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Serge Présent exposait, cette année encore, son ULM métallique au salon du Bourget dans le but de séduire, en particulier, des acheteurs africains.
Le Bourget n’est pas Blois. Les ULM sont plutôt rares au plus grand salon aéronautique de la planète. Mais les constructeurs qui exposent des machines volantes ultra-légères y viennent avec des objectifs précis. Ils savent que, sauf coup de chance, ce n’est pas là qu’ils vont rencontrer beaucoup de particuliers. En revanche, s’ils visent les commandes d’états, il vaut mieux venir au Bourget qu’aller à Blois.
Selon les organisateurs du salon du Bourget, 2011 aura été un excellent cru pour ce qui concerne les délégations officielles. Rarement, elles auront été aussi nombreuses à visiter le salon. Et c’est précisément pour elles, que Serge Présent, le patron de G1 Aviation, est devenu un inconditionnel du Bourget. Pour lisser le plan de charge de son atelier, il n’y a pas mieux que des contrats publics. D’où ses efforts pour développer les ventes à l’export. « Depuis mi-2006, date à laquelle j’ai repris la société, nous avons produit 65 appareils dont 25 ont été exportés », explique Serge Présent, le patron de G1 Aviation. « Nous visons en priorité l’Afrique et plus particulièrement des pays comme le Gabon, le Sénégal, la Mauritanie ou encore l’Afrique du Sud ». Le G1, ULM de construction métallique, est un appareil costaud, adapté aux pistes courtes et non préparées. Au Bourget, cette année, le constructeur de Morières-lès-Avignon, présentait sa nouvelle aile.
Cette nouveauté date en fait du printemps 2010, mais c’était sa première au Bourget. Les becquets ont été remplacés par 44 « vortex maison ». Cette évolution améliore la vitesse de croisière de 10 à 15% affirme le constructeur. Elle offre un gain de masse de l’ordre de 6 kg. Le G1 « Spyl » est proposé avec deux motorisations Rotax 912 de 80 et 100 cv. G1 Aviation a développé un ensemble d’accessoires pour répondre à diverses utilisations professionnelles comme le kit d’épandage comprenant un réservoir profilé de 150 litres, une pompe intégrée et des diffuseurs. Le G1 existe aussi en version hydravion. La rusticité apparente de cette machine inspire confiance.
Gil Roy
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G1, un ULM taillé pour l’export
Pour l'afrique de l'ouest mais aussi l'indonésie une version amphibie serait bienvenue compte tenu du réseau fluvial et de l'état des pistes de brousse, la plupart des pilotes de monomoteurs évitent les directes sur le cresson et suivent les cours d'eau.
Il y a une demande pour un amphibie low cost.