Accueil » Transport Aérien » Les promesses du réaménagement de l’aéroport de Nantes

Les promesses du réaménagement de l’aéroport de Nantes

Le schéma de présentation de l'aménagement retenu pour l'aéroport Nantes-Atlantique. © DGAC

Suite à l’abandon du projet Notre-Dame-des-Landes et face à la croissance spectaculaire du trafic aérien sur Nantes-Atlantique (+13% en 2019), l’Etat a présenté 31 mesures pour accompagner la montée en puissance de l’aéroport de Nantes dans le respect des populations riveraines, échaudées par l'affaire NDDL.

La protection des riverains de l’aéroport Nantes-Atlantique est le volet principal du projet de réaménagement de la plate-forme aéroportuaire nantaise présenté le 28 octobre 2019, à Nantes, par Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat aux Transports. Après la douche froide de l’abandon de Notre-Dame-des-Landes, la pente à remonter était d’autant plus raide que les populations riveraines se sont mobilisées dans ce nouvel exercice de démocratie participative proposée par l’Etat.

Les nantais mobilisés

La concertation publique organisée du 27 mai au 31 juillet 2019 a,...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

25 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • @Jean-Mi. Vous vous dîtes professionnel du milieu aérien depuis 20 ans, c’est très bien, mais lorsque je vous vois ressasser des argumentaires anti-NDDL des années 70, je maintiens mes propos : vous ne connaissez pas grand-chose à ce projet. Les opposants n’ont cessé de répéter que c’était un projet vieux de 50 ans… pensé à l’origine pour le Concorde, etc. Un argumentaire repris par 90% des médias parisiens qui pour le coup, n’ont pas fait leur boulot. J’ai toujours appelé cela de la désinformation. Vous oubliez juste de dire que le projet des années 70 n’avait absolument rien à voir avec celui de 2008. Son seul point commun, c’est qu’il se situait à NDDL. Et pourquoi NDDL ? Parce que c’était idéalement situé, déjà desservi par les autoroutes vers Rennes et Vannes/St Nazaire et parce qu’il y avait du foncier disponible, car le département 44 avait entrepris d’acheter, depuis plusieurs années, des terrains en vue d’un hypthétique transfert puisque tout le monde savait que la piste actuelle de NA deviendrait problématique en cas de développement du transport aérien. On y est. Après, je vous laisse à vos propos. Le projet de NDDL était assurément la moins mauvaise des solutions, mais il ne se fera pas, non pas parce qu’il devait être retoqué comme vous dîtes (puisqu’il a passé avec succès toutes les étapes, a été déclaré d’utilité publique, a été confirmé par 180 décisions de justice, du niveau local au niveau européen, pas une seule décision n’a remis en cause l’utilité du projet). Le projet ne se fera pas par manque de courage politique, tout simplement. Je ne dis pas que Macron a eu tord d’arrêter les frais, puisque cela aurait sans doute tourné à la guerre civile. Mais un peu d’honnêteté intellectuelle de nos gouvernants aurait fait du bien à entendre.

    Répondre
    • Je vous rejoins sur votre argumentaire : il y a un manque de courage politique et de vue à long terme.
      Mais pas aujourd’hui, il fallait ce courage il y a 40 ou 50 ans, au lancement, quand c’était possible.
      Quand un projet, visiblement adoubé par tous pendant 50 ans, n’arrive jamais à sortir, c’est qu’il y a un problème larvé, voir caché. Donc que les fondations du projet ne sont pas saines ni robustes pour la suite. Il faut à un moment prendre la décision d’arrêter l’acharnement thérapeutique.
      Avec l’installation et le développement d’Airbus à Nantes atlantique depuis plusieurs dizaines d’années, et les emplois que ça représente pour les riverains et les entreprises liées à ce bassin d’emplois (filiales, sous-traitants, fournisseurs, etc…), Nantes atlantique est désormais pérenne et important pour Nantes. Il me semble que les riverains ne sont pas dupes, pas totalement. Seule une minorité « d’anti-? », comme d’habitude, remue la situation en ne voyant pas non-plus à long terme ni au bénéfice global, du moins au moindre déficit global.
      Par exemple, l’argument lu ici ce matin qui dit que le déménagement à NDDL aurait soulagé la faune du lac de grand-lieu, argument louable, en oubliant de dire que la faune de NDDL aurait été bétonnées largement, m’amuse beaucoup…
      Sauvez les plantes ici, allez les détruire ailleurs ! J’aime cet humour noir…

