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Les vols intérieurs en France à 350€ minimum

L'UNCAF tente d'amorcer un débat national sur la nécessité d'encadrer les compagnies low cost. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

C’est l’étonnante proposition de l’UNCAF, un syndicat de compagnies aériennes françaises, qui demande au gouvernement français d’imposer des tarifs minimum pour éviter les ventes à perte.

350 euros TTC pour un aller/retour à l’intérieur de la France. 450 € TTC pour un aller/retour en provenance ou à destination de l’Europe. 550 euros TTC pour un aller/retour en provenance ou à destination de toutes les autres destinations. « En imposant cette loi tarifaire, le gouvernement prendrait ainsi une décision forte, saine et utile en matière environnementale et en matière économique. » affirme l’Union Nationale des Compagnies Aériennes Françaises. Une proposition pour le moins étonnante…

L’UNCAF demande au gouvernement...

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42 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • vous avez dit UNCAF ?
    http://uncaf.fr/

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  • Bonne analyse de Pierrot. Par sa déclaration, l’UNCAF se rebelle, et veut défendre ses adhérents au bord de l’asphyxie, coincés entre les créatures de la mondialisation sauvage et de la finance internationale ( low-cost), et les chouchous des Etats, abreuvés jusqu’à plus soif de l’argent du contribuable ( Majors).
    L’appel de l’UNCAF a été relayé par M6, hier soir, mais rassurez-vous, le système avait pris soin d’envoyer son meilleur pompier, pour éteindre le début d’incendie.
    C’est la lutte du pot de terre contre le pot de fer.

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  • par Pilotaillon respectueux

    En complément de JUJU, qui n’ose pas (https://www.aerobuzz.fr/depose-minute/liberte-dexpression/#comment-196450) ce thème démontre autre chose… on a pu faire le tour du sujet. Le prix, les inputs dans un contexte global.
    C’est une superbe démonstration d’intelligence collective : merci l’esprit, l’espace Aérobuzz.
    Au delà du thème pour passionné, le blog joue sont rôle à plein, cad de la mise en perspective des infos, où chacun fait son chemin, son analyse.
    Je vois dans cette expérience, un des meilleurs remparts aux croyances et à l’infobésité. Il y a quelques jours nous avons lu que le contenu des échanges appelait de la patience de la part de la rédaction, en supportant ce qui peut paraitre tout et n’importe quoi.
    Je crois au contraire que chacun fait son chemin par étapes en débutant par des approximations. Toutefois entrer dans le débat est la condition pour que le processus se mette en place, le premier pas hors de ses convictions, pour revisiter ses propres biais au sein de la communauté.
    L’écoute et le respect des avis (= de la bienveillance et l’envie d’apprendre par l’échange) fait le reste, donnant la véritable valeur du support. Un modèle d’espace web lucide et responsable.

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  • Mon premier commentaire n’a pas été publié… peut-être celui-ci le sera-t-il ?! Est-ce parce que mon propos va à l’encontre de la majorité de ceux exprimés ? Béatement admiratif de tout ce qui à trait au transport aérien sans aucun sens critique. Même ridicule au point d’évoquer que notre pays serait aux mains des… communistes. Quand on apprécie l’aérien on se doit de dénoncer les dérives auxquelles nous assistons depuis plus de 20 ans. Les compagnies « bas-coûts/bas-prix » vont tuer cette activité. Elles pratiquent des prix sans rapport avec les coûts réels. Ils ne permettent pas de traiter correctement les personnels (à l’exception parfois des pilotes) ni de faire voyager dans des conditions correctes. Ses ersatz de compagnies gaspillent le kérosène et transportent des hordes de touristes qui ravagent les lieux de destinations. Elles ont ébranlé les compagnies traditionnelles qui sont quasiment toutes moribondes. Au lieu de dénoncer les écologistes, ceux qui sont intéressés à la survie du transport aérien doivent comprendre qu’elle ne passera que par une hausse légitime du prix des billets d’avion. Il faut moins (moins de voyages aériens) mais mieux (meilleurs conditions en classe économique) avec ainsi l’espoir arrivé à destination que celle-ci non surfréquencée soit encore en bonne état…

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  • Que de commentaires autour d’une sottise qui est illégale tant au regard du droit européen qu’à celui, en France, du principe constitutionnel de la liberté du commerce….

