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Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes

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Gil Roy

Des investisseurs français s’apprêtent à lancer le service Ô My Fly destiné à mettre en relation des entreprises ayant des besoins de déplacement avec des pilotes. La finalité est de rendre accessible l’aviation d’affaires au plus grand nombre en introduisant une dose d’Uber dans l’aviation générale.


Ce n’est pas du coavionnage, mais de l’uberisation. Matthieu Scotti, l’un des porteurs du projet, revendique clairement sa volonté de transposer à l’aviation d’affaires le système Uber qui, par le biais d’une application mobile, consiste à mettre en relation des utilisateurs avec des conducteurs. La cible type est une entreprise qui possède plusieurs implantations et dont les cadres sont appelés régulièrement à se déplacer entre ses différents sites. Toutefois, il ne s’agit pas seulement de développer une application solide qui ne plante jamais. Il faut d’abord mettre en place l’offre.

L’aviation n’est pas l’automobile. La densité géographique des pilotes et des avions n’a rien de comparable avec celle des automobilistes et des véhicules de tourisme. Matthieu Scotti et ses associés ne peuvent pas se reposer sur un réservoir de propriétaires-pilotes prêts à arrondir leurs fins de mois en jouant les pilotes d’avions-taxis. D’où la nécessité de recenser les avions disponibles en France et de recruter suffisamment de pilotes avant de lancer l’application Ô My Fly, en fin d’année.

« Après avoir pris contact avec la DGAC, nous nous sommes engagés à ne faire appel qu’à des pilotes CPL-IR (pilotes professionnels qualifiés vol aux instruments : ndlr) et à n’utiliser que des avions d’IFR de beau temps », affirme Matthieu Scotti. L’avion de base devrait être le monomoteur Cirrus SR22. Il pourrait y avoir aussi des bimoteurs à pistons de type DA42 ou Beech Baron. « Nous avons besoin d’une quinzaine d’avions pour commencer ». Ce serait pour les propriétaires un moyen d’amortir leurs frais fixes en faisant plus voler leurs avions.

Quant aux pilotes, ce devrait être uniquement des professionnels, mais qui ne seront pas rémunérés. Tout au plus défrayés. Ô My Fly compte tirer parti de la règle des frais partagés. « Nous offrons un tremplin aux pilotes qui vont pouvoir monter leurs heures de vol » explique Matthieu Scotti qui aurait déjà 35 candidats. L’objectif étant de pouvoir s’appuyer sur une cinquantaine de pilotes au moment du démarrage de l’activité.

Ô My Fly prévoit un lancement à la Uber, c’est-à-dire en ciblant une zone géographique. Pour Uber, ce fut Paris. Pour Ô My Fly ce devrait être Toulouse, Bordeaux et Marignane. Autrement dit des territoires à forte coloration aéronautique sur lesquels sont implantées des entreprises, donneuses d’ordres et sous-traitantes, qui ont d’importants besoins de déplacement. « Pour que cela fonctionne, il faut que le système soit fluide. Les passagers doivent pouvoir réserver entre 24 et 48 heures à l’avance. En nous adressant à des professionnels de l’aéronautique, nous n’avons pas de pédagogie à faire. Ils savent ce qu’ils achètent. Ils connaissent les limites de l’aviation générale ». L’heure de vol devrait être vendue entre 400 et 650 euros, en fonction de l’avion et dans une moindre mesure du nombre de passagers.

Pas plus que les chauffeurs de taxis, les compagnies d’aviation d’affaires spécialisées dans les courtes distances ne devraient sans doute pas apprécier de voir débarquer cette nouvelle concurrence. Matthieu Scotti et ses associés s’attendent à une contre-attaque. Ils savent aussi qu’ils marchent sur des oeufs. Le risque de voir leur activité requalifiée en transport public est réel. Plus généralement, ce projet d' »uberisation » de l’aviation-taxi, comme les différentes initiatives de coavionnage qui ont vu le jour depuis le début de l’année, prend de cours la DGAC, le Fisc, la Fédération française aéronautique ou encore les assureurs. Tous s’activent pour étudier ce nouveau casse-tête réglementaire afin de pouvoir apporter des réponses aux multiples questions que posent ces pratiques inédites.

