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Embarquement pour « nulle part » !

La compagnie Qantas a indiqué compenser l’émission carbone de ces vols spéciaux. Royal Brunei Airlines affirme de son côté utiliser des avions plus modernes et moins polluants pour ce type de vols. © Qantas

Des compagnies aériennes dont Qantas, Eva Air, Royal Brunei Airlines, All Nippon Airways, Singapore Airlines, Starlux Airlines proposent des vols locaux avec retour à son point de départ. Les passagers apprécient. Les écologistes beaucoup moins.

Un vol au départ de Sydney Kingsford-Smith et à destination de Sydney, c’est l’offre atypique que propose la compagnie aérienne australienne Qantas. Au plan de vol, un passage au dessus de la Grande Barrière de Corail, des survols à basse altitude d’Uluru et de Kata Tjuta (points remarquables de la partie nord de l’Australie), survol des points iconiques de Sydney avant de retourner à l’aéroport de départ. Tout au plus, un vol découverte à nature touristique, réalisé en Boeing 787-9...

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44 commentaires

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  • Nous vivons une époque extra ordinaire. ..Aussi faut il prendre du recul.

    D’un coté on trouve les défenseurs de ce qui va bientôt être « l’ancien monde » dans lequel il ne faudrait rien changer, évidemment l’aviation est en plein dans le créneau, qu’on le veuille ou non.

    D’un autre on a cette classe de ce que j’appelle les « écolos de salon » qui en fait ne s’occupent guère d’écologie, et même ils se tirent une balle dans le pied par des actions stupides comme l’envahissement vain de plateforme aéroportuaire. Il font tout pour passer pour des rigolos et donnent une vision très négative auprès du public, alors qu’il faudrait chercher à le convaincre par la pédagogie. Un bande d’idiot.

    Au milieu de tout ça il y a la réalité physique de ce que nous disent les scientifiques et ce qu’on sait du réchauffement climatique, et tout ce qui va avec, et qui devient très difficile de contester,…. à part chez les bas de plafond comme ce soit disant philosophe Michel Onfray et bien d’autres hélas chez les grands dirigeants de ce monde… « business first »

    Cette broutille de vol pour aller nul part n’aura pas un grand impact sur le climat mais montre notre très grande imbécilité généralisée … Si nous voulons que l’aviation de transport survivent dans l’avenir alors il est grand temps de passer aux choses sérieuses déjà en évitant les petites guéguerre d’égo qui n’amènent jamais à rien.

    Il est grand temps de faire fonctionner les cervelles …
    ..

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    • Là, je dit « j’aime ».
      Je dois être un pollueur « standard » même si je fais attention mais j’en ai marre de cette dictature écolo même si ces vols ne sont pas utiles. Mais tant mieux si certains veulent dépenser leur argent pour se faire plaisir. Marre d’être fustigé par un animateur TV de la 2 parce qu’on mange de la viande, marre d’entendre qu’on devrait passer un permis vélo parce qu’en 2020 certains viennent de découvrir ce moyen de transport et ne connaissent pas la signalisation routière.
      Marre de Greta T (elle se déplace comment pour ses conférences à travers le monde ?), marre des anti « chemtrail »…. La pollution n’est pas que aérienne. Quand j’achète une carte SD et que l’emballage fait 100 fois la taille du produit, là aussi ça pollue…. et là, qui gueule ???

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      • Ce midi le journal TV de la 3 annonçait que WWF vient d’émettre un avis comme quoi on devrait surtaxer voir arrêter de vendre des SUV car ils consomment 15% de plus qu’une citadine. Ils viennent de se réveiller maintenant que l’on ne voit plus que ça sur nos routes. Le ridicule ne tue pas : dommage!!!!!

