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Putain d’avion !

Désolé. Il n’y a pas d’autre expression pour exprimer la rage d’apprendre la mort en vol d’un copain. Un sentiment d’impuissance. L’envie de tout balancer… Le week-end dernier, Silvio est venu ajouter son nom à une liste déjà trop longue. Avec lui, Michel qui faisait partie de la même famille des aviateurs. Pas besoin de l’avoir rencontré, pour être affecté. Quand le ministère des Armées annonce que deux hélicoptères de l’ALAT se sont percutés en...

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41 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Gil je note que sur 34 interventions, 23 émanent de gens qui ne sont pas inscrits sur AEROBUZZ.COM.
    Je ne suis pas pour une censure mais pour une incitation à s’inscrire AVANT de participer afin de faire fuir les « ennemis » de notre communauté.

    Répondre
  • Waouh
    Quel choc
    Quel torchon immature écrit par un éternel adolescent petit bourgeois.
    Oh mince c’est le rédac chef. C’est lui même qui pleurnicher. C’est lui même qui jette de l’huile rance sur le feu écologique. Ça m étonne donc moins de lire régulièrement des commentaires racistes et extrémistes, mettant tout dans le même sac sans réfléchir.
    C’est donc des gens la qui volent dans des deux places à 30l/h américain alors qu’on sait faire du 10l/h européen.
    Et bien bravo. Vive l ignorance le populisme et la fierté aveugle.
    Il me semblait que l aviation était signe de progrès, d innovation, de recherche, d ouverture d esprit, de culture éclairée.
    Je constate que certains se sont pris les pieds dans le tapis de la tradition de la nostalgie et du conservatisme ignorant.
    Je pensais y trouver des gens fins et civilisés.
    Je constate que c’est pleins de chasseurs aigris et racistes.
    Je vais retrouver la voluptée de vol libre et du vol à voile, et quitter la sauvagerie du moteur à piston.
    Bon courage dans votre suicide collectif.
    Bien cordialement
    Freddy Montigny

    Répondre
  • pitoyable d’avoir comme simple défense d’accuser les opposants à la croissance exponentielle du trafic aérien d’être des extrémistes écologistes.
    quel autre activité à le droit de se développer aussi vite sans un encadrement de la pollution générée notamment la pollution sonore. Personnellement j’habite dans un petit village touristique à plus de 30 km du moindre aérodrome et nous sommes emmerdé toute la journée par ce genre de vieux avions ultra-bruyant que volent beaucoup trop bas pour promener du touriste à longueur d’année.
    Alors quand un TB20 de 1974 classé calipso D à -25DB de la classe C se prend un ULM parce qu’il vole beaucoup trop bas au mépris de la réglementation que personne ne fait appliquer et tourne en rond au dessus d’une ville pour que des touristes face une vidéo sur les réseaux sociaux, permettez nous de ne pas avoir une seule larme pour ce genre de pilote qui nous casse les oreilles à longueur de journée week-end compris.
    l’aviation légère et commerciale n’a plus rien de magnifique , c’est juste un moyen de transport low cost pour capter le budget week-end et vacances que les classes moyennes et des classes supérieures. tout la réglementation elle aussi low cost qui est censée l’encadrée est réalisée en france par la DGAC qui est bien sur juge et partie et qui en 2020 n’a toujours pas réglementé les nuissances sonores.
    et oui , aujourd’hui , on peut prendre une merde de TB 20 classé largement D et voler le dimanche comme la nuit au dessus des maisons , sans pouvoir être inquiété .
    on a pu apprécier pendant le confinement le bonheur que procure le calme d’un ciel sans avions .
    J’espère que ces extrémistes écologistes gagneront quelques victoire mais je n’ai gère d’espoir , la pollution aérienne va encore largement s’amplifier avec le retour inévitable du tourisme low cost boosté par les plans de relance post codiv.

    Répondre
    • Bonjour Arnaud,
      Que de haine !
      L’aviation ne semble pas faire parie de vos passions !
      Ou alors vous cachez bien votre jeu !
      Mais dites moi que faites vous sur aéro buzz ?
      Mettre le « vert » dans le fruit ?
      Allez, retournez d’où vous venez et ne venez plus polluer nos rubriques.
      Adieu

