants au départ ( meutes de chiens, boeufs, on ne les mange plus, etc…) ?
    Bref, dix mille ans de progrès pour en arriver là !
    Les populations affamées du sud qui vont donc s’affranchir du fameux cercle (et sans attestation à présenter à Castaner !) n’auront donc qu’à se servir !
    Je pense qu’il vaut mieux se garder un ou deux avions….on ne sait jamais !

    Répondre
    • Votre propos est caricatural ! « Dix mille ans de progrès », vous trouvez ?! Quand on fait le constat de l’état de la planète (guerres, pollution, déchets nucléaires, famine, eau polluée, etc), il est difficile de parler de progrès. Et surtout vouloir vivre plus raisonnablement ce n’est pas retourner à la lampe à pétrole mais se passer de l’avion pas cher, des croisières bradées sur des immeubles flottants, de la surconsommation de produits de m…e, de l’achat de suv et autres grosses bagnoles et d’un tas d’autres comportements destructeurs. Malheureusement il les riches mènent la danse avec la complicité d’un grand nombre de gens comme vous… nous allons à notre perte et vous êtes responsable.

      Répondre
      • Justement ! Relisez le texte d’Aérobuzz…
        Par la force des choses, le trafic aérien est actuellement à l’arrêt quasi total (on parle bien de 98% de trafic en moins ?), les croisières sont à l’arrêt total, la circulation routière a été minimale (encore ce matin 18km de bouchons pour toute l’ile de france à 8h30 en pleine heure de pointe ! Actuellement 8km, l’habituel est 250/300km) et recommence seulement et doucement. Les ventes de véhicules, quels qu’ils soient, sont à l’arrêt. Même les trains, gros dissipateurs de particules, sont à l’arrêt.
        Et cet état de fait est valable mondialement ! Pas seulement atour de moi en région parisienne !
        Et l’on constate une diminution de seulement 5 à 6% des pollutions ?
        Alors c’est que l’on ne s’attaque pas aux bonnes sources de pollution !
        Internet ne représente t’il pas 30% des émissions de CO2 avec ces gros serveurs partout ? Ou sont les 64% d’autres pollutions ?

        Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        @Lucien,
        Je suis d’accord sur le côté caricatural de mon dernier post, c’était Un peu voulu….et je m’attendais à ce que certains, comme vous en profitent pour nous re-balancer la sempiternelle sérénade qu’ils ont bien apprise et qui prétendent donc avoir le droit de juger les autres , ceux qui ne se complaisent pas dans la médiocrité du rabachâge de notions qui les dépassent.
        Jean-Mi, ci dessous, vous le rappelle gentiment, avec des termes moins agressifs que moi.
        Je me permets d’être moins réservé puisque, sans argument original qui vous démarquerait des autres « perroquets « , vous semblez me prendre à parti..
        Ainsi, donc, la famine, les guerres et les eaux polluées ne seraient pas dus à la surpopulation mais uniquement aux émissions dues à la consommation du pétrole…. Si vous êtes satisfait par cette explication, c’est votre droit.
        Je ne reviendrai pas sur la démagogie à deux balles propre aux jaloux, (qualité très « franchouillarde » ) qui n’ont pas su offrir une croisière à leur douce ou s’acheter une jolie voiture. En général , la facilité les pousse à taxer de « riches » ceux qui font ces choix, les leurs se résumant à les critiquer en se « planquant » (encore une qualité nationale…) derrière un affichage de bons sentiments.
        Si vous aviez lu mes autres commentaires de façon moins superficielle vous auriez, comme nombre de mes contradicteurs sur ce blog, développé des arguments auxquels je ne suis pas du tout hostile, convaincu que je suis qu’on peut certainement faire beaucoup mieux qu’aujourd’hui en matière de maîtrise énergétique.
        Mon propos n’a jamais été « faisons n’importe quoi, on s’en fout ! »
        Ce serait plutôt « Quand on s’attaque à un problème il faut mettre toutes les données sur la table » avec la mise en garde suivante « attention à ne pas bêtement nous pousser vers un monde triste et chiant en se tirant une balle dans le pied pendant que 80% des pollueurs « sans pétrole » n’attendent que ça pour nous imposer une société où le nombre fait loi à laquelle je ne suis pas prêt d’adhérer (Guerres, famines, déchets incontrôlés, etc…) »
        ….Et je doute que vous y soyez prêt vous-même !
        On a collectivement un défi à relever et la science et le progrès, ne vous déplaise, sont nos meilleurs atouts pour y parvenir.
        La morale (que vous relayez) de Hulot (avec ses taxes) ou Greta (avec ses harangues stériles) , en comparaison, ne valent pas mieux qu’une paire de deux.
        Bonne soirée,
        Jean Baptiste

        Répondre
  • LA PLUS GRANDE ARNAQUE DE CE SIECLE

    Les glucides, sont synthétisés à partir du dioxyde de carbone CO2 et de l’eau H2O avec libération d’oxygène O2 comme sous-produit de l’oxydation de l’eau. C’est la photosynthèse oxygénique qui maintient constant le taux d’oxygène dans l’atmosphère terrestre et fournit toute la matière organique ainsi que l’essentiel de l’énergie utilisée par la vie sur Terre.
    Autrement dit :
    La photosynthèse végétale consiste à réduire le dioxyde de carbone de l’atmosphère par l’eau absorbée par les racines à l’aide de l’énergie solaire captée par les feuilles avec libération d’oxygène afin de produire des glucides.

    L’équation globale de la photosynthèse : 6 CO2 + 6 H2O + lumière → C6 H12O6 + 6 O2

    C’est à dire que plus il y a de CO2, plus il y aura d’oxygène et de glucides
    L’aquarium hollandais en est l’exemple le plus frappant.
    Personnellement, ayant développé du phytoplancton, l’injection de CO2 et une lumière permanente donnaient le maximum de croissance..

    Répondre
    • par Pilotaillon agro-écolo

      C’est ben vrai ça, le savant absolu : le climat terrestre résumé en une seul équation.
      Il y a 20 ans qu’on a tenté d »utiliser le CO2 dans les serres, car ces édifices passoires thermiques necessitent beaucoup de chauffage, duquel on prélève une part des gaz de combustion et de « monter » à 500PPM dans les volumes de production.
      Unversité de Waganingen et tous les travaux INRA.
      On conclu que le seul effet et le facteur humain : aucune direction du travail n’accepte de laisser entre des salariés dans ces enceinte saturées.
      Bilan sur la matière sèche vs temps de culture +/- 0.
      My two cents, après quelques années de génie horticole.
      Bravo, encore un prophète.

      Répondre
      • @Pilotaillon agro-écolo
        Vous devriez regarder ce que fait Climeworks à Zurich, avec beaucoup de succès
        https://www.climeworks.com/

        Répondre
      • par Pilotaillon écolo

        Et oui, capter et fixer les … ards de tonnes de CO2 devient la compète planétaire, pour qu’ils cessent de dérégler notre climat.

        Je suis toujours circonspect lorsqu’il s’agit de découvrir tel ou tel procédé censé compenser les conséquences de la combustion de brut depuis 1900. En fait ne serait-ce pas là une nouvelle forme d’avion renifleur ou de garimpeiros sans pelles ?

        JM Jancovici a modelisé les contours de l’action nécessaire, en particulier les ordres de grandeurs.
        En clair je vois une spéculation sur la sensibilité du capital aux risques ecologiques, en invitant à investir dans une techno qui fonctionne peut-être (ce n’est pas mon propos) mais qui n’a que très peu de chances d’être généralisée, pour parvenir à l’efficacité attendue.

        Par contre l’UE lance un grand plan de reconversion énergétique, à l’échelle de notre territoire, qui vise à diminuer les émissions carbonées. https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-eu-climate-idUSKBN22W2TO

        « Debleu dépèchons nous d’attendre » diraient les riverains du Léman, regardant la spin off de l’ETH Zch… sinon nous allons faire de nouveaux Shell ou ExxonMobile qui vont nous prouver que le pétrole peut se boire à la petite cuillère pour éviter le Covid-19.

