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Pont aérien

Pas de guerre sans son pont aérien. Le nôtre va permettre à un milliard de masques faciaux et des centaines de tonnes de matériel médical d’être acheminés depuis la Chine. Le premier avion s’est posé à Vatry le 30 mars 2020. Quatre rotations sont prévues par semaine, soit 16 vols par mois. On est parti pour 14 semaines. Les avions engagés sont deux Antonov An-124 aux couleurs de Volga-Dnepr Airlines. Des géants qui offrent aux...

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31 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Désolé,
    L’info ne m’étais pas parvenue
    https://twitter.com/AFnewsroom/status/1247844402925654016?s=20
    Air France est mobilisée dans le pont aérien.
    Juste me dire que le silence de ceux qui savaient n’est pas forcément dans l’esprit d’un blog…

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    • par Jean-Baptiste Berger

      Pour préciser ;
      Air France réalise effectivement quelques vols dans le cadre de la lutte contre cette épidémie, elle avait d’ailleurs aussi fait quelques vols sur Kaboul dans le cadre du rapatriement de notre armée, mais dans les deux cas bien en deça de ses capacités …
      Pour Kaboul, alors que Mme. Parly, directrice du fret AF envoyait précipitamment les 747cargos (pourtant bon de vol) à la ferraille l’état Français a affrété volga Dniepr pour 80% de ses transports. A l’époque, la totalité aurait pu être réalisé par Air France. Quelques cadres de la compagnie, nommés par le très charismatique De Juniac, suppôt du gouvernement de l’époque, se souviennent encore de la réaction du personnel du fret qu’ils souhaitaient licencier en conséquence …..et d’un certain point de vue on pouvait les comprendre…
      C’est du même tonneau que faire payer au contribuable les chômeurs des boites qui font faillite à cause des choix mondialistes de nos dirigeants ; sur l’instant, quelques financiers se remplissent les poches, mais à terme, de contribuables, les salariés au chômage se retrouvent allocataires..et inactifs !
      …Et la dette grimpe ! (auprès des financiers en question, d’ailleurs, qui gagnent donc sur les deux tableaux ).
      Jamais aucun gouvernement (de Sarko à Micron) ne s’est d’ailleurs étendu sur la corrélation entre la courbe du chômage et celle de la dette, et pour cause : ils ont toujours les mêmes conseillers (les Attali, Piketty et l’autre, là, fanfaronnant dans son bureau plein de dorures et dont le nom me reviendra plus tard).
      Au nombre des bénéfices à tirer de cette crise, j’espère qu’au moins on sera débarrassé de ceux là, conseillers fabuleusement rémunérés, et qui ont failli. (trahi?)
      C’est pareil pour le « pont aérien  » actuel : Ben Smith a proposé une solution qui permettait à la fois de préserver un peu d’activité à la compagnie (en limitant, du coup, le recours au chômage partiel payé par l’état et le coûteux confinement des avions inutiles).
      Nos dirigeants ont préféré affréter massivement des compagnies étrangères (dont Qatar Airways, je le confirme) sans doute dans un esprit de compensation pour le pétrole qu’on n’achète plus à ces bandits et un peu, pour la politique intérieure, pour qu’on n’aille pas raconter que des équipages privilégiés d’Air France ont massivement contribué à combattre cette crise.
      Je diverge, mais c’est un peu comme pour les Parisiens qui se sont rués dans leur maison de campagne juste avant le confinement ; il était important de montrer que l’état (par télé-pravda interposée) savait fustiger les « privilégiés » qui disposaient d’une telle opportunité ; les habitants de l’île de Ré, offusqués, se sont bien gardés d’insister sur leur propre statut, et encore moins sur le fait que 90% de leurs impôts locaux sont maintenant (merci Macron) payés par les parisiens en question !
      c’est comme pour l’Allemagne en 39, il faut des bouc émissaires, et le premier d’entre eux, pour cette crise, est la pauvre chauve souris du Viet Nam, dont on se demande bien ce qu’elle pouvait faire, avec son copain le pangolin, à quelques centaines de mètres d’un centre de recherche immunologique Franco Chinois à……Wuhan !

