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Cirrus Aircraft vient d’obtenir la certification de deux nouveaux dispositifs d’assistance au pilotage allant dans le sens d’une optimisation de la sécurité.
Il fut une époque où prendre le volant d’une voiture nécessitait une certaine habilité. C’était avant la généralisation de la traction avant, l’amélioration de la tenue de route, la banalisation des dispositions d’anti-patinage et d’anti-blocage des roues, dans un temps où la conduite automobile s’apparentait au pilotage et où les sorties de route étaient fréquentes. Avec l’apparition des Cirrus SR20/22, l’aviation légère marche sur les pas de l’automobile.
Outre les qualités intrinsèques de ces monomoteurs haut de gamme qui en font des avions faciles à piloter, le constructeur a intégré progressivement des dispositifs d’assistance au pilotage de plus en plus sophistiqués. Le parachute de secours que le pilote peut déclencher quand il a le sentiment d’avoir définitivement perdu le contrôle de sa machine volante peut d’une certaine manière s’apparenter à l’airbag de la voiture. Ce n’est pas parce que les occupants de la voiture sont protégés en cas de choc que le conducteur va foncer dans un mur. Ce n’est pas parce que son avion est équipé d’un parachute balistique de sécurité, que le pilote va dépasser ses limites. Néanmoins, ces deux équipements de sécurité sont rassurants et peuvent, le cas échéant, limiter les dégâts.
Cirrus Aircraft ne s’adresse pas à des passionnés d’avion qui sont nés avec un manche entre les mains. Sa clientèle est majoritairement composée d’entrepreneurs au sens large du terme qui entrevoient dans l’avion léger un moyen rapide et pratique de déplacement. Une part importante des propriétaires ne possédaient pas d’expérience aéronautique préalable le jour où ils ont passés commande d’un Cirrus. Beaucoup apprennent à piloter sur leur propre avion. Ce sera évidemment le cas des futurs clients chinois. Pour cette clientèle particulière, l’avion doit être facile, sûr et fiable. Il doit surtout être indulgent avec le pilote. Les deux nouvelles options que vient de certifier l’administration américaine vont dans ce sens.
La première est un système de détection de l’hypoxie qui enclenche une descente automatique (Hypoxia recognition automatic descent mode) en cas de nécessité. La seconde est une assistance électronique qui aide le pilote à rester dans le domaine de vol. Ce dispositif (Perspective electronic stability and protection) qui pourrait presque s’apparenter dans sa philosophie au principe des commandes de vol électriques de l’A320 ou du Falcon 7X, est couplé au pilote automatique G700, mais fonctionne lorsque celui n’est pas enclenché. Il s’active dès que l’inclinaison, l’assiette ou la vitesse deviennent dangereuses. Il ne reprend pas la main, mais il offre suffisamment de résistance dans les commandes pour que le pilote soit alerté et accepte de se laisser aider.
Plus que jamais, Cirrus incarne une nouvelle conception de l’aviation légère.
Gil Roy
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Cirrus toujours plus !
pas beaucoup de place pour les bagages