      Répondre
  • Je ne sais plus qui a dit : « A force de nous empêcher de mourir, on nous empêche de vivre ! ».
    La montagne, la mer, la conquête spatiale, tout ce qui (per)met (à) l’homme (de se placer) dans une position inusuelle, dans un milieu nouveau est de fait une nouvelle Terra Incongita.
    Depuis la nuit des temps, ces espaces de découverte de soi et de notre univers sont courus par les plus téméraires.
    Comme j’imagine nos ancêtres ont vu partir des leurs, nous regardons les « drames » avec notre cerveau reptilien : tristes et captivés, envieux quelque part.
    Je souhaite longue vie aux explorateurs du monde et d’eux même, vous êtes l’antidote d’un monde de confort et d’assurance, normé, prévisible,…

    … Et puis un jour il y a un « Covid » qui passe et qui tue toutes ces certitudes, prenant par surprises les gestionnaires qui ne vivent que de garanties (assurances et vendeurs de confort futiles), les plus grands « profiteurs » de ces peurs globales … @JBB : ce sont les vrais manipulateurs !

    D’ailleurs, où sont aujourd’hui passés ces spéculateurs du risque (actuaires, investisseurs en tête) ? Ils fuient, en arguant que ce n’était pas prévu mais n’oublieront pas de nous spécifier que le risque vaudra beaucoup plus une fois la crise oubliée (dérèglement climatique, crise sanitaire).
    Pour être rassurés, (manipulés ?), clients et utilisateurs intégrons tout un empilement de prérequis, dont certains sont objectivement inutiles qui ralentissent l’adoption et majorent les coûts de développements (Ulm Vs Avions par ex.).
    C’est pour cela encore que les évolutions (les plus loufoques comme les positives) ne sont pas appréciées à leur juste mesure, et que nous consommons tant d’énergie pour entretenir des comportements inutiles au fond. (CO2 mon amour)
    Ainsi va le monde.
    Volons pendant qu’il est encore possible de le faire !

    Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Tout à fait d’accord, et sur les « véritables responsables »* et sur l’incitation à voler tant que ce n’est pas encore verboten.
      *Les assureurs sont la partie visible (officielle) des fonds spéculatifs que je dénonce. Et vous avez raison, en cas de sinistre majeur, ou sont-ils ?
      La responsabilité des politiques n’est pas à négliger pour autant.
      Saviez-vous qu’il existe un texte Européen (les amateurs de droit le retrouveront facilement) qui « interdit » aux assureurs de toucher à un centime de leurs fonds de rėserve pour rembourser un sinistre ?
      Alors comment font-ils ?
      Très simple :
      1) on ne rembourse pas, ou très peu.
      2)on augmente les cotisations des assurés captifs de ce qu’il faut pour payer ce à quoi on n’a vraiment pas réussi à se soustraire.. (personne n’a vu ses frais d’assurance avion augmenter pour cause de quantité de sinistres l’année précédente ? tiens, au hasard, cette année….)
      …Et un souvenir d’une année où ça aurait baissé ?
      Exemple concret : un bateau Italien se tape un rocher en rasant les côtes. Coût, un md. d’€, 999millions pour l’armateur, le reste pour les familles des victimes….
      Axxa, la Loyd, etc….vendent-ils une de leurs tours à la Défense pour payer ?
      Non, mais le prix des assurances r.c. pour toutes les bagnoles d’Europe a augmenté…..
      Et cette loi, ce sont bien nos valeureux élus à Bruxelles qui l’ont votėe, non ?
      Les assureurs sont donc condamnés à s’enrichir, et, vous avez encore raison, ils nous font croire que le bonheur c’est d’être protégé de tout !
      Et du coup les assurances sont obligatoires ! …mais pas les remboursements ; si vous vous faites renverser par un voleur de voiture non assuré et qu’il n’est pas solvable, tant pis pour vous…..
      Voilà comment ça marche. (Sauf si vous avez pris le petit supplément de cotisation qui vous garantit aussi contre ça …et re-bingo !)
      Je rejoins nombre d’intervenants sur cet article qui, comme vous, nous disent « fly safe ».
      Notre sécurité repose sur notre conscience à bien faire les choses quand on vole, même si la fatalité rend le risque non nul .
      En tout cas, les assureurs spéculateurs n’éviteront pas le drame .
      Allez, une petite dernière, tant pis si je vous saoule, vous pourrez me taquiner là dessus, c’est de bonne guerre .
      Lorsque je travaillais, j’avais l’opportunité, en escale, de pratiquer toutes sortes d’activités (randonnées équestres, ballade en mongolfière, etc….).
      J’étais heureux d’avoir ce privilège. Eh bien certains de mes collègues y renonçaient parce que l’activité n’était pas couverte par leur assurance perte de licence….
      Dans le même esprit, des artistes renoncent à exercer certaines passions sportives parce que l’assureur de leur spectacle ne les prend pas en compte…..
      A quoi ça sert d’être millionnaire (je parle juste des artistes, là…)si c’est un organisme financier qui décide de ce que vous avez le droit de faire de votre richesse ?
      On est bien dans la logique que vous dénoncez, non?

