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Dépose minute

Putain d’avion !

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Gil Roy

Désolé. Il n’y a pas d’autre expression pour exprimer la rage d’apprendre la mort en vol d’un copain. Un sentiment d’impuissance. L’envie de tout balancer… Le week-end dernier, Silvio est venu ajouter son nom à une liste déjà trop longue. Avec lui, Michel qui faisait partie de la même famille des aviateurs. Pas besoin de l’avoir rencontré, pour être affecté.

Quand le ministère des Armées annonce que deux hélicoptères de l’ALAT se sont percutés en mission au Mali, le premier réflexe est de rechercher la liste des victimes. De peur de reconnaître un nom. Et si ce n’est pas le cas, la tristesse l’emporte quand même sur le soulagement. Celui qui pousse, pour la première fois, la porte d’un aéro-club ou d’une école de pilotage ne le sait pas encore, mais ce jour-là, il enclenche, lui aussi, cette mécanique funeste. Tôt ou tard, un premier nom viendra s’inscrire sur sa page encore blanche. Inévitable.

Une vie d’aviateur est marquée de ces disparitions brutales. Et chaque fois, la même révolte. Pourquoi cette manœuvre hasardeuse au ras du sol ? Pourquoi cet entêtement à vouloir rentrer à tout prix ? Pourquoi ces quatre cercueils dans la cour d’honneur de l’École de l’air ? Les réponses viendront du BEA. Circonstanciées comme toujours. Regrets éternels…

Ce serait si simple si nous déposions les armes. D’autant que certains veulent la peau de l’aviation. Donnons-la-leur. Charge à eux de trouver un nouveau bouc émissaire, de désigner d’autres coupables du réchauffement climatique. Ce ne serait plus notre problème.

Sauf que les aviateurs ne sont pas prêts à lâcher la partie. Pas plus face aux plus extrémistes des écologistes, qu’aux coups du sort.

Gil Roy

 

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • Gil je note que sur 34 interventions, 23 émanent de gens qui ne sont pas inscrits sur AEROBUZZ.COM.
    Je ne suis pas pour une censure mais pour une incitation à s'inscrire AVANT de participer afin de faire fuir les "ennemis" de notre communauté.

  • Waouh
    Quel choc
    Quel torchon immature écrit par un éternel adolescent petit bourgeois.
    Oh mince c'est le rédac chef. C'est lui même qui pleurnicher. C'est lui même qui jette de l'huile rance sur le feu écologique. Ça m étonne donc moins de lire régulièrement des commentaires racistes et extrémistes, mettant tout dans le même sac sans réfléchir.
    C'est donc des gens la qui volent dans des deux places à 30l/h américain alors qu'on sait faire du 10l/h européen.
    Et bien bravo. Vive l ignorance le populisme et la fierté aveugle.
    Il me semblait que l aviation était signe de progrès, d innovation, de recherche, d ouverture d esprit, de culture éclairée.
    Je constate que certains se sont pris les pieds dans le tapis de la tradition de la nostalgie et du conservatisme ignorant.
    Je pensais y trouver des gens fins et civilisés.
    Je constate que c'est pleins de chasseurs aigris et racistes.
    Je vais retrouver la voluptée de vol libre et du vol à voile, et quitter la sauvagerie du moteur à piston.
    Bon courage dans votre suicide collectif.
    Bien cordialement
    Freddy Montigny

    • tu... tu t'es relu ?
      tu penses vraiment ce que tu viens d'écrire ? tu as bien compris les circonstances, tu as checké rapidement s'il te reste un minimum de poul ? (j'ose pas écrire cœur)