        Répondre
  • Quand je lis tous les commentaires,je suis un peu abasourdi étant né le 2 septembre 1929 ,j’ai vu et subis beaucoup de choses ,il y 80 ans étant natif de l’Oise,on nous a fait quitter nos regions,pour laisser la place aux militaires ?
    et je peux vous dire que faire Paris Chartres à pied,sous les attaques des avions etait moins facile que de rester confiné .
    Pour les transports au temps de la locomotion à vapeur ,les murs des immeubles bordants les voies de chemin de fer etaient noirs comme le charbon des locomotives,et personne n’émettait la moindre remarque,alors que les particules ne manquaient pas .
    Pour les avions, m’étant engagé en 1947 dans l’armée de l’air pour Rochefort ,j’ai vu et volé sur des appareils plus polluants et moins écologiques que les avions actuels ,mais on faisait avec . Ayant été envoyé dans ce qu’on appelait les colonies , puis les territoires d’outre mer j’ai réalise que notre presence dans ces pays avait été exécute par les republicans de la troisième république ,,uniquement pour contrer les religieux et les Anglais, en, dépensant beaucoup d’argent, qui aurait été plus utile aux regions françaises . Cela c’est terminé par un depart en fanfare grace à la decision du general de Gaulle ;
    J’ai en quittant l’armée travaillé dans l’industrie automobile dans les services de recherche antipollution ,puis les essais de chocs de voitures ;
    J’ai bifurqué pour me retrouver au centre de formation d’air france comme instructeur ,ou j’ai oeuvre 16 ans côtoyant les navigants qui choisissaient ce metier pour beaucoup , plus par l’aspect rémunérateur que pour l’envie de voler ,j’ai croisé peu de mermoz ou guillaumet
    J’habite pres d’Orly et quand j’ai dépose le permis de construire ,on m’a imposé 30 DB de diminution de bruit ,quand à isoler,j’ai augmenté toutes le isolations et le bruit des avions, est ,infiniment moins gênant ,que le bruit des voitures des autoroutes A6 etA 10 .Peut etre que l’état pourrait faire encore mieux .
    Pour le problème que représente Hulot et tous ces semblables ;ils sont hors sol et pour hulot il n’a aucune connaissance scientifique ou technique il travaillait comme barman quand il a rencontré la productrice des variétés de TF1 .
    Quand au GIEC j’ai toujours eu l’impression que cet organisme comme beaucoup de ces subventionnes,ne vendent que du vent .
    Je voudrais que mon écrit permette de relativiser la situation actuelle ,car nous n’avons aucune destruction ,il suffirait de travailler plus ,de supprimer une partie des congés et des jours féries .(Que représente le 11 novembre pour un homme de 40 ans.) et de retrousser les manches comme en 1944 et les Français ont des ressources si on explique les problemes ,au lieu de faire de la démagogie comme on le fait depuis 40 ans.

    Répondre
    • @asrine
      Je me permets de revenir vers vous, tout d’abord avec beaucoup de respect car vous êtes nés la même année que ma maman et que je pense que notre société actuelle, malheureusement, a complètement oublié d’écouter l’expérience vécue de ses anciens (pour ne pas dire plus quand on voit comment la crise Covid a été gérée dan les EHPAD).
      Vos arguments sont d’autant plus pertinents que ma génération (né en 66) et les générations plus récentes ont eu la chance (en Europe) de ne connaitre qu’un monde en paix et pas les scènes d’exode par exemple que vous décrivez au début de votre post. On peut s’en réjouir (ce que je fais) mais il ne faut pas non plus oublier que cet équilibre de paix est fragile, qui plus est au milieu ou vers la fin d’une période de confinement et de repli sur soi, qui peut entrainer la naissance ou la prolifération de populismes ou de nationalismes. Le transport (et l’aérien en particulier, tel que défini dans son texte fondateur – la convention de Chicago élaborée par des visionnaires en 1944) permet aux gens de se rencontrer, de découvrir nos différences et de vivre avec elles.
      Et pour des générations qui n’ont jamais connu de période de guerre (autre que celle indiquée par le Président Macron pour parler du Covid), il est facile de considérer que c’est un acquis (alors que l’histoire nous montre que c’est plus une situation exceptionnelle sur la durée) et de tirer tous azimuts sur des éléments et des secteurs qui en assurent une certaine garantie.
      Je partage donc vos points, à leur quasi unanimité (le commentaire du 11 Novembre 1918): pour moi, on peut penser qu’il ne sert à rien d’avoir un jour férié pour célébrer une date qui semble uniquement sortie d’un livre d’histoire, mais alors pourquoi ne pas faire pareil pour le 14 Juillet (je dote que des gens de 40 ans identifient vraiment la portée de ce qui s’est passé ce jour là). Je pense au contraire qu’il faut maintenir ces jours là pour rappeler aux gens de nos générations et des générations futures que c’est de notre devoir de ne pas revivre ce type d’événement et que pour cela, il ne faut pas couper les branches de l’arbre sur lesquelles cet équilibre fragile repose

      Répondre
      • @¨Phil 81 ; vous avez écrit : »Le transport aérien en particulier, permet aux gens de se rencontrer, de découvrir nos différences et de vivre avec elles. »
        Etes-vous convaincu de cela ?
        Moi j’en doute car je ne crois pas du tout que les touristes (asiatiques, en particulier) qui déferlent dans nos aéroports normalement et qui visitent la France (quatre fois rien, en fait les Galeries Lafayette surtout) au triple galop, puissent mettre vos dires en application.
        J’ai même un avis diamétralement opposé au votre car je pense que le tourisme de masse est une calamité épouvantable car il ne fait vivre en fait que les tour-opérators et quelques commerces de souvenirs venus de Chine et qu’il dégrade les sites les plus beaux.

        Répondre
  • par Jean-Baptiste Berger

    @Pierre
    Au moins votre position est-elle cohérente.
    Par contre, désolé, mais au moins un de vos calcul est faux : si un passager consomme 1/2 tonne de pétrole pour faire l’A/R Paris Moscou en avion, ça suppose que les deux cent passagers d’un A321 Néo, construit à Toulouse par les ingénieurs les plus à la pointe de la réduction d’émissions polluantes en aéronautique en consommeraient cent tonnes ! de quoi faire faire quasiment 1/2 tour de la planète pour quatre cent passagers en Boeing777 ! On est dans un rapport de 1 à plus de 5 en kg/km !
    Si vos experts du GIEC font les mêmes approximations….
    Sinon, je ne peux qu’être d’accord avec vous sur la nature du défi pour l’avenir, avec un complexe en moins (vous l’aurez compris) : Je me moque complètement de ce que pensent les religieux et les dogmatiques qui considèrent que parler de démographie est tabou, et je refuse, à titre personnel, de me priver d’avion (ou de voiture ou d’un bon steak…) jusqu’à la fin de mes jours si les populations de 150/196 pays continuent à faire des gosses en rafale dans le même temps .
    Et je veux bien être taxé « d’égoïste » par ceux qui , en se privant d’avion, de voiture, etc…accepteront également de ne plus aller au ski, à la plage si elle n’est pas accessible en vélo. Bien sûr plus de foot (déplacements en masse…et en car diesel, ainsi qu’éclairage massif des stades) plus de déplacements culturels ou sociaux (exit les petits enfants du 93 qui n’avaient pourtant que quelques jours de sortie sur les côtes ou visites de musées) bien entendu pas de films d’action au cinéma (que du Woody Allen, on ne va pas se faire ch….) pas de plongée sous-marine (les palmes et le tuba sont en plastique….) et la liste n’a pas de fin.
    Il ne leur restera plus alors, pour ne pas s’ennuyer, qu’à faire des gosses !…. comme ceux qui ne peuvent pas se payer tout ce qui est dans la liste ci-dessus, et dont le modèle de société serait donc l’exemple…
    Le monde n’est pas un système On/Off, ACI a raison de me le rappeler; je le laisse juste méditer sur ma dernière boutade, s’il pense que la solution est là …

    Répondre
    • Deux précisions : J’ai pris comme source le calculateur de la DGAC : https://eco-calculateur.dta.aviation-civile.gouv.fr/
      ParisCDG-Moscou, 2 456 km, 83.4 Litres de kérosène par passager équivalent, soit 3.4 Litres aux 100km.
      Comment passe on de 83,4l à 500kgCO2?
      En comptant le retour, en comptant les émissions amont (raffinerie, transport… c’est compté sur le site de la DGAC, je ne pensais même pas que ça représentait autant), et surtout en comptant les deux atomes d’oxygène qui viennent s’accrocher au carbone. CH2 (du réservoir) + 2*O2 de l’air nous donne CO2 + 2H2O. En bilan masse, vous comptez 1 pour l’hydrogène, 12 pour le carbone, 16 pour l’oxygène. Quand on brule 14g de carburant, on émet 44g de CO2. L’eau on s’en fiche. Evidemment ça grossit le chiffre, mais peu importe, car le giec compte dans cette unité. Si on raisonne en kg d’hydrocarbure, on aurait un budget annuel de ~650kg, tout compris.

      Ce que pensent les religieux, je m’en contrefous aussi concernant mes choix de vie. Par contre, je constate (avec regret?) qu’ils ont encore beaucoup d’influence de part le monde. Ce qu’ils pensent me permet d’essayer de comprendre un peu mieux le monde. En l’occurrence, pourquoi la démographie est elle un tel tabou. Mais ça en est pas un pour moi! Même si c’est un terrain très glissant, je ne pense pas qu’il faille faire l’économie du débat sur la question.

      L’argument du « je bouge pas une oreille tant que celui d’en face ne bouge pas » nous emmène nulle part. Si, dans le mur.

