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Bell Helicopter lance le monoturbine léger Bell 505

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Frédéric Lert

Au salon Heli-Expo (25-27 février 2014), Bell Helicopter lance le programme Jet Ranger X, alias Bell 505, un hélicoptère monomoteur léger (5 places) équipé d’une turbine Turbomeca Arrius 2R (500 cv) qui se positionne sur le créneau occupé actuellement par le R66 de Robinson.


Près de cinquante ans après avoir donné le « La » dans le domaine de l’hélicoptère léger avec la première génération de Jet Ranger (plus de 7.000 exemplaires construits…) , Bell souhaite aujourd’hui reprendre pieds sur le secteur des hélicoptères monoturbines légers avec un appareil moderne et accessible. Il n’est apparemment pas le seul à avoir eu cette bonne idée et la réussite du R66 de Robinson doit sans doute le conforter dans l’idée que le marché est bien là…

Bell évoque un prix proche du million de dollars pour son nouvel appareil. C’est 10 à 15% plus élevé que le R66 qui a déjà pris une longueur d’avance commercialement. Aerobuzz reviendra très prochainement sur le devenir de Robinson…

Bell évoque un prix proche du million de dollars pour son 505, soit 10 à 15% de plus que le R66 © Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Le Bell 505 peut emporter 5 passagers © Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Le Bell 505 garde la formule du rotor bipale chère à Bell, avec une ligne très fluide. La visibilité est maximale vers l’extérieur depuis les places avant grâce à un pare-brise d’une pièce descendant jusqu’au plancher. Il serait même difficile de faire mieux, sauf à rendre le plancher transparent. La configuration est classique, avec deux sièges à l’avant et trois à l’arrière. Chaque place avant dispose d’un jeu de commandes, avec une étroite console centrale sur laquelle est regroupée l’instrumentation. La pointe avant qui se resserre derrière le tableau de bord donne un petit nez pointu à l’appareil.

Le Bell 505 sera équipé d’une avionique Garmin G1000H © Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Bell annonce pouvoir garder les prix bas en capitalisant sur des sous-ensembles mécaniques déjà existant, notamment la transmission et la tête rotor héritée du Bell206 L4 encore en production. Comme quoi le JetRanger « classique » n’est pas tout à fait mort… De la même manière, l’avionique proposée sera la Garmin G1000H déjà installée sur le Bell 407GX.

Le Bell 505 garde la formule du rotor bipale chère à Bell, avec une ligne très fluide. © Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Le Bell 505 sera motorisé par la turbine Turbomeca Arrius 2R d’environ 500 cv avec Fadec qui devrait lui offrir les performances suivantes : vitesse supérieure à 125 kt, autonomie de 360 nautiques et une charge utile de 1500 lb. L’Arrius 2R est la dernière itération en date de la famille Arrius dont 3.000 exemplaires volent déjà à travers le monde. Selon Turbomeca, les Arrius sont utilisées par 430 opérateurs dans 60 pays et ont accumulé plus de 6,6 millions d’heures de vol. Olivier Andries, PDG de Turbomeca, expliquait dans sa conférence de presse que l’Arrius 2R serait assemblée dans l’usine texane du groupe, à Dallas. Dans les dix ans à venir, Turbomeca va également tripler le nombre de centre de maintenance certifiés pour faire face à l’afflux prévisible de petits opérateurs du Bell 505, géographiquement très éparpillés. Les premières rotations de l’Arrius 2R sont attendues pour le mois d’avril, en ligne avec le calendrier de Bell.

Motorisé par la turbine Turbomeca Arrius 2R (500 cv), le Bell 505 aura une vitesse supérieure à 125 kt, une autonomie de 360 nautiques et une charge utile de 1500 lb. © Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

L’hélicoptériste texan, qui a enregistré ses premières promesses d’achat sur le salon Heli-Expo 2014, annonce un premier vol pour le B505 avant la fin de 2014. L’année sera donc chargée pour Bell, avec le premier vol de l’impressionnant biturbine « Relentless » également prévu avant le 31 décembre…

Frédéric Lert

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Frédéric Lert

Journaliste et photographe, Frédéric Lert est spécialisé dans les questions aéronautiques et de défense. Il a signé une vingtaine de livres sous son nom ou en collaboration. Il a rejoint Aerobuzz en juin 2011. Au sein de la rédaction, Frédéric Lert est le spécialiste Défense et voilures tournantes.

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