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    • Liberté de commerce ne veut pas dire liberté de le faire n’importe comment…
      A commencer par quelques règles sur la concurrence, sur l’interdiction de vendre à perte, sur le service après-vente, etc…

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      • Je suppose que si les cies à bas coûts étrillent leurs concurrents depuis 20 ans sans que ces derniers ne réagissent, c’est que leurs pratiques sont légales…..

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    • La charte de l’environnement est aussi dans la constitution , et au niveau français , la proposition ne se heurte à aucun principe de droit puisque les mesures seraient pour tous …

      La sottise est de croire que rien ne peut changer , car il faudra que ça change un jour , que ce soit l’aérien , le rail et la route …

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  • Ils n’ont pas honte, voici ce que leur président disait en septembre 2020: « Le transport aérien Français comme la liberté d’entreprendre n’a pas besoin d’interdiction, de taxes nouvelles, de limitations mais a besoin de soutien pour que nos régions ne perdent pas leur attractivité économique, pour que les dizaines de milliers de collaborateurs du secteur ne perdent pas leur emploi, et pour que TOUS les français puissent se déplacer »
    https://www.tourmag.com/Uncaf-Le-transport-aerien-disparaitra-tout-seul-au-bonheur-des-idealistes-au-col-vert_a105309.html
    Retournement de veste, recherche de buzz, poisson d’avril anticipé? Quelle stratégie se cache derrière cette communication… inattendue?

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    • Mauvaise analyse daerocitoyen de mon point de vue .

      En diminuant l’impact des Low Cost Etrangeres qui inondent le marché , cela renforcera les Françaises….

      En demandant une réglementation sur les prix bas, cela ne gêne pas les compagnies françaises qui ne savent pas produire à de tels coûts , mais cela les renforcera .
      Et les Low cost qui ont besoin de volume , iront jouer ailleurs .

      Ils sont pas si bêtes que ça de demander un plancher tarifaire pour une meilleure compétitivité , avec en prime, le bonus écologique .

      Et personne ne perdra son emploi , mais en gagnera …

      Je ne les connais pas , mais vive l’uncaf …

      Répondre
      • Je ne crois pas avoir fait d’analyse… Je relaye simplement les incohérences de l’UNCAF en me posant quelques questions.
        Par contre votre « analyse » me semble peu pertinente:

        1- Les « Low Cost », c’est avant tout un business model viable. Même le GAF compte sur ce modèle pour assurer sa croissance (et rentabilité) avec Transavia. Avec la baisse des clients business, c’est même le modèle qui sera le plus pertinent après crise. Un retour a un prix élevé du ticket reviendrait à perdre des clients (la demande en aérien est fortement liée au prix du billet), donc de l’activité, donc des emplois. N’oublions pas non plus que beaucoup d’employés français (en Low Cost particulièrement) ne travaillent pas dans les compagnies françaises. Et les aéroports, l’économie touristique devront encaisser une sacré baisse d’activité.
        Et puis l’une des forces des low cost c’est leur faible base de coût. Rien n’empêchera Ryanair ou Easyjet d’ouvrir une filiale « premium » avec une base de coût plus faible qu’AF. Avec 350€/450€, il vous offriront le séjour pour l’achat du ticket ou des services supplémentaires, captant encore du marché.