Gil Roy

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

View Comments

  • Je crois que tout est à peu près dit jusque là.
    Parfois en voyant l'évolution du métier de pilote, on pourrait penser que leur sort leur a échappé au profit d'une sombre communauté administrative et/ou commerciale qui ne cesse, soit d'ériger devant eux nombres de barrières et d'obstacles, soit de les exploiter au maximum comme au temps de l'esclavage. Tout ceci dans un naturel extraordinaire, et en prenant en otage beaucoup trop souvent la passion qui les anime.
    Et c'est bien là, la faiblesse du pilote, sa passion qui le porte et le prend au plus profond de ses tripes, et qui va en même temps l'amener à parfois renoncer à lui même pour pouvoir vivre son rêve de voler.
    Cette faiblesse, beaucoup de requins l'ont perçue, et ceux-là même vivent aujourd'hui de la passion et du talent des pilotes, quels qu'ils soient. Quelle "intelligence" que de réussir sans effort à exploiter et vivre de la passion d'autrui, dans la volonté d'ignorance et le mépris de l'engagement personnel qu'elle a pu exiger de lui !
    Mes amis et frères pilotes, il faut à nouveau croire en vous, comme vous y avez réussit pour franchir toutes les étapes qui vous ont donné vos "ailes". Notre passion n'est pas une faiblesse, mais une véritable force. La faiblesse est à ceux-là même qui croient depuis trop longtemps que notre passion en est une.
    Il ne tient qu'aux pilotes, du monde entier de faire cesser cette croyance qui autorise à banaliser cette profession d'exigence et élitiste.
    Cette profession qui demande tant de sacrifices et de dont de soi pour y accéder, et qui a emporté bon nombre d'entre nous depuis que l'homme s'est arraché du sol.
    C'est une passion certes, mais c'est aussi une profession de haute technicité, à forte valeur ajoutée. Une profession qui ne laisse pas de place à l'à peu près, qui demande des connaissances dans bon nombres de domaines. Et je ne me lancerais pas là dans une liste interminable, ou n'évoquerais que succinctement la mécanique du vol, la météo, la navigation, la médecine aéro, la règlementation, etc ... Mais d'un côté, tous les acteurs passionnés connaissent bien cette liste, et de l'autre, tous ceux qui exploitent cette profession également, tout en cherchant à en ignorer ou minimiser la valeur. Il ne s'agit pour ces derniers que des croix dans des cases permettant le libre chantage auquel ils se livrent.
    Quand demandera-t-on à un chauffeur routier de cumuler x milliers de km d'autoroutes ou de routes secondaires, dans l'hexagone, puis à l'international, avant de pouvoir prétendre à un salaire ? lui proposera-t-on un travail de professionnel à l'oeil afin de monter ses heures de conduite ? ses kilomètres en campagne, pour justifier qu'il peut désormais traverser le territoire ou franchir les frontières ? Lui demandera-t-on de re valider annuellement ses qualifications de conduite autoroutières, sur routes secondaires, de boite manuelle ou automatique, conduite à droite ou conduite à gauche, ... ? Le demandera-t-on à un chauffeur de bus ? un chauffeur de train ?
    Demandera-t-on à un médecin de pratiquer sans rémunération ses examens ou interventions sur x centaines de patients, avant de pouvoir exercer légitimement et de manière rémunérée ?
    Qu'en est-il du jeu des chaises musicales pour nos décideurs qui passent allègrement de l'intérieur, à la défense, à la santé, à l'éducation et ainsi de suite de l'un à l'autre des ministères ?
    Et les exemples ne manquent pas ...
    Dans cette fausse bonne idée, qu'adviendra-t-il du jeune pilote professionnel confronté au cadre qui a payé et réservé pour son déplacement et qui lui mettra la pression malgré les conditions, pour se rendre sur son site en temps et en heure ? Et ce n'est qu'un maigre aperçu des questions qui se présenterons.
    Il est grand temps que cessent ces pratiques du "pay-to-fly" et de toutes les idées qui pourraient en découler. Il est grand temps que cette profession retrouve la reconnaissance qui est la sienne. Il est grand temps les pilotes du monde entier se réveillent et réalise à nouveau la valeur de leur profession et de ce qu'ils apporte aujourd'hui à ce monde en perpétuel mouvement. Il ne s'agite pas de revendiquer ou de vouloir inverser le chantage, mais de remettre les choses à leur juste place, et de redonner à cette compétence la valeur qu'elle mérite.
    J'espère vraiment qu'aucun pilote ne se sentira obligé d'en passer par là. J'espère vraiment que les consciences vont se réveiller enfin, que cette idée saugrenue restera une tache d'encre sur feuille de brouillon.
    Pilote votre passion n'est pas une faiblesse. Elle est votre force. Elle vous a amené au delà de vous et bien au delà de ce que ceux qui nous exploitent pourront jamais aller ou exiger d'eux même. Soyez en fier, dans la plus grande humilité, mais ne faite pas de cette humilité l'opportunité pour d'autres de faire de vous des esclaves. Cessez de vous oublier, d'oublier la valeur de votre profession. Cette profession est digne, digne d'être, digne de vous comme vous pouvez être digne d'elle.

