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Les voyages d’affaires en avion durablement impactés par la visioconférence

Pour la Chaire Pégase, l’érosion de la demande aérienne des voyageurs d’affaires va mettre en difficulté les compagnies
aériennes qui ont fortement misé sur cette clientèle. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Dans sa dernière étude en date, la Chaire Pégase (Montpellier Business School) estime que 38% des déplacements professionnels en avion seront durablement remplacés par des visioconférences. D’où une inévitable remise en question du modèle économique des compagnies aériennes.

D’emblée, les chercheurs de la Chaire Pégase situent le problème : « Dans l’aérien, seuls 25% des passagers prennent l’avion pour motif professionnel, mais ils peuvent contribuer à hauteur de 55 à 75% des profits des compagnies aériennes. » La crise du Covid-19 a donné de nouvelles habitudes de travail à ses passagers dits à « haute contribution ». Toute la question est de savoir dans quelle proportion, ces changements risquent de perdurer. C’est pour y répondre que la Chaire Pégase (Montpellier Business School) a...

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6 commentaires

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  • je le ressens de manière incroyablement forte au boulot, personne dans mon job, et l’ensemble de nos clients comme partenaires, n’envisage de re-réclamer des agendas communs de déplacement, alors qu’une bonne visio de 2h fait le job, sans transports, sans frais, sans bloquer des journées et avec un facteur 2 ou 3 de rapprochement de jours pour trouver des dispo communes, donc considérablement plus d’agilité pro pour tout le monde.

    Entre nous, les deux ans passés ont été un énorme choc sur ce front, clairement c’est mort de mort. Je n’envisage plus aucun déplacement pro en dehors peut être de la première prise de contact dans un cadre commercial, mais même pour un lancement de projet c’est mort.

    Cela va tuer des millions de vols d’affaires, et plus ils sont éloignés (et rentables) plus ils vont être remplacés.

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  • Oui, quand c’est la boite qui raque ça impacte plutôt les frais généreux !

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  • Bien d’accord avec vous.
    Toutefois, le « eux-mêmes suivis par une opinion publique mal informée » reste ambigu.
    Pour être informé, la seule chose que le public doit savoir, c’est qu’un aller-retour vers les tropiques, c’est 1,5 tonnes de CO2 par personne en l’état de la technique.
    Il reste certes à savoir qu’un français émet 10 tonnes par an, et que les accords de Paris stipulent qu’il faut arriver à 2 tonnes (avec quelques disparités dont il a été annoncé depuis des lustres qu’elles devaient disparaître, cela nous laisse une petite marge).
    A partir de là, chacun fait ses choix, mais on va demander aux entreprises leur bilan carbone, et les chiffres vont parler, puis viendra le tour des quidams, et les chiffres parleront encore, sauf à ce que les milliards de fonds publics engloutis dans la recherche arrivent à accoucher d’un miracle….

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  • par Gilles Rosenberger

    La réduction de l’empreinte environnementale du transport aérien passe par la technologie (hydrogène, SAF, nouveaux moteurs et nouveaux avions, …), par les procédures et les trajectoires mais aussi par le « voler moins ».
    Je sais que ce concept est honnis par nombre des lecteurs d’Aerobuzz.
    Il ne s’agit pas de voler moins sous l’injonction de quelques écologistes aveuglés, eux-mêmes suivis par une opinion publique mal informée, ni donc d’d’interdire le vol entre Bordeaux et Paris.
    Car nous savons que ce type de mesure est techniquement inefficace.
    Il va s’agir de s’adapter à la demande du marché : moins de vols d’affaire pour des raisons économiques et environnementales.

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    • En gros une reponse intelligente aux problemes environementaux. Vous demandez trop aux ecolos dingos. Eux ils veulent des avions a pedales sans trainee aerodynamique a cause du bruit.

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      • Je crois que ce que veulent d’abord les ecolos c’est qu’on leur tende un micro, de cette façon ils ont le sentiment d’exister, et pour ça, ils sont prêts à raconter n’importe quoi. C’est un problème connu chez tous les politicars à courte vue et faibles compétences, quel que soit leur couleur politique.

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