      Et pour le reste, tout est affaire de quantité… personnellement, je serais partisan d’une méthode qui laisse un maximum de liberté plutôt qu’une généralisation d’interdictions aveugles dictées par les émotions de la masse.
      Un quota personnel (attribué au consommateur), et vous en faites ce que vous voulez…. comme l’argent.

      Répondre
    • Je voulais terminer sur une note plus positive…. et plus proche de l’objet de nos passions communes.

      Même avec un budget aussi réduit, que pourrait il nous rester?

      Pour le plaisir de voler, le vol libre! Parapente, mais surtout planeur lancé au treuil… si l’objet est bien mutualisé comme il l’est dans les clubs, c’est compatible. Pourquoi pas une motorisation électrique si vraiment on y tien.

      Pour voyager? L’avion de ligne, aucun soucis, mais pas dans les proportions actuelles. Pour le quidam, un voyage intercontinental sera une dépense digne du projet d’une vie, redonnant de la valeur au voyage.
      Et est ce si grave? Finalement, le fait de voyager aussi vite pour aussi peu cher a réduit la taille de notre planète. Aller à l’autre bout du monde en classe éco. N’importe qui en est capable, aucune aventure, trop facile.
      Faire un tour du monde à la voile? Traverser l’eurasie en vélo, ou même en train? Sacré aventure. Agrandissons le terrain de jeu, 24h de trajet d’un bout à l’autre, c’est un bocal de poisson rouge!

      Pour le déplacement « pro », on peut en discuter, mais la crise actuelle est en train de nous prouver qu’on peut faire tourner la boutique en télétravail, pour beaucoup de postes.

      Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        @Pierre.
        On en revient toujours au même problème, les inégalités et les privilèges.
        Les personnes qui ne peuvent pas se payer l’avion au prix fort, si vous les privez du voyage moins cher, ils font de l’avion bashing en s’appuyant sur des prétextes écologiques.
        Ceux qui ont le mal de l’air se donneront une bonne conscience écologique et leur emboîteront le pas..
        Mais essayez donc de tous les priver de leur ski à Pâques ou, sacrilège ! de leurs matches de foot !… et j’aimerais qu’on nous donne avec autant de précision que pour le Paris Moscou le « coût carbone de ces deux activités….rien que ça, et évidemment multiplié par le nombre d’adeptes !
        Je n’ai donc toujours pas envie de bouger mes oreilles tant que ce sont ces gens là qui me culpabilisent .
        Les seuls qui seraient fondés à le faire sont les véritables crève la faim qui essaient honnêtement de faire vivre leur raisonnable famille (une seule femme et deux ou trois enfants) et que nos amateurs de flygsgam soit disant civilisés exploitent (certe, indirectement) à chaque fois qu’ils utilisent leur portable ou leur iPad pour faire la propagande de leur posture pseudo humaniste !
        Or, eux, ils ne s’expriment pas.
        Ma compagne effectue tous les ans un voyage en Asie pour apporter des cadeaux et surtout de l’affection à des enfants qui vivent en orphelinat ; ce qu’elle leur apporte en les invitant, dans leur propre pays, au restaurant, à la plage ou même simplement à la piscine n’aura jamais son équivalent avec de simples échanges par Skype !
        Elle est beaucoup plus généreuse que je ne le suis, mais elle leur fait quand même plus de bien que Greta ou Hulot qui ne se dérangent que s’ils sont suivis par une caméra.
        C’est ça aussi, l’avion abordable.
        Je suis favorable à tout ce qui peut, sans interdire quoi que ce soit, simplement inciter à moins utiliser le pétrole pour toutes sortes de futilités.
        Mais les voyages sont largement moins futiles (et autrement plus enrichissants) que nombre d’autres activités dont j’ai cité à peine deux exemples…
        Et je ne souhaite priver personne de sports d’hiver ou de sports collectifs, alors je n’entends pas que les adeptes de ces activités viennent me faire la morale…
        Je suis toutefois réceptif à votre vision du problème, peut-être parce que vous l’abordez d’une façon moins démagogique que certains….
        Bien à vous,
        Jean Baptiste

        Répondre
      • @Jean Baptiste
        Vous levez un problème : bien plus facile de dresser le bilan carbone de l’aviation, que de l’industrie du divertissement footballistique, ou des sports d’hiver mécanisés. Et non, aucune raison de faire de différence. Entre autre pour cela qu’une des premières étapes a la prise en compte sérieuse du problème serait d’instaurer une comptabilité aussi sérieuse et obligatoire que pour compter les euros.

        Sans mal/peur de l’air (sans quoi je n’aurais pas fait une vingtaine d’heures de planeur), et largement les moyens de partir au bout du monde tous les ans, j’ai renoncé à partir loin, en tout cas trop souvent (il y a 5 nos, donc bien avant que flygskam soit un mot connu). J’ai envie de dire de façon tout a fait égoïste, le coût mental de la dissonance cognitive ne contrebalancant plus le plaisir du voyage pour le voyage. J’ai aussi mes incohérences, comme tout le monde, et je n’envisage pas venir faire la morale a qui que ce soit.

        J’essaye simplement d’apporter de l’eau au moulin d’une réflexion, sur une ligne de crête entre déni/minimisation et dogmatisme.

        Le risque étant de basculer brutalement de l’un a l’autre. Du non sujet, a des phénomènes de masse, émotionnels, comme ce flygskam, qui moi aussi me fait halluciner. Le sujet est trop sérieux pour se laisser guider par nos émotions !

        Bonne journée

        Répondre
  • Devrait rester en vacances ce monsieur Hulot !
    Grotesques ses positions quand on sait son bilan en voyages carbonés autour du monde et ses petits plaisirs en Mig 25 du temps qu’il ushuaïait !

    Répondre
  • Bonjour, arrêtez de victimiser l’aviation. C’est un ingénieur du fleuron de l’aéronautique toulousaine qui vous le demande. Ok, 2-3% du CO2 aujourd’hui mais aussi l’effet cirrus. Et surtout des prévisions de croissance sur 30 ans, avec un plan de décarbonation (Corsia) qui n’est que des courbes rocambolesques sans plan d’approvisionnement à l’échelle des quantités requises et donc de potentiel réel. Comment peut-il croire qu’on volera 2 fois plus dans 30 ans, avec des dérivés d’huile de friture qui n’a pas une once du potentiel énergétique du kerozene? Donc, pour l’aviation comme les autres secteurs, il faut réagir maintenant avec une bonne cure de réalisme. L’âge d’or est terminé, un chantier immense de restructuration doit commencer pour le bien de nos générations et des futures. La nostalgie sera pour plus tard.

    Répondre
  • très bien vu ! ceux qui prennent les billets à 1 euro sont aussi ceux qui mangent les fraises d’Espagne à moitié prix ! n’oubliez pas la grande distribution et les moyens aériens qu’elle met en oeuvre pour faire faire des milliers de kms à de nombreux produits fabriqués dans des conditions tarifaires déplorables par les pays en développement.
    avec , en prime, le pied de nez donné à nos agriculteurs ! Il y a surcapacité de nos sociétés de transport aérien et des dérives tarifaires permettant d’aller chercher nos haricots verts au Kenia ! il est temps de remettre tout çà à plat et de dénoncer les accords commerciaux aberrants, tout en se retranchant commodément derrière eux !

    Répondre
  • Ce billet – le terme ne se veut pas péjoratif du tout- est tout à fait bienvenu et prend toute sa valeur dans le contexte que nous vivons aujourd’hui. On affirme, on réfute pourvu que ça aille dans le sens d’une opinion mal éclairée puisque on la maintient dans une douce obscurité reposante et qui ne fait pas mal aux yeux. Je ne suis pas sûr qu’il y ait d’autres industries qui aient fait autant d’efforts et autant de progrès que l’aéronautique et l’automobile dans le domaine des émissions. Bien sûr le nombre d’émetteurs a augmenté mais il faudrait se donner un peu de mal pour simplement faire les calculs, en convenir, encourager à persévérer et non improviser des règlementations, taxes et malus inopérants ( sauf dans un mauvais sens) donc inefficients.

    Répondre
  • par Philippe Cauchi

    L’avion est devenu le bouc-émissaire des bien-pensants pseudo-écolo.
    Ils manifestent contre le transport aérien puis remontent dans leur grosses berlines ou gros SUV germaniques Audi, BMW, Mercedes, Porsche et VW souvent au ‘diesel propre’ la conscience tranquille.