      Répondre
    • Voler a une dimension philosophique et transcendantale, depuis quelques décennies la démocratisation du pilotage a en partie induit une autre envie de voler  » le faire-valoir « . J ai eu la chance jeune de vivre l aviation légère dans les années 60 grâce à mon père, il se dégageait une ambiance de passion collective. Par la suite dans les années 70 je me suis lancé dans l aventure. J ai connu des personnes merveilleuses qui on su me transmettre le sens du vol. On avait une certaine liberté de mouvement et l l’accompagnement de nos aînés nous guidait dans notre parcours. Dans les années 80 j ai constater la venue de pilotes qui jubilaient à tourner les cadrans et les boutons  » les pseudo pilotes de ligne frustrés » et la transformation du parc avion , fini les avions  » fins  » comme les Jodels .Par la suite j ai été FI et instructeur ULM . Le constat que je ferai après 42 ans à voler est qu il y a 3 catégories de pilotes , les aviateurs, les pilotes et les branleurs de manches. Le système à développer la troisième catégorie par des formations standardisées proche de celles des pilotes de lignes. La maniabilité et le pilotage aux fesses a été condamné au profit d un pilotage académique sur des avions sophistiqués. J ai eu la chance de survivre avec mon élève d un crash l été dernier suite à une panne moteur au-dessus de l Ardèche en site hostile. Je vous assure que les instants qui ce sont déroulés entre la coupure du moteur et l impact ont été gérés grâce à toutes mes ressources de manœuvrier. Tout ce que j ai appris et fait en vol montagne, voltige et vols peu académique m a donné les ressources pour prendre les bonnes décisions et les bon gestes. Le Jodel a été détruit mais nous on est là. En instruction on se rend vite compte des limites de certain de nos élèves, on essaye de les former au mieux en leur montrant des choses hors programme pour les armer aux mieux. Par la suite, Le manque d entrainement et de perfectionnement peut être une des conditions de comportements inappropriés. Il faut des heures et des heures pour faire parti du monde des aires. A chaque élève je disais avant de voler ,tu suite ta tenue de piéton pour enfiler celle de pilote, tu change de monde. Il y aura toujours des personnes pour poursuivre le rêve de voler , je reste confiant. J ai eu la chance de voler avec Henri Giraud le Pape du vol en montagne ça a été un privilège de voler avec un aigle humain.

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      • par Pilotaillon, vivant et réaliste

        Merci de citer Giraud et de la culture globale (maturité).
        Bernard vous faites allusion à la normalisation, les règlements parapluie, qui mettent à l’abri de tous risques des strates entières d’organismes …
        Il faudrait transmettre des savoirs-être et savoirs-faire, ce qui signifie s’être construit et détenir de l’expérience… pour faire face à l’adversité. Face à cela des règlements, des normes et des coûts exorbitants.
        Je dénonce un état d’esprit :
        – Si l’on pense « risque », on associe immédiatement évaluation, formalisation, protocole et apprentissage de répétition (ISO… et rentes de situation associées, des actes de « police » aveuglés par le réglement, un système qui se nourrit de lui-même sur une notion de sécurité biaisée)
        – si l’on pense « compétence », on pense solution pour faire et produire du résultat, autonomie, en assumant ensuite (face à sa conscience et son intégrité intellectuelle). Il faut faire avec l’essentiel et son engagement.

        Mais cela suppose de mettre en place de la confiance et des délégations, que la société actuelle ne sait plus offrir.
        La traduction de France en chinois : la pays des règles !

        Cette société est devenue tellement frustrante : les victoire personnelles sont si diluées dans un amoncellement de parcours balisés et encadrés, qu’elles échappent à celui qui s’y est impliqué.
        (Débat Pilote-Ingénieur ou Ingénieur-pilote)

        Hormis dans les domaine d’excellence, à la fin nous faisons les comptes : de la complexité inutile parfois et l’individu a souvent disparu : on peut arriver là par opportunité et non par désir.

        Voilà pourquoi l’air de la Coupe Icare me manque tant cette année… car c’est encore un petit carré où il est permis de voler avec 3 ficelles et un tissus génialement assemblé par des mains expertes, sans artéfacts ni prothèses intellectuelles ou technologiques.

        Beau voyage d’un pilote ordinaire : https://www.youtube.com/watch?v=ta1S1XUofr8, pour la route, et soyez prudents pour vous.

