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170 prototypes de taxis volants en cours de développement

Volocopter a fait voler son prototype (X2) pour la première fois en public et en zone urbaine à Singapore le 21 octobre 2019. Un pilote était aux commandes... © Volocopter

Dans son étude publiée en novembre 2019, le cabinet de conseil et stratégie Oliver Wyman estime entre 40.000 à 60.000 le nombre taxis volants en service d’ici 2035. Le chemin reste toutefois encore long d'ici cette échéance. Tout est à inventer et à mettre au point. Non seulement les machines volantes, mais également la réglementation et les infrastructures.

Maquettes et projets foisonnent dans le monde autour d’une technologie censée révolutionner le transport urbain, comme l’explique Guillaume Thibault, expert mobilité associé du cabinet Oliver Wyman, interrogé par Aerobuzz.fr. « Il y a eu de nombreux progrès concomitants réalisés dans l’électrification des systèmes propulsifs, dans les technologies liées à l’autonomie et dans la connectivité ».  Le marché potentiel est estimé à 35 milliards de dollars.

Dans cette course à la mobilité aérienne, des startups ont fleuries dans le monde entier avec déjà environ 2 milliards...

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24 commentaires

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  • Et les batteries et leur autonomie ?
    On en parle plus ?

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    • Si, si, on en parle, ou du moins on y travaille, c’est toujours mieux que de parler …
      Les sceptiques sont nécessaires, mais rétrogrades: l’avenir leur donne souvent tort.
      Henri Ford: « Croyez que c’est possible, ou croyez que c’est impossible. Dans les deux cas, vous avez raison… »

      Répondre
  • 100% d’accord avec Charles ( comme souvent) il vaudrait mieux mettre l’argent public pour faire de vrai piste cyclable dans les villes plutôt que de donner de l’argent pour ces drones habitables par exemple à 2 personnes vont consommer 100 kw/h alors que le velo électrique a besoin de 0.25 kw/h

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    • Comparaison grotesque !!
      À 2 ou même 1 sur un vélo électrique vous faites quoi? Du déplacement urbain de très courte distance et durée.
      De plus vous utilisez des infrastructures préexistantes ou non à fort impact environnemental.
      Les VTOLs parcourent des distances bien plus considérables, font fi des obstacles de surface et ont une capacité d’emport et de rayon d’action incomparables, sans quasiment besoin d’infrastructures.
      Comparer les deux c’est un peu comparer un 4×4 avec un avion de brousse : 2 journées de route contre 2h de vol.
      Et oui pourquoi ne pas parler de la charrette à cheval : écologique, recyclable, économique ( enfin pas toujours)… ou même du monocycle!
      N’importe quoi….

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  • @Philouze et les autres : à chaque fois que l’on parle de taxis volants, vous dénigrez ces projets, car vous n’avez aucune connaissance de l’avancement grandissant dans la réalisations des prototypes, et encore moins dans la prise en compte de ceux-ci dans la future réglementation européenne, en terme d’UTM et dans la perspective du futur U-Space. Il serai bon pour vous de vous rapprocher de THALES qui prévoit déjà de faire traverser la france par des drones…. Encore la semaine prochaine au Symposium de la DSAC à Paris, des intervenants prestigieux du monde aéronautique français on parlé de l’intégration de ces projets dans les futures espaces aériens. Il faudra donc dans le futur compter avec leur présence ! 170 projets : ce chiffre est sans doute faux…

    Michel DUFY
    Secrétaire Général UNEPAT

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    • @ Monsieur le Secrétaire de l’Union Nationale des Exploitants Professionnels d’Aéronefs Télépilotés : nous sommes nombreux, non pas à dénigrer, mais à avoir de gros doutes et on les exprime, sur la faisabilité de ces projets.
      Selon notre propre expérience nous savons très bien que des projets futuristes pleuvent à longueur de Symposium et autres réunions d’experts et qu’ils n’aboutissent jamais. De là viennent nos doutes.
      N.B.
      Relisez-vous car on ne sait pas si ce SERA le semaine prochaine si si c’ETAIT la semaine passée : vous avez écrit « la semaine prochaine ………. on(t) parlé de »

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      • par Association UNEPAT

        Stanloc : oui mes excuses pour le bug temporel ! j’ai assisté au symposium le 28 novembre dernier où la DSNA et THALES ont brossé un portrait du futur U-Space européen. Nous avons parmi nos membres de nombreux pilotes avion. Je participe moi-même à un projet de Taxi Volant initié par un Fabricant d’hélicos à propulsion électrique. Je comprends aisément les réticences de ceux qui ne prônent déjà pas les pilotes automatiques. Mais il est très dur d’obtenir une certification dans ce type de prototype, et la sécurité est bien entendu au centre des spécifications. En même temps, si on ne parle que d’aéronefs télé-pilotés sans personne à bord, il semble bien qu’il existe un « business-case » dans les opérations de longue élongation menées avec ce type d’engin maintenant par de nombreux grands comptes (airbus, altamétris, enedis, edf…), mais aussi par les militaires (pole mer, marine nationale, armée de terre).
        A suivre, donc…