    • Merci mon confrère!
      Je n'en rajouterai pas .
      Si seulement nos voix pourront faire qu'un en cette période où les ventrues ne cessent de pousser comme de champignons sauvages pour assassiné la passion qui démeurre notre balise!

  • Et si Uber proposait des operations medicales a bon prix a des patients a la seule condition qu elles soient effectuees par des chirugiens novices non remunerees? Des volontaires?

  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    "Des pilotes professionnels qui ne seront pas rémunérés" ! Comment peut-on assumer de telles fausses bonnes idées ... Comment peut-on profiter d'un marché de l'emploi en berne pour faire passer ce qui s'appelle de l'exploitation comme une opportunistés extraordinaire ? - dans ce cas augmenter ces heures de vols ! - Allez vous faire foutre !

  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    manu peut être raison, mais premier point, les compagnies manquent-elles de pilotes , si oui, on peut faire un effort de formation, le tutorat serait une bonne solution , mais pas de la façon dont veulent le faire certains
    en quelques lignes, je peux vous résumer une anecdote = une entreprise avec laquelle je travaillais , sachant que je pilotais a cheté un avion et m' a proposé de le piloter, tout de suite, j'ai mis les pendules à l' heure, oui, à condition qu'il n'y ait pas d 'horaires precis et pas de contraintes, mais très rapidement, c'était on va à tel endroit tel jours, il faut que je sois là bas à telle heure....( sic ) je lui ai donné les cordonnées d'un pilote pro, qui a refusé, l'avion était bien équipé mais pas IFR, on a donc continué avec des frictions continues, il n'était pas question de m' influencer , entre les annulations et les retards, voir les retours en voitures de location , lorsque le retour ne pouvait pas se faire dans les normes VFR et un jour, il m' a annoncé qu'il avait vendu l' avion, je lui ai répondu que c'était une bonne chose et que j'étais très heureux que lui et moi, soyons toujours en vie
    ne vous voilez pas la face, c'est ce qui se passera avec des avions de club ou particulier, ceux qui ont forcé, ne sont plus là
    il est clair qu'il faut au moins un avions IFR et dégivré....combien ? à quel prix de l' heure ?
    la France est un pays de micro-climat, et pour l' Europe, c'est pire, vouloir l' ignorer , c'est casse cou !
    vous connaissez l' histoire du patron des biscottes DUROI, un ami l' emmène à Dijon prendre livraison d'un DR 400 neuf équipé IFR, au moment de partir ensemble, le copain qui avait demandé la météo lui dit, c'est rappé, on couche ici, l'autre refuse, et decolle , 10 minutes plus tard, crash dans le bois à proximité, l' avion en feu, et lui tué, c'était pourtant un bon pilote.
    faire le tour des chateaux de la Loire quand il fait beau, très bien, mais ne pas chercher plus loin,

  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Bon, j'imagine que les commentaires sont faits par des personnes bien installées dans leurs licences, avec beaucoup d'heures de vol et un bon salaire. mais qu'en pensent les jeunes pilotes eux mêmes? Sachant que les heures valent un bras et que sans elles pas de boulot... ce qu'on leur propose donc en rejetant cette idée c'est de payer quelques milliers d'Euros supplémentaires à monter leurs heures pour pouvoir ensuite trouver plus facilement poste et un salaire. Perso, je trouve pas mal de leur laisser se faire les dents quitte à leur offrir des conditions un poil plus descentes ( Le statut de stagiaire comme il se pratique dans d'autres secteurs pourrait être étudié ), pourquoi pas en instaurant un tutorat avec des pilotes plus expérimentés. ce serait responsable de la part des organisateurs de ce service. C'est hallucinant comme toute tentative de bouger un cheveu dans ce milieu complétement sclérosé se heurte d'emblée à une levée de bouclier réglementaire. S'il y a une demande, il faut effectivement adapter l'offre ou sinon qu'on arrête de se plaindre des aéroports qui végètent et de la morosité ambiante. Un peu de cohérence ne ferait pas de mal. Ce n'est pas Air France de toutes façons qui opérera avec cette souplesse pour les utilisateurs. La nature a horreur du vide, la brèche est ouverte et ça va bouger. De nouveaux pionniers arrivent et c'est tant mieux. j'imagine que les inventeurs de l'aéropostale ont du en leur temps rencontrer aussi bien des réticences. On les remercie aujourd'hui.