    Répondre
    • par Claire EMERIAULT

      Je rêve !!! Ici personne ne parle d une pollution qui tue… Les nuisances sonores ! Vols à tout va sans se soucier des riverains en dessous. Développement d ADP bien loin de se soucier des êtres humains qui subissent des vols toutes les 1m30 à partir de 5 h 45 du matin et ce jusqu à 1 h ! Plus les vols de nuit. Plus les infractions de plus en plus entendables quand on vit en dessous. L aviation vertueuse empêche de vivre des millions de gens qui n en peuvent plus. L aviation vertueuse serait d interdit déjà les vols de nuit
      Ça c est une réalité : ni détente quand on rentre chez soin après sa journée de travail, ni sommeil réparateur la nuit. Alors les étudiants et retraités voyagent nous dit on ? Lesquels ? Vu le niveau des pensions et des bourses ? Je connais beaucoup de personnes qui ne partent pas en vacances pour ma part.

      Répondre
      • Donc il faudrait selon vous plus ou moins arrêter le transport aérien:
        – parce qu’il génère du bruit le soir et la nuit? OK mais alors on arrête aussi le transport ferroviaire et routier qui gène 10 fois plus de monde en France et en Europe comme toutes les statistiques officielles le démontrent; on verra ce que tout cela donne au plan économique et social…
        – parce qu’il n’est pas utilisé par les plus pauvres? (ce qui est vrai mais il n’est pas non plus l’exclusive des plus riches: sa clientèle est majoritairement constituée des classes moyennes qui rassemblent plus de 50% de la population) OK mais alors il faut aussi fermer les restaurants, les théâtres, les lignes TGV…etc comme toute activité non utilisée par les plus pauvres (ce qui risque de faire beaucoup car les plus pauvres se définissent justement par le fait d’être cantonnés dans ce qui est vital…).

        Répondre
      • Impressionnant…..

        Répondre
  • par Olivier de l'Estoile

    Très intéressant, merci Gil.
    As tu écouté ce cours de HEC : https://www.youtube.com/watch?v=H6IAOMEi2o
    Très pertinent.

    Répondre
  • Je pense qu’il est nécessaire d’arrêter nombre de dérapages.
    Cela fait plus de 40 ans que la communauté scientifique s’est emparée de notre capacité à rompre le bilan énergétique terrestre. Une coopération de plus de 15000 chercheurs dans le monde travaille d’arrache-pied pour déficeler les interactions, les rétroactions de notre système environnemental avec l’évolution de notre civilisation, et les conséquences que tout cela pourrait avoir dans le domaine du prévisible. Alors fi des idéologies, fi de la démagogie, et restons dans le domaine purement scientifique (fi notamment des querelles pour savoir si oui ou non le Covid-19 permet de voir ou non le mont Fuji depuis Lyon ou d’autres bêtises dans ce genre. D’ailleurs nous ne le saurons pas tout de suite : le temps des mesures, des analyses, pour ne pas justement dire de bêtises : le propre du scientifique est la rigueur et le doute).
    Les résultats scientifiques admis n’arrivent pas jusqu’aux oreilles de certains, c’est évident. Ils sont beaucoup plus alarmants que tout ce que j’ai pu lire dans les commentaires, car la prise de conscience de quelque chose d’impalpable est très difficile.
    Les quantités de gaz à effet de serre actuellement présentes ont déjà scellé l’avenir climatique des 20 prochaines années. Les températures qui en découleront feront apparaître régulièrement des fléaux jusque là considérés comme des anomalies.
    Le sujet d’aujourd’hui est plutôt ce que nous préparons pour les années qui suivront. Une des dernières études parmi les plus importantes (en dehors des travaux du GIEC) est certainement celle de l’Académie des Sciences des US sur le potentiel migratoire mondial d’ici 2070 (il y est question de la niche hygro-thermométrique des 6000 dernières années dans laquelle s’est toujours rassemblée l’humanité, et de son évolution au regard de la variation climatique et de la démographie). Le Giec a d’ailleurs déjà signifié qu’à +3° de température globale, l’insécurité alimentaire généralisée s’installe, et que pour +4°, en zone intertropicale humide, l’homéothermie (fonction naturelle de régulation thermique) devient impossible.
    Le potentiel migratoire se situe alors dans la fourchette 1,5 à 3 milliards d’individus, et sera fonction de la capacité à trouver, ou non, des solutions, soit préventives, soit curatives, soit les deux. Et ce n’est qu’un aspect du problème….
    La prise de conscience du niveau où nous sommes aujourd’hui doit dépasser les clivages idéologiques. L’action peut dépendre de nos idéaux, mais on ne peut pas nier la problématique. Le déni ou le fatalisme nourriront le fanatisme.
    Il n’y a pas davantage de haro sur l’aviation que sur l’automobile, que sur l’agriculture, l’élevage, le textile, le ciment, le charbon, le pétrole ou la démographie.
    Il est que notre prise de conscience doit être forte. Si l’on voulait se limiter à 2° (déjà établis avec ce qu’il y a dans l’atmosphère), il faudrait baisser le PIB (corrélé linéairement au CO2) de 4% par an…. Donc un Covid toutes les années ! Vous voyez un peu le travail à accomplir ?
    Alors je suis d’accord avec le dernier paragraphe de Gil….

    Répondre
    • Puisque vous semblez bien avec les scientifiques du GIEC, pouvez-vous nous dire comment les scientifiques font pour MESURER LA TEMPÉRATURE MOYENNE DU GLOBE à 1 ou 2° C près ?

      Répondre
      • Je ne suis pas non plus dans le secret des Dieux !
        La NASA est un des principaux pourvoyeurs des données certifiées, qui sont comparées/validées par d’autres institutions scientifiques qui détiennent elles-mêmes des jeux de données et suivent les évolutions de températures terrestres (la NOAA et le Hadley Center britannique). Les méthodes de reconstitution de longues séries font appel à des algorithmes complexes d’homogénéisation en fonction de la source, et valident les analyses spectrales satellitaires. Les banques fonctionnent bien depuis les années 50. Avant, on fait appel à de l’homogénéisation de données en surface en gros jusqu’au début 19ème siècle dans le meilleur des cas. Les proxys prennent le relais jusqu’en paléoclimatologie avec plein de méthodes diverses et plus ou moins ésotériques sur des éléments principalement extraits des sédiments (analyse de taux d’isotopes dans les carapaces de crustacés par exemple).
        Extrait d’un communiqué de la NASA :
        « The most complete assessment ever of statistical uncertainty within the GISS Surface Temperature Analysis (GISTEMP) data product shows that the annual values are likely accurate to within 0.09 degrees Fahrenheit (0.05 degrees Celsius) in recent decades, and 0.27 degrees Fahrenheit (0.15 degrees C) at the beginning of the nearly 140-year record. »
        Mais comment répondre en quelques lignes à cette question qui requiert tant de ressources physiques, scientifiques… et de matière grise…?

        Répondre
    • par philippe ouvrard

      Enfin un commentaire éclairé, non passionné, et ne recherchant pas la polémique pour tenter d’ « assommer » le contradicteur. Quel apaisement en cette période difficile pour tous, avec un ciel sans trainées ou presque!
      C’est le problème de gens passionnés par leur domaine d’expertise (ce qui est le cas des aviateurs…) qui veulent prendre le dessus sur leur adversaire à tout prix et par quelque manœuvre que ce soit. On constate, à vrai dire, au fil des commentaires qu’il y a beaucoup de « chevaliers du ciel » dans la population aéronautique, prêts à en découdre tout au moins sur le papier. Un rêve d’enfant inaccompli? C’est en tout cas un jeu (…) moins dangereux et surtout moins dramatique que dans le ciel pour de vrai!…
      Bien sûr, Gil Roy sait, par ses éditoriaux pleins de professionnalisme mais aussi de malice (…), émoustiller ces bretteurs potentiels! Souvent, j’imagine, avec un sourire, certains de ces commentateurs réunis au « bar de l’escadrille »!… S’écharperaient-ils? J’espère que non. Peut-être ai-je la faiblesse de croire qu’ils ne sont pas comme tout le monde (…) puisque certains s’exposent à la critique sans pseudonyme , contrairement aux quidams qui s’insurgent en privé contre tel ou tel individu ou contre telle ou telle décision.
      Il est temps après ces quelques semaines d’inactivité que chacun retrouve son Ciel, celui qu’il aime et qu’il défend.
      Une chose importante, cependant, à retenir: c’est que notre Terre, avec ses richesses vivantes ou plus inertes, découvertes ou encore cachées, mérite comme notre Ciel d’en prendre soin même si cela doit modifier certaines de nos habitudes et même de nos passions (…)

      Répondre
      • Voilà qui est bien vrai. Il faut savoir voir les choses en face – je travaille dans le domaine aussi. La passion ne doit pas empêcher la lucidité, ne rentrons pas dans des clivages pro- et contre- avion privé ou commercial, à grand renfort de chiffres maquillés et affirmations partiales. Ça vaut pour les deux camps. Évitons les camps.