      Répondre
      • Si NDDL n’ a pas décollé il y a 50 ans, c’est que le projet de cette époque (vous savez, le Concorde…) n’était pas viable. On était alors sur des élucubrations d’élus qui sont morts depuis. Mais encore une fois, ce n’est pas ce projet qui a été déclaré d’utilité publique en 2008. Donc qu’on arrête de nous parler d’un projet vieux de 50 ans svp. Regardez la courbe de croissance du trafic à Nantes et vous comprendrez. L’aéroport est longtemps resté entre 1 et 2M pax/an. Dans ce cas il ne gênait personne et pouvait rester là où il est. Aujourd’hui il accueille 7M pax, ce n’est plus du tout comparable. Les élus qui ont remis NDDL en selle dans les années 2000 ont été des visionnaires. Ils avaient prévu la croissance à venir du trafic aérien, à Nantes encore plus qu’ailleurs. Les élus d’aujourd’hui sont de petits gestionnaires qui ne pensent qu’à leur réélection. C’est le cas de Macron. N’attendez aucune réforme d’ampleur de cet homme-là (regardez ce qui se passe sur les retraites…). Voilà vous savez ce que j’en pense de leur courage politique.

        Répondre
  • A jean mi
    Je confirme l origine du projet NDDL:Concorde et le rêve américain des nantais Quand au trafic Il était principalement assuré par Air Inter en1965 au moyen de Nord 262 et de
    Viscount.Il y avait encore une activité vol à voile et jeune Cdb il m arrivait souvent de voler en planeur pendant l escale .Et puis sont arrivés les Caravelles Mercure et autre Bac111 des compagnies Charter.Personne ne se plaignait et pourtant ces avions étaient particulièrement bruyants et polluants.Parallèlement j’ai pu observer une urbanisation galopante à proximité de l’aéroport et dans l’axe des pistes
    A partir de 1988 sont arrivés les avions équipés de moteurs à double flux type A320.Niveau de bruit considérablement diminué et performance en montée plus que doublée.Et surprise debut de la contestation et développement des associations….
    Non messieurs à un moment où l’écologie devient un sujet important ne rêvez pas d’un nouvel aéroport et prenez le TGV pour faire cdg JFK….

    Répondre
    • Je vous remercie pour ce petit historique intéressant, mais personne ne voulait d’un « nouvel aéroport ». Ce que voulaient les gens, c’est juste de déplacer cet aéroport, dans un endroit plus adapté, moins gênant à la fois pour la population (80.000 personnes impactées par le bruit, ce n’est pas rien) mais aussi pour la faune du lac de grand-lieu. D’ailleurs vous qui avez une conscience écologique, vous n’évoquez pas cette aberration : le survol d’une réserve ornithologique exceptionnelle classée Natura 2000 par plus de 150 avions par jour. Et demain sans doute 200. Aujourd’hui les avions survolent le nord du lac puis font leur virage. Demain, pour éviter le survol de la Chevrolière, ils vont survoler quasiment tout le lac avant de faire leur virage vers l’est. Non seulement c’est un non-sens écologique (avec d’ailleurs un silence assourdissant des écolos) mais en plus il y a un risque de collision avec les oiseaux (tout le monde semble avoir oublié la catastrophe de l’Hudson évitée de justesse).

      Répondre
  • Je redis ma déception de ne rien voir de concret par rapport à l’aérogare ou aux parkings. On a bien compris que la véritable finalité de cette concertation était de « rassurer » les riverains, d’où ces 31 mesures qui vont presque toutes dans le sens de la protection contre les nuisances sonores. On insiste (beaucoup) sur la « sobriété » du réaménagement. Ne surtout pas montrer qu’il va bien falloir agrandir une aérogare qui a été taillée pour accueillir 4M pax et qui en accueille presque le double, ne rien dire sur sa nécessaire modernisation… ben oui, ça pourrait donner l’envie aux gens de prendre l’avion à Nantes !! Et du coup ça va effrayer les riverains… On se dit que ce réaménagement inéluctable, c’est devenu un sujet tellement sensible, que plus personne n’a envie d’en parler.