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      • @Stanloc
        Ouiiii. Vu aussi un article dans les Echos au sujet de cette croisade du WWF contre les SUV sans distinction. Sûr que les (très) riches conducteurs qui roulent par exemple en Duster (il y en a d’autres qui sont pratiques et raisonnables) vont comprendre.
        Un aviateur de l’ancien monde 🙂

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      • @Stanloc et Plastic Bertrand d’un autre monde 🙃 : tout à fait d’accord pour taxer ces horribles énormes caisses 🤮 sauf la Chevrolet Bel Air 57 et vive l’Elise et la mx5 NA, light is right…😜
        Au fait, ces vols circulaires sont d’une stupidité sans nom…

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  • Cher Gilles, Il faudrait surtout que la presse arrête de faire le buzz avec des sujets « je prends un marteau et je me tape sur la tête », sans intérêt pour personne, si çà n’est pour donner des arguments fallacieux à la partie qui déteste l’aviation et ne veut pas sa réduction, mais sa mort !! On peut comprendre une certaine presse généraliste qui n’aime pas l’aviation, elle le prouve tous les jours, mais pas la presse spécialisée…
    A ce compte là, si l’on ne veut voir que le côté négatif de ces vols, il faut arrêter toute activité de loisir qui a la moindre signature environnementale, comme savent très bien le dire pour notre aviation générale, toutes les organisations écologistes engagées dans la lutte contre notre filière…
    On peut aussi voir le côté positif, maintien des compétences, maintien en vol d’une machine, rentrées financières pour les compagnies, baptême de l’air et découverte de l’aérien et de ses richesses, cadeau offert pour une belle occasion familiale…etc…
    Tout dépend le côté de la lorgnette par lequel on regarde, l’essentiel étant de savoir si in fine, ce type d’action augmente réellement ou quasiment pas le bilan global…
    Alors, faisons selon notre conscience, notre sensibilité, nos connaissances et l’économie du moment.

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    • Et même, paradoxalement: découverte de la nature vue du ciel et donc envie de la protéger (en luttant contre: déforestation, bétonnage des espaces naturels, déchets plastiques, mines à ciel ouvert, …)

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  • par Georges LESCALUP

    Pour faire de la vraie écologie sans pondre de nouvelles taxes, une solution élégante serait le quota d’énergie par famille, sans dérogation (un sport national rendant toute mesure illisible). Par exemple, vous avez droit à 2 TEP par an et vous en faites ce que vous voulez: taper à l’ordinateur, vous chauffer, voyager mais tout cela dans la limite de votre quota!

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    • Les quotas, c’est de l’égalitarisme de bas étage. Certaines personnes coûtent plus chère à la société que d’autres. Imaginez avoir un quota sur le coût des soins pour renflouer le trou de la SÉCU?
      Et puis si cette politique n’est pas appliquée au niveau mondial, vous verrez un exode de Français qui iront polluer ailleurs. Le territoire Français sera certainement plus sobre mais ça n’aura que déplacé le problème! A moins que vous interdisiez aux Français de franchir les frontières, comme en URSS ou en RDA à une certaine époque…

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      • par Georges LESCALUP

        Que proposez vous à la place: rien évidemment!
        Ma solution a le mérite de l’originalité et du respect de la liberté.
        Quant à la question des frontières, avec ce raisonnement, on ne fera jamais rien alors qu’on a l’occasion d’être pionnier.

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      • @Georges Lescalup: « Que proposez vous à la place: rien évidemment! » Mais vous répondez à vos propre questions! Comment voulez vous faire avancer le débat? Le système de quota ou ration n’est pas nouveau ni original. Il a été utilisé temporairement pendant les guerres ou par certains régimes sociaux totalitaires. Il a d’ailleurs récemment était remis sur la table par des associations extrémistes, relayé par des experts de la buzz-politique moderne (Batho et Ruffin). C’est une mesure fondamentalement liberticide contrairement à ce que vous avancez car en mettant tous les individus au même niveau vous voulez faire oublier que nous sommes tous différents. Un couple bi-national, des expatriés, des personnes travaillant dans un domaine ou l’on ne peut pas télétravailler ou tout simplement les personnes qui vivent dans des régions froides (utilisant + de chauffage) auront besoin d’émettre + de CO2. Faut-il brider leur loisirs parce qu’ils sont nés au « mauvais » endroit?
        Quant à la question de montrer l’exemple ou d’être pionnier, oui pourquoi pas, c’est bon pour l’ego, mais autant que cela serve à quelque chose! La France est un petit pays, plus connue à l’étranger pour ses sacs en cuir que ses droits de l’homme. Alors pensez-vous réellement que l’on pourra s’approprier le leadership de la décroissance et des quotas afin de l’imposer au reste du monde?