        2- D’un point de vue écologique c’est discutable. A ce tarif, les clients demanderont du confort, donc des avions moins remplis. Pas sûr que ça freine les écolos pour qui l’avion consomme déjà beaucoup trop par passager. Ensuite les besoins en déplacements se reporteront sur la voiture pour les trajets intérieurs, voire en voiture + avion à l’étranger, voire en avion avec correspondance à l’étranger (eh oui, un Paris-NY à 600€ pourra se transformer en « package » Paris-Londres à 450€ puis Londres-NY à 150€)

        3- Enfin, c’est une mesure très impopulaire et probablement interdite. Même l’Autriche qui à lancé l’idée avec un prix mini à 40€ doit fournir des clarifications à l’UE car cela violerait une loi européenne sur la liberté tarifaire dans le secteur aérien. https://euobserver.com/tickers/150825

        Donc cette décision me semble totalement illusoire, en contradiction avec leurs propos de septembre 2020, et je me demande encore quel en était le fondement.

        Répondre
    • Réponse à votre message de 19h10.

      Aérocitoyen, vous analysez la situation et souhaitez faire partager votre point de vue, comme Mr Roy, comme luncaf, comme moi . Assumons .

      Sur les Low Cost . Vous avez raison les Low Cost ont un business modèle viable pour la plupart grâce au coût de production plus faibles dû à la localisation , aux charges et coûts salariaux bien plus bas , à la fiscalité adaptée , à la réglementation plus simple , etc …
      Tout ce dont la France ne pourra jamais avoir ….
      la difficulté dans cette industrie est que « l’usine » étrangère concurrente qui produit est en fait étrangère de nationalité mais voisine sur l’aéroport .
      Et la bagarre est mécaniquement inégale ….
      En cassant l’argument prix, cela casse le modèle économique et la Low Cost devra se réinventer en premium , mais là , ses copines françaises sauront faire … et la Low Cost devra donc aller sur ce terrain au lieu que les françaises aillent sur le terrain ingérable des Low cost….

      Sur le plan écologique , ce qui est discutable c’est l’impact de l’aviation par rapport à toutes les autres industries . Mais c’est la mode et ça fait plaisir à la populace de dire qu’il faut réduire les émissions de co2 des avions pollueurs . Dons l’idée de dire ont fait moins de vol en coupant une industrie qui est la future mort du transport aérien, ça se défend …. En réponse à cette idéologie sans fondement .

      Pour ce qui est de la l’égalité , laissons les autrichiens se défendre , mais si nous n’arrivons plus à imaginer de solution française de peur que l’Europe ne soit pas d’accord , alors oui , nous n’avons plus rien à penser, imaginer ou rêver .

      Enfin , je ne sais pas ce que l’uncaf imaginait où espérait, mais peut être simplement un débat et à la fin si tout le monde dit : «  on en veut pas » alors plus personne ne devra venir casser les pieds à l’aérien , car l’opportunité de faire différemment était présente …

      Bon , c’est mon analyse et elle n’engage que moi…

      Répondre
  • Je savais que les communistes etaient de retour dans ce pays mais à ce pint. Entre la haine des riches et patrons, l IFI, l etat omnipresent, hyper regulateur voilà maintenant le retour des prix fixés comme dans les annees 50.
    Ils n ont qu à arrêter de donner des centaines de millions de subventions à ryanair pour faire des Limoges Nancy et le marché se regularisera de lui même.
    L Etat ferait mieux aussi de baisser la pression financière sur AF via ADP qui la saigne à blanc avec ses taxes d aéroport.

    Répondre
    • Que de contre vérités dans vos propos:
      1/ la liberté des prix ne date pas des années 50 mais de fin 1986….
      2/ il n’y a aucune ligne aérienne entre Limoges et Nancy;
      3/ les taxes aéroportuaires relèvent de l’Etat et non des aéroports; quant aux redevances d’ADP on pourrait plutôt se demander s’il est bien équitable que les infrastructures spécifiques au hub d’AF soient financées également par les compagnies qui n’en ont nul besoin et qui se contentent par exemple du terminal 3….