        Répondre
    • par Jean-Baptiste Berger

      @Bdd13
      Si ça fait quarante ans que 15000 scientifiques (donc plus intelligents que la moyenne) réfléchissent aux diverses solutions pour éviter une implosion de l’humanité par manque de ressources due au réchauffement climatique, je n’en ai entendu aucun nous expliquer que c’est bien la surpopulation qui en est la première cause .
      Sauf à essayer de nous faire croire que seuls les habitants des pays « riches » qui ont maintenu leur démographie à un seuil acceptable ont besoin d’une industrie agricole (pour bouffer !), immobilière (pour pas coucher dehors!) des transports (pour pas être condamné à ne supporter que ses voisins de naissance toute sa vie !) etc….
      Alors si vous avez, maintenant, raison de nous alarmer sur les risques incontournables de déplacement de populations, par l’absence de ces ressources dans les pays à la démographie incontrôlée (pour des raisons « démagogiques que certains, chez nous, ont largement favorisées) il faut bien reconnaitre que vos 15000 cerveaux ont lâchement éludé ce problème (la démographie, je dirais même qu’ils l’ont caché) pour se concentrer, depuis 40 ans qu’ils nous bassinent, sur la marge que constitue le mode de vie de ceux qui ne sont pas encore envahis , et qui, même en restant chez eux à se faire « ch… » n’auront donc rien fait, pendant ce temps, pour éviter ce qui va se produire, réchauffement climatique ou pas , par manque de ressources.
      Je préfèrerais un peu moins de science de laboratoire, qui n’exclut d’ailleurs pas la démagogie, il n’y a qu’à voir comment, rien qu’en médecine, les plus grandes sommités se bouffent entre elles en ce moment, et un peu plus de bon sens.
      Ecologie et environnement ne sont pas des gros mots.
      Par contre, les démonstrations fumeuses et culpabilisantes des « écolos » qui veulent juste prendre le pouvoir ne peuvent pas me convaincre ; le peu que j’ai retenu de mes médiocres études est qu’on ne risque pas de trouver la solution à un problème si on en ignore (volontairement ou par positionnement politique) les données principales. Là, on est en plein dans ce cas de figure.
      Alors que ceux qui veulent vivre comme des fourmis, dans leur fourmilière, en attendant stoïquement qu’une colonie plus nombreuse ne vienne les dévorer le fassent si ça leur fait plaisir.
      Moi, je considère que ma mobilité est devenue encore plus vitale dans ce contexte !
      Et les belles leçons sur l’égoïsme…on verra bien qui se les appliquera à lui-même le moment venu !

      Répondre
      • Je ne comprends pas votre question. Le GIEC a trois missions essentiellement. La première est de valider le constat et modéliser l’évolution. La deuxième est l’analyse des conséquences et de la vulnérabilité, enfin le troisième groupe est force de proposition. On peut être d’accord ou pas sur l’origine de la démographie délirante, et son rôle sur l’état constaté, mais ça ne change rien. Cela dit, 7 milliards d’individus sans pétrole et sans charbon (uniquement avec les énergies renouvelables connues au 19ème siècle) auraient certainement changé la face du monde… Pour revenir au GIEC, les méthodes ont radicalement changé. Avant, on prenait des hypothèses (démographie, évolutions techniques et industrielles, transferts de compétences etc…) pour établir des scénarii. Aujourd’hui, on établit des scénarii de bases de concentrations, et en fonction de la température finale souhaitée, on agit sur les indicateurs pour voir comment on peut faire pour ne pas dépasser le seuil choisi. Dans ce contexte, et de mémoire, il y a 5 indicateurs de base d’évolution démographique (en fonction de la maîtrise ou non des populations) en plus du « zéro growth ». Même avec le « zéro growth », on obtient bien une élévation de température dans 50 ans (normal, le CO2 est déjà dans l’atmosphère, et les 7 milliards d’individus vont bien utiliser toutes les ressources qu’ils peuvent). Mais ce qui est intéressant, c’est que l’écart avec un scénario très fort en évolution démographique est plutôt asymptotique (donc non linéaire). Mais n’ayant pas toutes les données sous la main, à l’occasion d’une nouvelle question, je confirmerai.

        Répondre
      • Peut être mais la moyenne est basse !

        Répondre
      • par Jean-Luc soullier

        Mr Berger je vous dirige vers l’excellent ouvrage de Paul Ralph Ehrlich « la bombe P » qui alertait sur ce problème il y a une petite cinquantaine d’années…. https://booknode.com/la_bombe_p_02478484
        Ne vous privez surtout pas également de relire le chef d’oeuvre de René Dumont « l’Utopie ou la mort » et éventuellement de (re) visionner le film de Jacques Doillon « l’An 01 » https://peertube.gegeweb.eu/videos/watch/755d0a1c-2fe8-4839-b802-912c9fd6fe83. Nos anciens n’étaient pas stupides mais des forces supérieure à leur état de conscience les ont empêché d’agir dans le sens de ce qui est en train de devenir une urgence…

        Répondre
    • par Jean-Baptiste Berger

      @Bdd13/le GIEC
      Merci pour vos précisions sur le travail actuel des chercheurs du GIEC.
      Mais je ne posais pas de question, je constatais simplement que cette donnée fondamentale, la démographie, était TOTALEMENT absente du discours du GIEC dans le cadre de sa « première mission », alerter et de sa » troisième », proposer des solutions.
      Je ne pense pas être le seul, et de nombreux posts sur ce blog semblent le prouver, a n’avoir entendu, de la part des « écolos » (les politiques, et leurs moutons naïfs, pas ceux que ça intéresse vraiment) QUE l’utilisation excessive des énergies fossiles dans les pays riches comme cause du réchauffement et donc QUE la suppression de son utilisation comme remède…et ça depuis 40ans, vous avez raison !
      Or ces écolobobos, qui s’appuient sur les travaux du GIEC pour nous vendre le système politique qui les arrange, n’ont pas eu l’honnêteté de poser sur la table toutes les données . Et vous nous dites maintenant que le GIEC les avait depuis tout ce temps ! ce groupement n’a donc rien fait pour contrer le discours liberticide des écolos qui, par lâcheté, je le maintiens, a occulté cette réalité : plus il y a d’humains, plus il y a de mangeurs, de buveurs,de péteurs, d’éleveurs, de zones déforestées etc… et c’est ce qui constitue 90% du désastreux bilan carboné qu’on peut constater !
      Je n’ai pas plus que vous la solution, aujourd’hui, pour stopper cette « course en avant » dont je vous accorde volontiers qu’elle a été largement encouragée par d’autres politiciens liberticides, au pouvoir, ceux-ci : les ultra libéraux qui sont ravis que des miséreux, du fait de leur trop grand nombre, acceptent de travailler quasi-gratuitement pour eux !
      Je suis convaincu que l’évolution de la société, avec le progrès, en occident, est un modèle bénéfique pour l’homme.
      Et je pense que les dérives esclavagistes qui sont dénoncées par tout le monde (y compris vos contradicteurs sur ce blog) doivent effectivement cesser si on veut que le reste de l’humanité soit éduqué et donc auto suffisant en reproduisant un modèle social équivalent au notre.
      Je suis prêt, comme beaucoup, à payer mon pain, mes vêtements et d’autres services un peu plus cher si je sais que ça augmente le niveau de vie de ceux qui les rendent et si ça supprime l’esclavage au delà des mers !
      Mais là aussi ce n’est pas simple ; un intervenant critiquait le fait qu’on importe par avion des haricots verts du Kenya .C’est vrai que ça peut choquer ! mais l’agriculteur Kényan, lui, s’il ne vend pas ses légumes…il crève de faim !
      C’est tout ça qu’il faut repenser, que cet agriculteur, par exemple, trouve des acheteurs sur place, ce qui implique que les familles Africaines qui subissent par ailleurs la famine aient les moyens de lui acheter ses haricots…ce qui implique aussi que ces familles soient moins nombreuses, et aient donc la possibilité de faire cuire des haricots pour chaque bouche !
      Je pense que pour ces gens là, la montée des eaux, (le Kénya est à plus de mille mètres d’altitude moyenne), celle de la température (qu’il fasse 28 ou 32 degrés…) et le prix d’une paire de chaussures Hermès fabriquée au Vietnam….ça n’a pas beaucoup d’importance !
      Le problème est complexe, et ne se résume certainement pas à « se tenir » à un objectif de température le 24 février 2040, et en tout cas forcer les occidentaux à vivre comme Kromagnon d’ici-là n’est sûrement pas un moyen efficace d’y parvenir, à supposer qu’il soit accepté sans violence !
      Portez vous bien,
      Jean Baptiste

      Répondre
      • Vous avez raison de citer la démographie. Il est évident que c’est un des facteur du problème.
        Caricaturons : Soit c une quantification du problème, a et b quantifient les deux causes. Le tout relié par c = a x b.
        Comment règle on le problème? en s’attaquant à a? à b?
        Le bon sens le plus élémentaire nous dit de s’attaquer aux deux, à tout le moins de maîtriser/stabiliser un des termes pendant qu’on réduit l’autre. Pour le sujet qui nous intéresse, l’équation dite de Kaya résume le problème par la tautologie CO2 = population * CO2/capita. Décomposable en population * $/capita * KJ/$ * CO2/KJ.
        Évidemment que la population est un des termes. Mais s’en inquiéter n’exclue absolument pas de mettre les autres termes sous le tapis. Au contraire, il faut considérer tous les termes avec la même rigueur et le même effort.