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    • Bonjour,

      je crois que ce n’est pas la faisabilité des appareils en eux-mêmes qui est mise en doute, mais plutôt la montée en échelle des infrastructures nécessaires, la gestion des accidents (car il y AURA des accidents et des morts, c’est inévitable), notamment vis-à-vis de l’opinion publique et, plus généralement, l’intérêt de ces engins. Du reste, nous sommes nombreux dans le milieu aéronautique à partager ces doutes.

      Pour ma part, et quitte à être présomptueux, je trouve ces projets carrément stupides, voire dangereux – à part peut-être pour des applications de niche (transport médical d’urgence, par exemple) où l’accès à la troisième dimension offrirait des avantages certains et d’utilité publique – dans le contexte qui est le nôtre, c’est-à-dire des villes européennes adaptées aux transports en communs, lesquels sont performants à condition de bien les entretenir ; une urgence climatique et des tensions à venir sur les ressources naturelles ; des centres-villes en état de gentrification avancé.

      L’emballement médiatique est certain, le lobbying puissant, et je ne doute pas que des systèmes seront mis au point, achetés, vantés comme un moyen fort confortable de se déplacer par ceux qui auront les moyens de se les payer, leurs affidés ainsi que quelques responsables politiques en mal de « modernité », et imposés aux populations urbaines auxquelles on n’aura jamais demandé leur avis. Pourtant, comme le soulignait un intervenant plus bas, on ne nous a jamais prouvé leur intérêt pour la collectivité…

      Répondre
      • par Association UNEPAT

        L’Intérêt des taxis volants pour la collectivité sera évident lorsque il faudra désengorger le trafic des véhicules roulants dans les grandes métropoles, lié également à la pollution urbaine grandissante (rappelons que la France fait partie des trois plus mauvais élèves européens en terme de contrôle de la densité des particules fines et a déjà dû payé deux grosses amendes à la commission européenne pour le non respect des normes liées à la pollution !). Notre gouvernement n’a aucune volonté de lutter contre la pollution atmosphérique, l’important étant « de faire le plus d’argent possible » (il n’y a qu’à voir le niveau du CAC40 actuel par rapport à la crise financière de 2008 pour s’en persuader…).

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  • Je ne suis pas abonné, mais j’ai déjà publié dans votre magazine. J’aimerai bien avoir l’intégralité de cet article….
    Je suis assez surpris de ce nombre de projets (également évoqué la semaine dernière lors du symposium de la DSAC par ma collègue Marianne RENAUX : d’où vient cette information ? Je suis moi-même intégré dans un projet de ce type, et je pense que ce chiffre est totalement faux, ou alors on confond les avions et hélicos électriques avec le Taxi Volant…

    Michel DUFY
    Secrétaire Général UNEPAT

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    • Bonjour, ce chiffre de « 170 prototypes annoncés de e-vtols » est présenté par le Cabinet Oliver WYMAN. Le rapport fourni une classification de ces projets par types de technologies et nationalités dans leur étude stratégique sur la mobilité urbaine de novembre 2019. Le cabinet précise que seuls une dizaine de projets sont « viables » Cdlt, JB

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      • par Association UNEPAT

        Merci pour cette information Jérôme, aurais-tu un lien à me proposer sur cette étude ? Nous sommes une association représentative des professionnels du drone civil, et à ce titre, nous siégeons au CDC (comité du drone civil), antichambre de la DGAC ou nous discutons des différents projets de loi et solutions pour la Filière Drone : il serait important pour nous de rapporter cette analyse à leur connaissance…
        Je t’en remercie d’avance.

        Répondre
    • Bonjour Michel, je pense qu’il faut se rapprocher directement du cabinet pour cela. L’étude n’est pas en ligne je crois, cdlt

      Répondre
  • Bonjour,
    Un avion en panne ,ça plane ou ça vole sur 1 moteur
    Un hélico en panne , ça plane en autorot (moins bien)
    Un truc à base de gros drone electrique, ça fait quoi?