      Répondre
    • Vos propos sont totalement incohérents et ne méritent pas d’être publiés. « Les communistes de retour dans ce pays » ?! Vous avez fumé quoi ?! citez-nous un pays au monde aux mains des communistes ? et quel rapport avec une augmentation des prix des billets d’avion que l’on peut considérer légitime. Il y a de nombreux arguments dont certains économiques à cette évolution souhaitable. mais il ne semble pas la peine de vous les exposer…

      Répondre
  • Quand on voit la composition de ce syndicat avec quasi exclusivement des compagnies de jets privés ou d’hélicoptères, c’est à dire des compagnies qui ne sont pas en concurrence avec les low-cost, cela ferait presque sourire.
    Elles proposent donc une idée pour laquelle elles ne seront pas impactées…Encore une idée de génie!

    Répondre
  • Un témoignage intéressant, à propos de l’émission de France Inter que nous a signalé taratata, est aux alentours de la 25ème minute: il s’agit du témoignage de Guilhem, un ancien pilote de Ryanair, que l’on ne peut pas soupçonner de rancune à l’égard de son ancienne compagnie, qu’il a quitté de son plein gré. Allez-y..écoutez.. il n’a pas piloté pour le grand méchant loup!.

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  • C’est le monde à l’envers: des entreprises privées qui font appel au gouvernement pour imposer des tarifications minimales!
    Pourtant, la libre entreprise encore en vigueur en France, fait que chaque entreprise choisi son modèle économique: Ryanair gagne quand même de l’argent en faisant des tarifs « bas »
    Dans un secteur grandement sinistré, on ne s’y prendrait pas mieux pour l’achever en faisant fuir les clients !
    Cette régression au temps ou le voyage aérien coûtait une blinde, serait le renforcement d’un « capitalisme obèse » avec l’entre-soi entre riches bourgeois et l’exclusion des classes populaires qui ne pourrait plus de payer de billets d’avion
    A moins que ce ne soit l’avènement d’un « communisme vert » ou seuls les apparatchik fortunés pourraient se payer leur billet d’avion…

    Répondre
  • Si les prix pratiqués étaient « normaux », en concurrence quelquefois ou pas avec d’autres moyens, dont le train ou la voiture, on pourrait croire que le marché (ou le carbone…) régule les choses… Mais les prix affichés et pratiqués par des compagnies sont tellement bas que n’importe qui comprend qu’on marche sur la tête !
    Il faudra aimer et prendre l’avion pour ce qu’il aura d’incomparable, quand c’est le cas, et payer le prix juste et durable évidemment. Aucune subvention, soutien, directs ou indirects, ne devraient créer la situation ubuesque des « 9 euros TTC » qu’on voit par exemple beaucoup en ce moment…

    Répondre
    • « N’importe qui comprend qu’on marche sur la tête »…..mais se précipite pour acheter ces vols à prix cassés !!! Je pense que c’est là qu’on marche sur la tête !

      Répondre
    • PHD bonjour,
      Pensez-vous que le litre de lait ou le kilo de porc acheté en grande surface soit vendu au prix réel de ce que coûte l’exploitation porcine ou bovine? Quelle rentabilité pour le producteur, quelle rentabilité pour le distributeur?Moraliser les pratiques économiques, et maintenir un niveau de prix normal en rapport avec le coût, d’accord. Mais appliquons le à l’ensemble de la chaîne, pas seulement à celle qui touche nos intérêts peut être directs, consommons au prix du producteur local, vétissons nous au prix de l’artisan, à la valeur réelle des choses. Plus vertueux sûrement, mais plus facile pour certains que d’autres assurément.
      Cordialement

      Répondre
  • Je vous conseille l’excellente émission sur France Inter qui explique que Ryanair ne fait rien d’illégal. Quant à la moralité, j’ai mon opinion là dessus. Mais, les tribunaux applique la loi et non la morale.
    https://www.franceinter.fr/amp/emissions/interception/interception-14-fevrier-2021
    Il faut donc durcir la loi pour mieux encadrer les pratiques sociales de Ryanair et consort.
    Cette proposition est compréhensible de la part de petits poucets face à ces Golliaths. Mais, je crains que cette proposition ne sente que la poussière.