        Pourquoi le GIEC ne parle pas de démographie? Parce-que qu’on ne leur a pas demandé. « On » a même du leur demander de ne pas s’en occuper. En bons scientifiques, ils ont répondu à la question, seulement à la question…
        Le GIEC étant une instance onusienne, les commanditaires de ce travail de synthèse sont les 196(?) nations de ce monde. Pour des raisons culturelles, pour ne pas dire religieuses, la démographie est un tabou. Il n’y a qu’a lire l’encyclique « Laudato si », un manifeste écolo à faire baver les verts, y compris les plus éloignés de la religion. Bien sûr, une magnifique zone d’ombre : la démographie.

        Pour revenir au sujet du site et du billet : Ce n’est pas tant les 2 ou 3% des émissions de l’aviation civile qui est le problème majeur. C’est sa part dans l’empreinte carbone du mode de vie de la classe moyenne+ des pays « riches », modèle qui fait envie au 2/3 de la planète. Est ce qu’une fraction significative des 7 milliards de bipèdes peuvent voler d’un continent à l’autre plusieurs fois dans leur vie, tout en arrêtant de collectivement déconner avec le climat?
        Sacré défi…

        Pour rappel, s’il en est besoin, le GIEC nous dit que ce qu’on peut raisonnablement émettre qui sera absorbé par les puits de carbone, divisé par 7 milliards (donc à démographie stable…), c’est 2tCO2/an.
        2000 petits kilos. Un A/R Paris-Moscou, pour rester dans l’intra-continental, c’est déjà 500kg. 1/4 de votre budget annuel…

        Bref, je rejoins l’appel de ce collectif toulousain (atécopol). L’objet, l’invention, me passionne. La liberté de mouvement qu’il procure a pu me réjouir, et j’en ai profité.
        Mais réfléchissons à ce que pourrait être l’avenir de la filière, de ses entreprises, de ses salariés, des bassins de vie qui en dépendent, si demain venait à ne pas ressembler à hier, que ce soit par des événement subis (comme celui que nous vivons) ou par des choix de société.
        Avec plein ma bienveillance et ma sympathie pour ceux qui sont concernés.

        Répondre
      • @Jean-Baptiste Berger: Vous avez tout résumé avec cette phrase « : plus il y a d’humains, plus il y a de mangeurs, de buveurs,de péteurs, d’éleveurs, de zones déforestées etc…  » et la SURPOPULATION.
        Il est juste extrêmement dommage qu’on vous traite d’égoïste pour tenir de tels propos…

        Répondre
  • Excellent, excellent… Bravo Gil, et merci pour l’interview de Paul Chiambaretto.

    Répondre
  • Beaucoup de mélanges et d’assertions fausses, sinon partisanes. Je ne partage pas l’enthousiasme ambiant, et ne saisis pas tant le bruit de fond couvre un éventuel message, qui aurait pu être clair sans ce mélanges d’idées. Critiquer, à juste titre titre, la position de Hulot, et en remettre une couche sur les billets à un euro, et les « Mini suréquipées » c’est sombrer dans les mêmes biais que lui.

    Répondre
  • C’est assez curieux de voir comment les gents réagissent en voyant midi a leur porte.
    Je ne retiens que le dernier paragraphe ! lol

    Répondre
  • Il faudrait surtout savoir à quoi correspond les 94% de gaz à effet de serre restant. Une accumulation, il y a des chance mais peut être d’autres choses.

    Répondre
  • Bonjour Gil,
    La tonalité générale de l’article et des commentaires à tendance à être: « supprimez cette taxe carbone que je ne saurais voir », tendance « gilets jaunes » de l’aéronautique (c’est la classe moyenne qui prend l’avion… comme la voiture pour aller au boulot).
    J’eusse préféré: « ok, on nous taxe, mais qu’est-ce qu’on attend pour les autres, bateaux et camions en tête ? »
    Quand à l’inégalité de traitement par rapport aux compagnies étrangères (celles du golfe essentiellement), à quand le contrôleur montant à bord à Paris:  » Bonjour CDB, il vous reste combien de carburant? çà fera x€ de taxe avant de repartir »
    Continuons tous à polluer et on n’aura bientôt plus à débattre de quoi que ce soit: on sera morts gazés. Ou plutôt nos petits enfants: on a encore le temps d’acheter un SUV.

    Répondre
  • par Pointet Jean Marie

    Excellent .Je relais

    Répondre
  • Très bon article; il pourrait être opportun de rédiger un article aussi objectif sur l’utilisation de l’énergie nucléaire pour la production d’électricité.

    Répondre
  • « le transport aérien est perçu comme le symbole des riches ».
    Ce Paul Chiambaretto affirme ça comme si c’était une vérité universelle.
    Au contraire, tout est relatif et ça dépend d’abord de ce qu’on entend par « riche » et à quelle échelle on se place.
    En France, toutes les classes sociales prennent l’avion c’est donc tout le contraire de ce qu’il affirme.
    Concernant la pollution, on tape sur l’avion car contrairement à l’acte de « manger » (industrie qui représente un % de pollution bien supérieure à 2%), il est facile de s’en passer. Il suffit de ne plus aller en vacances à Majorque par exemple tout comme il est facile de se passer d’aller skier (alors là oui, ce Paul Chiambaretto pourrait dire sans se tromper que c’est un loisir de riche).
    Le ski aussi est une industrie qui est critiquée, il n’y a pas que l’aéronautique.

    Mettre dans le même sac l’avion pas cher et le gros SUV n’est pas déconnant :
    Les gros SUV, on peut s’en passer et acheter une voiture normale à la place.
    Avant SUV on disait 4×4, mais faire de la pub pour les 4×4 ça ne passe pas. Alors qu’un gros SUV qui sillonne le centre ville, ça passe mieux auprès du consomateur.
    Pareil pour l’avion pas cher. Le fait qu’il ne soit pas cher l’a démocratisé et tout le monde peut partir à Majorque, ce dont on peut se passer aussi (d’où le point commun avec les gros SUV).

    Pourquoi écrire « celles et ceux » au lieu de « ceux » ?
    On est tous allé à l’école et tout le monde sait que les femmes sont déjà incluses dans « ceux ». Qu’on n’essaye pas de nous faire croire le contraire.

    Répondre
    • J’ai un de ces gros SUV, le plus vendu en France…Le moteur E10 fait 1200 cm3 et 130 CV ! J’avais un diesel japonais, le must des diesels dépollués à sa sortie, il faisait 2,2 l de cylindrée et 140 CV aussi !

      Répondre
  • par Christian Védrenne

    Bonjour,
    Bien envoyé, ça vole haut. La démagogie est sœur de la politique et ces deux là n’ont pas courage et sagesse pour parents! C’est si facile de cibler un domaine et d’occulter les autres. Quid des paquebots de croisières qui consomment des carburants souffrés, abîment des fonds marins et déversent des masses de touristes repus qui descendent à terre pour faire la photo qu’il faudra liker? Quid des innombrables camionnettes qui roulent comme des frappés pour livrer un colis commandé sur Internet et bien souvent fabriqué de l’autre côté du globe ? Quid de…. La liste est longue. On a juste besoin d’être raisonnable pour être heureux et surtout d’apprécier, tout et n’importe quoi tout de suite je font pas le bonheur. Si tous les insatisfaits, geignards, jaloux, pauvres ou riches faisaient un baptême de l’air, ils verraient que non seulement ça dégage les bronches mais aussi et surtout l’esprit.

    Répondre
  • Bonjour et merci pour ce rappel… Quand à la suppression des liaisons aériennes du type Lyon-Paris, comment ferons-nous pour aller, depuis la gare de Lyon, à Roissy-Charles de Gaulle pour prendre une correspondance pour l’autre bout du monde ? Bon dimanche et à bientôt. Prenez soin de vous !

    Répondre
  • J’adore l’aviation. N’empêche, je partage d’avis d’ACI. Les seuls moyens d’avenir pour voyager devront être le vélo, le cheval et la marine à voile. Et en évitant surtout les technologies du virtuel à commencer par la téléphonie xG.

    Répondre
  • Merci pour ce rappel au bon sens, au pragmatisme, au discernement et à l’honnêteté intellectuelle ! Tous concepts de plus en plus absents de nos jours.
    Bien cordialement.

    Répondre
  • J’ai expliqué à plusieurs occasions lors de conférences diverses que l’avion (long courrier )était cinétiquement 200 fois plus efficace énergétiquement que la twingo en prenant en compte les taux de remplissage moyen et la vitesse.