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      • par Georges LESCALUP

        Pourquoi la brillante civilisation égyptienne a disparu: à cause de la progression du désert donc à un réchauffement climatique. Il faut tirer les leçons de l’Histoire. Le quota d’énergie est une bonne idée, simple à mettre en œuvre, laissant la liberté du choix de la façon dont on peut vivre en respectant les besoins des autres , donc de la collectivité.
        Car constatation étrange, on n’est pas seul sur Terre et on n’existe que par les autres. Halte à cet hédonisme forcené.

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      • Par contre, ça fera bien rigoler les chinois, indiens et autres russes. Au second degré, si on fait ça chez nous, au moins ne mourra t’on pas (peut-être) par notre propre pollution.
        C’est chouette les idées simples 🙂

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      • par Jean Baptiste Berger

        @lescalup
        Les Egyptiens sont devenus les brillants frères musulmans d’aujourd’hui à cause du réchauffement climatique de l’époque….c’est dommage, les Pharaons n’avaient pas reçu les brillants conseils de la CC sur l’environnement, ils n’ont pas su bloquer leurs avions au sol….🤔
        …Et hélas les mammouths non plus, qui sont morts de faim parce que leur nourriture a gelé sous leurs pieds ! 🤒😨
        Quelle chance on a, quand même, d’être aujourd’hui aussi savamment éclairés !

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    • Savez-vous que nous Français sommes un pour cent de la communaute mondiale ? Ce chiffre 0,01 devrait inciter à la prudence dans l’art de manier les propositions…

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  • Pourquoi écrire en titre « pour nulle part  » ? Il y a une expression que le monde entier emploie au quotidien c’est « je vais faire un tour ! »…En fait c’est pratiquer une LIBERTE FONDAMENTALE que les phraseurs patentés explicitent comme la liberté d’aller et de venir, voire de revenir à son point de départ…sinon quid des grandes migrations estivales ou hivernales pour les congés et les vacances ? Pour être monté quelques dizaines de fois dans un gros porteur de la Caravelle d’Air Inter au 747 de KLM pour le Pérou ou le 777 de Vietnam Air, souvent satisfait d’avoir une place sur l’extérieur du rang, regarder pour ne rien voir par un hublot a non moins souvent été frustrant…La position n’est pas confortable ni assurée pour une observation satisfaisante selon la position du hublot entre deux sièges, du siège sur la largeur de l’aile et de l’avion dans la troisième dimension au dessus des nuages souvent et des mers ou des terres inhabitées qui plus est survolées de nuit…En fait l’offre est plutôt bâclée…Ceci dit il y aura tjrs des originaux pour s’y inscrire !