    Répondre
    • @Bertcape . Avant de faire votre intervention tous azimuts, vous auriez du commencer par lire plusieurs fois ce que les autres ont écrit. Je n’ai jamais parlé de piste en V mais d’allonger plus que prévu dans les propositions récentes, la piste vers l’ouest. En regardant mieux les photos aériennes on ne touche d’ailleurs pas à la zone sensible du lac il y a de la place. Bien sûr on expatrie les quelques hameaux/villages touchés par cette mesure mais lorsqu’il s’agit d’inonder toute une vallée en construisant un barrage hydroélectrique on ne s’en prive pas comme à Tignes par exemple.
      L’aérogare peut de même riper vers l’ouest en construisant comme à Roissy des bâtiments tout en gardant l’existant.

      Répondre
      • Au contraire j’ai lu très attentivement votre post, vous avez proposé d’allonger de 1km ou plus vers l’Ouest la piste actuelle (qui est une piste Nord-Sud), ce que j’avais interprété par proposer une piste en V (qui consistait à décaler vers l’Ouest l’actuelle piste). Si vous parlez de prolongement de l’actuelle piste alors j’imagine que c’est vers le sud… mais dans ce cas vous avez le bourg de St Aignan (3500 habitants) en bout de piste.

        Peu de hameaux auraient été gênés par une piste décalée vers l’Ouest, c’était pour moi une solution envisageable qui aurait permis de soulager pas mal de monde au sud, et de ne plus survoler le centre de Nantes, mais elle était très contestée par la population de toute la banlieue sud de Nantes (surtout Rezé et St Sébastien). Donc solution pas retenue.

        Répondre
  • par Gégé la pendule

    Personne ne s’étonne de l’attribution de ce chantier à Vinci???,gagnant sur tous les tableaux……

    Répondre
    • Pourquoi s’étonner? c’était couru d’avance!
      1- en tant que lot de consolation pour la non réalisation de NDDL
      2- on cherche un acteur privé (visiblement pas de volonté politique de gérer cet aéroport au niveau régional; vu la gestion de « l’affaire NDDL », c’est peut-être mieux)
      3- Cet acteur doit avoir les reins assez solides pour financer les travaux nécessaires…

      Je vous laisse chercher un outsider…

      Répondre
      • Ah bon ? Vous avez lu quelque part que ce chantier devait être attribué à Vinci ?? On n’a pas lu même article visiblement. Avant de parler d’attribution, il faut déjà lancer le cahier des charges, le faire approuver (DUP prévue fin 2021… on a le temps) et désigner le concessionnaire. Et si c’est Vinci l’heureux élu dans 2 ans, alors ce sera une très bonne chose pour l’aéroport et la région car Vinci a fait un énorme boulot sur Nantes.

        Répondre
  • Ceux qui parlent d’aeroport sature ne sont jamais alles a LAX, MIA ou HKG. Une fois par mois je fais le trajet LAX/CDG/NTE. Quel contraste d’arriver dans un aeroport quasiment desert. Il faudrait que le bons sens reprenne le dessus, comme le souligne JeanMi, LAX est en plein centre ville de Los Angeles et a un traffic 12 fois celui de Nantes, a ma connaissance, meme par vent calme les aproches de font toujours face a l’Ouest qui oblige un survol de la ville a basse altitude. Le seul aeroport qui pose probleme a Los Angeles, est l’aeroport John Wayne (piste relativement courte) qui oblige les pilotes a une montee initiale un peu particuliere.

    Répondre
    • Ce n’est pas parce que les américains n’ont pas su agencer leurs grandes villes et leurs aéroports que nous autres français on doit faire de même.
      Maintenant que NDDL est enterré, il ne reste plus qu’à allonger de 1 km ou plus vers l’ouest la piste actuelle de NA pour dégager encore plus le centre de Nantes des survols à basse altitude. Si pour cela il faut saccager une « zone marécageuse » on va pas en faire tout un plat. Dans la région il y a assez de marécages comme cela.

      Répondre
      • @stanloc: le choix de la piste en V (ce que vous appelez la piste vers l’ouest) a été rejeté, car il allait impacter de nouvelles populations sur Rezé et St Sébastien, ce qui aurait été très impopulaire. C’est donc Rezé, Bouguenais et Nantes centre qui continueront d’être survolées.
        @michael tolini: pour vous NTE est un aéroport désert ? Il faut croire que vous n’y êtes pas allé lors des pics de fréquentation. Quoi qu’il en soit, comparer Nantes à Los Angeles… Il fallait oser ! Et puis, LAX n’est pas « en plein centre ville de Los Angeles », n’exagérons rien. Les avions survolent la ville on est d’accord, mais pas le centre-ville qui est au Nord .