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  • 39 pilotes Anglais, 31 pilotes Américains, 9 pilotes Allemands et 6 personnes au sol ont donné leur vie pour la réussite de ce PONT aérien pour la survie des Berlinois, quelles que soient les conditions de sécurité de l’époque, particulièrement difficiles lors de l’hiver 1948 , hiver sur lequel comptait Staline pour faire plier les Américains .
    Gil fait bien lorsqu’il écrit : il faut garder le sens des mots.
    Les personnels soignants savent aussi qu’ « un mot peut tuer ».

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  • Bjr Gil. Nos ancêtres les gaulois avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête. Le covid 19 commence à y ressembler. Malgré cela, le confinement commence à être bafoué. Les 2 managers du populisme pointent leur nez. L’individualisme et l’égoïsme est toujours bien la dans nos gènes. Longue vie et bonne santé au Corona virus
    Cdlt
    Michel.Bour

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    • par Pilotaillon du 21eme siècle

      Managers ?
      – l’opportunisme n’est pas une méthode de management, en tous cas pas très pérenne face à l’évidence des faits (défaits par les faits)
      Populisme ?
      – oui, tant qu’il y a un public candide,…
      Le Covid donne le temps d’approfondir, en tous cas on peut l’espérer.

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  • par jean luc Langeard

    Bien Vu Jean Baptiste, tu es dans le vrai, nos gouvernants utilisent des moyens étrangers discutables, plutôt que d’employer nos moyens nationaux totalement disponibles, écoeurant!!!!

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  • par Damien WILHELEM

    Merci Gil,
    Il est important de rappeler le bon usage des mots. L’excès est rarement un gage de vérité.

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  • « 2,3 millions de tonnes ont été acheminées sur l’aéroport de Tempelhof par plus de 277.000 avions. » Donc seulement 8 tonnes par avion. Forcément, ça nécessitait bien plus de rotations qu’il n’en faudrait maintenant. C’est donc plus impressionnant en terme de nombre de rotation et d’organisation.
    Mais voilà, Berlin était THE place à ravitailler. Alors que la France n’est pas LE seul pays à ravitailler en masques, mais seulement un pays parmi d’autres.
    Et si on ne fait « que » si peu de rotation à Vatry ou autre, ça n’est pas par manque d’avions ou de moyens, mais parce que les vendeurs de masques et de respirateurs (les chinois), dont on dépend (finalement, c’est ça la vraie leçon) n’ont pas que les français comme clients, mais le monde entier.

    Concernant la dernière phrase, sur le populisme…
    Dans la bouche de nombreux journalistes, qui ont bien intégré le langage officiel, le terme « populisme » est associé aux partis traditionnellement qualifiés d' »extrêmes ».
    Selon moi (je parle bien de 2020, et pas de 1933 en Allemagne), l’extrémisme, le populisme, il est au pouvoir actuellement.
    Le populisme, c’est de faire croire aux électeurs qu’on peut continuer à vivre dans le monde actuel, dans lequel sévit l’ultra-libéralisme, la loi de la jungle (on se bat pour acheter des masques), le consumérisme à n’en plus finir (et quand on ne consomme plus, l’économie mondiale s’effondre, comme en ce moment). Ce discours plaît aux électeurs, car on leur promet la stabilité (qui rassure) et la continuité. Alors qu’il faudrait tout changer, mais ça, ça fait peur aux électeurs.
    La notion de populisme est donc toute relative.

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  • Beau retour sur une épisode de l’histoire, une de plus, où les Américains ont aidé, pour ne pas dire, sauvé les autres.

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    • L Amerique de Pappy Boyington appartient au passe. Le materiel sanitaire et les masques destines a la France et detourne par les US aux pieds de nos avions sont la realite.
      La prose journaleuse martiale et completement exageree employee par des medias ne suffira pas a apaiser la douleur des familles ni ne diminuera pour autant les difficultes rencontrees par tous celles et ceux qui contribuent par leurs metiers , leurs actes a servir le pays pas plus qu elle ne nous fera oublier l heure des comptes a regler.

