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Vers un avion électrique de transport régional opérationnel en 2026 en Scandinavie

Un commuter P-2012 de Tecnam électrifié par Rolls-Royce pour desservir le réseau régional de Wideroe dont 74 % des vols font moins de 275 km. Les vols les plus courts durent entre sept et quinze minutes. © Rolls Royce

Rolls-Royce et Tecnam s'associent à Widerøe, la plus grande compagnie aérienne régionale de Scandinavie, afin de pouvoir de pouvoir mettre en ligne un avion de passagers entièrement électrique dès 2026. Ce projet de commuter s'appuie sur le programme de recherche entre Rolls-Royce et Widerøe et sur le partenariat existant entre Rolls-Royce et Tecnam sur l'avion tout électrique P-Volt.

Rolls-Royce et Widerøe ont annoncé un programme de recherche commun en 2019. L’objectif était d’évaluer et de développer des concepts d’avions électriques qui répondraient à l’ambition norvégienne d’avoir le premier avion électrifié sur des vols réguliers intérieurs d’ici 2030 et une réduction de 80 % des émissions pour les vols intérieurs d’ici 2040. Rolls-Royce a également noué un partenariat stratégique avec Tecnam pour développer l’avion quadriplace Tecnam P2010 modifié avec le système de propulsion H3PS1 hybride-électrique pour l’aviation...

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19 commentaires

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  • “La vérité dépasse peut-être la fiction en cela qu’elle est infiniment plus décevante.” Hubert Aquin

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  • Comme c’est l’argent qui dirige le monde, il suffit de se poser la question de savoir où on peut en faire le plus dans l’avenir…Et bien c’est dans l’électrique, tout moyen de transport confondus. Vous emballez ça dans le discours qui va bien, les politiques savent faire, et le produit démarre… Après il n’y a plus qu’à laisser rouler…

    Répondre
    • Bonjour,
      Je ne serais pas aussi catégorique que vous sur l’électrique. Cette filière pose pour le moment de vrais problèmes technologiques a surmonter (masses des piles, densite d’energie, etc…). Pour moi, une filiere plus interessante a court moyen terme c le developpement filières de carburants de synthese.
      Cordialement
      Alain

      Répondre
      • Bien sûr que les carburants de synthèse sont une piste intéressante.

        Mais les politiques, industriels et financiers qui ont investi au global des milliards de milliards de dollars dans la voie de la mobilité électrique ne vont pas tout laisser tomber d’un coup et accepter de se retrouver ruinés !
        Ils pousseront le bouchon aussi loin que possible pour obtenir un minimum de retour sur investissement même si cette voie se révélait une erreur technologique ou écologique au global.

        Comme nous avons dépassé de ce point de vue le point de non-retour, il est évident que notre société va passer par une phase plus ou moins longue de mobilité électrique, voulue, acceptée ou contrainte pour de « simples » raisons économiques et financières.

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      • @JmB
        je ne suis pas d’accord avec vous. il faut se poser les bonnes questions: d’abord pour quel segment aeronautique? les helicos? les petits avions de tourismes? le transport de fret? le transport massif de passagers? et electrifier pour quoi? pour reduire les emissions polluantes? pour se substituer au kerosene et preparer l’apres petrole?
        pour moi les reponses sont evidentes: l’enjeu majeur reside plutot dans le transport aerien de masse, d’avantage pour preparer l’apres petrole, et reduire les emissions polluantes.
        du coup, vous faites les calculs de puissances necessaires, de masses, etc… et vous arrivez a la conclusion qu’il faut des moteurs « thermodynamiques » avec une source de carburant autre qu’issue du petrole. reste l’hydrogene ou les carburants de synthese.
        vient apres le deuxieme enjeu qui est la mise en place d’une filiere de production securisee, viable economiquement. la production d’hydrogene etant disons complexe, reste plus que la production des carburants de synthese.
        enfin c mon avis, j’attend les arguments. on ne me fera pas croire qu’on pourra mettre au point un B777 en propulsion electrique distribuee avec des batteries. et qu’on ne parle pas de decroissance et de reduire les vols, depuis 20 ans que je voyage pour le boulot, le monde n’en prend pas la direction (de la reduction des vols)

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    • @ Ratinaud

      Ma réflexion est beaucoup plus générale que le seul volet aérien.
      Je suis incapable de répondre à vos questions (pour quels aéronefs, dans quel secteur d’activité aérienne, etc…), simplement parce-que je ne me les suis tout bonnement pas posées puisque hors-sujet de mon commentaire !