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  • Analysé de manière froide, ces vols constituent une source de plaisir contre une dépense énergétique polluante. Avant de s’emballer de manière épidermique, peut-être faudrait-il regarder nos propres comportements. Personnellement, j’ai déjà pris la voiture pour faire une course à 10km de chez moi, j’ai une cuisine équipée avec un frigo et un four, je mange des plats chauds (et oui, nous sommes les seuls animaux qui chauffons nos aliments, c’est aussi futile que de manger de la viande de nos jours), j’ai pris plaisir à faire du kart, j’ai pris l’avion pour voir mon frère seulement 2 jours en Allemagne, j’aime prendre mon DR400 pour 45min de vol sans autre destination que la ballade, je participe à l’économie carbonée de mon pays en travaillant et en créant de la richesse, j’utilise internet, je prends des douches chaudes….
    Après avoir gagné un peu de sens critique en analysant vos propres comportements, mettez-vous à la place de votre voisin, et vous verrez que la définition utile/futile n’est pas universelle!
    La plupart des activités de l’homme occidental du 21ème siècle sont énergivores et peuvent être qualifiées de futiles par de nombreuses personnes (ceux qui n’ont pas grand chose, ceux qui ne veulent pas grand chose, ceux qui prêchent la bien pensance et qui jubilent à imposer leur propre définition de l’utile vs futile).
    Malheureusement, les hommes ne sont pas des plantes vertes. Notre histoire (et pré-histoire) montre que nous ne sommes pas fait pour rester immobiles à regarder les nuages. Peu d’entre nous peuvent se contenter d’amour, d’eau fraîche et de salade et encore moins l’homme du 21ième siècle dont la plupart des valeurs dépendent de l’abondance énergétique. Le retour en arrière comportent plus de difficultés que d’aller de l’avant.
    Une méthode qui conduirait à une critique rationnelle serait de quantifier la proportion de futile/utile vs la pollution, avec les complexités que cela implique, ou bien plus généralement d’établir un classement coûts/bénéfices des actions à mener. Selon moi, supprimer l’aviation aurait un bénéfice CO2 relativement faible par rapport au coût social engendré, alors que de concevoir un avion neutre en CO2 coûterait certes quelques milliard à l’état mais pourrait s’exporter pour rendre l’aviation verte non seulement en France mais également chez les plus gros pollueurs.
    Mais le rationnel chez les écolos….

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    • par Jean Baptiste Berger

      @Armageddon
      Excellente analyse.
      On se rend compte, au fil des commentaires, que ceux qui reposent sur une réelle réflexion (le vôtre, par exemple) sont autrement plus intéressants, pour l’enrichissement du débat, que ceux des « yakafocon » qui se targuent tous, sans qu’on puisse le vérifier, d’être des modèles de vertu !
      Merci à vous.

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      • J’essaye d’apporter des arguments pour démontrer l’incohérence de certaines réactions ou opinions . Je suis prêt à revoir ma copie si on me prouve que ces arguments sont faux ou sans valeur, mais étonnamment lorsqu’il s’agit de réfléchir sans juger, il n’y a plus grand monde pour faire avancer le débat!

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    • Avant « de concevoir un avion neutre en CO2 », on pourrait penser à en faire un « bas carbone » comme dit le gouvernement:c’est immédiatement applicable et éviterait de jeter l’argent par la fenêtre à des projets bien trop utopiques dans l’état actuel de la technologie.

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  • Il est assez pathétique et affligeant de lire encore pour justifier ces vols à la con des raisons de gros sous (comme si c’était ça qui allait sauver les compagnies!) ou de liberté (et la liberté de respirer des générations futures, elle vous apparait pas un peu plus sérieuse? mais sans doute pour vous la liberté c’est pouvoir faire « tout ce qu’on veut »; c’est sûr tout le monde n’a pas fait philo dans sa scolarité…).
    Quant à l’insulte de « kmehrs verts », reprise ad nauseam » par les uns et les autres avec une telle haine, on se croirait revenu au « bolchevique au couteau entre les dents »!