      Répondre
      • par Pilotaillon du 21eme siècle

        La perception collective de notre fin à tous change avec les progrès scientifiques. L’annonce de nouvelle performance techno suggère un peu plus la capacité de l’Homme à allonger la vie…
        Alors M et Mme Michu ne veulent plus mourir, attendent le meilleur, et de suite ! Tout le monde en bonne santé et sans limites de moyens (ma réponse à @Tonton Volant).
        En parallèle la circulation de l’info permet de voir le terrain. On découvre les dessous des cartes (aussi sur France 5) et les procédés que seuls les personnels en 1ere ligne connaissaient. Tout n’est pas aussi « clairs », sur le terrain ça ressemble parfois aux thrillers… tous les coups sont possibles avec une malette de cash à la main. C’est le buisiness, le vrai. Cf. Holcim en Syrie par ex…
        Quant aux Etazuniens, ils cherchent (ce qu’ils ont toujours fait) par tous les moyens à conserver le leadership. Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille.

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  • Merci Gil d’ouvrir les yeux aux aficionados des médias classiques !!

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  • par Jean Baptiste Berger

    Pondération salutaire, Gil.
    Et pour compléter le commentaire de FL, je rappellerai qu’Air France n’a été que très faiblement sollicitée pour ce pont aérien sanitaire, de même que pour le rapatriement de nos compatriotes coincés à l’extérieur, du reste.
    La raison ?
    Pas la faute de la compagnie, en tout cas, qui propose depuis le début (direction et syndicats confondus) des solutions efficaces.
    Eh bien les dirigeants Français préfèrent systématiquement privilégier (et payer) des sociétés de transport internationales (géodis, par exemple, qui emploie effectivement les services de Volga dniepr et de ses médiatiques mais moyennement efficaces Antonov 124) et Qatar Airways, dont l’activité est « boostée » par ces demandes de notre gouvernement alors que notre compagnie est paralysée par les mesures du même gouvernement.
    Nul doute que le Qatar (lui même grand investisseur du terrorisme islamique) saura remercier « en privé » ses commanditaires déjà allégeants….les contribuables Français se chargeant du financement.
    A noter que la situation n’est pas nouvelle ni inédite : à l’epoque où Hollande a décidé de rapatrier notre armée et son matériel d’Afghanistan, il a refusé l’offre efficace et « clé en main » que la division cargo d’Air France lui proposait avec ses dix B747 cargo, précipitant ainsi la restriction de l’activité fret aérien national au profit de quelques opportunistes étrangers….
    Tant que nos dirigeants favoriseront leurs petits intérêts en dépouillant notre pays de ses richesses au profit de celles des autres, DP à raison, on restera un pays de mange m…..
    Espérons que la relocalisation que devrait générer cette catastrophe sanitaire les oblige à s’intéresser à leur pays avec un peu moins de cynisme et mépris….

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    • Je pense que le transporteur a été retenu pour une raison plus pragmatique.
      Après tous les pataquès dans la presse, il y a fort à parier qu’il y a eu un appel d’offre, gagné par la Géodis – SNCF, avec en amont des devis, et Volga dniepr comme moins disants…

      Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        Réponse à Pilotaillon.
        Mais je suis totalement convaincu que vous avez raison ; et si un opérateur Moldave, affretant une compagnie bulgare employant des pilotes mercenaires Libériens formés dans l’armée Ukrainienne avait proposé un meilleur prix, hop, un simple petit « cadeau » à qui de droit, et il aurait emporté le marché…
        C’est exactement cette politique « du marché  » (et ses incontournables à-cotés douteux) qui nous a menés à être totalement démunis et asservis à l’étranger pour combattre cette infection virale.
        Tout le monde semble commencer à en prendre conscience, mais les vieux réflexes ont la peau dure !
        Il est certain qu’il vaut mieux, dans cet esprit, chercher comment dépouiller un peu plus les contribuables Français pour payer durablement les millions de chômeurs que cette politique de délocalisation induit au nom du « moindre coût immédiat » plutôt que d’acheter les produits nationaux au prix qui permet d’offrir à chaque citoyen une protection sociale décente (il n’y a qu’a voir ce qu’il en est en matière d’hopitaux et de réserves de matériel de protection…) et, à terme, faire baisser le coût social par simple baisse de la demande en matière d’allocations….
        Je maintiens que si cette façon illogique, inefficace et contre patriotique de diriger est si persistente c’est bien parce que les dirigeants qui se sont succédés jusqu’à maintenant y ont trouvé leur avantage, sinon, en plus d’être des vendus (à une époque on disait « collabos ») ils sont complètement idiots….
        Un des intervenants sur ce blog a raison, les véritables « populistes », ceux qui n’hésitent pas à mentir à la population et à vanter leur autoritarisme (cf. Castaner) pour lui faire plébisciter des mesures punitives en guise de solution à un problème pour masquer leur incompétence à le gérer sont déjà au pouvoir….
        Je vais vous surprendre en affirmant que les dirigeants politiques Français ont fait preuve d’autant de talent, de perséverance, de courage, etc…pour accéder à leur poste que les médecins pour obtenir leur diplôme.
        Simplement, une fois en poste, les soignants se montrent dignes de leur fonction (et même au delà pour certains…) alors que pour les politiques c’est juste exceptionnel, voir accidentel ….