        Répondre
  • L’aviateur est fait pour voler, le dernier vol arrive alors que tout a été fait, envisagé rigoureusement pour que cela n’arrive pas.
    A peu près comme toutes les fins de vie, du caillot dans le cerveau à la durite qui lâche en passant par le camion qui peut nous percuter.

    La mort fait partie de la vie, celui qui veut vivre n’aura pas le choix de la fin.

    Mieux vaut faire ce que l’on aime, ce que l’on est censé faire le mieux.

    Condoléances

    Répondre
  • Les passionnés sont des gens sans raison. J’ai vu mon frère mourir dans un accident de planeur. Malgré cette perte, et cette aversion que j’ai développé pour l’aviation, je respecte les passionnés. Qu’ils reposent en paix, mais il y aura toujours des fous. Putain d’avion…

    Répondre
  • Condoléances aux familles.

    Mon fils a commencé sa formation planeur. Je suis tellement fier de lui, et tellement heureux pour lui. Mais il est vrai que très égoïstement, je suis content de le voir descendre de son cockpit, avec une « banane » jusqu’aux oreilles du plaisir qu’il a pris.
    Que le ciel prenne soin de tous les pilotes…

    Répondre
  • Je suis pilote privé et réaliste néanmoins, notre activité, qu’elle soit professionnelle ou de loisir, est très polluante et fortement vectrice de nuisances en tous genres. Il ne faut pas se mentir.

    Un jour viendra où on nous interdira de polluer de la sorte, et si pas, la force de la crise climatique nous y contraindra. Ça ne sera que justice rendue. Toutes les émissions doivent être diminuées, et il n’y a pas de petite contribution. De plus, cette contribution n’est pas faible, prenez n’importe quelle source objective, pas la FFA, l’AOPA…

    Quant à votre expression ‘écologistes extrémistes’ elle est insultante et rend votre publication inaudible, inutile. Au mieux vous me renforcez dans ma conviction d’arrêter le vol moteur et quitter la FFA. Voler est un confort, un luxe, dont nous devons commencer à nous passer au plus juste. Ça ne me réjouit pas, mais je n’aurai jamais la malhonnêteté de m’y opposer ou de dire que c’est une ineptie tel que vous le sous entendez.

    Répondre
    • Commentaire courageux même si je n’en partage pas le sens à 100%, raison pour laquelle, paradoxalement, je conteste comme vous l’expression « écologistes extrémistes », non parce qu’elle est désobligeante (le droit à la polémique est aussi important que celui à la caricature!) mais parce qu’elle est fausse: si les détracteurs de l’aviation étaient des « écologistes extrémistes », ils seraient aussi radicaux avec des secteurs dont la nocivité environnementale est sans commune mesure avec celle de l’aviation (transport routier, élevage…), ce qui est loin d’être le cas (cf les conclusions de la fameuse convention citoyenne…). Pour moi ce sont avant tout des imbéciles.

      Répondre
      • Juste une précision. Si j’associe extrémistes à écologistes c’est précisément pour introduire une nuance. Personnelement, j’estime au quotidien avoir une démarche écologiste, je ne me retrouve pas pour autant dans les injonctions extrémistes de certains militants écologistes.

        Répondre
    • @ Jeremy Leon: Vous vous dites réaliste, alors vous devriez savoir faire la différence entre petite et grande contribution? Sur le plan des émissions de CO2, il y a des petites et des grandes contributions, qu’on le veuille ou non. L’aviation, et particulièrement l’aviation générale font parti des petits contributeurs.

      Que chaque secteur doive faire des efforts, oui, mais pas à n’importe quel coût. Si selon vous la priorité est d’arrêtez l’aviation pour régler le problème du climat, ok, vous n’allez sûrement pas vendre votre voiture, ou arrêtez de manger chaud ou abandonner l’€ (monnaie très carbonée) au profit d’une monnaie circulaire, aller vivre dans une communauté… Vous décidez où vous placez le curseur selon votre réalité de l’utile vs futile. Et cette réalité est différente selon les personnes! Le coût subi est différent suivant vos propres valeurs.
      Alors si on ne veut pas basculer dans un régime totalitaire avec un ministère des valeurs (ou de la vérité) qui décide pour chacun de nos mouvements ce qui est utile et ce qui ne l’est pas, arrêtons de donner des leçons de morale à tout-va. J’appellerais ça de l’extrémisme….

      Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        @armageddon
        Vous avez parfaitement résumé le problème.
        S’attaquer à ce qui est négligeable quand on sait très bien que l’important n’est pas prêt d’être seulement envisagé est une forme d’extrêmisme démagogique.
        Brandson peut bien se fabriquer une fusée à quatre étages pour s’offrir un tour dans l’espace (ses jouets à lui, pour reprendre les images chères à bdd13) ,le lui interdire ne servira strictement à rien tant que Hidalgo, avec ses voies cyclables tueuses, n’aura pas vraiment pris en compte le problème de la pollution urbaine à cause des bouchons qu’elle ne fait qu’amplifier…
        Tout dans la com, mais jamais un plan intelligent qui laisserait les voitures en périphérie mais en précédant la mesure par la mise en place d’un système de transport vertueux (tram, métro, petits cargos électriques….) sûr qui permette de se passer des bagnoles.
        Aucun plan de masse, que des mesurettes propres à flatter l’égo de politiciens oppotunistes qui surfent sur l’angoisse légitime (parce qu’entretenue de façon saturante) des jeunes sur leur avenir dans un monde qu’on leur promet surchauffé.
        Et « taper sur ces privilégiés de pilotes » pendant qu’on ne fait rien d’autre que de tuer des cyclistes (et maintenant des piétons…) est un bon argument pour obtenir les suffrages des âmes faibles…

        Répondre
    • Bonjour Jeremy,
      Faites comme moi, passez à l’ULM, vous volerez sur des machines modernes consommant 2 fois moins, avec un sinus, par exemple, vous brûlerez du sans plomb à raison de 12 litres/h pour croiser à 200km/h, toujours mieux qu’en DR400 ou en C172?

      Répondre
  • Tous les metiers comportent des risques, maïs ayant connu la période ou les ateliers avaient été remplis de cocos par tillon ;à ma premiere affectation en sortant de Rochefort ou j’avais ete brevete sur spit c’etait chartres avec un service de parc ou nous recevions des ju 52 et des dakota en provenance de l’AIA de Clermont ferrand soit disant verifies pour partir en Indochine (nous étions en 1950)les équipes de mécaniciens etaient mixtes civils et militaires melangees,et il fallait tout verifier car les sabotages etaient legions par exemple sur le toucan il y avait des reservoirs dans les ailes qui étaient relies entre eux par des canalisations et des robinets ;sur plusieurs avions contrôles les robinets etaient freines en position ouvertes alors qu’ils etaient fermes ;
    Sur un ju 52 je m’occupais du moteur gauche et en verifiant le bouchon de drainage de la pompe à essence je le trouvais plein d’essence au lieu d’avoir de l’huile j’avisais le chef d’equipe qui etait civil il me dit rince le godet et remonte le .Et l’avion apres un vol d’essai fut peint avec la croix rouge ,car le trajet Paris Saigon etait très long, et ne pouvait pas etre effectué comme militaire certains pays n’auraient pas autorise l’escale avec les cocardes ;
    Trois semaines plus tard arrive un officier de de sécurité qui venait enquêter sur les conditions des revisions ,car l’avion avait sa pompe du moteur gauche qui avait cesse de fonctionner sur la méditerranée nécessitant une utilisation de la pompe à main .Apres démontage il y avait dans le conduit d’arrivee d’huile un petit chiffon qui avait ete mis ,et qui obstruait la conduite de graissage .Comme j’ai ete interroge par l’officier qui faisait l’enquete et comme j’indiquais ce que j’avais fait à la demande de mon chef d’equipe ,cela n’a pas ete apprécie ; et ,j’ai ete mute dans un bureau pour collationner des fiches techniques .Là il n’y a pas eu mort d’homme car le sabotage n’avait porte que sur un moteur mais voler sur des avions ou on provoquaient de incidents n’etait pas rassurant à l’epoque

    Répondre
  • par Jean Baptiste Berger

    @bdd13, la Chine.
    Oui, vous avez raison. (D’ailleurs peut-être Greta sera t elle finalement invitée par les Chinois pour les féliciter de tout ce que vous dites…)
    Si vous lisez certains de mes autres posts vous verrez que je cite la Chine comme plutôt exemplaire en matière de modernisation de sa production énergétique, notamment avec son programme nucléaire.
    Et les Chinois sont les seuls à avoir, depuis longtemps, pris en compte la régulation démographique.
    Les Chinois sont aussi, malgré un grand doute sur la transparence de leur communication, ceux qui ont le mieux réagi face au covid (hopital temporaire construit en deux semaines à Wu han, 1000 lits, et maintenant plus une seule victime dans cette ville…)
    Nous, sept mois après l’effet de surprise, toujours pas un seul lit de plus en réa. et les structures « provisoires » sont bloquées par le corps médical qui « profite » de la situation pour obtenir des moyens permanents et condamne donc la population à s’adapter à sa capacité d’accueil effectivement insuffisante aujourd’hui… (je sais, ce n’est pas très politiquement correct de dire ça, mais ça ne retire rien au mérite de ceux qui se sont si bravement investis au pire de la crise).
    Alors, encore d’accord avec vous (il ne faudrait pas que ça devienne une habitude…..) les Chinois sont plutôt sur la bonne voie, et c’est loin d’être négligeable !
    Mais ce n’est pas une raison pour que je renonce à d’éventuels voyages aériens (ça, les Chinois ne le font pas, sans doute en mesurent-ils l’insignifiance de l’impact) et encore moins à quelques beaux vols de loisir en avion privé (surtout sous la pression de quelques ultras, démagogues, et à qui je ne dois rien).
    Bien à vous,
    JBB