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    • Ce n’est pas une question de gros sous, c’est une question de cible. Il faut choisir la bonne.
      L’offre répond à une demande.
      Ce qu’il faut tuer, ce n’est pas l’offre, c’est la demande.
      Et ne pas se gargariser d’avoir enfin réussit à « tuer » telle pollution infinitésimale quand on ferme les yeux sur les énormes pollutions environnantes.
      Débits internet de plus en plus élevés, bientôt 5G : tout cela représente quasiment autant de CO2 émis que la circulation automobile ! Pour quelle utilité ?
      Et les transports à travers le monde de matières premières et de produits finis à tire larigot quand tout pourrait être fait sur place ou quasi ?
      J’ai cet exemple affligeant d’un industriel du bois des Vosges. Il fait pousser son bois dans les vosges, le coupe, et envoie les billes de bois en chine, par bateau, se faire découper sous forme de parquet. Ces lattes de parquets sont ensuite renvoyée chez le même industriel vosgien pour qu’il les vendent en France.
      Cet allez retour ne vous afflige pas ? Voilà une cible valable ! Et ça lui coute (beaucoup) moins cher que de tout faire en France, transport compris !
      Et ces animaux qui sont élevé en espagne, abattus en hollande, équarris en angleterre et emballés en france pour être vendu en Italie ? Ca vous dit rien ? C’est autant de camions et de milliers de km chaque jour ! On ne peut pas tout faire au même endroit ?

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    • L’histoire noua a appris qu’il faut nous méfier de ceux qui veulent faire notre bien (et celui de nos enfants) contre notre volonté. En cela les khmères verts sont assez proches des rouges et autres bolcheviques. Et laissez la philo de côté elle n’y est pour rien.

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  • J’ai brûlé plus de carburant que beaucoup d’entre-vous, heureusement de moins en moins avec l’évolution technique. L’idéal, c’est de ne pas en brûler du tout: hydrogène ou électricité. Une offre de baptême de l »air en avion électrique ferait plus pour la bonne perception par le public de notre activité que le « laissez-moi polluer en paix » à la Trump qui voulait rester libre de ne pas porter de masque…

    Répondre
    • Fausse bonne idée, du moins fausse route de raisonnement. Trop simpliste.
      Quand on brule de l’essence, on se rend compte de sa consommation en voyant le niveau baisser, puis on constate de visu ce que c’est de le remplir en attendant comme un -on avec le pistolet de la pompe en main. On sait qu’il faut du pétrole, et le raffiner. Le rendement est très moyen, la production polluante.
      Recharger un accu en branchant la prise au mur nous rend complètement aveugle de ce que ça représente « une charge d’accu ». Ca n’a pas de volume, pas de gout, pas d’odeur. Et on fait autre chose pendant ce temps.
      Une prise électrique, c’est un puit sans fond, une source d’énergie magique et intarissable. Disponible partout ou presque. Et c’est propre !
      Ca ne pollue pas à l’usage, et on est absolument incapable de mettre une valeur sur ce qu’il y a derrière la prise. D’où vient cette énergie ?
      Hydrogène ? Même chose, tout le monde s’extasie (à raison) que cela ne pollue pas, et même, ça recrache de l’eau propre et pure !!!! Fabuleux…
      Mais personne n’est capable de mettre une valeur sur ce que représente la production d’un kilo d’hydrogène. Energie consommée ? Matière première consommée ? Rendement de cette production ?
      On pollue trop, c’est un fait.
      Mais avant d’assassiner les énergies actuelles, qui s’est assuré que celles proposées en remplacement sont viables et pérennes et écologiques ?
      C’est très beau la communication. Proposer une journée porte ouverte à Toussus le Noble pour faire voler tout le monde sur le Pipistrel électro, en cachant comme on peut le groupe électrogène diesel caché derrière le hangar pour recharger rapidement les accus entre deux vols… Vous voyez ce que je veux dire ???
      Ou en est ce voyage aéro-électro d’exploration suisse entre Lausanne et Aix les Milles ?