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    • Ce n’était pas une « excellente émission » ! Je reprocherai une approche peu incisive : la dénonciation des conditions de travail est molle, celle des conditions de voyage faible, l’impact écologique quasi inexistant, la rapacité d’O’leary (le patron) absente, le comportement prédateur de la compagnie à l’égard des aéroports pas évoqué (la mauvaise santé de l’aéroport de Beauvais en est un exemple), interview d’un directeur d’aéroport (La Rochelle) négligeable, etc.
      Pour ma part, même gratuitement je ne voyagerais pas avec Ryanair.
      L’analyse finale « dès la fin de l’épidémie, la majorité voudra re-voyager notamment en low-cost » si elle est malheureusement crédible ne propose pas d’alternative. Jamais n’est évoqué une hausse souhaitable des prix en adéquation avec les coûts réels afin que les gens voyagent moins mais mieux avec moins de destruction des lieux de destination, moins de gaspillage et moins de pollution.
      C’est vrai qu’il faudrait du courage journalistique pour prôner ce changement. L’écrasante majorité veut voyager le moins cher possible, détruit tout sur son passage mais s’en fout.

      Répondre
      • par Pilotaillon respectueux

        Mais c’est la majorité !…
        Qui détruit quoi ? Ou qui construit un autre modèle.
        Air-France à son époque a du être ressentie de la même façon par les compagnies transat navales et autres concurrents…
        St Ex, à son époque ne savait pas ni ce qu’il allait créer en couchant ses réflexions sur le papier pas plus que sa participation au rapprochement des continents par les airs… Etait-ce pour autant un bandit ?

        Répondre
      • @pilotaillonrespectueux. Les brebis parfois se jettent toutes ensemble dans le ravin. Ont-elles pour autant raison ?! ce n’est pas parce qu’un grand nombre d’individus se repaissent de voyages bon marché (avion, hébergement, loisirs) qu’ils ont raison… Quant aux pionniers de l’aviation et Air France (à ses débuts et jusqu’à la fin du XXème siècle), les premiers ne pouvaient imaginer la suite et la seconde n’avait pas l’impact des compagnies « bas-coûts/bas-prix » d’aujourd’hui. qui transportent des hordes de touristes. C’est effrayant de constater que parce qu’un modèle est dominant nombreux lui font allégeance. Mais encore une fois, quelle destination est encore en bon état ?

        Répondre
      • par Pilotaillon respectueux

        … pour faire confiance à l’intelligence collective :
        Quand sont apparues les low costs ?
        Ailleurs : pourquoi Lidl prend le lead actuellement, devant Carouf et Casino ?
        Et comme nous sommes dans la sphère de consommation, c’est l’utilisateur acheteur qui détermine la tendance, même si les acteurs aéro aimeraient voir l’évolution davantage en leur faveur… ils ne peuvent qu’entériner les résultats des ventes (eq les meilleures offres). On stoppe les 380 et autres formats devenus obsolètes. Pas facile de prédire à 20 ans !
        La Covid met en avant les faiblesses des systèmes et les Low cost semblent de plus en plus toxiques aux yeux des jeunes consommateurs. Voici les 1ers effets. Nous savons collectivement écouter et réagir, lorsque l’on est convaincu du sens de nos choix.
        Si l’on doit parler de comportement moutons, je l’attribue davantage à l’ignorance et la peur. Nous avons en tête la grande dépression de 29, qui s’est transformée en désarroi donnant le pouvoir à des sauveurs qui avançaient masqué, en repeignant la réalité de leurs approche de dictateurs. « …. C’est même à cela qu’on les reconnait ! » :o)
        Voilà pourquoi les valeurs de la démocratie et la surveillance des marchés ont de l’importance, pourquoi les leaderships doivent être observés dans la durée, avec lucidité et sagesse.
        Les colères « rouges » ou individualistes (corporatismes) n’ont jusque là peu d’effets : Carrramba, pourrrvou qué ça doure.