  • pitoyable d'avoir comme simple défense d'accuser les opposants à la croissance exponentielle du trafic aérien d’être des extrémistes écologistes.
    quel autre activité à le droit de se développer aussi vite sans un encadrement de la pollution générée notamment la pollution sonore. Personnellement j'habite dans un petit village touristique à plus de 30 km du moindre aérodrome et nous sommes emmerdé toute la journée par ce genre de vieux avions ultra-bruyant que volent beaucoup trop bas pour promener du touriste à longueur d'année.
    Alors quand un TB20 de 1974 classé calipso D à -25DB de la classe C se prend un ULM parce qu'il vole beaucoup trop bas au mépris de la réglementation que personne ne fait appliquer et tourne en rond au dessus d'une ville pour que des touristes face une vidéo sur les réseaux sociaux, permettez nous de ne pas avoir une seule larme pour ce genre de pilote qui nous casse les oreilles à longueur de journée week-end compris.
    l'aviation légère et commerciale n'a plus rien de magnifique , c'est juste un moyen de transport low cost pour capter le budget week-end et vacances que les classes moyennes et des classes supérieures. tout la réglementation elle aussi low cost qui est censée l'encadrée est réalisée en france par la DGAC qui est bien sur juge et partie et qui en 2020 n'a toujours pas réglementé les nuissances sonores.
    et oui , aujourd'hui , on peut prendre une merde de TB 20 classé largement D et voler le dimanche comme la nuit au dessus des maisons , sans pouvoir être inquiété .
    on a pu apprécier pendant le confinement le bonheur que procure le calme d'un ciel sans avions .
    J'espère que ces extrémistes écologistes gagneront quelques victoire mais je n'ai gère d'espoir , la pollution aérienne va encore largement s'amplifier avec le retour inévitable du tourisme low cost boosté par les plans de relance post codiv.

    • Bonjour Arnaud,
      Que de haine !
      L’aviation ne semble pas faire parie de vos passions !
      Ou alors vous cachez bien votre jeu !
      Mais dites moi que faites vous sur aéro buzz ?
      Mettre le « vert » dans le fruit ?
      Allez, retournez d’où vous venez et ne venez plus polluer nos rubriques.
      Adieu

  • Je ne sais plus qui a dit : "A force de nous empêcher de mourir, on nous empêche de vivre !".
    La montagne, la mer, la conquête spatiale, tout ce qui (per)met (à) l'homme (de se placer) dans une position inusuelle, dans un milieu nouveau est de fait une nouvelle Terra Incongita.
    Depuis la nuit des temps, ces espaces de découverte de soi et de notre univers sont courus par les plus téméraires.
    Comme j’imagine nos ancêtres ont vu partir des leurs, nous regardons les "drames" avec notre cerveau reptilien : tristes et captivés, envieux quelque part.
    Je souhaite longue vie aux explorateurs du monde et d'eux même, vous êtes l'antidote d'un monde de confort et d'assurance, normé, prévisible,...

    ... Et puis un jour il y a un "Covid" qui passe et qui tue toutes ces certitudes, prenant par surprises les gestionnaires qui ne vivent que de garanties (assurances et vendeurs de confort futiles), les plus grands "profiteurs" de ces peurs globales ... @JBB : ce sont les vrais manipulateurs !

    D'ailleurs, où sont aujourd'hui passés ces spéculateurs du risque (actuaires, investisseurs en tête) ? Ils fuient, en arguant que ce n'était pas prévu mais n’oublieront pas de nous spécifier que le risque vaudra beaucoup plus une fois la crise oubliée (dérèglement climatique, crise sanitaire).
    Pour être rassurés, (manipulés ?), clients et utilisateurs intégrons tout un empilement de prérequis, dont certains sont objectivement inutiles qui ralentissent l'adoption et majorent les coûts de développements (Ulm Vs Avions par ex.).
    C'est pour cela encore que les évolutions (les plus loufoques comme les positives) ne sont pas appréciées à leur juste mesure, et que nous consommons tant d'énergie pour entretenir des comportements inutiles au fond. (CO2 mon amour)
    Ainsi va le monde.
    Volons pendant qu'il est encore possible de le faire !