      Tout ce que je voulais dire est que je suis convaincu qu’il y aura de l’électrique dans notre vie et nos transports à large échelle, dans l’aérien comme dans l’automobile et dans beaucoup d’autres domaines jusqu’à ce que ces investissements gigantesques et jamais vus jusqu’alors dans une technologie aient trouvés un amortissement minimum voire un certain retour sur investissement.

      Moi aussi, comme vous, je ne crois pas qu’il y ait un jour un avion de ligne type 777 100% électrique et je me serais bien gardé d’une telle affirmation que vous me prêtez (par sous-entendu) !
      Et je ne crois pas du tout qu’on vivra à terme dans un monde « tout électrique », cette focalisation sur l’électrique sera plutôt un passage avant autre chose mais encore une fois, je me répète, les monstrueux investissements actuels dans cette filière en feront un passage « obligé » même si l’option se révélait déraisonnable notamment sur un plan écologique….

      Imaginez-vous un instant les géants de l’industrie, notamment de l’automobile, les fonds de pension US, les gouvernements engagés dans « l’électrique à tout prix » dirent un matin: « STOP on tire un trait sur les milliards investis qui n’ont pas encore rapporté un kopeck, on va être ruinés mais tant pis c’est pas grave, on passe à autre chose, on va bien trouver quelque part d’autres milliards de milliards à jeter par la fenêtre dans une autre technologie plus adaptée » ?

      Voilà le sens de ma réflexion sur le sujet.

      Répondre
      • Il me semble, que les milliards « investis » servent plutôt à appeller la même somme d’argent public(1 euros-1 euros comme ils disent). Et tout le monde retire ses billes (sauf les investisseurs publics) avant que ça ne devienne catastrophique.

        Répondre
      • Le cas de l’aérien est certes particulier si c’est ce que vous voulez dire, mais vous n’avez pas du regarder les catalogues automobiles depuis un certain temps.
        Tous sans exception déclinent des gammes de véhicules électriques qui sont en production et mis en vente, les filières d’approvisionnement sont créées, les chaînes installées, les investissements sont faits et l’argent englouti notamment dans des campagnes de publicité monstres.
        Trop tard pour retirer ses billes.

        Et le politique fait le forcing pour éliminer le maximum de véhicules thermiques des zones urbaines, tout ce petit monde ayant entériné l’interdiction de la vente de véhicules à moteur thermique à horizon 2030-2040: autos, motos, camions, bus, scooters, tronçonneuses ou tondeuses à gazon…..

        Je suis curieux de voir qui sera le 1er à oser enclencher la marche arrière….

        Répondre
  • par Laurent Altenburger

    la batterie et EnR ont leurs avantages indeniable. il n y a pas photo et de loin.. je vous invite a regarder cette video jusqu‘au bout

    de plus la france produit des batteries et panneaux solaires a tres faible impact env. cf bolloré

    finalement, n‘oublions pas l‘impact de la raffinerie de kerosene que l‘on evite: ça tourne autour de 1,6kWh par litre d‘essence, ça doit pas être loin de ça pour le kerosene… et n‘oublions nos magnifiques steaks ds nos assiettes qui consomment bcp plus d‘eau que la fabrication de batterie donc c‘est un argument a geometrie variable.

    https://youtu.be/6zgwiQ6BoLA

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  • par Alain RATINAUD

    Ce type d’engin et de vol, c’est plutot un marche de niche, ca ne va pas changer grand chose sur la problematique globale. Il faut plutot se pencher sur le gros du marche du transport aeronautique (vols longues distances, vols domestiques, petits et gros porteurs…), et je ne pense pas qu’on fera des A320 ou B777 electriques: l’hydrogene et les batteries je n’y crois pas car trop penalisant en termes de masse. Bien avant le rechauffement climatique, je pense que c plutot l’apres petrole qui sera un plus grand defis pour l’aeronautique. Du coup, les carburants de syntheses offrent une voie tres interessante (j’ai enfin compris ce que ct!).

    Répondre
  • Le souci vient que les militants écologistes -et les politiques- ont un discours dogmatique tranché et réducteur. Les énergies dites « vertes » ne sont pas non polluantes DU TOUT mais MOINS polluantes que les énergies fossiles. Prétendre le contraire est un mensonge et on n’avancera à rien pour convaincre les populations avec ces propos extrêmes. Le but est d’envisager objectivement toutes les pistes pour remplacer le pétrole, en sachant que le 0 déchet/polluant, quelle que soit l’énergie n’existe pas, il faut aller au moins pire, c’est tout. Et c’est déjà pas mal.