    Répondre
    • Ça tombe pas car si un rotor s’arrête la combinaison des autres laisse la machine pilotable et volable en mode dégradé. Il faut pour cela un minimum de 6 rotors.
      Si on perd toute alimentation électrique, oui, ça tombe comme une pierre, comme un rotor d’hélico qui s’arrêterait…

      Répondre
      • par Association UNEPAT

        Il existe des prototypes qui allient un profil aérodynamique d’Aile Volante avec une propulsion orientable à base de rotors, ce qui modifie évidemment la procédure en cas de panne…voir le projet LILIUM ici : https://lilium.com

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  • 170 projets ?
    Ce n’est plus de la recherche, c’est de la gesticulation !
    Et combien dans le tas dont au moins un prototype est en cours de réalisation ?
    Et dans cette infime proportion, combien ont fait au moins un vol ?
    Que sont devenus ces prototypes volant de grands donneurs d’ordre dont on n’entend plus parler après avoir été médiatisés ? Vahana par exemple…
    De la gesticulation je vous dit, et un cabinet « d’experts » qui vend du rêve à des actionnaires potentiels convoités…
    Cela serait risible si la finalité de la chose n’était pas de transporter des personnes vivantes et désirant le rester.
    Pour l’instant, il n’y a que des démonstrateurs ponctuels.
    La technologie n’est pas mure, ou à peine.
    La production en masse de ces technologie n’est pas mure.
    La réglementation est inexistante.
    Quelques lobby qui ont nettoyé le ciel des gêneurs potentiels, mais rien ne peut voler aujourd’hui ni demain. Que se prépare t’il pour après-demain ?
    Et pire : les clients potentiels de ce genre de transport ne sont pas mûrs !

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    • même « gesticulation » quand l’aéronautique a débuté : des centaines de proto, des dizaines de faillites, des centaines de crash.
      on pourrait copier coller cette phrase pour le début du siècle dernier :
      « Que des démonstrateurs ponctuels.
      La technologie n’est pas mure, ou à peine.
      La production en masse de ces technologie n’est pas mure.
      La réglementation est inexistante. »

      ET ALORS ?

      Répondre
      • Merci

        Tant de bashing sur ces taxis volants. Bien sûr qu’il y a des choses à faire ! Certains échoueront, d’autres réussiront, c’est la sélection naturelle.

        Répondre
      • @Philouze : merci pour votre remarque, elle est très juste et j’y accède volontiers… Toutes mes excuses.
        C’est plutôt ce défouloir de communication « d’experts » et de créateurs de buzz à start-up qui m’énerve quelque peu… Alors qu’en même temps la voie à tracer est plutôt celle de l’écologie responsable. La production en masse d’accumulateurs utilisant des métaux rares et exotiques est une limite évidente au concept par exemple.
        En 1900 quand ils ont inventés l’aviation et l’automobile, les moteurs électriques et les batteries existaient déjà et étaient utilisés. Puis ont été abandonnés. De nos jours, 120 ans après, ils n’ont pas vraiment progressé. Nos voitures actuelles n’ont toujours que rarement plus de 150km d’autonomie en électrique… Ça à fait un sacré bond depuis 20 ans, c’est vrai.
        Pourquoi aujourd’hui parce que c’est la mode ça deviendrait en quelques mois hyper performant au point d’enterrer le thermique en moins de 10 ou 15 ans ?
        Mais je dois me tromper, et une rupture technologique inconnue ce soir va rendre demain mon discours risible… C’est la vie !

        Répondre
    • Beaucoup de protos mais personnellement jamais vu une étude indépendante axée sur l’urbanisme et démontrant les bienfaits de ces engins.
      Supprimer les bouchons des grandes villes est clairement un objectif irréalisable avec cette solution (quantités nécessaires, infrastructures…).
      On perçoit les externalités négatives (nuisances sonores et visuelles, conso énergétique) sans vrai garanti de progrès hormis pour une minorité de touristes fortunés ou d’hommes d’affaire.

      Répondre
      • Hélas oui à l’heure où les bouchons et la pollution sont le fléau des villes, il paraît bien plus pertinent de fabriquer des belles pistes cyclables que de promouvoir ces taxis aériens. Au fond leur réponse au problème « Il y a trop de bagnoles » est: « Faisons des bagnoles volantes »…
        Difficile de trouver le moindre bienfait potentiel à ces appareils

        Répondre
      • Bonjour
        Votre raisonnement ne me convint pas. Vous ne supprimerez rien. Les bouchons ! (de champagne) sauteront à coup sûr dans 29 jours. Les vôtres ne seront que déplacés du bitume vers l’espace aérien déjà bien encombré. Votre raisonnement manque d’analyse en profondeur pour être fiable.
        Cordialement
        Michel BOUR

        Répondre
    • Bonjour, une précision tout de même, le Cabinet nous a bien précisé (comme indiqué dans l’article) que seuls un dizaine de projets sur les 170 « seraient » économiquement viables d’ici 2035. Et encore, si c’est le cas, l’union fera la force… cdlt, JB

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