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Sur les bords du lac de Friedrichshafen, l’édition 2014 du salon Aero a été l’occasion de découvrir plusieurs projets d’hydravions dont certains très innovants, voire utopistes.
Les aviateurs ont décidément un rapport singulier avec l’eau. Qu’il s’agisse d’obtenir une autorisation administrative ou d’imaginer un nouvel aéroplane amphibie, l’élément liquide décuple leur détermination comme leur créativité. Plusieurs machines à flotteurs et surtout à coque, présentées, cette année encore au salon de Friedrichshafen, ont permis de mesurer l’ingéniosité des techniciens, voire des chercheurs aéronautiques. En matière de projet innovant l’Idintos italien et le Surfair RF100 slovène tiennent la corde, avec toutefois un avantage au premier.
L’Idintos se caractérise par son aile rhomboïdale, le graal des aérodynamiciens. Ce projet soutenu par la région Toscane, est notamment développé par l’Université de Pise et l’ISIA de Florence. Lancé en 2011, il s’est concrétisé, en août 2013, par la construction d’un premier prototype dont la mise à l’eau est envisagée pour l’été prochain.
Au-delà de sa voilure, cet amphibie est un concentré d’innovations audacieuses. La structure de l’hydravion est truffée de puces RFID au niveau de chaque point d’inspection de la check list prévol. Les puces sont lues à l’aide d’une tablette numérique. Si un point n’est pas conforme, la mise en route est impossible.
Cette machine qui a été conçue dans le cadre de la réglementation ULM est propulsée par deux hélices à cinq pales contrarotatives à pas variable carénées. Le moteur (électrique dans le futur) est implanté dans le fuselage, à l’arrière du poste de pilotage futuriste. Un parachute de secours balistique est logé dans le nez.
Le constructeur slovène Alteng Aircraft affirme que son Surfair RF100 est la première adaptation du principe « canard » sur un amphibie. Le plan est non pas situé, en moustache, sur le nez de l’appareil, mais sur le haut du fuselage, en arrière de la verrière, non loin de l’aile. Cette configuration est sensée augmenter la portance et par conséquence réduire les distances nécessaires de décollage.
A la masse maximale de 1.000 kg, le RF100 décolle de l’eau en 335 mètres. Il est propulsé par un moteur diesel Austro Engine AE300. Sa vitesse de croisière à 65% est de 289 km/h (156 kts), pour une consommation horaire de 18 litres.
Qu’il s’agisse d’ « exercices de style sans grand avenir » comme le craint, Jean Molveau, le rédacteur en chef d’Aviasport, ou de simples promesses, ces projets d’avions aquatiques sont rafraichissants.
Gil Roy
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Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
Genial.. :))) Merci Gil pour les Photos
Et dire que je n ai ete invite :(((
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
je complète mon précédent message, le constructeur parle d' helices à 5 pales carrénées et contrarotatives....on aurait aimé que le proto exposé en soit équipé , ce qui aurait permis de mieux comprendre, pour l' instant, c'est de la tripale de petit diamètre et tournant toutes les deux dans le même sens !
on peut se poser si la question s'il ne va pas mettre un moteur classique sur un pylone, ce serait sans doute la moins mauvaise solution.
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
Sans jouer les " madame soleil ", je suis tenté de penser que " TEL" a quelques atomes crochus avec le constructeur.
la traction contrarotative est certe LA solution, seul problème, elle est loin d' être simple à mettre en oeuvre.
faut-il rappeler que sur le seneca , le motoriste a dû fabriquer une autre version de son moteur...au prix de l' avion c'était la solution, mais pour un petit avion de loisirs dont le débouché est très problématique, est-ce la solution.
on est ici, dans une solution " papier " qu'il faudra industrialiser et fiabiliser...très couteuese pour un appareil de cette catégorie...ils sont où les clients prêts à signer le chèque ?
le bimoteur, ou bihélice ne peut être envisagé qu"à partir de 200 cV. et technam a des moteurs " classiques " parce que Ratox n'a pas souhaité envisager une autre version de son moteur...même s'il ,n'est pas donné,ce n'est pas le tarif des Télédyne !
si cette solution dépasse les 200 kgs, ce qui est probable, je connais une variante avec un meilleur rendement, car les petites hélices, ce n'est pas le top !
