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Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers

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Martin R.

Les Rencontres Acoustique et Aéronautique 2013 qui se tiendront durant le salon du Bourget (20 juin) porteront notamment sur la manière d’améliorer la gestion du bruit autour des aérodromes de l’aviation légère. La DGAC présentera à cette occasion son dispositif Calipso de classification sonore des avions légers en situation réelle de vol.



Cette année, les Rencontres Acoustique et Aéronautique organisée par le Centre d’information et de Documentation sur le Bruit, en partenariat avec la Direction Générale de l’aviation civile et l’autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA), se dérouleront, le 20 juin 2013, dans le cadre du salon aéronautique du Bourget. Ce colloque abordera deux thèmes. L’un en rapport avec l’aviation légère, l’autre en relation avec les aéroports accueillant un trafic commercial.

« Comment améliorer la gestion du bruit autour des aérodromes de l’aviation légère ? », tel est le thème de la première table ronde. Selon les organisateurs, « l’un des principaux facteurs de « rejet » de l’aviation légère, en particulier aux abords des aérodromes, reste bien sûr les nuisances sonores. En effet, sur les 500 terrains accueillant l’aviation légère, près du quart connaîtrait des difficultés en matière de bruit, avec comme principale cause, celui émis lors des tours de piste ».

Le Conseil National du Bruit recommandait dans un rapport de mettre en œuvre une procédure de classement sonore des aéronefs. C’est maintenant chose faite au travers du protocole Calipso dont le projet d’arrêté est actuellement soumis à la consultation du public. Ce nouveau dispositif sera présenté dans le cadre du colloque qui réunira des représentants de l’administration, d’associations de riverains et d’usagers et des industriels, permettant à chacun d’exprimer sa position.

La seconde table ronde posera le problème de la conciliation du Plan d’Exposition au Bruit avec le renouvellement urbain des communes riveraines des aéroports parisiens et régionaux. Les villes proches des aéroports se trouvent, en effet, confrontées à la limitation stricte des constructions à usage d’habitation dans la zone C des Plans d’Exposition au Bruit (PEB) imposée par le Code de l’urbanisme ceci afin de ne pas augmenter le nombre d’habitants exposés aux nuisances sonores. Force est de constater que cette exigence pose aujourd’hui des difficultés dans sa mise en œuvre pour mener à bien la réalisation d’opérations de renouvellement urbain pourtant indispensable à la rénovation des quartiers et centres anciens existants et pour lutter contre les phénomènes de dégradation urbaine et de paupérisation sociale. Cette situation est d’autant plus dommageable que les besoins en logements sont importants.

Comment alors envisager des perspectives et des possibilités d’évolution des PEB existants tout en respectant le principe de protection des populations ? C’est à cette question que la seconde table ronde, qui réunira les différentes parties intéressées, tentera de répondre avec notamment la présentation des réflexions en cours sur l’évolution possible de la constructibilité au voisinage de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle.

Programme

– 8h30 Accueil des participants

– 9h00 Ouverture du colloque

  • Introduction des Rencontre par Dominique Bidou, Président du CIDB
  • Petits aérodromes, grands aéroports : les dernières orientations de la politique française en matière de prise en compte des nuisances sonores par Pascal Luciani, sous directeur du développement durable, DGAC

– 9h30 Table ronde 1 Comment garantir aux riverains une gestion appropriée du bruit autour des aérodromes ?

  • Présentation du dispositif Calipso outil novateur de classification sonore des avions légers en situation réelle de vol, par Bruno Hamon, bureau de la performance environnementale des aéronefs, DGAC
  • Le point de vue d’associations de riverains, d’usagers et d’industriels, avec Jean-Pierre Pago, vice-président de l’Union Française Contre les Nuisances Sonores des Aéronefs, Charles Hauton, vice-président de la Fédération Française Aéronautique, Christiane Ferri, société Scai-Tech

– 10h45 Table ronde 2
Comment concilier Plan d’Exposition au Bruit et renouvellement urbain des communes riveraines des aéroports parisiens et régionaux ?