    Répondre
    • Quel besoin d’un « long courrier » ?

      Répondre
    • oui, et la Twingo est aussi plus efficace qu’un cycliste. mais le problème n’est précisément pas l’efficacité, problème d’ingénieur, que la « sobriété induite ».
      En gros, vous allez à 2h de chez vous en weekend…. si l’avion va 50 fois plus rapide que le vélo, vous irez 50 fois plus loin. et vous passerez d’une consommation de ~100ml d’huile d’olive 😉 à ~70l de kérosène… (aller simple, grosse approximations mais qui nous donnent les ordres de grandeur, et diététique mise de côté).

      Répondre
    • par Jean paul Delevoye

      Oui génial mais pas besoin d’aller à Bali passer une semaine sympa, on peut aller en Corse ou en Grèce c’est déjà moins loin.

      Répondre
  • par Thierry Duhagon

    Bonjour Gil!
    merci pour cet article que je viens de relayer sur le groupe FB A Ciel Ouvert Aéro .
    Depuis 5 ans une grosse partie de mon activité pro concernait la promotion des métiers de l’industrie aéronautique en collèges, lycées et BTS pour le compte de groupement d’entreprises (GEAR à Romorantin) ou dans le cadre de projets avec la Région Occitanie…
    Parfois l’impression de ramer à contre courant 😉
    Avez vous vu passer ceci? https://atecopol.hypotheses.org/4062?fbclid=IwAR02ZKhFhFcn_y1ecawTvq2laqDLS1qR49I-4hNgjULe5CH588d6Yay9Wts

    J’ai un peu le sentiment d’un coup bas porté à des équipes qui doivent bien être soucieuse pour leur avenir…
    Au plaisir, sans cesse renouvelé, de vous lire!

    Répondre
    • « les faibles marges de progrès technologiques pour décarboner le transport aérien, »:il y a encore de la marge et des choses à faire

      Répondre
    • par Raoul Volfoni

      @Thierry Duhagon : Le lien que vous communiquez est édifiant, il révèle clairement à quel point le ver est dèjà dans le fruit et l’urgence pour tous les acteurs de l’aéronautique de se mobiliser contre ce genre de travail de sape et de désinformation honteuse.
      Une industrie aéronautique comme celle que nous avons en France et notamment du coté de Toulouse représente des richesses technologiques et économiques absolument énormes, des centaines de milliers d’emplois directs et indirects des capacité d’innovation et de recherche considérables qui ont des retombées directes dans le secteur mais aussi dans des secteurs autres comme l’automobile, l’informatique les télécommunications, l’énergie. C’est un apport économique indispensable pour notre économie, parfois un moyen de pression politique et toujours une force de rayonnement du savoir faire Français et Européen. Tout ça bien évidemment intéresse au plus haut point d’autres pays qui l’ont compris et ont, ou se sont, fixés de très grandes ambitions dans ce domaine et ce ne sont pas tous des bisounours….. Il ne faut pas se leurrer, dans cette compétition de très très haut niveau concurrentiel tous les coups et méthodes sont permis. Y compris les jeux d’influences comme financer discrètement des budgets de recherches destinés avant tout à influencer l’opinion dans le sens qui vous intéresse ou soutenir des lobbying qui sous l’apparence de prétextes très nobles n’ont pour but que de freiner ou bloquer les industries du concurrent.
      On croit rêver quant on voit le ton de cette déclaration qu’on pourrait résumer en « Nous allons détruire vos emplois et votre industrie aéronautique mais ne vous inquiétez pas c’est pour votre bien « …. Et dire que ces gens là sont payés avec de l’argent public !!!
      Ca s’appelle ni plus ni moins que d’atteinte à l’intérêt supérieur de la nation !
      Ne lâchons rien !

      Répondre
  • par Jean-Pierre BOURGEOIS

    Ce qui a la vie dure c’est de croire à une croissance sans limites. Il ne s’agit pas de faire un concours à savoir ce qui pollue le plus ou le moins, mais bien plutôt comment faire pour en maitriser la globalité, sans cela s’en sera à terme la fin de notre civilisation tout simplement. J’étais pilote professionnel et je connais un peu la partie. Les « seulement » 3% du transport aérien, vue comme ça, ça parait peu, mais en valeur absolue c’est énorme, et dans le fond pour ne rien produire du tout, rien que brasser de l’air. Cela n’empêche nullement de mettre « le reste sous le tapis » Ce dernier mois j’ai retrouvé le ciel de ma petite enfance, et la netteté de mes montagnes que j’avais oublié. Alors oui les « seulement quelques pourcent » ont déjà un impact visible indiscutable. … Rassurez vous, ça ne durera pas. La leçon ne sera pas retenue au grand soulagement de nos économistes à courte vue qui reprendront leurs petites affaires. Le business as usual reprendra son cours. Quand j’étais enfant seul les riches prenaient l’avion, ce qui m’indiffère au plus haut point. Notre ruine c’est justement le transport à bas coût dans tous les domaines d’activité. Un simple exemple, on coupe nos chênes en France pour les envoyer en Chine, et ils reviennent dans l’hexagone manufacturés sous forme de meuble, …. on est tombé sur la tête.

    Répondre
  • Informer pour ne pas subir la désinformation et les contres vérités scientifiques concernant cette problématique devrait être une priorité du monde de l’aviation
    mais le combat a mener et les changements structurels a opérer, s’opposeraient aux acteurs financiers mondialisés dont dépend le monde de l’aviation , qui sont à
    l ‘origine du billet a 1 euro et aux fraises Espagnoles a moitié prix mais qui ont aussi paradoxalement contribué a faire ce que le monde de l’aviation est devenu aujourd’hui. Nicolas Hulot a formalisé dans une matrice conceptuelle un certain nombres d’ idées concernant sa cause environnementale et il est probablement imperméable a toutes critiques concernant de fausses idées, en l’occurence l’impact des émissions de CO2 de l’aviation, contrevenant a sa cause climatique teintée d’idéologie.

    Répondre
  • « le transport aérien est perçu comme le symbole des riches, le symbole des gagnants de la mondialisation »… Il est perçu comme cela parce qu’il l’est ! A l’échelle mondiale un ouvrier smicard français est dans le tiers le plus riche de la planète [OIT]. Et pourtant, bien qu’ils représentant 20% des ménages français, seulement 2% [DGAC] des voyageurs aériens sont ouvriers. Environ 70% des voyageurs se déplace pour leur loisir. Il n’est donc pas du tout erroné de dire qu’à l’échelle mondiale le transport aérien est un loisir de riche. Ça nous touche, on se sent pointé du doigt alors qu’on a pas l’impression d’être responsable. Mais il n’empêche, être français et gagner 2000 balles par mois, c’est faire partie de l’équipe des gagnants et des gros pollueurs (même achetant ses légumes de saisons sur le marché le dimanche matin) . Dans un cadre où nous devons diviser nos émissions par 5 ou 6 en 30ans, ne plus prendre l’avion reste un des gestes individuels les plus facile et impactant pour baisser ses émissions de CO2 (avec ne plus manger de viande et faire du vélo) bien qu’il puisse sembler démago. Ne s’attaquer qu’à l’avion serait démago, mais ce n’est en aucun cas l’objet du manifeste de la fondation Hulot.

    Répondre
    • par Jean-Baptiste Berger

      @ACI et Bourgeois,
      vous, au moins, vous savez bien manipuler les chiffres !
      Un autre commentateur sur ce blog a été « surpris » que le taux des émissions ait si peu baissé pendant cette période où toute activité polluante de transport visible pour lui avait cessé.
      En observant un peu il aurait constaté que ses voisins, même confinés, continuaient pendant ce temps à respirer et à manger…et à regarder la télé en tapant sur leurs claviers d’ordinateurs, consommant finalement encore plus d’électricité que d’habitude !, pendant que des routiers (qu’on privait dans le même temps de facilités sanitaires) et des agriculteurs, montrés du doigt le reste du temps mais toujours sur leurs tracteurs, continuaient de les maintenir en vie !
      Eh oui, c’est bien beau les discours écolos, mais sans ces pollueurs désignés, on aurait atteint en moins de quinze jours la proportion d’émissions qui est l’objectif à trente ans unilatéralement imposé par ACI et ses comparses ! tous morts de faim, les pollueurs inconscients !
      Alors oui, il faut continuer, autant que la science nous permet de le faire, de diminuer les émissions liées à notre mode de vie, mais non, il ne sert strictement à rien d’en changer si on ne s’attaque pas à la seule cause véritable et fondamentale de ces émissions : la surpopulation.
      Il n’est pas, imaginable, sauf à être des monstres cyniques, de ramener brutalement la population mondiale à son niveau de mille neuf cent trente, mais la seule façon de faire survivre l’humanité est de prendre aujourd’hui des mesures pour que dans les décennies à venir une décroissance démographique s’amorce pour atteindre, le siècle prochain, un niveau compatible avec les ressources terrestres.
      Et oui, bien sûr, et avec ou sans avions (ou camions ou tracteurs…) le climat va se réchauffer d’ici là !
      Les mesures préconisées par Greta ou Hulot sont effectivement démagogiques, et si on les applique on atteindra, certes, le résultat escompté, mais beaucoup plus brutalement que ce qu’ils nous le racontent : un génocide mondial aux deux causes principales facilement identifiables : La famine et la rébellion légitime face au manque de libertés, dans tous les cas une guerre !
      Alors qui sont les monstres ?

