Olivier Andriès, directeur général de Safran, le 14 avril 2025, n'a pas fait dans le politiquement correct devant les députés de la commission d’enquête visant à établir les freins de la réindustrialisation de la France. © Aerobuzz.fr
Devant la commission d’enquête visant à établir les freins de la réindustrialisation de la France, Olivier Andriès, directeur général de Safran, a déclaré que pour lui, « il n’est plus question aujourd’hui d’investir en France dans une ville qui est détenue par une majorité écologiste. »
En cette fin de semaine, Olivier Andriès fait le buzz ! Lundi 14 avril 2025, accompagné de sa directrice des affaires publiques, le directeur général de Safran n’a pas fait dans la demi-mesure, en déclarant devant la commission d’enquête visant à établir les freins de la réindustrialisation de la France, qu’à l’avenir, quand il aurait le choix pour implanter une unité de production, il éliminera d’office les villes détenues par une majorité écologiste. De toutes évidences, l’épisode de Rennes lui est resté en travers de la gorge.
Il y a un peu plus d’un an, Safran a annoncé son intention de créer une fonderie d’aubes de turbines à Rennes. Le dossier a été géré avec la maire socialiste de Rennes et le conseil régional. « Nous avons été soutenus »
Safran avait retenu un terrain dans une zone ex-Stellantis. Il proposait de créer 500 emplois et d’investir 80 millions d’euros. « On a été surpris dès l’annonce d’être critiqués par les écologistes de Rennes. » a expliqué Olivier Andriès aux députés. « Les écologistes nous ont jeté des tomates sur le thème c’est l’aéronautique, c’est l’avion, ils vont polluer. »
Les écologistes ont déclaré « qu’il n’y a jamais eu de “jet de tomates” dans cette histoire, mais de simples interrogations exprimées par les élu·es écologistes locaux. » La direction de la communication de Safran est montée au créneau pour préciser que le projet n’est pas remis en question et que la production doit débuter en 2027. La pose de la première est prévue mi-mai 2025.
En revanche, l’incertitude demeure en ce qui concerne l’implantation d’une usine de freins carbone en région lyonnaise, un projet pourtant soutenu par le président écologiste de la Métropole de Lyon.
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À lire les 2 derniers paragraphes de l'article, je ne comprends pas bien le titre de cet article ni toute cette polémique.
Si je résume :
-le projet de Rennes, questionné (est-ce que ce n'est pas leur boulot ? Visiblement les réponses qui ont été apportées par la suite ont convaincu) par les écologistes, n'est pas remis en question
-celui de Lyon est incertain alors qu'il est "soutenu par le président écologiste de la Métropole de Lyon"
Est-ce qu'on ne serait pas un peu dans de "l'écolo-bashing" de bas étage ? Ce n'est pas beau de faire subir aux autres ce que l'on critique...
Au palmarès des phrases les plus hypocrites, est celle qui suivait la citation du DG
"[...]chaque fois que j’aurai un choix de localisation, je bannirai une offre faite par une ville détenue par une majorité écologiste. Ce n’est pas politique.[...]"
Alors si ce n'est pas politique, c'est quoi ?