Voyager à petits prix implique des sacrifices…
Airbus, Boeing et Bombardier planchent sur le moyen de faire entrer encore plus de passagers dans les cabines de leurs « mono couloirs », courts et moyens courriers A320, 737 et C-Series. Suppression des blocs cuisine (galley), installations de sièges plus compacts (slim seat) et bien évidemment réduction de l’écartement entre rangées (pitch)… Au nom de la rentabilité, rien ne sera épargné aux passagers.
C’est l’œuf de Colomb du transport aérien moderne : il « suffit » de resserrer les rangées de sièges pour installer davantage de passagers dans un espace vital inchangé. Quitte, bien sûr, à sacrifier le confort des voyageurs et à pénaliser ceux d’entre eux qui commettent l’erreur de ne pas afficher la taille mannequin. On pourrait croire à une campagne publicitaire subliminale pour les Weight Watchers mais il s’agit bien d’une solide réalité commerciale.
Comme s’ils s’étaient donné le mot, Airbus et Boeing, rejoints par Bombardier, vantent actuellement les mérites de cabines « densifiées » qui, au moindre coût, permettent de réduire le prix de revient du siège/kilomètre offert dans des proportions qui ne sont pas négligeables. Une manière de faire qui concerne principalement les A320 et A321, d’une part, le 737 MAX d’autre part. Et un outsider aux grandes ambitions, le C.Series canadien.
La recette est simple. Elle consiste à éliminer les blocs cuisines rendus inutiles par la disparition de tout service à bord et de demander aux fabricants de sièges de concevoir des modèles dotés de dossiers aussi minces que possible. Dans le même temps, le « pitch » entre rangées est discrètement réduit, à 28 pouces dans les cas les plus audacieux, la promesse d’un véritable calvaire pour les voyageurs perchés sur de longues jambes ou pesant plus de 70 kg.
Cette manière de faire relève d’un calcul purement économique littéralement sans pitié. En effet, les compagnies aériennes intéressées procèdent à des raisonnements de comptables dépourvus de la moindre touche d’humanité. Ou s’empressent de faire remarquer que les types d’avions concernés sont exploités sur des lignes courtes, environ une heure de vol, en moyenne. Dès lors, les sacrifices demandés devraient être tolérés, moyennant des tarifs très bas.
L’A320, présenté à l’origine comme un « 150 places », avait déjà été densifié il y a longtemps par la défunte compagnie intérieure française Air Inter qui, en configuration monoclasse, n’avait pas hésité à installer 172 sièges dans un fuselage qui n’avait pas été conçu pour cela. Aujourd’hui, il n’est pas rare que le même avion soit doté de 180 sièges, la limite haute acceptée par les autorités de certification. Mais sans doute une demande de monter à 189 sièges sera-t-elle bientôt introduite auprès de la DGAC et de la FAA. De même, l’A321 pourrait passer de 220 à 236 places.
Bombardier n’est pas en reste. Pour disposer d’arguments solides face à ses deux grands concurrents, il propose maintenant le C.Series CS300 doté de 160 sièges. A Seattle, les ingénieurs étudient pour leur part la meilleure manière d’installer 9 sièges supplémentaires dans la cabine du 737 MAX, dont la configuration détaillée n’est pas encore « gelée ».
Bien entendu, de sévères considérations propres au maintien d’une sécurité maximale doivent être prises en compte, principalement en matière d’évacuation d’urgence, en cas d’accident. Aussi les autorités certificatrices suivent-elles ces travaux avec attention, avec l’idée d’éventuellement exiger la modification des portes, leur nombre, voire leur largeur.
Reste une interrogation : les avionneurs ignoreraient-ils les règles fondamentales de l’évolution de la morphologie ? L’homme grandit, il s’alourdit et s’épaissit, la surcharge pondérale se banalise. Est-il raisonnable, dès lors, de vanter les mérites de ce qu’il est dorénavant convenu d’appeler les « slim seats » ? Poser la question, c’est y répondre…
Pierre Sparaco
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Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
À quand les passagers qui cessent de demander des prix encore plus bas,,, Continuez de demander des prix plus bas et ce dont vous ne vous doutez pas, c'est à quel point ils finissent par couper sur votre sécurité et non sur leurs revenus empochés.