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  • Bonjour à tous,
    Oui, merci Jean-Mi pour votre commentaire.
    Vous avez parfaitement raison.
    Si on laisse la dictature des khmères verts s’installer nous risquons de n’être autorisés à prendre l’avion uniquement pour un motif sérieux et dûment justifié (décès d’un proche, activité professionnelle non pratiquante à distance,…). Cela ne vous rappelle pas quelque chose de récent ? En mars de cette année par exemple ? Nous avons eu la preuve que la réalité peut dépasser la fiction. Même si ces vols sans destination peuvent émouvoir certains, ils ont le droit d’exister au titre de notre liberté que nous devons défendre bec et ongles sous peine de s’en mordre les doigts lorsque nous l’aurons perdue. Certaines choses l’émeuvent comme les ventes à succès de baskets en série limitée pour plusieurs dizaines de SMIC la paire ! Faut-il Les interdire pour autant ?
    Bien à vous tous

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  • par LANGEARD JEAN LUC

    Stop à la C…. Si l’on commence par là, il faudrait aussi supprimer tous les navires de croisières, interdire le train qui est un moyen de déplacement du 19ème siècle et qui lui a le plus grand impact sur l’environnement en détruisant les paysages et dont les cout sont prohibitifs (30M d’euro le kM).

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  • Il y a un moment ou il faut avoir les pieds sur terre ! Les vols touristiques ont de tout temps existé dans la plus grande indifférence générale, je dirai même dans la plus grande invisibilité générale !
    Foutez-leur la paix !
    Forcément, en cette période ou il n’y a QUE ces vols là qui se réalisent, on ne voit qu’eux… Il est d’ailleurs parfaitement suicidaire d’appeler ces vols des « vols pour nul part » ! Appelons les « vols touristiques », comme toujours depuis l’invention du transport aérien !
    Parce que si on suit votre raisonnement de bien-pensant diplômés, il faut interdire des quantités de choses courantes, qui sont des entreprises ayant pignon sur rue partout dans le monde.
    Je parle de ces vols touristique montrant le grand canyon ou les chutes de Niagara en hélico ou en avion (qui évite à des milliers de personne de fouler au pied la nature fragile de ces lieux sauvages). Je parle de ces vols récompensant des employés de boites aéro et les familles, leur permettant de voler parfois sur les avions qu’ils entretiennent et font voler pour les autres. Je parle des ces vols qui font découvrir l’aviation à des gens qui mettront jamais les pieds sur un aérodrome (qui sont quasi fermés au public) mais qui sont venu sur l’aéroport poser des banderoles écolo ou se plaindre du bruit. Je parle aussi de tous ces vols de découverte sur nos aérodromes, de ces vols d’initiation, de ces baptêmes de l’air, qui on fait rêver tant de gamins et de moins jeunes.
    En une période ou le tourisme est au plus mal (ça ne me dérange pas), on va reprocher à des gens d’avoir envie de sortir de chez eux (en sécurité) et de découvrir leur pays ? Ces mêmes gens qui en temps normal auraient été en vacance à l’autre bout du monde ? Vous devriez plutôt vous réjouir que la notion de voyages d’agrément excessifs soit en train de rentrer dans les mœurs et que le grand public soit en train de se rendre compte qu’ils sont polluants ! Et évitent donc désormais de programmer des week-end à Ibiza pour le prix d’un billet de train pour Toulouse !
    Vous devriez plutôt vous réjouir que les entreprises favorisent désormais des réunions en visioconférence entre sites internationaux plutôt que de se déplacer !
    Soyons raisonnable ! Ces vols anecdotiques et d’impacts microscopiques ne gênent que les khmer vert que vous combattez !!! Ne rejoignez-pas leurs rangs en vous indignant de la sorte.
    Faites alors également interdire les croisières en paquebots qui durent des jours en polluant des centaines de fois ce que va polluer cet avion en 7 heures. Faites également interdire ces safaris découverte en brousse, etc, etc…

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    • @ Jean-mi qui a un avis sur tout tout le temps, vous êtes en effet à des années lumières d’un bien « pensant diplômé », surtout diplômé du reste, comme vous le laissez entendre, ce qui a l’air de vous avoir procuré énormément de frustration, ce que je peux comprendre.
      Ces vols sont une érésie tout comme les croisières de masse et les safaris de brousse…