        Répondre
      • Vous déplorez des mécanismes complexes, dont la chronologie (simplifiée à l’extrême) est peut être la suivante.
        Le cercle du business et du pouvoir – une minorité – oriente les masses vers une consommation dont il tire profit. Il fabrique ainsi une majorité, souvent assimilée au « Peuple ». Concomitamment, cette majorité se donne l’illusion de maîtriser ses choix et son destin dans les principes de la démocratie – ce qu’elle fait effectivement pour une part. Apparaît un jour une minorité qui décrète que cette majorité a tord dans son comportement. Et cette minorité dit stop. Que ce soit dans la première ou la seconde phase de ce process, est-il justifié de donner droit de facto à une minorité de manipuler/refuser les choix d’une majorité ? In fine, qui sera responsable de quoi ? D’un monde inhabitable pour cause de pollution ? De populations désœuvrées (au sens propre) faisant du vélo autour de chez elles en espérant que leur petit périmètre mettra à leur disposition l’ensemble de ce qui est nécessaire à leur subsistance ? Connaissant (un peu) la nature humaine, peut-on croire à une raison durable et partagée ?
        Mon père disait, comme on fait son lit on se couche… ☺
        Un autre (pas mon père…) disait sic transit gloria mundi…
        PS : perso, je n’ai pas de solution…

        Répondre
      • le cercle du business = l’ensemble des acteurs qui ont suffisamment de moyens pour pousser leurs idées. Lobbies.
        Les corps politique peut-il faire abstraction de ces forces significatives ? Et parfois tout se mélange => les US où la campagne est avant tout une course aux dollars.
        Ne pas négliger le pouvoir des masses (sans être rouge) !
        C’est ce que le web a permis d’espérer mais qui a vite été rattrapé par le business sous-jacent, cela donne les GAFAM et consorts.
        Voilà pourquoi la culture acquise hors de ces flux orientés est capital pour gagner en capacité de discernement sans se noyer dans les fakes et complots, eux aussi très utiles à certains courants de pouvoir.
        Voilà pourquoi Aérobuzz, et d’autres qui savent rester indépendants, qui en concentrant des avis expérimentés sont si importants.
        Ne pas confondre « Arbeit macht frei » et « Knowledge is Power », à condition de rester clairvoyant.
        Cool la fonction modif durant 5′ ;o)

        Répondre
    • Petit rappel : Ryanair a ete condamne a plusieurs reprises pour fraudeS sociales, travail dissimule (pardon pour les accents, ma tablette est « us »), et autres loyeusetes. France « Intox » a vire, il y a quelques annees, un journaliste qui avait fait un reportage sur les relations de Ryanair avec la Chambre de Commerce de Marseille -l’encore gestionnaire de Marignane-, Gaudin, l’ancien maire aujourd’hui en examen pour detournement de fonds publics, et tutti quanti. C’etait du gratine. (archives dans http://www.la-bas.org)
      Ryanair s’est retire un temps pour une histoire de subventions et de terminal specifique.

      Répondre
  • C’est une idée mais déjà si on appliquait la loi sur les ventes à pertes, si on refusait la concurrence des pays « peu » fiscalisés, si on faisait déjà le ménage en France puis en Europe en uniformisant les taxes ?!?

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  • L’UNCAF a le courage de prendre le taureau par les cornes…seront-ils entendus?… . Personnellement, je suis de leur côté: on ne peut plus continuer comme avant, sans finir dans le mur.
    Merci à Jujupilote, pour l’info. On peut lire l’intégralité du communiqué, sur le site de l’UNCAF.

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  • Pour aider ceux qui, comme moi, ne savaient pas ce qu’était l’UNCAF, cette association réunit 30 membres dont beaucoup d’opérateurs d’hélicoptères et :
    – Amelia (Regourd)
    – Twin Jet
    – Vol direct
    – Vall Jet
    et d’autres compagnies d’aviation d’affaires et charter.

    J’espère que cela aidera le lecteur à mieux comprendre cette dépêche surprenante au premier abord.