  • Les réflexions sur l’évolution de la constructibilité en zone C de Roissy, le point de vue des aéroports régionaux, les nouveaux modes constructifs autour des aérodromes, avec Jean-Pierre Blazy, Député, Maire de Gonesse, Victor Haim, Président de l’ACNUSA, Pascal Boureau, Maire adjoint de Blagnac, Vice-Président de Ville et Aéroport, Jacques Roland, ACNUSA, et Laurent Droin, Soldata Acoustic

– 12h00 Fin des Rencontres.

Sur les 500 terrains accueillant l’aviation légère, près du quart connaîtrait des difficultés en matière de bruit, avec comme principale cause, celui émis lors des tours de piste.
Les Rencontres acoustiques et aéronautiques
Tout aéronef devra entrer à terme dans le classement sonore Calipso
L'ONERA et la NASA vont notamment collaborer sur les nuisances sonores aéroportuaires. © Roy / Aerobuzz.fr
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Martin R.

Martin R. est le développeur et webmaster d’Aerobuzz depuis sa création en 2009. Développeur de formation, il a fait ses classes chez France Telecom. Il lui arrive d’oublier ses codes le temps de rédiger un article sur un nouveau produit multimedia ou sur un jeu.

View Comments

  • Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers
    Je vie en saone et loire pres de la ville de verdun sur le doubs et l'année 2015 ma fait beaucoup de soucie avec une tres forte augmentation des vol de petits avions et même les gros en provenance de Genève pour Paris.
    Je ne comprend pas que l'on laisse faire de telle choses tous en parlant de réduire les pollutions et il faut bien comprendre qu'il n'y a plus de lieux calme avec ce qui vole .

  • Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers
    Philoe soyez plus précis.
    Quand avez-vous acheté votre maison et qu'elle est précisément sa localisation (radial distance) par rapport au champ d'aviation?

  • Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers
    @haubourg = ce n'est pas vous qui n ' avez rien compris, ce sont nos " techniciens " de la DGAC...mis à part ouvrir un parapuie de 15 mètres pour tout et n' importe quoi, que savent-ils faire ??

    Croyez-vous que ce soit eux qui sont à l' origine de cette " enquête " ?? ...bien sur que non ! mais " on " leur a donné des ordres...alors , cemme d' habitude, ils font de travers !

  • Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers
    Réponse à Goeland : il n'y a pas que l'argent dans la vie !
    Mais il y a bel et bien des nuisances sonores, qui me pourrissent littéralement la vie, et il ne s'agit pas pour moi de m'enrichir, juste de pouvoir sortir dans ma cour, manger dehors, regarder pousser un brin d'herbe, sans avoir les oreilles cassées et devoir rentrer fermer les fenêtres.. toute choses légitimes, sachant qu'on nous apprend à vivre en société sans déranger nos voisins..

    Je précise que, contrairement à votre message, j'ai acheté cette maison avant le début des nuisances.. Du fait qu'elles s'amplifient, les nuisances en question. Et que vous trouviez "disgracieux" un pot d'échappement me paraît quelque peu égoîste en regard des nuisances gravissimes occasionnées par ces bruits répétitifs. Alors je ne sais pas si les solutions proposées sont les bonnes, mais j'entends bien dans votre message le manque total de considération pour les riverains, qui ne penseraient qu'à leur profit (!), et la disqualification à priori des solutions envisagées, puisqu'elles risquent de vous compliquer (un peu) la vie. Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage, c'est connu.

  • Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers
    je viens d'exprimer ma demande auprés de la dgac à faire réouvrir la consultation.. si d'autres avec du poids ( FFA, FFPLUM ) peuvent faire de même ...

  • Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers
    3 semaines en ligne la consulation, 7 répondants, je me permet de mettre en doute la démarche qui nécessiterais d'abord une publicité.. si d'aucuns ont une oreille à la dgac faire réouvrir la consultation semble une bonne idée.