  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Incroyable : pas un seul commentaire qui laisse au moins la porte ouverte à une infime possibilité d'envisager ne serait-ce qu'une minute... qu'il y a peut-être du bon dans cette idée et que oui, le monde évolue, et que non toute innovation n'est pas forcément mauvaise.
    Uniquement des critiques virulentes, émanant de pilotes et de syndicats qui protègent leurs pré carré.
    Si cette société se lance, ferez-vous comme les taxis avec Uber, qui se sont illustrés par des comportements inqualifiables ?
    En plus, aerobuzz a le toupet d'en parler ! quel scandale. On devrait censurer ce site.
    Bien sûr que c'est compliqué, bien sûr que ça demande de trouver un juste équilibre entre sécurité et réglementation, peut-être que la réglementation peut évoluer ne serait-ce qu'un peu (au secours : un changement !). C'est justement le rôle des entrepreneurs - fussent-ils jeunes - d'essayer, de lancer des projets.
    C'est vrai qu'aujourd'hui tout est parfait pour les jeunes pilote pros en France ! ne bougeons surtout pas d'un poil.
    Elle est bien loin la France pionnière de Latécoère : "Notre idée est irréalisable. Il ne nous reste qu'une seule chose à faire : la réaliser".
    Est-il possible de dialoguer en partant de l'hypothèse qu'il y a peut-être quelque chose à faire, au lieu de se braquer d'emblée et tout rejeter en bloc ?

  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    chacun sait que la vie est une compétition, il y a les premiers et les derniers, les copains du radiateur !
    à ceux-là, je ne peux que leur conseiller de changer de casquette et de faire chauffeur de bus grand tourisme, actuellement les embauches restent sans suite pour la plupart.
    c'est un bon métier, bien payé, un bus et un avion, c'est un peu la même chose,
    vous n'aurez pas à faire " la manche " pour faire des heures gratuites pour garnir votre carnet de vol; en espérant quoi ? que celui, ou celle qui serait à même de vérifier votre demander d'embauche ( à 500 heures ) ne verra pas que ce sont des heures de second choix qui n'ont que peu de valeur
    et vous continuerez de remplir des CV !
    chauffeur de bus grand tourisme, vous aurez des congés pendant lesquels vous pourrez voler et garnir correctement votre carnet de vol, cela demandera peut être deux ou trois de plus, mais croyez vous q 'un chanteur ( même de second choix ! ) va " percer " en une saison...voler est un rêve, mais amis candidats pilotes, ne rêves pas de trop, bonne chance !

  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Ces gens-là sont prêts à débourser entre quelques centaines de milles voir millions d'euros pour acheter un avion, et il n'auraient soit-disant pas les moyens de rémunérer les pilotes qu'ils emploieraient ??!!
    Ben voyons, de qui croient-ils se moquer ???!!!

  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    @ Gregoire Rey
    vous écrivez :"(licences professionnelles + avions en bon état + assurances et C’EST TOUT)"
    Ah oui c'est tout ??
    Lorsque vous prenez un taxi vous vérifiez tout cela ? (alors que l'avion est le moyen de transport le plus safe faut il le rappeler !!!) et vous partez...sans payer le chauffeur ???
    (il débute surement ...!!!)
    Au nom de quelle excuse extravagante d'offrir la possibilité aux jeunes pilotes (de monter leurs heures), on leur ferait presque l'aumone de voler gratuitement ????
    Quel rapport avec entreprendre ????
    Demande t-on à un jeune député de ne pas percevoir son salaire au pretexte que c'est son premier mandat ?
    Demande t-on à un boulanger de ne pas faire payer le pain car c'est sa première boutique...?
    Demande t-on à un jeune facteur de ne pas percevoir son salaire car la Poste lui fournit un nouveau vélo sur une nouvelle tournée ???
    Est ce que les employés de n'importe quelle start up ne sont pas payés sous pretexte qu'on ne peut pas entreprendre...!!!????????

    Pourquoi un pilote, aussi peu experimenté fut-il, ne serait-il pas payé ?????
    On marche sur la tête...!

  • Le futur Uber français de l’aviation d’affaires recherche des pilotes
    Une question simple aux entrepreneurs brimés par tant de règlementation:
    Est-ce que le jeune boulanger paie la farine pour que les frais de production soient moindres et qu'il puisse se faire une expérience?
    On reproduire ce schèma à l'envie.

    Ce sont les marchands de rêve, en particulier les écoles avec la complicité des magazines, qui génèrent cette situation, qu'il faudrait un peu raisonner, mais Il faut à tous prix faire marcher le business!

    Tous ces jeunes pilotes scient la branche sur laquelle ils veulent s'assoir et par voie de conséquence celle où je suis assis.

    L'esclavage nous y sommes.

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