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Stade ultime pour l’ELA-1

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Gil Roy

La future norme européenne destinée à faciliter le développement de nouveaux avions légers et leur entretien vient de franchir une nouvelle étape. L’EASA envisage désormais son entrée en vigueur fin 2011.

Le texte régissant la future norme ELA-1 (European light aircraft) est officiellement à la signature du directeur de l’EASA. C’est Patrick Goudou, le directeur de l’agence qui l’a annoncé lui-même, le 11 janvier 2011, lors d’une rencontre organisée par l’AJPAE (Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace). D’ici à fin janvier 2011, l’EASA aura ainsi terminé son travail. Restera ensuite à la Commission européenne de l’entériner. Mais auparavant, le dossier va faire l’objet de la procédure dite de « comitologie EASA ». Un terme qui fleure bon la technocratie européenne et qui signifie qu’un comité composé des représentants des états membres et d’un représentant de la Commission doit l’approuver, préalablement.

« Je suis relativement optimiste puisque la Commission a toujours dit qu’elle était favorable à une simplification, en ce qui concerne l’aviation générale », affirme Patrick Goudou. Il va tout de même falloir compter avec un nouveau délai incompressible de neuf mois. « Pendant ce laps de temps, le Parlement européen doit être consulté. Je pense malgré tout que la norme ELA-1 verra le jour avant fin 2011 » affirme Yves Morier, qui, en qualité d’ancien directeur du département navigabilité, a porté le dossier ELA-1 depuis 2006.

Pour lui, cette norme n’est qu’une étape vers un dispositif réglementaire encore plus libéral. « A terme, l’EASA pourrait ne plus délivrer de certificat de navigabilité pour les avions légers. Elle pourrait soit confier cette mission à une entité reconnue, soit opter pour un système déclaratif ». Pour en arriver là, le feu vert de la Commission ne suffit pas. Il faut celui du Parlement et celui du Conseil des ministres. Pour l’heure, l’aviation générale se contentera de la norme ELA-1 en espérant qu’elle sera acquise en 2011.

Gil Roy

La future norme ELA-1 devrait apporter une bouffée d'oxygène à l'aviation légère…
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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • Stade ultime pour l’ELA-1
    J'oubliais :
    L'occasion de l'élaboration des textes ELA devrait être mise à profit pour demander cette avancée ...

  • Stade ultime pour l’ELA-1
    @ FbS :

    Le marché de l'hélicoptère n'aurait jamais pu exploser pour deux raisons :
    1/ Trop cher
    2e raison, même si je n'en suis pas sûr : Impossibilité de se poser sur un terrain quelconque. Selon moi, il faut se poser sur des DZ officielles et ce n'est certainement pas facile de les créer ...

    En revanche, le marché de l'ULM a explosé, précisément parce que les gens peuvent les poser chez eux ou presque (il suffit de l'autorisation du propriétaire du terrain). Une grande part des 13500 ULMistes sont propriétaires de leurs appareils qui sont garés soit chez eux, soit très près. Un pareil développement n'aurait pas été possible sur les aérodromes, principalement par absence de volonté des amateurs.

    Il n'y a aucune raison que le secteur ne se développe pas comme aux USA Canada si on libéralisait les posers. La plupart des gens n'ont pas envie de voler parmi les nuées de 747 et sous le contrôle des aiguilleurs du ciel. Si tel était le cas, les ULMistes auraient demandé à construire leurs hangars sur les aérodromes.

    Habitués aux rigidités administratives et aux refus de principe de tout sur tout, les pilotes d'avions n'osent même pas imaginer qu'une telle autorisation de poser sur des terrains privés puisse leur être donnée, alors ils ne demandent pas ...
    Au contraire ! Il faudrait qu'un mouvement se créé pour que la volonté se fasse connaitre chez les décideurs.
    Réveillez-vous les morts ! (LOL)

  • Stade ultime pour l’ELA-1
    Franchement cherche-t-on vraiment en France a développer l'aviation générale???
    On a quand même le sentiment que non, quand on voit les espaces aériens et la difficulté de naviguer en VFR au dessus de notre territoire...
    Et je ne parle pas des pressions pour fermer les plateformes ou en restreinte l'utilisation.
    Heureusement que des irréductibles continuent de perpétuer le feu sacré.
    L'aviation peut-elle encore se développer dans une société qui a peur de la neige l'hiver et ou le principe de précaution interdit a un DR 400 de decoler de Lyon quand un lointain volcan islandais a décidé de fumer un clop...
    Simplifions les casses têtes administratifs c'est très bien
    Indicustablement. Suffisant?
    En tout cas il est aussi temps de donner aux ateliers mecano le Part66 qu'ils attendent depuis des siècles!

  • Stade ultime pour l’ELA-1
    Le système actuel Pré-ELA est tel que l'aviation légère certifiée n'a plus bougée depuis la sortie du DR-400 et du C-172 il y a une éternité, qu'aucun moteur neuf (hors diesels divers) n'est sorti depuis 40 ans, etc... Pendant ce temps, l'ULM a connu un essort considérable avec son système déclaratif et ses qualifs de pilotes ne demandant pas le niveau pilote de ligne pour faire des tours de pistes.

    Alors l'ELA n'est peut-être pas la panacée, mais c'est un pas énorme vers autre chose qui peut faire sortir de l'impasse actuelle.

  • Stade ultime pour l’ELA-1
    Hum. Je suis dubitatif. Il y a heureusement environ un terrain tous les 30 kilometres en france, et le marché de l'helicoptere n'a pas explosé pour autant.

    Pour parler de ma (non-) expérience personelle, ce qui m'a tenu loin des helicopteres est bien le cout a l'heure de vol prohibitif pour mes moyens.

    Ce qui permettrait de développer l'aviation légère est plus certainement de la rendre plus financièrement accessible. Est-ce que la reglementation ELA y contribuera, il faudrait en savoir plus a ce sujet. Si elle permet aux clubs et proprietaires de faire leur maintenance au moins en partie eux-mêmes, alors oui, cela pourra être positif.

    Peut-etre un article de fond a propos de ELA sur ce site pourrait nous renseigner à ce sujet....

  • Stade ultime pour l’ELA-1
    A mon avis l'ELA ne bouleversera pas l'aviation. Ce système avantagera l'existant, l'empêchera de mourir, mais ne permettra pas un développement spectaculaire du secteur.
    Messieurs : Permettez aux avions de se poser ailleurs que sur les aérodromes (comme au Canada par exemple), et vous assisterez à une "explosion" du secteur. Peut-être alors y aura-t-il une place correcte pour les constructeurs européens ...

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