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Baisse de cadence de production : un autre défi

Face à une baisse de cadence (ramp down), l’enjeu consiste à maintenir la même dynamique, alors que la baisse de volume impacte toute la chaine. Il faut aussi limiter les coûts fixes malgré les baisses de volumes. © Airbus

S’il est moins mis en avant par les avionneurs que le « ramp up », le « ramp down » n’en est pas moins un enjeu industriel. Pour cause de méventes, Airbus gère actuellement la baisse de cadence de production de l’A380.

Airbus vise un rythme de croisière à 10 A350XWB par mois en 2018. Autrement dit, l’avionneur s’est donné pas plus de trois ans, depuis la certification de son biréacteur long courrier de dernière génération, pour réussir sa montée en cadence. « C’est très ambitieux et c’est un véritable défi industriel qu’est en train d’être relevé par Airbus », affirme Nadège Collin, directrice de projet au sein d’Alten, société d’ingénierie et de conseil en technologie, qui accompagne le constructeur dans ce ramp up...

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4 commentaires

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  • …et ramp-up est l’équivalent en bon Français, d’embauches immédiates d’une masse déterminée de salarié(e)s, associées à de très nombreux épanouissements personnels et de très importantes contributions financières en charges sociales et impôts à la prospérité du pays. Voilà ! Arès est en train de découvrir le charme de l’industrie, dans un pays où ce n’est pas si courant.
    Bon, c’est un peu sur le ton négatif. Mais je suppose qu’Arès était parmi les milliers qui gueulaient « mais que fait le gouvernement, que font les actionnaires ! « , etc. avant qu’ils se décident à investir des milliards dans le pari du A380, il y a 18 ans.
    Je suppose aussi qu’Arès n’a jamais embauché personne dans sa vie.

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    • par Pilotaillon de première classe

      Merci de vous exprimer M Guimbal au sujet de l’emploi et en particulier dans le secteur de l’aviation, où l’on pense être protégé par la règlementation mais en oubliant l’histoire.
      Les grandes réalisations (Airbus, Boeing,…) dépendent effectivement de décisions politiques, car elle sont stratégiques, à l’échelle des états. Avec la limite observée sur le 380.
      Les programmes 100% privés eux sont en prise directe avec le marché…
      Nous allons donc un peu vite et simplifions en pensant que le succès est écrit à l’avance. L’emploi devrait lui aussi avoir « une dose de proportionnelle » intégrée à la réflexion collective, liée aux succès des programmes.
      La prise de décisions stratégiques au sein des entreprises pourraient être davantage partagées… si la confidentialité, la confiance pouvaient (re)naitre.
      Les risques et les profits lorsqu’ils sont obtenus, pourraient être mieux partagés si l’on se rencontrait entre parties prenantes, avec davantage de maturité.
      Monde idéal ???
      A suivre.

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    • Je suis très flatté de votre réponse Monsieur GUIMBAL, et permettez moi de louer au travers de ces quelques lignes, votre esprit d’entreprise qui fait vivre nombre de familles et honore notre pays.
      Mon commentaire n’était point dirigé contre AIRBUS, mais plutôt contre ces anglicismes que l’on utilise sans arrêt, alors que notre langue est si belle. Je reconnais, qu’il m’aurait fallu, comme vous l’avez fait, expliciter le « ramp up », pour éviter tout malentendu, mais bon c’est ainsi..
      Petite précision concernant votre réponse : vous faites erreur sur la dernière phrase, et sachez que je connais parfaitement l’implication quotidienne demandée par la direction et la gestion d’une entreprise, et je salue à nouveau votre engagement, ne souhaitant aux Hélicoptères GUIMBAL, ( petit clin d’œil ), que du « ramp up ».
      Très cordialement.

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  • Ramp down est l’équivalent en bon Français, de licenciements futurs d’une masse indéterminée de salarié(e)s, associés à quelques drames familiaux.

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