    • Voler a une dimension philosophique et transcendantale, depuis quelques décennies la démocratisation du pilotage a en partie induit une autre envie de voler " le faire-valoir ". J ai eu la chance jeune de vivre l aviation légère dans les années 60 grâce à mon père, il se dégageait une ambiance de passion collective. Par la suite dans les années 70 je me suis lancé dans l aventure. J ai connu des personnes merveilleuses qui on su me transmettre le sens du vol. On avait une certaine liberté de mouvement et l l'accompagnement de nos aînés nous guidait dans notre parcours. Dans les années 80 j ai constater la venue de pilotes qui jubilaient à tourner les cadrans et les boutons " les pseudo pilotes de ligne frustrés" et la transformation du parc avion , fini les avions " fins " comme les Jodels .Par la suite j ai été FI et instructeur ULM . Le constat que je ferai après 42 ans à voler est qu il y a 3 catégories de pilotes , les aviateurs, les pilotes et les branleurs de manches. Le système à développer la troisième catégorie par des formations standardisées proche de celles des pilotes de lignes. La maniabilité et le pilotage aux fesses a été condamné au profit d un pilotage académique sur des avions sophistiqués. J ai eu la chance de survivre avec mon élève d un crash l été dernier suite à une panne moteur au-dessus de l Ardèche en site hostile. Je vous assure que les instants qui ce sont déroulés entre la coupure du moteur et l impact ont été gérés grâce à toutes mes ressources de manœuvrier. Tout ce que j ai appris et fait en vol montagne, voltige et vols peu académique m a donné les ressources pour prendre les bonnes décisions et les bon gestes. Le Jodel a été détruit mais nous on est là. En instruction on se rend vite compte des limites de certain de nos élèves, on essaye de les former au mieux en leur montrant des choses hors programme pour les armer aux mieux. Par la suite, Le manque d entrainement et de perfectionnement peut être une des conditions de comportements inappropriés. Il faut des heures et des heures pour faire parti du monde des aires. A chaque élève je disais avant de voler ,tu suite ta tenue de piéton pour enfiler celle de pilote, tu change de monde. Il y aura toujours des personnes pour poursuivre le rêve de voler , je reste confiant. J ai eu la chance de voler avec Henri Giraud le Pape du vol en montagne ça a été un privilège de voler avec un aigle humain.

      • Merci de citer Giraud et de la culture globale (maturité).
        Bernard vous faites allusion à la normalisation, les règlements parapluie, qui mettent à l'abri de tous risques des strates entières d'organismes ...
        Il faudrait transmettre des savoirs-être et savoirs-faire, ce qui signifie s'être construit et détenir de l'expérience... pour faire face à l'adversité. Face à cela des règlements, des normes et des coûts exorbitants.
        Je dénonce un état d'esprit :
        - Si l'on pense "risque", on associe immédiatement évaluation, formalisation, protocole et apprentissage de répétition (ISO... et rentes de situation associées, des actes de "police" aveuglés par le réglement, un système qui se nourrit de lui-même sur une notion de sécurité biaisée)
        - si l'on pense "compétence", on pense solution pour faire et produire du résultat, autonomie, en assumant ensuite (face à sa conscience et son intégrité intellectuelle). Il faut faire avec l'essentiel et son engagement.

        Mais cela suppose de mettre en place de la confiance et des délégations, que la société actuelle ne sait plus offrir.
        La traduction de France en chinois : la pays des règles !

        Cette société est devenue tellement frustrante : les victoire personnelles sont si diluées dans un amoncellement de parcours balisés et encadrés, qu'elles échappent à celui qui s'y est impliqué.
        (Débat Pilote-Ingénieur ou Ingénieur-pilote)

        Hormis dans les domaine d'excellence, à la fin nous faisons les comptes : de la complexité inutile parfois et l'individu a souvent disparu : on peut arriver là par opportunité et non par désir.

        Voilà pourquoi l'air de la Coupe Icare me manque tant cette année... car c'est encore un petit carré où il est permis de voler avec 3 ficelles et un tissus génialement assemblé par des mains expertes, sans artéfacts ni prothèses intellectuelles ou technologiques.

        Beau voyage d'un pilote ordinaire : https://www.youtube.com/watch?v=ta1S1XUofr8, pour la route, et soyez prudents pour vous.