    Répondre
  • par Frédéric Martin

    Je ne les connais pas mais cet article est plein de bon sens.
    Pour moi L’important n’est pas de savoir quand on va mourir mais de savoir ce que l’on veut vivre. (sans pour autant être suicidaire.)

    Répondre
  • Toutes mes condoléances

    Fly safe!

    Répondre
  • Bonjour
    Hé bien hélas oui ! Nous pensons que cela ne peut arriver qu’aux autres (des inconnus). Non ! Malheureusement, la mauvaise nouvelle vous arrive. Vous recherchez ! Pas lui ! Pas possible ! Pour ma part, la photo de la carcasse et l’IMAT une vérité que vous refusez. Ce n’est pas lui qui utilisait l’appareil. Et pourtant il faut l’admettre.
    J’utilise maintenant une thérapie qui ne me quitte plus même avec le temps. Afin que mes réflexes soient toujours d’actualité et ne s’estompent pas, J’ai inclus en 1er la mémoire de mon Pote disparu. Une sorte de communication avec lui. La prés-vol est devenue plus que pointilleuse. En vol mon regard sur la terre n’est plus le même.
    Michel ! Mon Pote disparu, ai-je bien parlé de toi ?
    Cordialement
    Michel BOUR.

    Répondre
  • par Adam 'jamais de pseudo' Shaw

    « Et chaque fois, la même révolte. Pourquoi cette manœuvre hasardeuse au ras du sol ? Pourquoi cet entêtement à vouloir rentrer à tout prix ? Pourquoi ces quatre cercueils dans la cour d’honneur de l’École de l’air ? » Avant de positionner les magnétos sur « ON, » on pourrait, toutes et tous, utilement garder en mémoires ces rfameux rapports du BEA (souvent trop polis, pour en pas dire ‘soft’) sur les des prises de décisions hasardeuses. Et, avant de pousser le bouton du démarreur, on pourraient — toutes et tous — aussi s’obliger as se dire: « Ce que va faire n’est pas anodin. » Meme si décoller est devenu aussi banal qu’enfourcher un vélo, ou meme, surtout, quand ca l’est devenu. Fly safe.

    Répondre
  • Même réaction que Gil, à chaque accident. Depuis 1990, la liste de connaissances, d’amis, de bons potes, morts dans un accident d’avion, elle est un peu longue, trop longue. Triste premier de ma liste virtuelle, mon collègue Olivier Klene, connu à mon tout premier job, parti dans un Fouga Cristalline. Et plein d’autres ensuite. Avec à chaque fois la boule au ventre en cherchant et découvrant les identités. Avec parfois un sentiment de détresse et d’incompréhension totale : comment ça a pu lui arriver, à lui ? Si ça lui est arrivé, à lui, hyper expérimenté, ça m’arrivera à moi, simple pilote du dimanche. Avec parfois une réaction réflexe, comme pour se rassurer : ça lui pendait au nez, ça devait arriver, même si ça ne diminue pas la peine. J’ai volé assidûment pendant plus de 28 ans, inscrivant 300h de vols loisirs/déplacements professionnels par an les meilleures années, beaucoup moins ensuite et plus du tout. Après chaque accident, et même si certains vols s’annonçaient faciles, l’envie de décoller diminuait. A l’atterrissage, parfois un sentiment de soulagement. Ouf, encore une fois, ça c’est bien passé, ou parfois, aïe il s’en est fallu de peu, encore un comme ça et j’allonge ma propre liste des destins brisés par l’aviation. Bien avant de voler, je pilotais en compétition des engins motorisés à quatre ou deux roues, et ça j’ai continué. Et… le fait est que je n’ai pas perdu de connaissances, d’amis ou de potes dans des accidents de compétitions auto, karting ou moto. Et jamais, en enfilant un casque, en sanglant un harnais, en frôlant un mur de béton ou une glissière, je n’ai eu ce sentiment que j’avais en volant, celui de la bascule soudaine dans une situation catastrophique qu’on a provoquée, et qui s’emballe. L’aviation a toujours eu dans mon esprit cette composante de non-maîtrise aux limites. Les naufrages commencent sur le quai du port. Les crashes d’avion commencent au parking, dit-on. Avec juste ce qu’il faut d’imprévu pour que ça ne soit pas si simple. On a beau tout préparer, vérifier, appliquer les bonnes procédures, ouvrir les yeux, garder de la marge, l’aviation piège son bonhomme, insidieusement. Même si la théorie de Reason et ses plaques trouées alignées se tient, statistiquement, j’ai toujours eu le sentiment, irrationnel, qu’un sale coup du sort venait souvent aider à aligner la dernière plaque. Et crac. Voler me manque. Mais ne plus voler me rassure, quand un drame comme celui de Loches survient. Ça ne s’explique pas, c’est très personnel.