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      • Ha ben non, justement, je ne suis pas tellement diplômé… J’ai de l’expérience, venant de la pratique éclectique et curieuse de tout ce qui vole, quelle que soit l’échelle, et côtoyant de nombreuses personnes de nombreux domaines, depuis tout petit, de manière passionnée, amateure, et professionnelle…
        Touche à tout, bon à rien, très certainement. Oh que oui…
        Mais le but de ce genre de blog n’est-il pas de pouvoir échanger nos points de vues librement ?
        J’apprend beaucoup de choses à vous lire tous ici, permettez que j’ai également mon avis, et ma façon de voir les choses. C’est bien comme cela qu’on progresse, non ?

        Répondre
  • L’humain donc à trop réchauffé la planète depuis l’aire industrielle commencée au 19eme siecle, amplifiée pour nous par le pont Atlantique préparatoire au D-Day réchauffant le Gulfstream, et le ponpon avec les natstrack depuis 50 ans ?
    Possible, pourquoi ne pas imaginer un turboreacteur qui refoidirait plus par son entrée qu’il réchauffe par sa sortie, donnant un bénéfice frigidaire à l’atmosphère ? Très grosse soufflante et propulsion par charge creuse inversée ? C’est dur ou vert ?

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  • D’accord avec @Guynemer13. Comment se faire détester alors que nous le sommes déjà de manière exagérée.
    Présenté comme ça, c’est du n’importe quoi ! Si c’est du vol nécessaire pour cause technique ou autre, et qu’ils en profite pour faire du business, pourquoi pas. Mais, ça n’est pas présenté comme ça.

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  • Ahurissant de stupidité, de bêtises et d’aveuglement, tant de ceux qui ont proposé ces vols que de ceux qui ont acheté ces billets, on voudrait se faire détester de la planète entière que l’on ne s’y prendrait pas autrement, mes congénères sont encore plus bêtes qu’envisagé.

    Répondre
    • Idée lumineuse et de bon sens au contraire, permet de rentrer du cash pour faire survivre la compagnie quand 80% de l’activité c’est écroulée, permet aux pilotes et aux équipages de voler et de maintenir leur entraînement au lieu d’être au chômage et à la charge de la collectivité, et permet de faire tourner au minimum les avions pour limiter des coûts de stockage/déstockage, et en plus c’est bon pour le moral de tout le monde de voir que l’économie tourne ne serait-ce qu’un peu. Après ceux qui détestent les avions les détestent par principe et idéologie qu’ils soient au sol ou en l’air, laissons les brailler, rendons leurs les coups et mettons les avions à leur place : en l’air. Plus les moteurs feront du bruit, moins on entendra les ayatollah verts s’étrangler dans leurs délires.

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      • @Volfoni qui n’a manifestement pas très bien compris de qui venait cette remarque, ces vols sont une absurdité sans nom et c’est un pilote dont c’est le métier, en activité et non écolo qui vous le dit ! À bon entendeur

        Répondre
      • @Guynemer13, A propos de pilotes, Guynemer, (je parle du vrai Guynemer) : sa devise devant l’ennemi était « Faire face ! », si ça avait été « Pas de vagues » ou « Profil bas » il n’aurait surement jamais affiché 53 victoires… .
        Mais libre à toi de garder tes convictions, et, je l’espère du fond du cœur,de garder aussi ton boulot encore longtemps. Même si pour les mois/années qui viennent il n’y en aura visiblement plus pour tout le monde, surtout si on ne se défends pas… .
        Au fait, mon boulot aussi c’est aussi de faire voler des avions.

        Répondre
      • Bravo ! Que les écolos de salon sachent que l’Aviation existe et existera que cela leur plaise ou non !
        Il n’y a aucune comparaison possible entre le bruit et la pollution créés par un Boeing 707 de première génération et un B 787 ou A 350 actuel, en 50 ans les motoristes ont réalisé des progrès considérables, il convient de les inciter à continuer plutôt que d’espérer couper les ailes de leurs productions !