    • Tout à fait d'accord, et sur les "véritables responsables"* et sur l'incitation à voler tant que ce n'est pas encore verboten.
      *Les assureurs sont la partie visible (officielle) des fonds spéculatifs que je dénonce. Et vous avez raison, en cas de sinistre majeur, ou sont-ils ?
      La responsabilité des politiques n'est pas à négliger pour autant.
      Saviez-vous qu'il existe un texte Européen (les amateurs de droit le retrouveront facilement) qui "interdit" aux assureurs de toucher à un centime de leurs fonds de rėserve pour rembourser un sinistre ?
      Alors comment font-ils ?
      Très simple :
      1) on ne rembourse pas, ou très peu.
      2)on augmente les cotisations des assurés captifs de ce qu'il faut pour payer ce à quoi on n'a vraiment pas réussi à se soustraire.. (personne n'a vu ses frais d'assurance avion augmenter pour cause de quantité de sinistres l'année précédente ? tiens, au hasard, cette année....)
      ...Et un souvenir d'une année où ça aurait baissé ?
      Exemple concret : un bateau Italien se tape un rocher en rasant les côtes. Coût, un md. d'€, 999millions pour l'armateur, le reste pour les familles des victimes....
      Axxa, la Loyd, etc....vendent-ils une de leurs tours à la Défense pour payer ?
      Non, mais le prix des assurances r.c. pour toutes les bagnoles d'Europe a augmenté.....
      Et cette loi, ce sont bien nos valeureux élus à Bruxelles qui l'ont votėe, non ?
      Les assureurs sont donc condamnés à s'enrichir, et, vous avez encore raison, ils nous font croire que le bonheur c'est d'être protégé de tout !
      Et du coup les assurances sont obligatoires ! ...mais pas les remboursements ; si vous vous faites renverser par un voleur de voiture non assuré et qu'il n'est pas solvable, tant pis pour vous.....
      Voilà comment ça marche. (Sauf si vous avez pris le petit supplément de cotisation qui vous garantit aussi contre ça ...et re-bingo !)
      Je rejoins nombre d'intervenants sur cet article qui, comme vous, nous disent "fly safe".
      Notre sécurité repose sur notre conscience à bien faire les choses quand on vole, même si la fatalité rend le risque non nul .
      En tout cas, les assureurs spéculateurs n'éviteront pas le drame .
      Allez, une petite dernière, tant pis si je vous saoule, vous pourrez me taquiner là dessus, c'est de bonne guerre .
      Lorsque je travaillais, j'avais l'opportunité, en escale, de pratiquer toutes sortes d'activités (randonnées équestres, ballade en mongolfière, etc....).
      J'étais heureux d'avoir ce privilège. Eh bien certains de mes collègues y renonçaient parce que l'activité n'était pas couverte par leur assurance perte de licence....
      Dans le même esprit, des artistes renoncent à exercer certaines passions sportives parce que l'assureur de leur spectacle ne les prend pas en compte.....
      A quoi ça sert d'être millionnaire (je parle juste des artistes, là...)si c'est un organisme financier qui décide de ce que vous avez le droit de faire de votre richesse ?
      On est bien dans la logique que vous dénoncez, non?

  • L’aviateur est fait pour voler, le dernier vol arrive alors que tout a été fait, envisagé rigoureusement pour que cela n’arrive pas.
    A peu près comme toutes les fins de vie, du caillot dans le cerveau à la durite qui lâche en passant par le camion qui peut nous percuter.

    La mort fait partie de la vie, celui qui veut vivre n’aura pas le choix de la fin.

    Mieux vaut faire ce que l’on aime, ce que l’on est censé faire le mieux.

    Condoléances

  • Les passionnés sont des gens sans raison. J'ai vu mon frère mourir dans un accident de planeur. Malgré cette perte, et cette aversion que j'ai développé pour l'aviation, je respecte les passionnés. Qu'ils reposent en paix, mais il y aura toujours des fous. Putain d'avion...

  • Condoléances aux familles.

    Mon fils a commencé sa formation planeur. Je suis tellement fier de lui, et tellement heureux pour lui. Mais il est vrai que très égoïstement, je suis content de le voir descendre de son cockpit, avec une "banane" jusqu'aux oreilles du plaisir qu'il a pris.
    Que le ciel prenne soin de tous les pilotes...

  • Je suis pilote privé et réaliste néanmoins, notre activité, qu'elle soit professionnelle ou de loisir, est très polluante et fortement vectrice de nuisances en tous genres. Il ne faut pas se mentir.