    Répondre
    • Que sous-entendez-vous ? Que de petits opérateurs n’auraient pas le droit de défendre leur droit de gagner de l’argent sans être subventionné ? Car si un monstre low-cost (ou pas) peut se permettre de vendre à très large perte (genre billet à 1€), ce n’est que parce qu’il touche d’autres part les subventions ou aides qui compensent et même équilibrent les comptes ! Subventions qui ne sont pas atteignables par « les petits ».
      Ou autrement dit, il y a des entreprises responsables qui veulent vendre leurs produit au prix qu’il leur coûtent avec un bénéfice raisonnable plutôt que de quémander des aides. Et qui, donc, demande que les mêmes règles s’appliquent à tous !
      Il me semblait, naïvement, qu’en France, la vente à perte était interdite, illégale. On dirait que énormément de monde à obtenu une dérogation à cette règle : ce n’est ni sérieux ni pérenne.

      Répondre
  • « L’impact de cette mesure sur la diminution des vols serait immédiate, et l’impact environnemental également immédiat évitant ainsi de fabriquer des impôts et des taxes pour compenser… »
    Ok pour la 1ère partie de la phrase, pour la seconde quelle naïveté de croire que la fiscalité punitive sert la protection de l’environnement.

    Répondre
  • Difficile d’imaginer que des professionnels du transport aérien qui gèrent des petites compagnies aériennes françaises confondent « prix d’appel » et « vente à perte ».
    En effet, la piste la plus probable est la malhonnêteté intellectuelle et/ou la démagogie.

    Répondre
  • Que voilà une idée pragmatique, surprenante, mais tellement épatante : interdire de vendre à perte ! Rendre leur juste prix aux choses !
    Waow ! J’applaudis…
    Et donc on fait de même avec les trains ? TGV et autres biens sûrs. Ca va être chouette.
    Du coup, ça marche aussi pour les transports routiers et de marchandises à travers le monde (vous savez, le boeuf élevé en Charolais qui pars en camion se faire abattre en espagne, puis remonte en belgique se faire équarrir, emballé en angleterre, puis vendu à Rungis et dispatché au supermarché de St-yan…)
    Ca marche aussi pour ces arbres qui poussent dans les Vogses, transformés en planchers en chine et qui reviennent à la scierie pour la vente : actuellement ça coûte moins cher que de transformer les planche sur place !!!)
    Et si finalement ce qu’il nous fallait, c’était des revenus plutôt que des aides ?
    Ca parait tellement énorme cette annonce, et pourtant… C’est beau !
    Problème : ça remet la voiture à une place économique pour les trajets moyens…(et vraiment utiles).
    Et si c’était ça la vraie écologie ?

    Répondre
    • Et encore, pour le boeuf du Charolais, vous avez oublié une étape: il commence son périple comme veau né en Charolais très vite expédié en Italie pour y être engraissé avant de revenir en France passer quelques temps…..

      Répondre
  • Ils feraient mieux d’interdire les subventions aux compagnies aériennes sous quelque forme que ce soit, du coup les low cost seraient bien obligées de faire payer le vrai prix des choses et il n’y aurait plus de distorsion de concurrence

    Répondre
    • En effet , avec de tels tarifs, ça devrait commencer comme ça en particulier pour le contribuable.

      Répondre
    • Je n’ai aucune forme d’affection particulière pour les Low Costs et encore moins pour leur modèle social et financier mais les subventions viennent des régions et des collectivités qui sont demandeuses. Prêtes souvent à se plier aux desiderata de Ryanair ou Easyjet pour générer du passage dans les lieux parfois oubliés des dessertes ferroviaires. C’est un pari évidemment non rentable pour l’institutionnel mais parfois viable pour les retombées économiques ou touristiques qu’il génère pour une région, parfois non, le Low Cost ne remplissant pas le contrat. Je ne peux que citer la collectivité que je connais, Volotea n’y vient pas avec des prétentions financières étouffantes et Ryanair pour la mise en place d’une seconde ligne qu’elle savait très rentable s’est assis sur la subvention passager qu’elle réclame habituellement, C’est aux collectivités ou aux exploitants d’être maîtres des négociations, à elles aussi de garder à l’esprit que l’argent est « public » et doit être bien investi.
      Cordialement

      Répondre

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