    Répondre
  • Le destin des aviateurs n’est-il pas de vivre dangereusement ? Par définition, l’aviation est dangereuse; l’homme n’a pas d’ailes. Vaut-il mieux vivre passionnément ou s’ennuyer toute une vie ? beaucoup hélas paient le prix fort et ici, c’est en plus, le sacrifice de ceux qui veillent à notre Liberté. La peine est immense et on les oublie hélas trop vite. Pour le reste, le rêve de voler date d’Icare, alors…..l’avis de quelques écolos donneurs de leçons……..

    Répondre
  • La douleur de Gil, que nous partageons tous, l’ont emmené sur un terrain douteux. Je ne pense pas qu’une seule personne veuille la peau de qui que ce soit, du pilote ou de la machine.
    Remettre le changement climatique sur la table ne sert pas à grand chose, sinon de relancer un débat très souvent stérile.
    L’aviation n’est pas coupable d’un processus qui relève du fonctionnement global de l’humanité. C’est juste une pierre dans un édifice qu’il faut retailler au même titre que tout le reste, au même titre que toutes les contributions et sacrifices qui seront faits dans toutes les disciplines de la vie.
    Une forme de paranoïa s’est développée chez nombre de personnes dont la passion est grignotée par les mesures visant à lutter contre les fléaux qui nous guettent, qu’ils soient climatiques, énergétiques, économiques, sociologiques.
    Nous en sommes tous au même point, et il faudra vivre avec ce nouvel ordre des choses.
    Lutter contre l’intégrisme ou l’extrémisme de chaque côté du curseur est une bonne chose à n’en pas douter. N’en faisons pas un faux combat pour le mettre à toutes les sauces, surtout là où il n’a pas sa place, comme dans le sujet de cet article qui demande avant tout le respect de la personne.

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    • par Jean Baptiste Berger

      Pour une fois entièrement d’accord avec vous.
      Sauf…pour la taille de la pierre de l’édifice ; des mesurettes Franco-Françaises ayant un effet ridicule sur l’avenir de la terre mais de très grosses conséquences sur la dégradation du confort de vie et de la liberté des Français ce n’est pas acceptable.
      J’ai passé 34 minutes à écouter l’interview de Jancovici grâce au lien opportunément fourni par Pilotaillon sur le sujet « j’ai fait un rêve ».
      Ce qu’il dit l’est de façon encore plus passionnée que tout ce qu’on a pu lire sur ce blog émanant des défenseurs de l’aviation. Il a la qualité oratoire d’un Mélenchon (qui est un artiste dans l’exercice) mais est incapable de répondre une seule fois, en plus d’une demi heure, à la seule question que lui pose le journaliste : « mais qu’est-ce que ça change si les Américains et les Chinois ne jouent pas le jeu ? ». Sa réponse (sic) « je m’en fous des Américains ! ».
      A part pour sa position sur le nucléaire ce scientifique incontestable a démontré moins de bon sens que le candide journaliste qui l’interrogeait….
      Je crains qu’on en soit toujours là, en France, avec le niveau d’acceptabilité des mesures écologiques « fortes » si elles ne sont appliquées que dans notre pays.
      Forcément, voir ma diatribe sur la proportion des gens directement concernés par l’aviation, interdire les avions privés « passera » facilement dans une population d’andouilles qui ne sont pas concernés, pareil pour les transports aériens, il n’y a pas dix pour cent de la population Française qui a un jour installé ses fesses dans un avion….
      Mais quand on va s’attaquer aux bagnoles……les andouilles vont réaliser que c’est maintenant à leur liberté qu’on s’attaque !
      …Et toujours rien en Amérique et en Asie (je ne parle même pas de l’Afrique qui se contente de polluer par son nombre croissant de respirants qu’il faut bien alimenter en cultivant des champs….)
      L’avion est un bouc émissaire facile pour nos politiques opportunistes qui savent n’avoir aucune influence sur la politique des « grands pollueurs » .
      Ils glânent facilement quelques voix en faisant semblant de donner un peu de satisfaction à une jeune clientèle écologiste qui est incapable de voir (et surtout d’agir) au delà de ses frontières.
      Il n’est pas levé le jour où notre gentille Greta aura une tribune à Pékin….ou même à Abidjan pour expliquer aux crève-la-faim Ivoiriens qu’elle (multi millionnaire) leur impose désormais de se passer de leur vieille 504 diesel pour se rendre à leur village !….
      C’est ça le coeur du problème ….
      …Encore de belles empoignades en perspective, et peu importe qu’elles soient stériles, c’est toujours passionnant de lire les arguments de nombre d’intervenants ici. (Merci Gil)