    Un jour viendra où on nous interdira de polluer de la sorte, et si pas, la force de la crise climatique nous y contraindra. Ça ne sera que justice rendue. Toutes les émissions doivent être diminuées, et il n'y a pas de petite contribution. De plus, cette contribution n'est pas faible, prenez n'importe quelle source objective, pas la FFA, l'AOPA...

    Quant à votre expression 'écologistes extrémistes' elle est insultante et rend votre publication inaudible, inutile. Au mieux vous me renforcez dans ma conviction d'arrêter le vol moteur et quitter la FFA. Voler est un confort, un luxe, dont nous devons commencer à nous passer au plus juste. Ça ne me réjouit pas, mais je n'aurai jamais la malhonnêteté de m'y opposer ou de dire que c'est une ineptie tel que vous le sous entendez.

    • Bonjour Jeremy,
      Faites comme moi, passez à l'ULM, vous volerez sur des machines modernes consommant 2 fois moins, avec un sinus, par exemple, vous brûlerez du sans plomb à raison de 12 litres/h pour croiser à 200km/h, toujours mieux qu'en DR400 ou en C172?

    • @ Jeremy Leon: Vous vous dites réaliste, alors vous devriez savoir faire la différence entre petite et grande contribution? Sur le plan des émissions de CO2, il y a des petites et des grandes contributions, qu'on le veuille ou non. L'aviation, et particulièrement l'aviation générale font parti des petits contributeurs.

      Que chaque secteur doive faire des efforts, oui, mais pas à n'importe quel coût. Si selon vous la priorité est d'arrêtez l'aviation pour régler le problème du climat, ok, vous n'allez sûrement pas vendre votre voiture, ou arrêtez de manger chaud ou abandonner l'€ (monnaie très carbonée) au profit d'une monnaie circulaire, aller vivre dans une communauté... Vous décidez où vous placez le curseur selon votre réalité de l'utile vs futile. Et cette réalité est différente selon les personnes! Le coût subi est différent suivant vos propres valeurs.
      Alors si on ne veut pas basculer dans un régime totalitaire avec un ministère des valeurs (ou de la vérité) qui décide pour chacun de nos mouvements ce qui est utile et ce qui ne l'est pas, arrêtons de donner des leçons de morale à tout-va. J'appellerais ça de l'extrémisme....

      • @armageddon
        Vous avez parfaitement résumé le problème.
        S'attaquer à ce qui est négligeable quand on sait très bien que l'important n'est pas prêt d'être seulement envisagé est une forme d'extrêmisme démagogique.
        Brandson peut bien se fabriquer une fusée à quatre étages pour s'offrir un tour dans l'espace (ses jouets à lui, pour reprendre les images chères à bdd13) ,le lui interdire ne servira strictement à rien tant que Hidalgo, avec ses voies cyclables tueuses, n'aura pas vraiment pris en compte le problème de la pollution urbaine à cause des bouchons qu'elle ne fait qu'amplifier...
        Tout dans la com, mais jamais un plan intelligent qui laisserait les voitures en périphérie mais en précédant la mesure par la mise en place d'un système de transport vertueux (tram, métro, petits cargos électriques....) sûr qui permette de se passer des bagnoles.
        Aucun plan de masse, que des mesurettes propres à flatter l'égo de politiciens oppotunistes qui surfent sur l'angoisse légitime (parce qu'entretenue de façon saturante) des jeunes sur leur avenir dans un monde qu'on leur promet surchauffé.
        Et "taper sur ces privilégiés de pilotes" pendant qu'on ne fait rien d'autre que de tuer des cyclistes (et maintenant des piétons...) est un bon argument pour obtenir les suffrages des âmes faibles...

    • Commentaire courageux même si je n'en partage pas le sens à 100%, raison pour laquelle, paradoxalement, je conteste comme vous l'expression "écologistes extrémistes", non parce qu'elle est désobligeante (le droit à la polémique est aussi important que celui à la caricature!) mais parce qu'elle est fausse: si les détracteurs de l'aviation étaient des "écologistes extrémistes", ils seraient aussi radicaux avec des secteurs dont la nocivité environnementale est sans commune mesure avec celle de l'aviation (transport routier, élevage...), ce qui est loin d'être le cas (cf les conclusions de la fameuse convention citoyenne...). Pour moi ce sont avant tout des imbéciles.