        Répondre
  • Rien sur les seuils aux décollages responsables de 50% des nuisances…

    Répondre
    • C’est évident pour tous les pilotes que la seule portion de piste qu’on regrette c’est celle que l’on a négligé au décollage.
      Du coup tous les avions partiront de l’extrémité de la piste, ce qui décalera d’autant le point de rotation et donc la base de la pente de montée et fera passer les avions plus haut sur l’agglomération.

      Répondre
  • par moncelet philippe

    oui je pense une nouvelle fois que ce gouvernement et le président de la république nous font une nouvelle fois la démonstration de leur incompétence dans ce domaine la seule préoccupation du président pas de vague afin d’être réélue en 2022.

    Répondre
  • Les Nantais vont de déception en déception depuis 2 ans sur ce dossier. Lors de la journée du 28/10, on n’a parlé que protection des riverains de N.A. par des mesures de bricolage qui ne vont pas changer grand-chose au quotidien des habitants impactés par les nuisances dues à la piste qui oblige les avions à raser de près le centre de Nantes et sa banlieue sud-ouest. Rien n’a été dit ou presque sur l’aérogare et le confort des passagers. On a un aéroport de 7M pax qui affiche des records de croissance depuis des années, un équipement qui est devenu complètement saturé et obsolète 6 mois sur 12, sans aucun confort pour les passagers business (pas de salon par exemple), et on nous dit qu’avec un simple « réaménagement » on devrait pouvoir accueillir 4M de passagers en plus ! De qui se moque-t’on ?? Plus que le simple abandon du projet de transfert à NDDL, c’est un véritable sentiment de mépris et d’abandon de notre territoire qui domine. Bretagne et Pays de la Loire seront condamnées à venir prendre l’avion à Paris parce que ce président et ce 1er ministre n’ont pas eu le courage d’aller au bout à NDDL.

    Répondre
    • Non, c’est justement parce qu’un président de région devenu premier ministre à plombé littéralement Nantes Atlantique pour justifier le projet inepte de NDDL que Nantes est dans cette situation aujourd’hui.
      Allez donc voir les cartes des aéroports en Californie genre à Los Angeles pour constater qu’ils sont en plein centre ville ! Et ça ne semble pas poser plus de problèmes que ça avec des trafics énormes ! Les américains sont pragmatiques : les aéroports sont la depuis très longtemps, et il y restent, parce qu’ils sont utiles et nécessaires. Les nouveaux habitants doivent accepter cet état de fait d’antériorité et d’utilité publique.
      Dire à Los Angeles qu’il faut déplacer l’aéroport (les aéroports…) hors de la ville (comme on a dit à Nantes qu’il faut déplacer l’aéroport à NDDL) voudrait dire mettre les aéroports de L.A. à 300 ou 500km de là, dans le désert du Névada par exemple… Et on va comment à L.A. après ?
      Les aéroports de Paris sont à Paris, pas à Reims ! A si, pardon, il y a l’aéroport de Paris-Vatry (soit une distance de 161km par la nationale 4, deux heures de route…). Mort de rire, ou de rage ?

      Répondre
      • Vous habitez ou sûrement pas à côté d’un aéroport

        Répondre
      • Juste une petite anecdote véridique que j’ai vécue…et pour rire un peu. Tout au début de l’ouverture de ROISSY-CDG, lors d’une réunion, le grand directeur de la DGAC a demandé à un de mes collègues, patron de la tour d’ORLY: « Je ne comprends pourquoi je suis submergé de plaintes de riverains sur ORLY alors que, sur ROISSY, il n’y en a aucune ». Voici sa réponse: « Monsieur le Directeur, tant que les betteraves n’auront pas le téléphone, vous ne serez pas ennuyé ». Il semble que, depuis, les betteraves se soient abonnées à une ligne téléphonique !!

