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Avec sa famille d’alliages aluminium-lithium Airware, Constellium se veut plus compétitif face aux matériaux composites. Airbus et Bombardier sont déjà clients pour l’A350 XWB et le CSeries.
Constellium, l’un des spécialistes mondiaux de l’aluminium, a inauguré le 26 mars 2013 sur son site d’Issoire (Puy-de-Dôme) une nouvelle fonderie destinée à regagner du terrain dans la construction aéronautique, face aux matériaux composites. A l’intérieur, 40 employés se consacrent aux alliages de la famille Airware, à base d’aluminium et de lithium. Selon Constellium (ex-Pechiney, ex-Alcan), c’est la première usine capable de produire à grande échelle industrielle (14 000 tonnes par an à terme) de tels alliages à haute performance.
Deux fours sont déjà en service. Constellium considère son usine comme pleinement opérationnelle, prête à suivre la montée en cadence de ses deux premiers clients. Airbus emploie des alliages Airware pour son log-courrier A350 XWB, tandis que Bombardier l’a choisi pour le CSeries (un biréacteur de 100 à 160 sièges). On en trouve aussi sur le lanceur Falcon 9 de SpaceX.
En 2016, deux fours complèteront l’installation. Constellium aura alors investi 52 M€ dans le projet, y compris la phase pilote menée au centre de R&D de Voreppe (Isère). L’usine d’Issoire pourra alors produire assez d’aluminium pour 140 A350 par an, en plus d’un nombre non dévoilé de CSeries.
Pour son dernier-né, Airbus achète 75 à 80 tonnes d’Airware par A350. Après usinage, il en reste 20 % sur l’avion fini. La « recette » est complexe – outre l’aluminium et le lithium, l’alliage contient du cuivre, de l’argent et d’autres « ingrédients ». Du coup, les copeaux sont précieux. Ils sont donc récupérés et recyclés. Le procédé de recyclage fait partie des secrets de fabrication chez Constellium.
L’entreprise assure que ses alliages Airware sont plus légers et plus résistants. On peut donc réduire l’épaisseur d’une pièce, pour des propriétés mécaniques données. Le nouveau matériau se veut même plus compatible avec les matériaux composites : d’ordinaire, juxtaposer de l’aluminium et des composites est source de corrosion.
Thierry Dubois
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Constellium inaugure sa nouvelle fonderie d'aluminium aéronautique
bonjour,jaimerai trouver un fournisseur de toles aluminium 6061 T6
MERCI.
Constellium inaugure sa nouvelle fonderie d'aluminium aéronautique
@petrus = avez-vous bien regardé la documentation ? j'en doute un peu !
sur un ULM, il y aurait une trentaine de kilos à gagner, compte tenu que ces aeronefs sont à la lmite du poids maxi ( surtout si les occupants sont enrobés ) c'est toujours bon à prendre, mais visiblement ce n'est pas l'objectif de Constellium qui vise le " gros " on comprend pourquoi!...faut-il rappeler que la première commande d 'airbus portait sur 2 milliards...suivez mon regard !
ce qui fait que nos ULM seront dans un proche avenir tous en carbone...à ce moment, il sea trop tard pour revenir sur de l' alliage léger.
Constellium inaugure sa nouvelle fonderie d'aluminium aéronautique
dommage que les constructeurs amateurs soient exclus de la vente de cet alliage, de toute évidence, il est réservé aux " gros " et si vous êtes un " petit " passez votre chemin, il n' y a rien pour vous ! dommage, dommage ! vive la concurrence, qui viendra bien un jour, espérons le !
Constellium inaugure sa nouvelle fonderie d'aluminium aéronautique
Aluminium lithium: pas optimum pour aviation générale (prix + élevé % alliages classiques, trade-off propriétés mécaniques pas évident à maitriser, formage plus "touchy" et usinage demandant ségrégation des copeaux)... conclusion: pas trop de regrets à avoir, en tout cas pour le moment !
Constellium inaugure sa nouvelle fonderie d'aluminium aéronautique
Merci à vous, mon cher Gil et Thierry Dubois, d'évoquer l'existence de Constellium. Cette entreprise dans la plus grande discrétion participe, comme tous les autres sous-traîtant et équipementiers, à la compétitivité d' Airbus. Leur énorme travail de recherche et d'innovation en métallurgie hautes-performances est parmi les plus aboutis de la planète. Il faut espérer que les savoir-faire traditionnels de cette région (Issoire, St Etienne, Le Creusot) en fonderie et forges ne vont pas se perdre avec la disparition des anciens. Grâce à l'apprentissage des jeunes, aux stockages de données très performants on peut l'espérer. Mais vu le dénigrement actuel en France de ces merveilleux métiers le risque persiste....
Michel Barry