    Ensuite seuls sont concernés les aéronefs à pas fixe .. la méthode ne fonctionne pas sur les pas variables, pourtant puissance-> pas variable. Si des plus doués que moi sont ici qu'on m'explique, ça me parait un gaspillage grotesque des deniers publics sans ouvertures aux aéronefs à pas variable, ou bien j'ai rien compris ?

    http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/consultation-sur-l-arrete-portant-classification-des-avions-legers-selon-leur-indice-de-performance-sonore

  • Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers
    je viens de lire le projet.. sympa, compter 1000 à 3000 euros par appareil.. au frais du propriétaire, hors temps de vol et avec des conditions météo tempé hygro pas facile à réunir.

    un super super marché pour les labo agrées .. et ensuite on fera des classes, si tu veux voler entre 12h et 14h, non seulement ton avion devra faire peut de bruit ( comme en allemagne avec le classement unlimited flight ) mais en plus au lieu de faire payer une fois par type au constructeur .. ce sera machine par machine au proprio .. jackpot..

  • Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers
    Encore une "usine à gaz". A Fayence les ulm sont interdits de tours de piste entre 12 et 14h pour respecter la quiétude des riverains alors que le Pawnee 180 ch des vélivoles peut continuer à tracter. Or le Rotax 912 est réputé bien moins bruyant et pour cause, il est bien moins puissant. Les ulmistes locaux se sont même entendus pour ne pas s'équiper de moteurs 2 temps réputés un peu plus bruyants. Conclusion? Ce sont les mieux disants qui se trouvent une fois de plus pénalisés!

  • Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers
    effectivement les premiers responsables sont les maires qui autorisent à construire des lotissements au dessous des tours de pistes, ..
    Et les acquéreurs de ces logements qui sont vendus moins chers car il y a des nuisances connues, dument répertoriées dans les documents d'urbanisme annexées et reportées dans les actes notariés de vente...Ces mêmes acquéreurs veulent ensuite valoriser leur patrimoine en faisant disparaitre ce bruit, en faisant supprimer les aérodromes, ou au mieux en pénalisant les aéroclubs et propriétaires d'avions et en les obligeant à défigurer leurs avions avec des pots d'échappement pour le moins disgracieux, ...et au frais de qui??? de ces aviateurs, pour donner une plus value au profit de qui??? de ces riverains...

    Il serait logique donc que le cout de transformation de ces avions soit mis à la charge de ces riverains qui auront seuls une plus value donnée à leurs biens immobilier, car en France il y a une vieille règle que beaucoup oublient :
    "Il n'y a pas d'enrichissement sans cause..."

    La démagogie est poussée ici à son comble... Les tours de piste sont nécessaires pour la sécurité des aviateurs, les circuits basse hauteur aussi,

    Il ne viendrait à personne l'idée de construire à côté d'une zone industrielle, les terrains d'aviation sont obligatoirement une zone verte...avec un environnement agréable...qui attire les constructeurs... Il est de la responsabilité de tous nos élus à quelque niveau qu'ils soient de ne pas permettre de construction sous ces tours de piste, et ainsi préserver l'environnement... les oiseaux (nombreux), et la faune que nous trouvons sur nos petits terrains y trouvent un espace de vie et nous tolèrent, alors pourquoi pas ces riverains?

    Préfèrent ils avoir du béton, oue zone industrielle ou artisanale à coté de chez eux?

  • Le Conseil national du bruit s’intéresse aux avions légers
    Reprenant l'article
    ...la présentation des réflexions en cours sur l’évolution possible de la constructibilité au voisinage de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle...

    Il faudrait savoir ce que l'on veut car dans quelques années les riverains de ces mêmes constructions futures viendront à leur tour se plaindre du bruit occasionné par Roissy CDG.

    Tout cela ne parait pas très raisonnable ou alors dans ce cas la loi doit imposer un décret demandant aux futurs riverains de signer une décharge "Ad vitam aeternam" expliquant que tout résidant dans la zone de proximité de l'aéroport n'aura aucun recours possible contre le bruit occasionné par l'aéroport.

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