easyJet se renforce encore en France

La low cost anglaise fête cette année ses 20 ans d’activité en France où elle est aujourd’hui le numéro deux. EasyJet vient d’annoncer qu’elle allait baser deux avions supplémentaires dans l’hexagone en 2017 ce qui va porter à 30 le nombre d’appareils basés en France, soit plus de 10 % de la flotte totale de la compagnie qui se compose de 256 Airbus de la famille A320.

Pour l’heure, easyJet ne précise pas sur quels aéroports seront basés les deux nouveaux avions. Elle distille les nouvelles au compte goutte pour ne pas saturer les canaux de diffusion de l’information. Elle a toutefois précisé que leur arrivée générera la création de plusieurs dizaines de nouveaux emplois. « 72 postes ont été créés à Lyon en 2016 avec l’arrivée de 2 avions supplémentaires ; il en sera de même en 2017 avec les 2 nouveaux Airbus A320 », affirme-t-elle tout en soulignant qu’il s’agira de « 72 nouveaux personnels de bord sous contrat de droit local ».

1,5 millions de sièges en plus offerts en 2017

Actuellement, easyJet possède 5 bases réparties sur les deux aéroports parisiens d’Orly et de CDG (15 avions au total), et en régions, à Nice (3), Lyon (7) et Toulouse (3). Elle opère 200 lignes en France. En 2016, elle en a créé 36 nouvelles depuis et vers la France : 30 durant l’été 2016 et 6 autres cet automne. « Sur ces 36 nouvelles liaisons, 5 d’entre elles sont uniquement opérées par easyJet, apportant ainsi une valeur ajoutée au réseau aérien français (Paris CDG-Pristina, Lille-Milan, Bordeaux- Berlin, Marseille- Berlin, Marseille-Glasgow, Nantes-Milan) », fait remarquer easyJet. C’est de cette manière que les transporteurs aériens étrangers gagnent des parts de marché en France et que le pavillon français perd du terrain.

Les deux nouveaux avions représentent 600.000 sièges supplémentaires qui viennent s’ajouter aux 900.000 sièges supplémentaires générés par les renforcement des lignes existantes.

La France est le premier marché easyJet après le Royaume-Uni, déclare François Bacchetta, directeur général d’easyJet pour la France. « Avec un taux de pénétration des low-cost de moins de 30 % en France, nous avons encore de nombreuses opportunités à saisir dans l’hexagone ». En octobre dernier, la britannique a réalisé un bond de +15,3% à Bordeaux où elle fête dix années de présence. Au-delà de la croissance du nombre de passagers en France, easyJet vise une implantation « sur le long terme. »

Gil Roy