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
Le "lac de Friedrichshafen", c'est-y pas plutôt le Lac de Constance ?
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
il y a un an environ, Il semble me souvenir que Monsieur Gandil avait promis de nous sortir
une réglementation simplifiée pour des manifestaions aeriennes qui , dans la pratique, ne sont qu'une simple ouvertuve provisoire identique ( quelques jours ) à une fête de campagne sur terre...ce devait être pour le tout debut 2014...on attend qui ? le silence de France Hydravion à ce sujet est surprenant...quand on sait qu'il faut déposer les dossiers au moins deux mois à l' avance, cela veut die que c'est encore une année de perdue...cela fait longtemps que cela dure...problème très Français, les paroles, les paroles...et à l' arrivée...RIEN !
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
L'hydravion semble toujours hanter l'imaginaire des constructeurs et des pilotes. Cet article est réjouissant, même si bien sûr la loi du genre est que peu seront portés à terme...
Dans cette débauche d'imagination, une absence constante jusqu'à présent : les foils. Pour satisfaire ma curiosité, quelqu'un a-t-il des idées à partager sur la raison de ce manque d'intérêt (dont je ne doute pas qu'il ait de bonnes raisons !)
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
Merci Satya de ce lien. Ravi de constater que l'option est testée par au moins un constructeur ;-)
(J'imagine que ce doit rendre amerrissage et décollages plus confortables en même temps que la structure de l'appareil est moins exposée à de fortes contraintes...)
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
Les foils absents à Friendrichshafen cette année... Mais pas de l'imagination des constructeurs! Voir par ici: http://www.lisa-airplanes.com (1er décollage sur foils en 2011)
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
l'idée de mettre des puces pour la prévol est une bonne solution à partir du moment où l'on a un tableau de bord prévu pour.
Avant d' emettre un avis sur l'un ou l' autre, il faut attendre les premiers éssais en vol. pour les helices contrarotatives , cela semble bien compliqué et celles-ci risquent ( avec le moteur ) de faire beaucoup de bruit dans l' habitacle.
en ce qui concerne la conso de 18 litres pour l austro 300 , c'est sur le prospectus.?..pas dans la réalité !
beaucoup de rêve, mais si seulement 10 % peut faire avancer le problème des hydravions, ce serait un petit début .
Pour le petit dernier, pourquoi faire compliqué ? le Polaris est LA solution, reste à ce qu'il baisse un peu de prix !
et pour le transport, il est imbattable !
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
"...pour les hélices contrarotatives , cela semble bien compliqué et celles-ci risquent ( avec le moteur ) de faire beaucoup de bruit dans l’ habitacle...."
Le principe date des frères Wright, il n'y a rien de plus simple, pour rendre symétrique la traction, et la traînée; Doit on dire traction rapprochée?
Merci à Gil ROY pour l'article
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
Félicitations à Gil Roy pour cette superbe synthèse "hydro" de Freidrischshafen !
Nous nous associons aux remarques d'Aquitaine Hydravion pour ce qui est des compexités administratives françaises...
L'équipe de France Hydravion.
Les hydravions futuristes de Friedrichshafen
Super ces inovations à propos des hydravions...Foisonnement d'idées, de solutions innovantes et d'esprit d'ouverture.
Mais pour faire voler ces superbes machines, il faut encore convaincre nos politiques, notamment en France et plus précisement les préfets, de l'ouverture d'hydrosurfaces un peu partout dans notre beau pays qui possède nombre de lacs qui ne demandent que ça...Pas facile! Aquitaine-Hydravions s'emploie à ce travail avec l'aide de France Hydravion, mais c'est un travail de longue haleine...
Incompréhensible aussi, à l'heure d'une Europe qui veut harmoniser les règles en matière d'aviation (EASA), de voir qu'en Italie par exemple il est possible d'amerrir en hydravion sur tout plan d'eau susceptible d'accueillir des bateaux alors que chez nous il faut se battre pour avoir le droit ne serait-ce que de se poser sur le lac de Cazaux, tout simplement parce qu'un préfet a décidé de l'interdire ( après l'avoir accordé pendant une année sans qu'il y ait eu un seul incident...) sur des prétextes irrecevables ( recours administratif en cours)...