        Répondre
      • Commentaire tres pertinent Mr Volfoni. Merci pour votre clairvoyance.

        Répondre
    • « …… on voudrait se faire détester de la planète entière  »
      Non seulement des kmers verts.
      Qu’avez-vous pensé et dit alors lorsque des vols identiques ont été faits avec des Concorde d’Air France et ceux de British Airways ? Peut-être étiez-vous trop jeune alors ?

      Répondre
      • Trop jeune pour avoir vu cela effectivement. Mais même cause, même combat. A l’époque c’était déjà une idée dont on aurait pu se passer. Du bruit et de la pollution pour rien, ce n’est pas nécessaire.
        On peut leur donner crédit qu’ils étaient moins au courant que maintenant … Mais aujourd’hui celui qui ne veut pas être au courant est un égoïste.

        Répondre
      • Cf. ma remarque @Volfoni. Au début de l’époque concorde, oui un peu jeune mais autre temps autre mœurs, le monde d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier…

        Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Et sérieusement, qu’est-ce qu’on en a à faire du niveau de détestation des gens qui ne nous aiment pas de toute façon ?
      Volfoni vous a très bien répondu sur ce thème, en 1914 les Allemands nous détestaient bien plus, en 1940 c’était pire ! (parce qu’on s’était défendus en 14)….et Alors ?
      S’il n’y avait pas eu Guynemer (le vrai) et plus tard Closterman et bien d’autres…(et pas que des aviateurs) .on parlerait Allemand aujourd’hui.
      Aujourd’hui la France fait face à deux périls majeurs :
      Un péril religieux,(y’a tonton qui va pas tarder à râler 😁😤) aggravé par la non protection de nos frontières ; vous craignez peut-être pour la survie de vos petits enfants à cause du réchauffement climatique (c’est légitime) mais moi je crains surtout que les miens ne survivent pas à la Charria (vous savez, cette loi divine (?) tu te soumets ou tu meurs….)
      Un péril économique, initié par les spéculateurs Français qui tiennent nos politiques et nos journalistes (sauf ceux d’aerobuzz…) par les c….et qui nous ont imposé cette mondialisation, terme accueillant pour désigner un système injuste qui profite des inégalités sociales entre pays pour apauvrir encore plus leurs ressortissants (aussi bien chez nous qu’ailleurs).
      Ce péril est décuplé par la pandémie actuelle et ceux qui, sous couvert de bonnes intentions écologiques, veulent le mener à son terme sont des criminels (et les spéculateurs dont je parle sont forcément à la manoeuvre pour, eux, en tirer profit).
      Ceux qui les croient sont, au mieux, des naïfs, au pire de simples jaloux qui profitent de la situation pour fustiger ceux qui se sont offert des privilèges (avions, bateaux, voyages….) et pour la plupart en travaillant honnêtement et un peu plus qu’eux (du temps où toute personne de bonne volonté pouvait avoir un travail….)
      Ces deux périls sont imminents.
      La crise environnementale ne doit pas pour autant être ignorée, mais dans l’ordre des priorités, et sachant le peu d’influence qu’a la France sur les décisions politiques des autres et la nullité de l’effet d’exemple que nos rêveurs croient pouvoir provoquer chez eux en « se suicidant économiquement », je pense que le bon sens nous impose au contraire de chercher à sortir le plus rapidement possible de cette crise économique par le haut, quitte, ensuite, à démontrer aux autres qu’on peut agir intelligemment (donc de façon non dogmatique) sur la régulation du climat.
      Jean Mi, plus haut, nous donne un exemple de sagesse qui pourra être appliqué, sans précipitation et donc sans casse, quand on aura réussi à se dėbarrasser de cette saleté d’épidémie.

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