        Répondre
      • par Pilotaillon, Europe First

        « Dépouiller le contribuable » ne me semble pas très approprié.

        Lorsque le citoyen presse l’élu d’être à la fois économe de la dépense publique et transparent, le citoyen électeur impulse le mouvement vers le moins disant, vers la concurrence, la concentration des activités : il donne l’avantage aux pays à bas coût de main d’oeuvre.

        Alors il me semble que l’on ne peut pas être un Etat partie prenante de AF, qui fait partie des compagnies rétribuant le mieux ses équipages (soumis à la pression – pour ne pas dire l’action jusqu’auboutiste du SNPL) et optenir le meilleur tarif de la compagnie nationale dans un appel d’offre comme celui dont nous parlons.
        Je ne vois qu’un manque de positionnement (manque de lucidité économique) des citoyens qui veulent tout pour rien…
        Si chacun connaissait la vraie valeur d’une entreprise sur son territoire, nous ferions d’autres choix de consommation et donc de politique d’aménagement.

        Il a fallu du temps pour comprendre l’avantage du « made in France », le temps de se rendre compte (sortir du rêve) qu’une entreprise ne peut exister que si elle dispose d’un écosystème favorable.
        Donc dans un climat de rupture de dialogue et de défiance, comme le particulier préserve son patrimoine, l’entrepreneur (je n’ai pas dit l’investisseur) prend des mesures conservatoires, trouve le bon moment pour s’installer là où il est plus simple de travailler.

        Ce mouvement est lent mais massif à terme. La crise nous en démontre les effets. La relocalisation sera aussi lente, si elle se met en place, car déplacer des usines et des équipements est plus long qu’un transfert de fond… il faut trouver également les compétences (formation et acceptation de mobilité).
        A suivre, de manière lucide (moins dogmatique).