      • Juste une précision. Si j'associe extrémistes à écologistes c'est précisément pour introduire une nuance. Personnelement, j'estime au quotidien avoir une démarche écologiste, je ne me retrouve pas pour autant dans les injonctions extrémistes de certains militants écologistes.

  • Tous les metiers comportent des risques, maïs ayant connu la période ou les ateliers avaient été remplis de cocos par tillon ;à ma premiere affectation en sortant de Rochefort ou j'avais ete brevete sur spit c'etait chartres avec un service de parc ou nous recevions des ju 52 et des dakota en provenance de l'AIA de Clermont ferrand soit disant verifies pour partir en Indochine (nous étions en 1950)les équipes de mécaniciens etaient mixtes civils et militaires melangees,et il fallait tout verifier car les sabotages etaient legions par exemple sur le toucan il y avait des reservoirs dans les ailes qui étaient relies entre eux par des canalisations et des robinets ;sur plusieurs avions contrôles les robinets etaient freines en position ouvertes alors qu'ils etaient fermes ;
    Sur un ju 52 je m'occupais du moteur gauche et en verifiant le bouchon de drainage de la pompe à essence je le trouvais plein d'essence au lieu d'avoir de l'huile j'avisais le chef d'equipe qui etait civil il me dit rince le godet et remonte le .Et l'avion apres un vol d'essai fut peint avec la croix rouge ,car le trajet Paris Saigon etait très long, et ne pouvait pas etre effectué comme militaire certains pays n'auraient pas autorise l'escale avec les cocardes ;
    Trois semaines plus tard arrive un officier de de sécurité qui venait enquêter sur les conditions des revisions ,car l'avion avait sa pompe du moteur gauche qui avait cesse de fonctionner sur la méditerranée nécessitant une utilisation de la pompe à main .Apres démontage il y avait dans le conduit d'arrivee d'huile un petit chiffon qui avait ete mis ,et qui obstruait la conduite de graissage .Comme j'ai ete interroge par l'officier qui faisait l'enquete et comme j'indiquais ce que j'avais fait à la demande de mon chef d'equipe ,cela n'a pas ete apprécie ; et ,j'ai ete mute dans un bureau pour collationner des fiches techniques .Là il n'y a pas eu mort d'homme car le sabotage n'avait porte que sur un moteur mais voler sur des avions ou on provoquaient de incidents n'etait pas rassurant à l'epoque

  • @bdd13, la Chine.
    Oui, vous avez raison. (D'ailleurs peut-être Greta sera t elle finalement invitée par les Chinois pour les féliciter de tout ce que vous dites...)
    Si vous lisez certains de mes autres posts vous verrez que je cite la Chine comme plutôt exemplaire en matière de modernisation de sa production énergétique, notamment avec son programme nucléaire.
    Et les Chinois sont les seuls à avoir, depuis longtemps, pris en compte la régulation démographique.
    Les Chinois sont aussi, malgré un grand doute sur la transparence de leur communication, ceux qui ont le mieux réagi face au covid (hopital temporaire construit en deux semaines à Wu han, 1000 lits, et maintenant plus une seule victime dans cette ville...)
    Nous, sept mois après l'effet de surprise, toujours pas un seul lit de plus en réa. et les structures "provisoires" sont bloquées par le corps médical qui "profite" de la situation pour obtenir des moyens permanents et condamne donc la population à s'adapter à sa capacité d'accueil effectivement insuffisante aujourd'hui... (je sais, ce n'est pas très politiquement correct de dire ça, mais ça ne retire rien au mérite de ceux qui se sont si bravement investis au pire de la crise).
    Alors, encore d'accord avec vous (il ne faudrait pas que ça devienne une habitude.....) les Chinois sont plutôt sur la bonne voie, et c'est loin d'être négligeable !
    Mais ce n'est pas une raison pour que je renonce à d'éventuels voyages aériens (ça, les Chinois ne le font pas, sans doute en mesurent-ils l'insignifiance de l'impact) et encore moins à quelques beaux vols de loisir en avion privé (surtout sous la pression de quelques ultras, démagogues, et à qui je ne dois rien).
    Bien à vous,
    JBB

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