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      • Je réagis immédiatement pour dire que la Chine s’est considérablement réveillée :
        – le plus gros pourcentage d’augmentation des ENR est en Chine
        – les 2 premiers EPR en service est en Chine
        – le plus gand nombre de VE et de constructeurs de VE est en Chine
        – les plus grands barrages mis récemment en service sont en Chine
        – le pays ayant planifié une neutralité carbone en 2060, c’est la Chine.
        – Tous les appels d’offres industriels chinois sont contraints au zéro carbone.
        A part çà, on est les seuls à faire quelque chose…?
        Et je ne parle pas de tous les autres pays, y compris européens bien plus en avance que nous. La France est a la traîne dans beaucoup de domaines, sauf nucléaire, un socle d’un demi-siècle sur lequel on se repose, et que les écolos ont commencé à détruire.

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  • Gil Roy
    Hélicoptère cette oiseau magique qui se pose et redécolle partout dans le monde; même en stationnaire sur une barre rocheuse .( le pied même en simulateur de vol; Saf Accadémy ).Cette grosse machine qui porte secours partout dans le monde; qui est utilisé pour des travaux d’héliportage.+ incontournable pour un usage militaire. Alors touche pas à mon Hélicoptère! Je suis passionné des hélicoptères depuis l’âge de 4 ans!
    Les Sykorsky et Alouette2 de la BA 725 du bourget du lac 73; venaient en école se poser sur les champs de la ferme de parents à Cessens. Mon espoir est de trouver une épave à reconstruire pour mette en exposition chez moi. j’ai même penser créer une association pour justifier d’un don.

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  • Quand une idée devient obsession faut consulter !

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  • Bonjour Gil,
    Vivre c’est mourir…
    Il faut bien une cause, mais la plus tardive possible si on se sent bien et utile sur cette planète. Le reste est religion ou spiritualité. L’aviation pardonne peu les erreurs, qui ne sont pas toujours celles de ceux qui sont à bord. J’ai perdu davantage de copains en avion qu’en moto car je connais plus d’aviateurs, mais surtout parce que je me sens sans doute une plus grande proximité avec les passionnés des airs. Après chacune de ces (trop nombreuses) disparitions, je n’ai jamais souhaité arrêter, juste faire un vol en leur mémoire. Et j’ai fait des heures pour Fernando, Fabio, Patrick, Christian, François, Gérard, Pierre, et quelques autres…
    Je ne donnerai pas aux extrémistes verts, jaunes ou bleus à rayures ainsi qu’aux pantouflards adversaire d’un moindre risque, le plaisir de leur abandonner la scène car j’aurai finalement jugé que le jeu n’en vaut pas la chandelle.
    Ceci dit, l’émotion est toujours présente et le drame toujours profond…

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  • Et oui, la famille des aviateurs. Psychologues (ou psychiatres ?) auront certainement beaucoup à dire sur ces sentiments et réflexes de communautés.

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  • De mon point de vue, il ne faut pas maudire plus l’Avion que la Moto que l’AVC ou la Crise cardiaque. Le problème est qu’il est toujours douloureux de perdre un être cher soit brutalement soit après une longue maladie. Il faut ouvrir une table ronde sur la Vie et la Mort.

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    • « Il faut ouvrir une table ronde sur la Vie et la Mort. » : Non, il faut créer un comité consultatif 😉

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    • par Jean Baptiste Berger

      Entièrement d’accord.
      ….Et surtout en écarter les « psys » !
      La compassion authentique des gens qui partagent votre douleur est autrement plus réconfortante que les théories froides et doctes des décorticeurs de cerveaux….

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