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HK36 : Débuts prometteurs du motoplaneur hybride

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Martin R.

Au salon du Bourget, Diamond Aircraft, Siemens, Austro Engine et EADS ont fait voler un avion biplace léger équipé d’un système d’entraînement hybride électrique de série. Une première.

Le motoplaneur HK36 Super Dimona présenté en vol au salon du Bourget 2011 a effectué son premier vol, le 8 juin 2011 depuis l’aérodrome de Wiener Neustadt (Autriche), siège de Diamond Aircraft. Il a été construit par Diamond Aircraft, Siemens, Austro Engin et EADS pour tester le concept d’entraînement hybride électrique. L’objectif de ce programme d’expérimentation est d’élargir cette technologie aux aéronefs de taille supérieure dans le but de réduire la consommation de carburant et par voie de conséquence, de réduire également les émissions de plus de 25 % par rapport aux systèmes de motorisation actuels.


Le motoplaneur, dérivé du HK36 « Super Dimona », utilise ce qu’on appelle une série d’entraînements hybride / électrique, utilisés dans le milieu automobile, comme une chaîne cinématique intégrée. L’hélice de l’avion est propulsée par un moteur électrique de 70 kW produit par Siemens. L’électricité est fournie par un petit moteur Wankel d’origine Austro Engine avec un générateur qui fonctionne uniquement comme une source d’alimentation. Un convertisseur Siemens fournit au moteur électrique la puissance provenant de la batterie et du générateur. La consommation de carburant est très faible puisque le moteur à combustion fonctionne toujours avec un débit constant faible de 30kW. Un système de batterie produit par EADS fournit la puissance nécessaire au décollage et à la montée. L’accumulateur se recharge pendant la phase de croisière.

le motoplaneur hybride HK36 Super Dimona de Diamond Aircraft au salon du Bourget 2011
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Martin R.

Martin R. est le développeur et webmaster d’Aerobuzz depuis sa création en 2009. Développeur de formation, il a fait ses classes chez France Telecom. Il lui arrive d’oublier ses codes le temps de rédiger un article sur un nouveau produit multimedia ou sur un jeu.

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  • HK36 : Débuts prometteurs du motoplaneur hybride
    Pour ma part, je pense qu'il y a un avenir dans la formule, un moteur essence leger et qui tourne a son regime optimal pour recharger les batteries, ce moteur est un appoint donc certification aux normes aeronautique reduite, consommation probablement de l'ordre de 5l/h d'essence voiture.
    Ensuite des super batteries elles aux normes aeronautiques ou militaire (voir chez saft) minimum 500 watt par kilo enfin un super moteur electrique.
    Tout cela ne devrait pas depasser la masse du moteur actuel plus le fuel.
    Je vois le wankel comme un appoint pour recharger les batteries en vol et augmenter le range pas pour voler quand les batteries sont dechargees. Il faut recharger les batteries autrement avant chaque vol, c'est le point faible, ca ne se recharge pas en 5 minutes.
    En conclusion, un vol economique, silencieux, moins polluant (mais un seul vol par jour??).

  • HK36 : Débuts prometteurs du motoplaneur hybride
    Une fois de plus, nous sommes soumis sur le thème de l'électrique à une désinformation technique lamentable, à des fins de com "écologique" :
    Le moteur de propulsion est donné pour 70 kw (je suppose à l'hélice), soit 93 hp, ce qui est réaliste, quoique très poussif pour décoller un avion de cette masse.

    Il lui faut donc 78 kW électrique, en supposant un super rendement du moteur et de sa commande.
    Au décollage et en montée, on aura donc 27 kW en provenance du moteur à essence (je suppose un excellent rendement d'alternateur de 90%), et il faudra donc 51 kW supplémentaires, en provenance de la batterie. Une énorme batterie, donc.

    Après le décollage, le moteur thermique plein pot tiendra à peine le palier, avec ses 24 kW (33 hp) à l'hélice. Et sans charger le moins du monde la batterie...
    En fait, c'est un motoplaneur très sous-motorisé, avec dispositif d'appoint à l'envol, par batterie, qu'il faut recharger au sol.
    Il est sur que la consommation d'essence sera bien supérieure, hors vol à voile, à celle du même avion à moteur à essence.

    En fait, pour tout bon avion moderne, qui fonctionne en croisière au meilleur rendement de son moteur (vers 70%), l'hybride est une énorme bêtise.
    Dans une voiture, c'est radicalement différent : avec 5 ou 6 l/h pour 120 hp, le moteur fonctionne en moyenne à 20 % de sa puissance, et bien moins encore en ville.

    Que viennent faire ces sociétés sérieuses là-dedans ?
    Comme tout ceux qui ont appris à l'école les rudiments du vol et les lois de l'énergie, j'ai l'impression d'être pris pour un imbécile !

  • Débuts prometteurs pour le motoplaneur hybride HK36 de Diamond Aircraft
    Je crains que ce ne soit que de la poudre aux yeux, sauf à n'avoir rien compris aux lois de la physique.

    La totalité de la puissance de propulsion est fournie par un moteur électrique, alimenté par une batterie elle-même rechargée par un moteur thermique. Ce moteur thermique est donc la source primaire de l'énergie consommée pour la propulsion de l'avion, à laquelle il faut ajouter les pertes de rendement le long de la chaîne moteur thermique -->générateur--> batterie --> convertisseur --> moteur électrique.

    Par quel miracle parviendrait-on de la sorte à consommer durablement moins que par la solution "classique" directe ? On objectera à coup sûr que c'est grâce au moteur qui fonctionne à régime constant en délivrant une puissance moindre. Voire ! L'économie, si elle existe réellement, doit être à la marge, et ne peut être transposée à un aéronef qui nécessite l'usage permanent de sa source de propulsion.

    Enfin, on peut aussi douter de la pertinence du choix d'un moteur Wankel, connu pour ne pas être le meilleur exemple de rendement énergétique et de faible émission de polluants.

  • Débuts prometteurs pour le motoplaneur hybride HK36 de Diamond Aircraft
    Mais à quand la VRAIE révolution de l'Hexacopter hybride (comme le jouet grandeur nature, dont la simplicité et les possibilités ridiculisent tout ce qui vole actuellement!...) qui décollerait par tout temps ou presque, de n'importe où (pelouse perso, pré du voisin, parking aménagé..) en s'affranchissant enfin des aérodromes (qui vont fermer à 80% dans les 10 ans...) et du vol IFR qui n'est concevable et contrôlable que pour les avions transports...

    Bien sûr opter pour des atterrissages/décollages complètement automatiques, pour éliminer ces formations de cosmonautes et ces sempiternels tests de contrôle aussi casse-pieds qu'infantilisant... Vol limité à 500m(?) sol pour ne pas gêner les transports aériens, avec anti-collision automatique pour une totale sécurité...

    Puisque la technique le permet pour un jouet, je me demande bien ce qu'on attend pour enfin lancer cette vraie révolution en grandeur nature, probablement que les chinois s'y mettent!...

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