        Répondre
      • par jean baptiste Berger

        @pilotaillon européen.
        …..Ça m’étonnait que l’argument du pilote d’AirFrance trop payé n’arrive pas à un moment dans le débat !
        Ne le prenez surtout pas mal, mais c’est un réflexe viscéral, chez M et Mme Michu, de regarder dans l’assiette du voisin, non pour essayer de remplir sa propre gamelle de bonnes choses, mais juste pour se satisfaire de voir le voisin privé de dessert en l’exposant à la vindicte des autres envieux improductifs…
        A part cet argument un peu facile, vous avez à nouveau parfaitement raison ;
        L’électeur veut tout, tout de suite, et à pas cher.
        Mais c’est justement le rôle de l’élu de ne pas céder à cette facilité (que vous décrivez très bien) de choisir systématiquement le moins-coûtant….immédiat.
        Payer sur le moment un peu plus cher un service parce qu’à terme le coût global sera moindre (et donc le bénéfice meilleur) c’est ce que font tous les jours les dirigeants avisés et inspirés de tous les systèmes hierarchiques efficaces.
        Ça s’appelle l’investissement sur l’avenir.
        « Gouverner c’est prévoir » a dit un homme de renom.
        C’est justement ce que ne font pas nos actuels gouvernants (et ceux qui les ont précédés depuis des décennies…) en réagissant aux sollicitations immédiates des électeurs citoyens qui ne sont pas censés, eux, avoir forcément la capacité à prévoir avec discernement et intelligence ce qui a le plus de chance d’être durablement bénéfique au pays dans les décisions du jour.
        On a beau avoir les dirigeants parmi les mieux rémunérés du monde (et ce n’est sûrement pas ce que je leur reprocherai) ils démontrent tous les jours leur incompétence à occuper les postes de décision pour lesquels on les a choisis.
        Ils obéissent effectivement immédiatement aux sollicitations des « Michu » (sauf si elles sont justifiées, comme l’a exprimé le monde rural, directement impacté par la mondialisation qui ne bénéficie qu’au bobo Parisien qui peut changer de smartphone tous les six mois quand sa compagne (affichée de gauche) peut, elle, changer de vêtements trois fois par jour…
        Pour reprendre votre exemple ;
        Les Michu préfèrent aller à New York avec Norvégian plutôt qu’Air France parcequ’au moins ils sont sûrs de ne pas payer un de ces équipages Français privilégiés.
        Mais par contre ils n’acceptent pas que leur hopital, leur bureau de poste, leur école soient fermés parceque les impôts sur le revenu (30 % du salaire des privilégiés…) sont manquant dans la caisse….qui se transvase donc automatiquement dans les poches des spéculateurs Norvégiens qui ont bien compris, eux, l’aubaine que constitue cet état d’esprit petit-Franchouillard.
        Le système électoral Français favorise hélas la mise au pouvoir de dirigeants aussi peu inspirés que leurs électeurs….et peut-être aussi malhonnêtes, à leur image, donc !
        Allez, bonne soirée, quand on pourra à nouveau voyager vous pourrez choisir la compagnie que vous souhaitez, le plus important étant que nous soyons tous en état de faire ce choix ….
        Portez vous bien , et à la prochaine empoignade….
        Jean Baptiste Berger.

        Répondre
      • par Pilotaillon, Europe First

        Nous ne sommes pas concurents entre nous, en France ou en Europe. JB vous le mentionnez …
        La compète se fait au dela de nos frontières car le monde est ouvert,
        pour le meilleur et parfois pour le pire.
        Nous (les électeurs) attendons d’être allé au bout des utopies idéologiques et d’avoir suffisemment souffert des conséquences avant de revenir à davantage de raison (on ne se soigne pas avant que la maladie ne devienne insupportable).
        Pendant ce temps la finance et les investisseurs font leur beurre car nous regardons ailleurs.
        Tant que le citoyen peut tirer sur la corde, il le fait gaiement, à guichets ouverts (le déficit). En face il y a des les élus mais les services également : les ministres passent, mais les services restent.
        Ces cabinets font le boulot, ces pros sont intelligents mais vivent au dessus de tout, ayant qu’une expérience réduite de terrain, de l’entreprise, le pantouflage (Cf AF) le démontre. Alors arrivent les lobbys…
        Les services sont à tous étages de l’analayse à la rédaction des reglements, ils donnent la vértable inflexion, tracent les lignes générales. Le politique n’ayant pas ces leviers en main dans la durée, prend la réglementation en l’état, même si elle date de Napoléon, et la réaction adaptée à la situation attendra car « c’est impossible à bouger… »
        Aussi l’élu gère la situation et fait ce qu’il peut, sachant que la vraie réforme ne lui permettra pas de passer au scrutin suivant, car il aura dérangé une partie du peuple. L’élu innogure rarement les édifices qu’il a conçu et porté. La RGPD a été décidée dans les années 2000 au sein du gouvernement et des cabinets. Les effets (Ex. le regroupement des régions) n’ont été visibles qu’en 2015.
        Le discernement devrait venir de l’electeur, (nous avons le Maire que l’on mérite).
        Or l’électeur opte pour son profit à court terme.
        Donc c’est bien l’électeur qui n’observe pas avec assez de recul, il écoute le « mieux parlant du jour » avant de passer dans l’isoloir.
        Apprendre la cotoyenneté et le fonctionnement de l’état est long, il faut surtout avoir envie de le comprendre autrement que par le prisme de l’idéologie, idéologie d’opportunité, raisonnements obligatoirement simplificateurs servis sur un plateau par des gens sérieux et des bonimenteurs également.
        … Eloge de la lenteur et de l’utopie ! Ainsi va le monde, en France.