    Répondre
  • Il ne manque plus que le moyen de produire de l’electrite decarbonee pour recharger les batteries qui soit dit en passant sont une cochonerie sur le plan environemental. Une gabegie.

    Répondre
    • vous avez bien révisé le bréviaire de Ben Salmane. néanmoins non, les batteries ne sont pas la cochonnerie environnementale souvent décrite, leur impact minier est largement inférieur à celui du pétrole qu’elles remplacent.
      Si vous cumulez en plus le gain co2, l’excellent taux de recyclage (>90%) leur importante durée de vie, leur réutilisation possible en statique, il n’y a pas photo.

      L’électricité décarbonée est un plus indéniable, ça tombe bien c’est largement le cas en Scandinavie.

      Répondre
      • Des vols de 10 15 min ok. Mais apres il faudra 10 ou 15h pour recharger la batterie.

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      • Bonjour Totoro

        Vous écrivez : L’électricité décarbonée est un plus indéniable, ça tombe bien c’est largement le cas en Scandinavie. ….. Précision : en Norvège , pays qui est une singularité au niveau mondial de la production d’hydroélectricité .
        Pour le reste du monde c’est le charbon et le pétrole qui fournissent principalement de l’ordre de 70% de la production d’électricité …….
        Faire fonctionner les avions avec un mixte charbon/pétrole est une idée d’avenir !

        Il est bien connu que le matériel minier utilisé pour extraire le lithium et les autres métaux rares a été fabriqué et fonctionne en utilisant de l’électricité verte , donc pas de CO2 émis …… C’est un rêve !
        Pour ce qui est de votre appréciation concernant les dégâts environnementaux comparés du pétrole vs batteries (et moteurs électriques utilisant les terres rares) , je m’interroge car il n’y a , à ma connaissance , aucune étude comparative à ce sujet.

        Ce qui est embêtant c’est que les dégâts environnementaux des mines de lithium et des terres rares en général sont bien là !! Le CO2 produit aussi .
        Un gros avantage , c’est loin des regards et chez les autres , pauvres de surcroit .

        Une politique environnementale de pousser la poussière sous le tapis .

        Salutations

        Répondre
      • Les 5 pays qui forment la Scandinavie n’ont pas du tout les mêmes profils en production d’énergie.
        En Suède, 40% de l’électricité est nucléaire, en Finlande, 34%; le reste, c’est pétrole, gaz, charbon. Les 3 autres n’ont pas de nucléaire.
        En éolien, à part le Danemark, ils ne sont pas bien meilleurs que nous alors qu’ils ont beaucoup plus de vent et surtout plus régulier.
        Il n’y a qu’en hydraulique qu’ils s’en sortent beaucoup mieux, en particulier l’Islande avec en prime la géothermie (ce qui n’empêche pas l’Islandais de consommer 4 fois plus d’énergie qu’un Français).
        Globalement, ils consomment beaucoup plus d’énergie que nous et produisent aussi plus de CO². Il n’y a que la Suède qui produit moins de CO²/hab que nous; les 4 autres sont loin devant.

        Alors pour les idées toutes faites sur l’écologie, vous repasserez (vos cours)…

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  • Vraisemblablement une niche… Combien de situation de ce type dans le monde ? ( faire prendre un avion pour 10 mn, il faut certainement de bonnes raisons).
    Le surcoût lié à ce nouveau concept conservera-t-il un attrait pour le chaland, ou alors faut-il le soutenir à coups de subventions ?
    En tout cas, il est clair qu’il faut dissocier le vol commuter du vol grandes distances, avec une scission nette sur la techno.

    Répondre
    • Il y a pas mal d’endroit plutôt typé « archipel » ou de multiples petites îles sont reliées par des vols très courts, plus efficaces et rapides que les navettes par bateau, surtout en cas d’urgence. Depuis les Antilles à la Norvège en passant par la Bretagne, et ailleurs encore…
      Problème : est-ce que ces avions font des allez-retour courts, ou plutôt des tournées de petits sauts ? Pas simple…

      Répondre
    • c’est un début, pour aller plus loin il nous faut le lithium-solid, notamment la piste céramique qui semble aboutie cette année par Quantum Scape, et qui double la densité énergétique massique.

      Répondre

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