En 2013, les aéroports français ont traité 172 millions de passagers, soit une hausse de +2,1% supérieure à la croissance européenne (+1%). Ce relativement bon résultat (croissance mondiale de 5,2%) est à mettre à l’actif des compagnies low cost dont le trafic pèse de plus en plus lourd sur les résultats des aéroports de l’hexagone.
||Influence du trafic low cost en France en 2013||
| AEROPORT|Trafic LC 2013|Part LC|Var. LC|Var. Total|
|Paris Orly|7.434.439|26,3%|+7,2%|+3,8%|
|Paris CDG%|5.271.965|8,5%|-1,6 %|+0,8%|
|Nice|4.194.742|36,3%|+9,4%|+3,3%|
|Beauvais|3.938.412|99,63%|+2%|+2,3%|
|Lyon|2.037.234|23,8%|+10,5%|+1,3%|
|Marseille|1.998.025|24,2%|+9,6%|-0,4%|
|Toulouse|1.990.241|26,3%|+4,4%|+0,1%|
|Mulhouse|3.390.748|57,7%|+16,4%|+9,8%|
|Bordeaux|1.582.445|34,3%|+17,2%|+4,3%|
|Nantes|1.516.080|38,6%|+38,2%|+8,2%|
© Aerobuzz / Source : UAF.
L’Union des aéroports français le reconnaît explicitement : « La poursuite du développement du trafic des compagnies à bas coûts expliquent toujours pour une grande part les bons résultats des aéroports français ». On serait tenté d’ajouter que ce trafic permet de limiter le reflux d’Air France et ce phénomène est paradoxalement le plus flagrant, là où la compagnie nationale a choisi de concentrer ses forces pour contrer la déferlante low cost, c’est-à-dire, là où elle a implanté ses bases dites « Province ». Marseille (-0,4%) et Toulouse (+0,1%) affichent une quasi stagnation de leur trafic global grâce à une progression du trafic low cost respectivement de +9,6% et +4,4%. Sur ces plates-formes, la part du low cost est d’environ un quart. A Nice, où elle est plus du tiers et où elle a progressé de près de 10%, le résultat global est supérieur à la moyenne nationale.
Alors qu’Air France va devoir prendre des mesures radicales concernant son secteur moyen-courrier, et au moment où Ryanair fait un 180° en choisissant de s’implanter sur les aéroports de Zaventem à Bruxelles et de Ciampino à Rome, il paraît évident que de destin des aéroports français est plus jamais dépendant des stratégies des compagnies low cost européennes.
Gil Roy
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Le trafic low cost sauve les aéroports français
Un paradoxe qui montre que sans les low-cost maintes fois critiquées mais aussi critiquables, force est de constater que bien des aéroports secondaires auraient mis la clef sous la porte.
Le paradoxe.
@pilotaillon :...Et sans low-cost plus d'aéroport secondaire... c'est le paradoxe.
Le trafic low cost sauve les aéroports français
Sauf que sur les aéroports secondaires les compagnies low-cost ne vivent que de grasses subventions versées sous différentes formes!
Sans subvention, il n'y aurait pas de low-cost sur les aéroports secondaires.
Le trafic low cost sauve les aéroports français
tout à fait d'accord sur le sujet, habitant sur la commune de longvic et près de
l'aéroport de DIJON- BOURGOGNE, il s'avére que ce dernier risque de fermer définitivement pour mauvaise gestion au détriment de nos impôts, et bien sûr la faute
des élus!!!!!