        Répondre
      • par Jean-Baptiste Berger

        C’est pas faux !…

        Répondre
  • par Gilles Gompertz // Avico

    Bonjour Gil,
    les vols que vous mentionnez sont ceux directement mis en place par le gouvernement. Il y en a d’autres, pour le compte de régions, d’entreprises.
    Les An-124 sont une denrée rare, une fois encore, mais entre les avions tout-cargo et les avions passagers, différents moyens aériens sont déjà largement mobilisables (et déjà mobilisés, je peux le confirmer, car notre société a déjà assuré plusiseurs vols Chine/France) pour transporter les masques disponibles en Chine, et devraient suivre la montée en cadence.
    Bonne journée

    Répondre
  • Pas faux!!! Des mots toujours des mots et aucune recherche derrière. Non seulement le mot pont aérien est bien dévoyé dans ce cas mais cela suffit aux « professionnels » de l’information pour remplir leur tranche avec de belles images de Phénix, d’A400M, de NH90 et autres hélicos, du SAMU en particulier, mais peu de considération pour les équipages et pour les autres formes d’assistance aérienne comme Aérobuzz l’a fait pour Oyonnair.

    Répondre
  • Bien vu.

    Répondre
  • Belle remise en perspective factuelle.
    Bien loin de tous ces abus de langage et cette logorrhée d images que nous vend la presse télévisuelle et qui crée dans le public une distorsion dangereuse de la réalité
    Merci

    Répondre
  • Pourquoi , si le monde  » sombrait dans le populisme », il serait perdu ?
    J’en frémis !!!

    Répondre
  • La France ne tirera aucune leçon… c’est dans ses gênes… la débâcle de 40…l’Indo…l’Algérie… ect
    Que fait on actuellement en Afrique à guerroyer ? ….
    être gouverné par des énarques… le pom-pom!
    On se veut grand…. le ridicule de la situation c’est que nous sommes des gagne-petits !
    Quant aux allemands malgré leurs déconfiture passées 18..45..ils nous donnent des leçons.

    Répondre
  • Merci Gil ! Comme d’hab, un écrit précis argumenté et qui remet  »les choses » en place…
    Merci à toi aussi de continuer ton travail, même si c’est évidemment beaucoup plus facile pour toi que pour les soignants et autres professions essentielles …

    Répondre
  • Peut être peut on préciser qu’Air France fait, elle, un vrai pont aérien, quitte à remplir des avions passagers avec du fret pour en apporter le plus possible ?
    Le tout pour l’intérêt national.

    Répondre
  • par François Henriot

    Judicieuse remise en perspective! Et merci à tous ceux qui bossent.

    Répondre
  • Bien vu, merci Gil.
    « Il n’y a pas plus de « pont aérien » que de « guerre » ou de « plan Marshall ». Cela ne remet pas en cause le mérite de ceux qui font aujourd’hui leur travail consciencieusement, dans les hôpitaux, aux caisses des supermarchés ou sur le tarmac des aéroports. »
    Le titre de la première conférence qui nous avait été donnée à l’Ecole de l’air il y a plus de 50 ans était « La guerre des mots ». Dans l’univers de com qui nous entoure aujourd’hui, cette guerre qui tue à petit feu la crédibilité de ceux à qui nous avons confié les commande du Pays, est loin d’être gagnée.
    Puisse-t-elle ne pas trop polluer la lutte contre cette saleté de virus.

    Répondre
  • Bonjour

    Quel est le volume du nouveau Beluga XL d’Airbus vs Antonov AN-124
    Airbus ne prévoit-elle pas une filiale de transport avec ce type d’avion?

    Cela permettrait d’avoir une société Européenne pour des intérêts Européen.

    Répondre
  • Le véritable pont aérien se situe à Anchorage avec plus de 600 cargos par jour…

    Répondre

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