Euro 2012 : Mamistov s’impose devant Masurel au programme Libre

Mikhail Mamistov remporte le programme Libre du championnat d’Europe 2012 devant Olivier Masurel. La Russie prend la tête de la compétition.

L’expérience a parlé. Mikhail Mamistov sur Sukhoi 26M3 remporte le programme libre du championnat d’Europe 2012 qui s’est déroulé entre le 3 et le 4 septembre 2012, à Dubnica (Slovaquie). Malgré de mauvaises conditions de visibilité, l’ogre russe devance Olivier Masurel sur Cap 332 et son compatriote Oleg Shpolyanskkiy sur Sukhoi 31M. François Le Vot, le pilote de l’EVAA, se classe 5ème, Mikael Brageot 6ème. Les cinq autres français, Aude Lemordant, Alexandre Leboulanger, Pierre Varloteaux, Kathel Boulanger et Nicolas Ivanoff (dans cet ordre), font un tir groupe de la 9ème à la 13ème place. Ivanoff paye ici son manque d’entraînement. Les problèmes mécaniques qu’il a du résoudre sur son Edge 540 et son aller retour en Autriche, par la route, pour aller chercher une nouvelle hélice, ne lui ont pas permis de travailler son nouveau programme.

Cette première manche confirme que le championnat va se jouer une nouvelle fois entre les russes et les français. Pour l’heure l’avantage est aux russes qui ont décroché une première médaille d’or. La Russie s’est installée en tête du classement par équipe, et les français vont devoir se surpasser dans les deux programmes inconnus à venir pour aller chercher leurs adversaires directs. Coco Bessière, l’entraîneur national se veut malgré tout confiant.

« A l’issue de la première manche, nous nous en sortons plutôt bien » déclare le sorcier français. « C’est normalement dans les inconnus que nous devons nous montrer. Peu de points séparent les premiers ; tout est encore jouable ». Les inconnus à 14 figures vont peser, en effet, de tout leur poids dans le classement final du championnat. Tout peut encore se jouer et personne n’est à l’abri d’une erreur comme l’ont démontré, lors de l’épreuve Libre, Svetlana Kapanina et Viktor Chmal, qui terminent respectivement 21ème et 31ème, dans les profondeurs du classement où on n’a pas l’habitude de les voir évoluer.

Gil Roy