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Pour comprendre pourquoi le Boeing 737 MAX n’est toujours pas autorisé à reprendre du service

Des 737 MAX stockés à Seattle. La FAA déclarera le Boeing 737 MAX à nouveau bon pour le service seulement quand toutes les questions de sécurité seront jugées réglées. © Sounder Bruce

Plus d'un an que le Boeing 737 MAX est cloué au sol. Malgré la crise du Covid-19, l'avionneur poursuit les essais afin de faire homologuer la modification du système MCAS de contrôle automatisé de l’assiette. D'autres problèmes techniques se sont fait jour. A plus long terme, Boeing et la FAA doivent regagner la confiance des élus étasuniens... et au-delà.

Le directeur général de Boeing, David Calhoun, vise toujours un retour en service à la mi-2020. Des 737 MAX équipés du logiciel modifié ont accompli « plus de 1.200 vols pour une durée totale supérieure à 2.200 heures », indique une porte-parole. Des avions des trois versions, 737-7, -8 et -9, participent.

Récemment, Boeing a procédé à des vols « en conditions d’exploitation commerciale ». Les pilotes ont rallié différents aéroports aux États-Unis avec un -8 et un -9. Un équipage réduit a simulé « des...

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10 commentaires

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  • par Catherine Bouroullec

    Ça va être compliqué de trouver des pax qui accepteront de monter dans ce cercueil volant ! Si tant est qu’on puisse y mettre des pilotes, d’ailleurs !
    Voilà ce qu’on gagne à toujours privilégier le moins-disant, à chercher le profit maximum. Et de nombreux autres secteurs devraient en tirer des leçons…

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  • Il y a 15 ans Boeing est entre en « virage engage » quand les financiers ont pris les commande de l’entreprise, en bons neophites ils ont tire de plus en plus sur le manche, on connait le resultat.
    Ces memes financiers se sont bien gaves de dividendes pendant des annees et maintenant a l’approche du crash il demandent l’aide des contribuables au travers du chantage a l’emploi (to big to fail).
    Je suis un liberal convaincu mais je trouve le procede inique.

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    • par Pilotaillon, Européen vigilant

      C’est pourtant souvent le cas…
      En même libéral, il y a tant d’acteurs qui procèdent de la sorte, affirmant la main sur le coeur qu’il ne font que leur travail (banques, assureurs, etc…) répondant à toutes les réglementations et engagements métiers.
      L’économie de terrain, c’est cà !
      La seule manière d’en sortir me semble être de le faire partager au plus grand nombre et que nous adaptions de nouvelles manières de consommer…
      Je pense également aux limites des ressources naturelles que les pétroliers défendent, en toute bonne fois.
      Tant que le marché ne mettra pas suffisement de pression sur les produits sourcés à partir du pétrole, cette filière se sentira légitime, comme les entreprises incontournables (stratégiques) que les états doivent défendre, sauf à se fragiliser.
      Le consommateur est l’acteur le plus influent, mais ne le sait pas et se laisse manipuler … si facilement.
      Les élus appliquent ce que la rue approuve, soutien…
      Aujourd’hui la rue ne veut pas voir un malade refoulé des services de santé, et nous cassons l’économie pour cette seule raison. Il faut que ce choc serve à mieux procéder demain, sinon nous aurons perdu une magnifique occasion de passer à un nouveau modèle pour nos enfants.

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      • par philippe boutry

        il n’est pas question de chercher de nouvelles manières de consommer ou de s’interroger sur l’utilisation du pétrole dans l’affaire du 737 max. On voit une entreprise prendre l’ascendant sur les services officiels de certification. C’est une faute de l’administration américaine qui n’a pas su contrôler Boeing. C’est aussi une faute de l’EASA qui a entériné la certification FAA sans chercher les failles dans le dossier. L’EASA est elle coupable d’incompétence ou de soumission à des pressions américaines?

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  • Le 737 ne revolera jamais

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    • Une telle affirmation, mérite un peu d’explication….

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      • le 737 ne revolera jamais est une affirmation recevable tant que la Vérité ne sera pas dite et écrite aux consommateurs(compagnies aériennes, agences de voyage, personnels naviguant, voyageurs aériens professionnels ou privés, acheteurs d’avions…).
        Cette vérité c’est à dire la « ROOT technique racine » est pour le moment désignée par l’euphémisme journalistique « autres problèmes techniques ».
        La correction du MCAS toxique en soit n’est il pas un cache misère du SMYD et de son « commandement mono-chaine »?

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      • Bonjour, cette affirmation est totalement gratuite et le temps montrera qu’elle est fausse.
        La famille 737 est ce qu’on appelle une « vache à lait  » en terme commercial comme l’A320 pours AIRBUS.
        L’effort sera donc fait pour le rendre conforme à la réglementation car sinon, c’est la crédibilité de BOEING qui est aussi en jeu.
        C’est presque le point le plus important sur le long terme.
        C’est d’ailleurs pour cela qu’après la catastrophe du Concorde, l’avionneur a tenu à apport une solution, même si son sort était déjà scellė…..

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    • Ou le problème tout jour Boeing

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  • Gamin moteur caoutchouc dans mon amcb , les chefs avaient des télécommandes avec cerveau bellamatic trimé déjà , ce pourrait être une solution que Boing se construise une belle maquette volante avec son Mcas pour vérifier ses axiomes sans perte humaine …?

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