      Répondre
    • Il y a beaucoup de comparaisons que l’on fait entre les pays et qui n’ont aucun sens et en particulier les comparaisons de salaires. Il faut comparer les niveaux de vie éventuellement mais jamais les salaires car le niveau des dépenses va aussi avec le niveau des salaires.

      Répondre
      • Ahah, Jean-Baptiste Berger, vous n’avez strictement rien compris à mon propos (et au problème à traiter). Déjà, je vous laisse consulter le site de RTE pour constater par vous même que la consommation d’électricité à nettement baissé durant cette période. Plusieurs points:
        -Tous le monde pollue, tous le monde est concernés. C’est malheureusement souvent le problème avec l’aéronautique qui a tendance à se cacher derrière les autres secteurs avec le fameux « On ne représente que 2% arrêtez de nous pointer du doigt ».
        – Ce que prône les écolos c’est investir l’énergie facile et pas chère dans un modèle société durable qui pourrait s’en passer. Bref, planifier plutôt que subir. Et malheureusement, partir en vacances à l’autre bout du monde n’est pas une priorité
        – Vous mettez tous sur le dos de la surpopulation, c’est une belle vision égoïste. « Je ne sacrifierait pas de mon confort pour que d’autres puissent vivre ». La décroissance démographique ne sera pas possible avant 2050 dans des conditions normales et c’est un levier sur lequel il faudrait jouer mais pas sur les mêmes échelles de temps. Ce que vous ne semblez pas comprendre c’est que ce n’est pas un mode On/Off. Ca va se réchauffer oui, mais le moins sera le mieux. Les conséquences à +2 ou +4°C ne seront pas les mêmes.
        Il est quand même curieux de se cacher derrière le risque de famine des mesures préconisées par la communauté scientifique pour prévenir le réchauffement climatique qui fera exploser le nombre de sécheresse et de famine.
        @stanloc, le document est en parité pouvoir d’achat ($, 2017). La comparaison a donc du sens.

        Répondre
  • Le numérique pollue déjà beaucoup plus que l’aviation et pourtant on ne cherche pas à le limiter! Tout au contraire, on nous fait croire que notre salut viendra du numérique, de la 5G avec ces datas center qui consomment autant d’électricité qu’une ville de plus de 60 000 habitants et des millions d’objets connectés au km2… La pollution du numérique est partie pour augmenter d’une façon exponentielle…et pourtant on dit haro sur l’aviation…

    Répondre
  • Bonjour,
    tous les avions ne sont pas cloués au sol depuis 2 mois, n’en déplaise à l’étude. Je suis le premier surpris sur le peu d’effet de cet arrêt de circulation sur les indicateurs. Peut-être que l’atmosphère se comporte comme un accumulateur et que les effets ne se mesurent pas instantanément ?
    Bons vols !

    Répondre
  • Répondre
  • J’aime bien les « up side down » de Gil…

    Répondre
  • Très bon texte, merci
    correction de l’adresse

    Répondre
  • par Jean-Baptiste Berger

    Bonjour Gil,
    J’ai l’impression que tu viens faire la synthèse (avec beaucoup plus de talent !) de tout ce que j’ai pu écrire sur ton blog depuis le début de la pandémie.
    J’en suis assez flatté , n’en déplaise aux grincheux qui n’ont d’opinion que celle de la petite Greta et de notre bon « Saint Nicolas » (avec Althus Bertrand on aurait la trinité…).
    Pour eux il est plus confortable (et surtout plus facile…) de se cacher derrière des gourous aux apparences paisibles et altruistes pour éviter de démontrer à tout le monde qu’ils ne savent pas…compter !
    (Les gourous ne savent pas compter non plus mais les lobbies qui les manipulent, eux, se gardent bien de leur donner les bons chiffres, il est vrai qu’ils ne font pas beaucoup d’efforts pour aller les chercher…)
    ….Et encore d’accord avec toi pour être sceptique sur les bonnes intentions de tous les gouvernants et autres financiers qui nous ont « vendu » de la solidarité pour nous faire accepter ces deux mois de prison (en fait il va y en avoir au moins trois) .
    C’est certain qu’ils vont redoubler d’astuces pour, quitte à ce que le quidam vive deux fois plus pauvre qu’avant la crise, maintenir, voir augmenter leurs prélèvements sur la sueur de ce dernier, en le faisant, par exemple, culpabiliser un peu plus s’il n’accepte pas de partager les miettes qu’ils lui laissent pour manger avec les nouveaux esclaves que la brillante Europe d’Attali et Lagarde fait entrer en masse sur nos territoires !
    On a fêté hier la fondation de l’Europe par Maurice Shuman.
    Le pauvre, s’il voyait ce qu’ils en ont fait !

    Répondre
  • mais oui : les Français occultent la vérité à propos de transport. Pour l’alimentation, l’avion est très peu utilisé, mais les bateaux, très polluants.
    Aimer les avions est – en soi – le symbole de richesse et d’égoïsme.
    Mais comment casser cette fausse image ?

    Répondre
  • par Jean-Louis ALIROT

    Nicolas Hulot, comme beaucoup de ses compères ne met en avant que la consommation de combustible par passager.
    Sans remettre en cause le train qui est aussi un merveilleux moyen de transport, rappelons à Nicolas Hulot que la réfection de la LGV Paris Lyon a nécessité 350000 tonnes de ballast, qu’une LGV est propre et nécessite un traitement.
    Au contraire, un avion n’a besoin que de 3-4 km de piste au départ et a l’arrivée. Les lignes aériennes ne demandent pas d’entretien.
    Certes, la pollution sonore est un problème au voisinage des aéroports, mais que dire des gens habitant près des 400 km d’une LGV?
    Critiquant trop facilement, Nicolas Hulot devrait aussi s’inquiéter de la quantité de bitume jeté sur les autoroutes au mieux tous les dix ans, plus les camions et le bruit.
    Chaque moyen de transport a son utilité et ses pollutions, Nicolas Hulot cherche vraiment la grosse cible bien visible en plein ciel.

    Répondre
  • par nono le mecano

    tout a fait d’ accord avec vous Mr Roy
    on continuera , helas a taper sur l’ avion,et les crs sur les soignants des que l’ on aura moins besoin d’ eux
    lamentable politique,et politiques dans le meme sac.
    Coluche disait d’ eux:’bons a rien, mais prets a tout….
    no comment;et bon dimanche (pluvieux comme prevu demain..c’est quant qu’ on vole???

    Répondre
  • Gil vous auriez pu ajouter aussi qu’AIRPARIF continue d’enregistrer CHAQUE JOUR comme avant la pandémie (la carte est désespérément jaunâtre) une pollution de l’ordre de 40 à 45% sur l’échelle européenne au dessus de la capitale. Ils n’osent pas dire que cette pollution est due aux « particules » alors on dit qu’elle est due à l’ozone. Je croyais que c’était la faute aux composés d’azote des voitures si on respirait de l’ozone.
    Les politiques ont adopté depuis longtemps l’adage : « quand on veut se débarrasser de son chien on l’accuse d’être enragé »

    Répondre
    • C’est bien a cause des composés azotés (NOx) qu’on finit par respirer de l’ozone(O3) après cassure des molécules par les UV solaires.
      Ce qui n’empêche pas les particules fines !
      Tout cela à ne pas confondre avec les rejets de CO2, qui viennent clore le cocktail.

      Répondre
  • par Pierre KERGOAT

    excellente analyse; comme d’habitude. Merci pour votre engagement à défendre bec et ongles l’aviation.

    Répondre
  • par PHILIPPE LUSSIEZ

    BRILLANT!!!!!!!!

    Répondre
  • Vous avez mille fois raison, cher Gil Roy, comme d’habitude…

    Nicolas Hulot n’est pas un type complètement stupide ( en son temps, pour « Opération Okavango », il a été un défenseur fervent de l’hydravion, un sujet qui me motive tout particulièrement), mais il agit comme les hommes politiques, c’est à dire souvent par opportunisme… Et il participe comme beaucoup de gens ( même à Toulouse, ou j’habite) au « bashing » contre l’aéronautique; c’est désolant.

    Répondre
  • par jean luc Langeard

    Bravo, dire le vrai fait du bien, mais c’est malheureusement trop rare dans la presse

    Répondre
  • par PHILIPPE BOUTIN

    Voilà qui est BIEN dit !!!

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.