        Répondre
      • @patrick : j’habite justement dans l’axe de la piste 02 d’Orly, à environ 2NM du seuil de piste. Et ce depuis 1978 environ (j’avais 3 ans), donc à l’époque glorieuse des B707, caravelles, DC8, etc… Bref, avant les réacteurs double flux…
        Ce qui n’a pas empêché chez moi le développement d’une passion aéronautique certaine et appuyée, et qui a même du l’appuyer.
        Le champ aérien d’Orly existe depuis 1910, suite à l’abandon de « port avaiation » à Viry-Chatillon (à 1km de chez moi, dans la vallée) à cause de la crue de la seine en 1910 qui l’inonde. Orly devient base aérienne américaine (si !) en 1918 !
        Orly devient un aéroport civil dès 1946 avec une première aérogare, puis encore plus gros en 1971 avec l’inauguration des terminaux actuels.
        Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aéroport_de_Paris-Orly
        Rassuré sur ma légitimité ?

        Répondre
      • @Cher Jean-Mi, non ce n’est pas un président de région qui est devenu 1er ministre, mais l’ancien maire de Nantes. Et même s’il a beaucoup bataillé pour défendre ce que vous appelez « le projet inepte » de NDDL, il n’en est pas l’initiateur. Ce projet avait été relancé dans les années 2000 avec une DUP en 2008. Vous comparez avec Vatry… c’est n’importe quoi, NDDL n’est qu’à 30km du centre de Nantes, et surtout idéalement situé car facilement accessible de Rennes, St Nazaire, Lorient-Vannes… ce qui évitait d’investir à fonds perdus dans la modernisation de 2 ou 3 aéroports. On ne va pas refaire le match de toute façon, NDDL a été enterré mais ce que je vois, c’est qu’on a toujours autant de gens prêts à donner leur point de vue alors qu’ils ne connaissent finalement pas grand-chose au dossier.

        Répondre
      • @bertcape
        Merci pour votre soutient et votre recherche active du détail qui tue et qui tache.
        Que Ayrault soit maire de Nantes, président de région, ou premier ministre ne change rien au fond de mon propos : des politiques locaux ont activement bricolés pendant 50 ans pour justifier la création d’un aéroport à NDDL qui a toujours été retoqué et remis au placard pour des raisons pragmatiques et de bon sens. J’espère bien que cette dernière était la dernière, mais en fait je n’y crois pas vraiment. L’ego de « ces gens » font qu’ils vont nous ressortir ça du chapeau au prochain truc qui arrive dans la région, et ce sera de nouveau le bordel pendant 10 ans.
        Le projet NDDL est apparu fin des années 60 en même temps que le concorde pour lui faire un aéroport en façade atlantique permettant de passer au plus vite en supersonique. Projet abandonné en 1973 lors du choc pétrolier annulant les commandes de Concordes en masse. Et puis les gens qui se payent le Concorde pour faire Paris-New-York en 3h30 partaient de… Paris, pas de Nantes, ni après un transfert à Nantes leur faisant perdre 3 à 4 heures ! Autant prendre le 707 depuis Roissy dans ce cas ! D’ou mon allusion à Vatry, réalisé à grand frais, sur le même genre d’idées géniales, et vide !
        Depuis NDDL est ressorti du chapeau régulièrement, souvent du fait de la même personne ou du moins du même groupe de personne, un coup pour y faire du fret/cargo (voir Vatry ici encore !), un coup pour soit-disant désengorger voire fermer Nantes (dont les usines locale n’ont pas besoin, bien sur), etc…
        Au lieu de construire des autoroutes pour aller à NDDL et de bétonner des hectares dans la campagne, mieux vaut développer un tramway pour allez du centre de Nantes à l’aéroport actuel en quelques minutes et sans bagnole ! C’est ce que demandent les utilisateurs réguliers et abonnés des navettes !
        Alors peut-être que je n’y connais rien, peut être que je suis un gros con anonyme, mais j’ai le droit de donner mon avis, en ma qualité de professionnel du milieu aérien depuis 20 ans, et surtout de passionné du milieu aérien, qui le voit dériver ou se faire attaquer par des biais pas très cathodiques.

        Répondre
    • A Patrick

      A moins qu’un aéroport ne se crée tout à coup à côté de chez vous, vous ne pouvez pas vous plaindre si vous avez CHOISI de construire ou d’acheter appartement ou maison au bord d’un aéroport.

      Quand on fait un choix, il faut savoir l’assumer.

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.