Moins on paie cher les employés, moins ils sont formés et donc moins compétents.
Tout a un prix, votre vie aussi.,,
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
Je hais cette époque ! Ce sont les épiciers et les comptables qui dictent leur loi
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
Les avions densifiés ont toujours existé.
Il y a 20 ans les DC-10 à 10 de front, les 747 à 11 de front et le pire les 767 à 8 de front et 29 in de pitch (Aeromaritime sur la réunion en vol direct).Tous des long range.
Dans les années 60 on a densifié les DC-6 et les DC-8 en 1980.
Et...les avions étaient pleins ...et les passagers s'en souviennent!
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
Ne prenez pas ces avions. C'est tout !!!
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
Pas facile de prendre Etihad ou Korean Airlines pour faire un CDG-CPH par exemple, parce que le service sur Air France ou SAS est en deçà de médiocre.
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
Pendant ce temps, les compagnies asiatiques/orientales qui misent sur le confort gagnent en notoriété.
Pour les court-courrier, c'est le train qui va gagner des parts de marchés, car rentabiliser à mort la place dans les avions n'ira pas sans poser de problèmes :
En terme de sécurité et de confort comme souligné dans l'article, mais aussi en temps : des passagers supplémentaires, ce sont autant de personnes à contrôler (retirer les chaussures, ceinture, sacs, etc.) à embarquer et à installer.
Au final, pour un passager, qu'est ce qu'il vaut mieux sur un Paris Marseille par exemple : le TGV ou une navette Air-France optimisée à fond ?
Quant aux vols plus longs, j'ai déjà fait un Honolulu-New-York (9 heures) à bord d'une bétaillère de Continental Airlines, une expérience inoubliable et à ne pas renouveler.
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
Un site interressant pour connaitre la facon dont on est traite dans les avions.
http://www.seatguru.com/
Ameriican Airlines a introduit une nouvelle config de la classe eco avec un pitch allant de 30 a 38 suivant les rangees.
Avec un petit supplement on beneficie d'un pitch confortable dans la premiere partie de la classe eco.
Pour les vols domestiques de plus de 5 heures ca vaut le coup.
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
C'est encore moins cher quand il n'y a même plus de pax !!!! Avion drôné et plus un être humain dedans !!!
cette société est en plein délire !!!
Toutes les entreprises aussi ne devraient plus avoir de personnel cela coute bien moins cher !!
Bye bye la vie à l'humain , nous allons tous servir à rien et ne devoir rien attendre de la vie !!!
Mais quand est ce que nous allons tous réagir contre cette société de malades !!!! ?????????
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
Dans ton com on sent qq chose de tres francais et debut de 20eme siecle. Pourquoi le fait de confier les taches aux machines serait un mal.est ce que tout ce que tu attends de la vie c'est d'être un simple robot ? Est ce que tu ne pourrais pas t'accomplir dans des choses plus cerebrales ? Perso : rien à carrer que l'avion soit droné a fond et meme sans pilote. Du moment que l'argent économisé me permet de me payer mes heures de vol loisir.
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
Content de te retrouver, Piero. Peronnellement, tout en déplorant le "confort" spartiate des avions Ryanair, Jetair et autres, je suis plus qu'heureux de pouvoir les utiliser. Ça me change de Singapore Airlines, mais maintenant que je paye les billets de ma poche...je suis prêt à me recroqueviller une heure ou deux. Pourquoi râler, alors qu'on a le choix. Si on a les moyens, évidemment, et si les compagnies traditionnelles continuent d'exister sur le court-courrier, tout aussi évidemment.
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
Si ça continue ils nous feront assoir sur les ailes! On ne le lit pas encore mais ça doit bien les travailler quelque part...
Grand gabarit je ne supportais déjà que très difficilement l'heure de vol entre Paris et Nice voila 20 ans, depuis j'ai eu la chance de trouver une occupation qui m'interdit les voyages en aéroplane. Chance!
Les avions « densifiés » ou le cauchemar du passager aérien
Un seul mot HORRIBLE et pourtant je suis fan d'aéro mais trop c'est trop ...
Environ 12 heures en triple 7 en éco et vlam un allez simple chez l'OSTEO ....
Je ne parle même pas de l'avant et l'après vol !!!
Bordel à la douane le checking etc ...