Les livraisons d’avions légers semblent se redresser

Le déclin de la branche « aviation générale » de l’industrie aéronautique donne l’impression de vouloir se stabiliser. Un léger frémissement est à noter pour le deuxième trimestre consécutif. Toutefois, sur les six premiers mois de 2010, le nombre des avions livrés est en baisse encore de près de 10%.

Ce n’est pas encore le bout du tunnel. Toutefois, les plus optimistes des constructeurs aéronautiques commencent à percevoir une lueur au loin. Selon les chiffres publiés par GAMA (General aviation manufacturers association), en valeur, les livraisons effectuées au premier semestre 2010 sont comparables à celles de la même période de 2009 (+0,2%). En nombre d’avions livrés, en revanche, elles sont en net repli (-9,8%). 259 avions à piston ont été livrés au deuxième trimestre, 97 turbopropulseurs et 191 jets d’affaires. Nous sommes encore loin des niveaux de 2008 : respectivement, 635, 132 et 366. G.R.

| Catégorie|2009|2010|Evolution|
|Avions à piston|434|425|-2,1 %|
|Turbopropulseurs|191|157|-17,8%|
|Jets|414|355|-14,3%|
|Total livraisons|1039|937|-9,8%|
|En valeur|$9,38 Md|$9,40 Md|+0,2%|

Source : GAMA

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En bref !

Quatrième vague de licenciements chez Quest Aircraft – Après avoir fêté la livraison de neufs Kodiak amphibies lors du salon AirVenture, fin juillet 2010 à Oshkoh, le constructeur américain a annoncé, début août, qu’il allait encore réduire ses effectifs. En un an, le nombre des salariés est passé de 340 à 155 et la production a été ramenée à deux avions par mois, contre trois auparavant.

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Chômage technique chez Piper – Le constructeur a fermé ses usines durant la deuxième semaine d’août. Pas de salaires pour les employés. Les prévisions de livraisons pour 2010 ont été revues à la baisse : 160 avions contre 200 initialement.

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Alan Klapmeier prend le contrôle de Kestrel Aviation – Le fondateur de Cirrus Design, évincé de sa propre entreprise, se retrouve à la tête du constructeur britannique du turbopropulseur Kestrel. Le développement de ce concurrent du TBM850 est au point mort depuis plusieurs mois, faute de capitaux. 20 M$ ont déjà été investis. Klapmeier estime qu’il en faudra encore une centaine